Bernanos, polémiste et prophète

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Premier roman, premier succès littéraire. Un abbé tourmenté.

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Un prêtre renégat

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Pamphlet anti bourgeois, anti banquiers. Son antisémitisme, inexcusable, doit être remis dans le contexte.

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Second roman, prix Femina.
Avec la douce et étrange Chantal de Clergerie, suite de L'imposture

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Polar mystique

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Un prêtre spirituel, timide, presque effacé.

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Histoire d'une âme avilie, terrible

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Un catholique antifranquiste, violemment

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Histoire d'un saint, incompris

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1943 Roman noir

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« Le scandale n’est pas de dire la vérité, c’est de ne pas la dire tout entière, d’y introduire un mensonge par omission qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu’un cancer, le cœur et les entrailles. »

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Journal 1939-1940

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1942

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1947 Dernières lignes : « Un prophète n'est vraiment prophète qu'après sa mort, et jusque-là ce n'est pas un homme très fréquentable. Je ne suis pas un prophète, mais il arrive que je voie ce que les autres voient comme moi, mais ne veulent pas voir. Le monde moderne regorge aujourd'hui d'hommes d'affaires et de policiers, mais il a bien besoin d'entendre quelques voix libératrices. Une voix libre, si morose qu'elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l'avenir comme on attend le train. L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait. »

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1944 (Brésil) - 1947 (France) Bernanos, un emmerdeur

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1945-1948

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Posthume. La fin

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Posthume