Calendrier de l'avent cinématographique 2018

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Jour 1 : Avec ce film, Disney nous offre une véritable pépite de Noël ! Si l'on pourra décider de s'attarder sur un scénario laconique ou sur la tromperie sur la marchandise que constituaient les bandes-annonces, les plus positifs (dont je suis) pourront toutefois s'émerveiller face à ce film plein de charme, aux CGI somptueux, à l'univers riche et coloré et bourré de trouvailles visuelles. Renforcé par une bande-originale parfaite signée James Newton Howard et des acteurs très convaincants, Casse-Noisette et les quatre royaumes est un merveilleux cadeau de Noël made in Disney !

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Jour 2 : une version qui, bien sûr, n'égale pas celle de Chuck Jones, mais qui réussit à trouver le bon ton pour ne jamais basculer dans le ridicule, faire rire et sourire sans mauvais goût excessif, et à diffuser la magie de Noël avec suffisamment de réussite pour qu'on ferme les yeux sur des défauts somme toute pas si importants que ça... Visuellement somptueux, un moment certes périssable, mais sympathique.

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Jour 3 : épisode spécial d'une série que j'imagine non sans horreur, ce moyen-métrage est une insupportable torture, qui ferait presque du film de Dreamworks dont il est tiré un chef-d'oeuvre, tant c'est irregardable et insultant envers son public. Personnage débiles et insupportables, histoire catastrophique, musique et chansons désastreuses, rien à sauver de ce moment dont on espère qu'il s'effacera le plus vite possible de sa mémoire...

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Jour 4 : un conte charmant, sucré et plein de fantaisie, qui pâtit de quelques longueurs, mais réussit à emporter l'adhésion par ses personnages aux motivations intéressantes, ses scènes magiques et colorées, son excellente bande-originale... Pas un chef-d'oeuvre, mais un vrai classique de Noël !

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Jour 5 : une comédie live Disney qui ne fonctionne pas vraiment, à cause de situations forcées, pas assez compensées par quelques sympathiques touches d'absurde, d'un acteur principal pénible et d'un humour souvent à côté de la plaque. Un final efficace, une belle BO de John Debney et le charme de Jessica Biel atténuent le ratage, mais pas complètement. Bref, un film qui fait à moitié le boulot. Au moins, il le fait déjà à moitié...

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Jour 6 : derrière le concept apparemment nanardesque se cache en réalité un divertissement quasi-spielbergien, très proche des productions de l'ami Steven, à la Gremlins. Un enfant qui réussit à sauver des adultes complètement paumés, un mélange savamment dosé entre le drame, l'humour et l'horreur, de méchantes créatures bien flippantes, une mise en scène sobre, élégante, en un mot parfaite, un message familial très discret mais pertinent... Bref, une vraie pépite, qui a de quoi en remontrer au cinéma hollywoodien !

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Jour 7 : Un épisode spécial de la série Mickey digne reflet de la série en elle-même. Des graphismes à la qualité plus que discutable, un récit à l'hystérie parfois pénible et souvent communicative, un humour inégal mais souvent percutant, une excellente musique, et un côté cartoonesque délicieux et merveilleusement géré. Pas un sommet, mais un bon court-métrage Mickey, donc.

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Jour 8 : Un court-métrage sympathique, même si pas un sommet de la série Titi et Grosminet. Mais du moment que ça assure son lot de rires et de sourires, le contrat est rempli !

Merci à Nick_Cortex.

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Jour 9 : Une fantaisie biblique assez sympathique, même si pas du tout mémorable, du fait de personnages peu intéressants, de chansons pénibles et omniprésentes (même si elles ne sont pas chantées par les personnages) et d'un humour trop inégal. Mais l'esthétique est assez jolie, le récit est plutôt agréable, et a l'immense mérite de respecter l'histoire originale, et réussit à avoir un vrai fond, même s'il y aurait eu moyen de faire bien mieux. C'est parfois plat, mais jamais creux.

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Jour 10 : une fantaisie véritablement sympathique, qui pèche malheureusement par un trop grand manque d'ambition, bridant trop le rêve qui aurait dû nous emporter. L'ensemble reste agréable, et ce d'autant plus grâce à la savoureuse prestation de Kurt Russell, qui renouvelle le visage du Père Noël tout en restant dans la grande tradition du genre.

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Jour 11 : une jolie version du conte d'Hoffmann, où la magie fonctionne grâce à une belle animation, un récit bien mené et à la beauté de la partition originale de Tchaïkovski. Quelques moments de flou et une légère absence d'ambition n'entament pas vraiment le plaisir qu'on prend devant cette belle pépite.

Merci à Nick_Cortex.

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Jour 12 : un conte de Noël qui manque trop d'ambition, mais qui n'en est pas moins très joli et mignon comme tout. A destiner quasi-exclusivement aux enfants;

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Jour 13 : une variation noire de "Maman, j'ai raté l'avion" où un gamin fait tout pour chasser le psychopathe enfermé avec lui dans son manoir, et qui cherche à le tuer. Rien de très exceptionnel, mais une excellente mise en scène et un script efficace qui permettent au film de fonctionner parfaitement, tant dans le thriller que dans l'épouvante.

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Jour 14 : une vraie pépite d'animation, qui réussit à parler aux enfants sans négliger pour autant leurs parents, et qui manie l'humour, la poésie et l'émotion avec un vrai brio. Visuellement charmant, un film d'animation léger, enthousiasmant et incontournable.

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Jour 15 : un délicieux court-métrage, drôle, poétique, inventif et joli, comme seuls les studios Disney en ont le secret. A consommer sans modération !

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Jour 16 : un film musical dont la lenteur fait malheureusement ressortir l'inconsistance du scénario et des personnages. Fort heureusement, les acteurs sont bons (mention spécial au génial Danny Kaye), les séquences musicales de grande qualité, et le final réussit à émouvoir. Dommage que le tout dure deux heures un peu trop indigestes...

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Jour 17 : Une décevante comédie, due à une lourdeur constante, que ce soit dans le jeu des acteurs ou dans l'humour, qui empêche de ressentir quoi que ce soit. Tout n'est pas à jeter (la photographie, la BO, quelques gags) et l'esprit de Dickens est bien présent dans cette relecture, mais il est plaqué de manière si éléphantesque sur les personnages que la fin ne prend absolument pas. Dommage, il y avait du potentiel.

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Jour 18 : une délicieuse comédie, drôle et intelligente, sur la vieillesse, qui doit tout au génie de ses deux principaux interprètes, à savoir Jack Lemmon et Walter Matthau. Pas dénué de quelques vulgarités gratuites et de quelques longueurs, mais une comédie de Noël sympathique à souhait !

Merci à Ugly.

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Jour 19 : une délicieuse relecture du grand classique de Noël au travers d’une biographie fictive de Charles Dickens où l’auteur interagit avec ses personnages, créant une réalité miroir de la sienne, qui lui permet de prendre conscience peu à peu de ses défauts à lui. La classique application d’un roman à la vie de son auteur est parfois un peu trop « déjà vue », mais l’ensemble est intelligent, parfaitement joué (Dan Stevens, Jonathan Pryce et Christopher Plummer nous offrent trois prestations exceptionnelles) et tout-à-fait délicieux. Une manière originale de se replonger dans un grand classique !

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Jour 20 : une sympathique suite au court-métrage « Lutins d’élite », qui réussit à allier humour, suspense et poésie avec un talent qui ne se dément décidément jamais chez Disney !

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Jour 21 : Quel dommage… Très fort potentiel : le film commence par une demi-heure enchanteresse, avec notamment un superbe voyage dans un sapin de Noël. Mais arrivé dans le monde magique, le réalisateur part dans son délire en nous proposant une métaphore grossière de la Shoah d'un goût plus que discutable, et là, franchement, ça ne passe plus du tout, et encore moins du fait des cabotinages insupportables de John Turturro et Frances De La Tour. Il n’empêche que le film reste visuellement très convaincant, qu’il contient son lot de belles scènes d’action, et que le début du film réussissait à diffuser une jolie magie. Mais bon, ça reste une déception.

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Jour 22 : un très joli conte de Noël, simple et intimiste, qui fait d’autant plus mouche que Phillip Borsos n’oublie pas l’importance de la suggestion. Servi par des acteurs exceptionnels, ce film de Noël made in Disney ne s’épargne pas quelques naïvetés, certes excusables. Sa gravité et son ton réaliste en font en tous cas un film de Noël aussi fort qu’original.

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Jour 23 : un court-métrage mignon, qui vaut surtout pour James Stewart en vieillard solitaire et pour les chants de Noël interprétés par le génial Mormon Tabernacle Choir. Sinon, ça reste assez basique, du fait de la quasi-absence d’histoire, surtout que ça menace parfois de tourner au prosélytisme chrétien franchement pas subtil (les Américains sont les meilleurs pour ça), mais rien de détestable non plus.

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Jour 24 : un délicieux conte de Noël produit par les studios Aardman, qui, comme d’habitude, nous offrent une jolie pépite bourrée d’humour et d’inventivité. Tout n’est pas parfait, le rythme retombe par moments malgré une hystérie globale étonnamment plaisante qui empêche de s’ennuyer un moment. Mais on rit beaucoup, les personnages sont sympathiques, le scénario est plein de sens et la fin très belle. Un excellent film de Noël !