Que vaut DC Rebirth ?

Annotation :

(numéros lus : Rebirth #1, #1-5)

Ma note pour le moment : 7

Un run de Batman très étrange, qui mélange des moments badass à la limite du ridicule, souvent très amusants, avec des personnages traumatisés et torturés, suicidaires ou meurtriers. Ça passe ainsi du coq à l'âne selon les scènes pour un cocktail très particulier.

Pour l'instant ce n'est pas incroyable, parce que j'ai déjà lu des histoires de nouveaux Superman qui débarquent en ville, et je sais comment ce genre d'histoire à tendance à se terminer. Du coup, on repassera niveau originalité, mais ça reste bien écrit. Tom King n'est pas un manche, sa série chez Marvel, Vision, est tout bonnement excellente. Ici on est pas au même niveau de qualité, mais ça reste franchement agréable à lire, avec de bons dialogues et un humour qui ne plaira pas à tous mais qui fonctionne très bien avec moi.

Et si la trame globale reste classique, le scénariste sait se montrer imprévisible dans sa façon d'aborder les numéros, avec toujours de grosses ellipses entre chaque chapitre pour mieux surprendre le lecteur. Et il y a aussi pas mal de teasing ça et là qui donnent envie d'y revenir.

Côté dessins, il faut aimer David Finch. C'est assez inégal selon les passages mais dans l'ensemble ça passe. La colorisation de Jordie Bellaire aide pas mal à faire passer l'ensemble, même si elle est bien moins inspirée et appliquée ici que sur ses dessinateurs favoris type Gabriel Hernandez Walta ou Declan Shalvey.

Annotation :

(numéros lus : #934-939)

Ma note pour le moment : 7

Detective Comics devient un titre centré sur une équipe de Batmen composée de Batman, Red Robin (Tim Drake), Spoiler (Stephanie Brown), Orphan (Cassandra Cain), Batwoman et... Gueule d'Argile qui essaye de s'offrir une rédemption.

Le titre est plutôt classique, mais la caractérisation des personnages est, je trouve, excellente. On sent que le scénariste adore ses héros et l'univers de Batman et ça fait plaisir. La petite équipe est très attachante et c'est très agréable de les suivre dans leur combat face à leur premiers adversaires, une armée de Batmen militarisés.

Il y a pas mal de bons concepts ça et là, c'est bien rythmé, y a un retournement de situation intéressant sur l'identité de la personne derrière tout ça... C'est plutôt pas mal, même si ça a souvent tendance à être un poil too-much par moment.

Et la grosse qualité de la série c'est que les deux équipes artistiques sur la série sont de très bonnes factures. C'est toujours très beau, inventif dans le découpage et bien colorisé. Chaque numéro est vraiment un plaisir pour les yeux.

Annotation :

(numéros lus : Rebirth #1, #1-4)

Ma note pour le moment : 6

Pas ultra convaincu par la série. C'est pas désagréable à lire, c'est toujours bien colorisé, mais c'est assez inégal. Déjà il faut attendre le 3e numéro (soit le 4e de la série si on compte le one-shot Rebirth), pour que le pitch de la série se mette vraiment en place, ce qui est un peu long, et globalement le rythme est assez plan-plan (ce qui est bizarre pour une série sur des mecs ultra rapides). Ca passe beaucoup de temps à faire de la caractérisation (d'ailleurs les personnages sont globalement attachants, sauf Scott, le gamin inutile du #4) ou des monologues beaucoup trop niais, mais ça manque de surprises, de véritables avancées dans l'intrigue et de vrais antagonistes. On nous annonce le fameux Godspeed, mais le pépère mais du temps à se ramener et en attendant on se paye ces nazes de Black Hole ou des braqueurs amateurs (film tout pourri avec Jim Carrey par ailleurs).

Sur la partie graphique, globalement ça passe, Giandomenico et Neil Googe étant bien rattrappé par la colorisation, mais c'est assez inégal. Giandomenico manque parfois de finesse, en fait un peu trop avec les éclairs partout et ses décors 3D ne sont pas toujours heureux, quant à Googe il part parfois sur des expressions du visage d'une niaiserie intolérable qui n'aident pas à rentrer dans l'histoire.

Annotation :

(numéros lus : Rebirth #1, Aquaman #1-2)

Ma note pour le moment : 5

Ça semble partir sur un quasi-remake du run de Geoff Johns en beaucoup moins inspiré et avec des couleurs flashy assez moches, donc j'ai préféré arrêter.