♡ Aventures littéraires de 2018 ♡

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‹ terminé le 21/03.

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‹ terminé le 06/04.

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‹ terminé le 08/04.

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‹ terminé le 13/04.

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‹ lu le 26/04.

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‹ lu le 26/04.

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‹ terminé le 6/05.

Déconstruire, déconstruire, détruire.

Duras mon amour. Quelle façon plus tragiquement belle que de rendre compte d'une telle douleur que par la décontraction du langage, la fragmentation des phrases comme le l'âme ? Le balbutiement. L'ineffable.

« J'ai encore pleuré, tous les jours je pleure sur l'admirable erreur de la vie. »

Le livre est composé de plusieurs nouvelles, chacune portant sur un personnage réel ou fictif — mais toujours largement inspiré des connaissances de Duras. Les seules qui soient vraiment bouleversantes sont les deux premières, du fait de la proximité qu'a entretenu l'écrivaine avec ces deux personnages : son mari dans un premier temps, dont l'absence ne se fait que plus douloureuse de par son omniprésence au coeur du récit, des pensées de sa femme, et le policier de la Gestapo, Rabier, personnage singulier et dont on arrive difficilement à cerner la personnalité, tant elle semble complexe et torturée. Le déteste-t-on réellement ? Je ne sais pas. Il a pourtant commis les plus horribles atrocités, sans sembler s'en repentir. Je ne sais pas.

Et puis, cette description des années d'Occupation, de la Libération, de la vie, simplement, qui ferait frémir n'importe quel manuel d'histoire tant elle est criante de vérité. L'attente, toujours. Attendre les ordres. Attendre pour le pain. Attendre pour son amour. Attendre sa mort, certaine. Certaine, et bienvenue. Bienvenue, car « en mourant je ne le rejoins pas, je cesse de l'attendre. » En cela, ces textes, dont Duras ne se souvient pas de les avoir écrit, traitent également des limites de l'humain. Les limites de ce que l'humain peut accomplir d'atroce — Rabier, les limites de que l'humain peut supporter — Robert L. et Duras elle-même. La résignation revient sans cesse, mais jamais elle ne gagne. On continue à vivre comme un fardeau, comme s'il on y était contraint. La vie n'est pas célébrée. Comment célébrer la vie après 1945 ? Ce roman soulève le questionnement, mais n'y répond pas. C'est trop tôt, sans doute. La douleur est encore trop présente.

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‹ terminé le 16/05.

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‹ terminé le 3/06.

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‹ terminé le 4/06.

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‹ terminé le 6/06.

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‹ terminé le 13/06.

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terminé le 17/06.

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terminé le 21/06.

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terminé (enfin!) le 11/07.

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relu le 11/08. ♡

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terminé le 11/08.

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terminé le 15/08.

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terminé le 18/08.

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terminé le 31/08.

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lu le 1/09.

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terminé le 3/09.