Basket & Cinéma

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Le Grand Défi permet à David Anspaugh de mettre en scène une success story à l'américaine autour de l'univers du basket-ball, et propose une oeuvre attachante et plutôt mélancolique, où l'on suit un Gene Hackman mener , contre vent et marée, une jeune équipe vers les sommets.

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Pistol : The Birth of a Legend nous fait découvrir la jeunesse de celui qui deviendra l'un des joueurs majeurs, et un des plus élégants, de la ligue dans les années 1970, Pete “The Pistol” Maravich. C'est dommage que l'oeuvre soit avant tout faite pour un public plutôt jeune, le ton un peu naïf n'est guère transcendant, alors que, si la mise en scène demeure efficace, elle n'en reste pas moins un peu trop ancré dans son époque, à l'image de la bande-originale. Les comédiens ne sont pas vraiment géniaux, mais il y a ce sujet en or, les prémices d'un joueur fascinant et, ô combien talentueux, mais aussi une belle idée du basket-ball, celle d'un jeu plus instinctif et moins académique.

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Ron Shelton propose là une très agréable et fun comédie, avec d'attachants protagonistes, un ton authentique et une passionnante plongée sur les playground US. Les comédiens sont parfaits, il y a une vraie alchimie entre eux, le film ne laisse jamais indifférent, tour à tour drôle, mélancolique ou encore fun et il y a une vraie maîtrise derrière la caméra.

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Ce premier (moyen) métrage d'animation sur l'univers Slam Dunk est assez simple, et se situe au début du manga, lorsque Hanamichi découvre les matchs.
C'est sympathique, ça ressemble surtout à un épisode de la série avec 10 minutes en plus, mais le format est le même. Rien de vraiment mémorable, mais on passe un bon moment, en compagnie d'Hanamichi et d'un de ses anciens camarades de collège qu'il affronte. La partie basket est prenante, les flash-back sont bien gérés, et c'est, de manière générale, prenant.

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S'ouvrant sur un bon vieux Baby please don't go, puis une gueulante de Nick Nolte (totalement déchaîné et génial pendant tout le film !), Blue Chips surprend, et propose un bon film sur l'univers du basket-ball, ce qui est plutôt rare. Puis bon, il y a Shaq, sans graisse et que du muscle, et rien que ça, ça apporte une dimension supplémentaire au film, qui bénéficie d'un scénario plutôt bien écrit, avec des personnages forts.

Mine de rien, il y a du beau monde qui ont bossé sur ce film, avec Jeff Beck et Nils Rodgers à la musique, quelques apparitions du genre Bob Cousy, Larry Bird ou Anfernee Hardaway mais surtout William Friedkin derrière la caméra. D'apparence, on est loin de ses thèmes de prédilection, pourtant Nick Nolte correspond bien à cette frontière entre le bien et le mal, autour de la corruption dans le sport universitaire US, et on se retrouve tout de même dans un univers corrompu et méprisable.

Puis à travers le personnage de Nick Nolte, il y a une réflexion intéressante sur le Basket, sur les idéaux mais aussi le "c'était mieux avant", courant dans l'univers de la NBA, et qui existait finalement à toutes les époques.

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Scott Kalvert s'appui sur de parfaits et jeunes comédiens pour proposer avec Basketball Diaries une oeuvre forte sur l'horreur de la drogue et la dépendance provoquée. Plus on avance, plus l'oeuvre est sombre, étant rythmé par la dépendance du protagoniste, rêvant d'abord de contre Wilt Chamberlain avant de tout accepter pour avoir sa dose. Plusieurs séquences sont marquantes, à l'image de la déchéance publique pendant un match sous Riders on the Storm, alors que Kalvert maîtrise bien divers aspects comme le rythme, le montage, l'importance donné aux personnages ou l'utilisation de la bande-originale.

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Que du bonheur que de retrouver Jordan et les Tunes pour une partie de Basket mémorable, qui réveille quelques souvenirs tout en gardant intact tout son charme et humour !

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Spike Lee signe avec He Got Game l'ultime oeuvre sur le Basket-Ball, un film où l'on ressent toute la passion pour ce sport, ainsi que ses dérives, tout en étant teintée de mélancolie et d'émotion et porté par deux remarquables comédiens dont un Ray Allen en Jesus écrivant déjà sa légende.

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Gus Van Sant signe un film plutôt intéressant sur le papier mais jamais réellement transcendant, ne véhiculant guère d'émotion si ce n'est un peu d'attachements pour les deux protagonistes, qui sont d'ailleurs plutôt bien joué, notamment Sean Connery.

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En signant Coach Carter, Thomas Carter nous fait suivre une passionnante histoire mêlant adolescence, banlieue difficile et surtout basket-ball, où l'on va vivre la saison d'une équipe de High School. Tout est maîtrisé, les émotions, le sport, les personnages, et cette chronique véhicule aussi de forts messages, tout en étant juste.

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Les Chemins du Triomphe évoque l'histoire vraie du premier entraîneur de NCAA a aligné un cinq majeur composé uniquement de joueurs noirs, et ce groupe atypique ira jusqu'au bout. James Gartner retranscrit assez bien ces destins et l'histoire de cette équipe, tant sur le plan individuel que collectif, alors qu'on appréciera aussi sa façon de filmer les matchs de basket et la tension allant avec ,tandis que l'oeuvre n'est pas non plus dénuée d'émotion.

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Loin d'être un film mémorable, Kung Fu Dunk n'en demeure pas moins plutôt sympathique, grâce à sa débilité et son improbable mélange de basket et d'art martiaux. Un peu fatiguant à la longue, trop dans la facilité à certains moments, mais bon, on pouvait un peu s'y attendre, et ce n'est pas trop préjudiciable.

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Will Ferrell et Woody Harrelson se retrouvent pour une comédie sur le Basket abordant l'époque de la ABA, ligue concurrente de la NBA avant que les deux ne fusionnent. C'est assez conventionnel, l'histoire ne surprend jamais et on se doute de la fin, mais la réussite de Semi-Pro tient dans son humour, certes parfois trop gras, l'époque mise en scène et dans les personnages, qui finissent par être attachants.

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Celui qui aura gâché tout suspense en NBA à cause de son manque de couill*s s'est essayé au cinéma très tôt dans sa carrière (drafté en 2008, l'oeuvre sort en 2012) avec Thunderstruck. Il y joue son propre rôle, très inspiré de Space Jam, où il perd son talent alors qu'il jouait encore à OKC.

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Delivery Man ne se révèle pas être l'un de ces énièmes remakes de Starbuck à jeter à la poubelle, se voulant même plutôt attachant et simple. Les comédiens sont les principaux atouts du film, que ce soit un Vince Vaughn impeccable pour ce rôle, une mignonne Cobie Smulders ou encore un Chris Pratt assez rond et surtout drôle. L'ensemble est efficace et marche plutôt bien, et on pourra aussi apprécier les rares passages évoquant le basket, avec principalement une incursion dans un match au Madison entre les Knicks et les Wizards (on peut apercevoir quelques vrais joueurs).

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On ne reconnaît pas vraiment la touche Judd Apatow lorsque l'on visionne Crazy Amy, qui est plus souvent lourd que drôle, notamment à cause d'une Amy Schumer omniprésente, et les quelques rares bons moments (souvent dus aux apparitions de stars, notamment le Lebron James) ne sauvent pas le film; bien que ce dernier se laisse tout de même regarder.

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Si l'idée de faire un film à partir d'une pub n'était pas forcément la meilleure des idées, il n'empêche qu'il est difficile de ne pas prendre son pied devant Uncle Drew lorsqu'on adore le basket-ball. Déjà, il y a le plaisir de voir un Kyrie Irving toujours virevolant malgré son grimage, un Shaq toujours drôle et imposant, Reggie en éternel menace de loin ou encore C Webb, avec en prime une référence finale à sa fameuse erreur étudiante. L'ensemble est attendu mais efficace, plusieurs gags marchent et on ressent l'amour des playground malgré l'aspect commercial qui se cache derrière toute cette entreprise.

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Se concentrant de plus en plus sur la télévision par rapport au cinéma, Steven Soderbergh signe avec High Flying Bird une oeuvre au partie pris visuel plutôt intéressant car tourné avec un smartphone, et au sujet qui l'est tout autant. Il s'intéresse aux conséquences pour les jeunes joueurs et agents du lock-out NBA, et par ce biais à l'univers parfois toxique qui entoure les jeunes talents. Tout n'est pas parfait, il y a notamment un léger manque d'ambition scénaristique, mais l'ensemble reste convaincant, le cinéaste démontrant à nouveau son savoir-faire et dressant des portraits intéressants, à commencer par l'agent et son joueur, et dépeint assez bien les coulisses de cet univers. On notera d'ailleurs les apparitions de quelques jeunes joueurs NBA, à l'image de Donovan Mitchell ou Reggie Jackson.

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The First Slam Dunk est un grand film d'animation, un match monumental et le pourquoi ces lycéens en sont arrivés là, une mise en scène immersive et l'impression d'être avec eux sur le parquet.

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Rien de bien fou dans ce court-métrage où Kobe Bryant raconte, à sa manière, sa passion pour le basket-ball, c'est un peu mièvre, ce qui est bien accentué par la musique de John Williams, et n'apporte pas grand chose, que ce soit dans l'émotion ou la pertinence. Il reste une animation plutôt sympathique, et un ensemble qui se laisse tout de même regarder.

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Come Fly With Me est le premier documentaire réalisé sur le meilleur joueur du monde, qui n'avait pas encore gagné de titre NBA, et son intérêt réside finalement ici, dans la mise en avant d’événements passionnants comme ces années universitaires, les J.O. de 1984 ou bien ces premières années en NBA. Le documentaire est court mais efficace, les images et vidéo d'archives sont passionnantes, et pas les plus connues, et comme toujours, c'est un plaisir de voir l'homme qui était vraiment fait pour voler, et découvrir, encore et toujours, ses nombreux exploits, notamment ici ceux défensifs et aériens.

https://www.dailymotion.com/video/x3s0bmg

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Retour sur le parcours de Larry Bird, de ses jeunes années jusqu'à sa fin de carrière, et on découvre la façon dont ce gamin de French Licks se mit à dominer la NBA. C'est classique mais passionnant, et en plus narré par George Eddy, ce qui est toujours chouette. Les images sont géniales, semblant parfois assez rares, et on prend plaisir à suivre le destin de ce gars qui avaient de l'or dans les mains. On découvre aussi une personnalité attachante et authentique, attaché à ces racines et un vrai capitaine exemplaire, le tout dans une bande-son 80's qui n'est pas pour me déplaire.

https://www.youtube.com/watch?v=j9jOhbQEpmk

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Très ancré dans son époque (et ce n'est pas pour me déplaire), Shaq Attack nous fait vivre les aventures du Shaq juste avant son entrée en NBA. On découvre alors la personnalité qu'il a façonné au fil des années, celle d'un gars souriant, curieux, déconneur ou encore attachant. L'aspect rap prend aussi pas mal de place, et il a l'occasion de poser son flow avec aisance, alors que l'ensemble se révèle aussi plutôt nostalgique.

https://www.youtube.com/watch?v=k9fAFj4k2Bs

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Documentaire très ancré dans son époque (musique, image, couleurs...) et ce n'est pas pour me déplaire, Always Showtime est entièrement consacré à Magic Johnson, et il propose ce que l'on attend, retranscrire toute la magie du jeu de l'emblématique meneur des Lakers. C'est classique mais efficace, avec des séquences de hautes tensions dans les moments adéquats, comme lors de la première finale NBA d'un Johnson encore rookie, avec notamment un Kareem blessé pour le match 6 face aux Sixers de Doc J, et Magic jouant magistralement pivot, mais aussi les deux finales face à Larry Bird et Boston en 1984 et 1985 ou encore son sublime skyhook en finale 1987 dans les dernières secondes. Bref, lorsqu'on aime ce sport, son histoire, on ne peut qu'apprécier Magic et son jeu si... magique.

https://www.youtube.com/watch?v=h53i9xp03hI

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Le documentaire Sir Charles revient avec brio et passion sur le parcours de Barkley jusqu'à l'issue de la saison 1993, où il devient MVP et propose, avec les Suns, une superbe opposition à Michael Jordan en finale NBA. De son enfance à ses prouesses dans l'Arizona, on découvre un Barkley authentique, chambreur et surtout, profondément humain et attachant, même lorsqu'il fout le boxon partout où il passe. Les images sont superbes, le réalisateur parvient à bien capter le personnage, comme en témoigne ses moments avec la Dream Team alors que les intervenants sont utiles et apportent toujours un bon mot. Enfin, l'aspect 90's qui plane sur le documentaire est parfait, que ce soit dans la musique ou les vidéos, et on ressent toute la tension des match de Sir Charles, surtout les séries de playoff de 1993.

https://www.youtube.com/watch?v=Zbli0z-qSws

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Patrick Ewing - Standing Tall revient sur le début de carrière du grand pivot qui aura tant marqué les Knicks et en général les années 1990 de la NBA. Si on peut regretter que le documentaire soit finalement incomplet (sorti en 1993, il manque donc certaines des plus belles années d'Ewing) et trop court, il n'en reste pas moins plus qu'intéressant et captivant, grâce à un personnage fort et un univers, celui de la NBA des 90's, passionnant.

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Hoop Dreams retranscrit à merveille ce qu'est le rêve de Basket en suivant deux adolescents dont l'unique but est de jouer un jour en NBA. Steve James capte avec sensibilité le quotidien fait d'espoirs et de désillusions de ces jeunes, montrant l'influence de l'entourage, du cadre de vie et la façon dont le sport représente tout pour eux. Le documentaire est vaste et dense, et il prend le temps de bien retranscrire, avec mélancolie, ce qu'ils vivent, avec toujours en fond la NBA, comme le montre l'investissement d'Isiah Thomas ou la vision d'un All Star Game old school.

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George Eddy présente le Dream Hakeem Olajuwon à travers un documentaire simple, mais ô combien efficace.
Le documentaire s'arrête juste après le titre des Rockets face aux Knicks de Pat Riley (et quelle finale !) et reste surtout concentré sur le basket, de la découverte d'un jeune pivot prometteur jusqu'au sommet de la NBA. Tout fonctionne, on est plongé dans la vie d'Olajuwon sur les parquets et on ne peut qu'admirer un tel joueur, l'un des plus influents et fantastiques de son époque.

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Raconté par George Eddy, ce documentaire revient sur Shawn Kemp, joueur aussi spectaculaire sur le terrain que bordélique, et bien pire, dans sa vie privée. Ici, on s'arrête en 1995 et on s'intéresse qu'au Basket, et c'est passionnant, tant on (re)découvre un joueur fascinant par son jeu et ses envolées aériennes, véritable machine à poster entouré de Payton pour le servir, et George Karl pour pour le contrôler. Son héritage est grand, et nous rappelle aussi que Seattle manque cruellement à la NBA.

https://www.youtube.com/watch?v=UKxZ-KA2i3U

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Above and Beyond est le genre de documentaire qui tient uniquement, ou presque, sur les épaules de son passionnant sujet, ici la carrière de Jordan pendant sa première retraire puis sa saison historique qui a suivi son retour (malgré une petite déception que ça n'aille pas jusqu'en playoff). C'est efficace, les images sont géniales et l'intérêt est surtout dans la vision d'un Jordan heureux de revenir, souriant ou encore proche de ses adversaires, s'entraînant dur pour effacer l'échec de 1995 face à Orlando, et sa fatale perte de balle. Et pour le petit bonus, c'est narré par G. Eddy !