Oh Eduard !
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12 livres
créee il y a presque 14 ans · modifiée il y a environ 4 ansÉté brûlant (1904)
Schwüle Tage
Sortie : 1904 (Allemagne). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
CRITIQUE INSIDE ↓
Le Murmure des vagues (1911)
Wellen
Sortie : août 1993 (France).
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 9/10.
Son expérience de l'amour (1906)
suivi de Coeurs bigarrés
Seine Liebeserfahrung
Sortie : 1906 (Allemagne). Recueil de nouvelles
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 9/10.
Coeurs multicolores (1909)
Bunte Herzen
Sortie : mai 1998 (France). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Versant sud (1916)
Am Südhang
Sortie : août 1993 (France). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Nicky (1915)
Nicky
Sortie : 1915. Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Annotation :
Nicky est plus court que les romans habituels de Keyserling - presque une nouvelle - mais on y retrouve tout ce qui fait son charme hors du commun : bonheur de l’expression dans l’analyse des méandres sentimentaux, splendeur de la nature, force des descriptions impressionnistes. Pour une fois, l’intrigue ne se déploie pas au sein d’un château oublié du monde, mais dans une petite vallée montagnarde, à la veille de la déclaration d’une guerre que tout le monde sait imminente. Nicky, héroïne qui ne sait que faire de son bonheur conjugal, se laisse subjuguer par un pianiste romantique et phtisique le temps d’un été. Par la grâce de sont talent, Keyserling parvient à faire vibrer chaque brin d’herbe, chaque regard, chaque geste, frêles esquisses qui ne survivront pas à la barbarie qui vient.
Les enfants des beaux jours (1918)
Feiertagskinder
Sortie : août 1993 (France).
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Beate et Mareile (1909)
Beate und Mareile
Sortie : août 1993 (France). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Altesses (1917)
Fürstinnen
Sortie : 1917 (Allemagne). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Annotation :
Des châteaux, des arbres, des robes, des étangs, du soleil, des fleurs, et des couleurs, des couleurs, des couleurs. Keyserling est le maître du réemploi, obsessionnel et fascinant. Tout à la fois impressionniste, pointilliste, fauve et cubiste, le bon Eduard reprend la même laine pour en faire une nouvelle tapisserie où se mêle la mélancolie, la fougue, la déception, l’espoir brisé et les fugaces consolations que peut apporter le spectacle de la Nature. Prose, théâtre, poésie tout à la fois, fondus en un récit dont la transparence apparente laisse deviner des zones d’ombre noire, les histoires de Keyserling sont presque plus belles encore d’être ainsi totalement oubliées.
Maisons du soir (1914)
Abendliche Häuser
Sortie : 1914. Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Harmonie (1908)
Junistimmung
Sortie : 1908 (Allemagne). Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 8/10.
Escalier trois (1892)
Die dritte Stiege
Sortie : 1892. Roman
livre de Eduard von Keyserling
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
La majorité des romans de Keyserling, écrits après 1907 alors que l’auteur était devenu aveugle, forment un tout cohérent, fait de variations quasi impressionnistes autour d’histoires familiales se déployant dans une campagne écrasée d’ennui et de chaleur. Il est amusant de découvrir à rebours à quel point la première manière de l’auteur était différente, grâce à cet ouvrage de 1892 qui se déroule à Vienne, en pleine ferveur révolutionnaire. Composé comme un entrelacs de nouvelles relatant les destinées tragiques des différents habitants d’un immeuble, toutes classes confondues, il nous plonge dans le quotidien troublé de jeunes idéalistes de gauche, de bourgeois ruinés, d’ouvriers en rupture de ban, sorte de ronde schnitzlerienne teintée d’une visée plus clairement politique que celle, psychologique, du cher Arthur. Au fil de ces tranches de vie, Keyserling déploie une belle énergie et un sens très sûr de la narration, même si on le sent peut-être moins à l’aise dans les escaliers citadins qu’il ne le deviendra dans les grandes demeures patriciennes de sa Courlande natale.