A Gamer's life . Chapter 2

Annotation :

Jeu créé et financé par une seule personne, Jonathan Blow , cette perle a donné le la à toute une mythologie du gaming indépendant. Et il faut dire qu'il dépote sérieusement. Belle réalisation, beaux décors peints à la main, et superbe musique, tout cela sent son artisanat soigné et l'amour de l'art.
Le gameplay est assez fabuleux, avec cette capacité qu'a ce petit personnage de remonter le temps, de le ralentir ou l’accélérer, de rencontrer ses avatars passés ou futurs. Une inventivité exceptionnelle, une difficulté réelle : on sort de chaque niveau épuisé et content.
Un beau jeu qui vous torture les neurones, que demande le peuple ? recommandé!

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Ah, Startopia! Quel mal de chien je me suis donné pour le retrouver celui-là, disparu qu'il était dans les oubliettes de l'histoire. Et pourtant, il n'a tout simplement rien perdu de son charme. Le jeu était trop puissant pour bien des machines à l'époque de sa sortie, car gérant trop de mouvements dans la dernière phase du gameplay. Mais sa richesse réside dans l'univers loufoque et la gestion compliquée qu'il offre au joueur.
Des stations spatiales se remplissent d'extra-terrestres qu'il s'agit de mettre au travail, de nourrir, de gérer, de distraire, parfois de combattre. Un humour bien anglais recouvre le tout , et l'interface est très bien pensé.
C'est beau, c'est relaxant, c'est intéressant en mode bac-à-sable. Les personnages sont marrants et variés. Des niveaux sont aujourd'hui disponibles sur des sites (le peu de niveaux était son défaut initial).
Un très chouette jeu, trop sous-estimé à mon sens, malgré son petit côté culte qui monte qui monte.

Annotation :

Ok, celui-ci est un peu goofy, mais après avoir noté Startopia, je me devais de lui rendre hommage.
C'est une sorte de Sims dans l'espace, mais naturellement en plus intéressant. les personnages doivent partager des stations lunaires, assurer l'entretien de la base, construire des améliorations, cultiver, miner etc... Ils ont leur caractères, leurs jobs spécifiques et quand on les a tous à l'écran la micro-gestion devient complexe .
Ce jeu est une petite merveille de gestion du fun, à mon sens. On choisit les contextes gestion ou combat, on est confronté à des timing serrés, on est toujours au bord de la crise... Il y a un humour tranquille dans cette petite bande de prolos de l'espace version télé-réalité qui cache une bonne difficulté pour chaque niveau. Derrière de beaux momenst de rigolades, il y a toujours cette pression qui vous met au bord de l'échec.
J'aime beaucoup, c’est intense, varié et relaxant. Chaudement recommandé.

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Pour le fun, Trackmania, de Nadeo, n'a tout simplement pas de rival. Personnellement j'ai horreur des bagnoles en général, et des courses en particuliers. Des jeux comme Grid, qui reproduisent magnifiquement l'ennui mortel des courses automobiles, ça me laisse froid.
Mais Trackmania : des voitures qui ne cassent jamais, une physique allégée qui laisse les voitures décoller du macadam, des pistes fabuleusement belles déroulées à un rythme hallucinant au son de morceaux de musique choisis par les participants, des courses multi-joueurs prenantes, je pourrais continuer longtemps.
On ne peut pas ne pas aimer Trackmania, même si c'est le premier jeu que vous essayez. Ces petits gars de Nadeo ont un talent fou. Recommandé!

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Énorme ce jeu, énorme ... Et pas seulement parce qu'en effet il offre un nombre impressionnant de levels et de scénarios, mais par l'audace dont il fait preuve preuve à chacun de ses niveaux. On a beaucoup parlé Deus EX à l'époque, on aurait du en dire autant de NOLF. Vous voilà plongé dans les année soixante, dans la peau d'une espionne haut de gamme, face à des méchants dignes de James Bond. L’ambiance du jeu décoiffe totalement: l'époque est bien rendue, les dialogues sont touffus et les personnages secondaires intéressants. Question gameplay, ce n'est que du bonheur: à tout moment,on choisit entre stealth et bourrinage, face à un nombre effarant d'ennemis. Malgré son look anodin de comédie déjantée, ce jeu est loin d’être une sinécure.
J'ai adoré découvrir ce jeu cette année et le plaisir que procure les différents situations proposées (montagne, espace, sous-marin etc...) contrebalance sans soucis les graphiques surannés. Un jeu vaste et un gameplay fabuleux. Il FAUT l'avoir essayer au moins une fois. A noter que la suite semble tout aussi bonne.

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Un autre indé de belle facture ... C'est sans doute aller trop loin de dire qu'il s'agit d'un jeu. On a plutôt le sentiment, en traversant les chemins de cette île étrange, qu'il s'agit d'une expérience psychologique menée sur nous, le joueur.
Personnellement j'ai adoré cette plongée deux trois heures dans une île mystérieuse, avec une voix éthérée qui semble vous raconter une histoire bien peu claire. On explore, on ne touche à rien, on élabore des hypothèse dans sa tête, à chaque indice isolé laissé près du sentier... Rien ne se passe, mais peu à peu, tout se met à faire sens, à se clarifier, et l'émotion gagne de minute en minute.
Très belle réalisation technique, superbes décors et un gameplay certes passif, mais complètement engageant.
"Dear Esther" est pour moi l'annonciateur de ce que pourraient être les livres de demain.

Annotation :

Les premières images du jeu, et leur musique envoûtante, et j'étais accroc à ce petit point&click de Lucas Art. On reconnaîtra bien sûr ici la patte des maîtres en la matière: belle réalisation technique, scénario impeccable, énigmes bien équilibrées. Ces gars ont tout inventé dans ce domaine.
The Dig reste l'un des rares jeux de SF qui sont vraiment de la SF, celle qu'on lit quand on est gosse, celle qui fait rêver de l'espace et des explorateurs de demain. Trois astronautes vont visiter un astéroïde près de la Terre. Celui-ci se trouve être un vaisseau spatiale et les emmène loin, trop loin, sur une planète à la civilisation disparue. Il vous transforme en archéologue, pour retrouver les indices technologiques permettant un retour vers la planète Terre, tout en vous mettant en conflit avec vos deux autres compagnons.
Les images sont belles et la musique est ce qui vous marquera le plus. un joyau de la grande époque du jeu d'aventure. Recommandé !
Ah, oui : RIP Lucas Art, démantelé" on ne sait pourquoi par ce foutu Disney.

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Ah ah, le voilà l'énorme, le lourdingue et le phénoménal monolithe des Allemands Egosoft. Un jeu de simulation spatiale unique en son genre, car personne n'essaye de concurrencer ce mastodonte et la prise en main en est si complexe que les producteurs s’en détournent, à l'heure du casual gaming.
Car il est difficile à manœuvrer le bougre, long à comprendre et complexe à gérer. Mais quel merveille... On commence avec un petit vaisseau grand comme une twingo, on finit par gérer des usines géantes produisant des colosses de l'espace, entourées d'armada de chasseurs et de cruisers etc...
X, X-tension, X2 ,X3 etc... C'est l'aventure du capitalisme dans l'espace. Un univers complexe, une économie fluctuante,des combats difficiles. C'est long, lent et exigeant, mais l’immersion - immersion , ma muse à moi - y est totale, parfaite. Traverser l'espace en route vers une gigantesque base, où vous espérez faire du commerce, ou acheter des pièce de rechange ou trouver un client, au rythme lent de vos moteurs récemment mis -à jour, voilà du space opera. Superbe. Mais tough, oui, über-tough... :-)

Annotation :

Je suis tellement content de mon Civilisation IV que je n'ai même jamais considéré mettre à jour avec le Civ V d'aujourd'hui... C'est vous dire.
Profond, bien pensé et éternellement recommencé, voilà un jeu qui vous entraîne depuis les débuts de la préhistoire jusque dans l'ère spatiale en un vertigineux voyage. Gestion des avancées technologiques, de l'expansion des villes, de la diplomatie entre pays, on ne s'ennuie jamais dans cette immense aventure.
Et le fameux " un tour de plus, juste un" qui av vous pourrir la vie et la santé :-) Un beau classique du génial Sid meyer.