Caméra lente (slow cinema)

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Un chef d’œuvre de cinéma, cet Andreï Roublev ravit l’œil à chaque plan, et tisse le fil d’une histoire universelle, grandiose et digne des plus grandes épopées.

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Documentaire fascinant qui nous fait rentrer dans l’une des plus grandes cuisines de France, qui alterne magnifiquement bien les prises de vues et qui parvient à émerveiller à chaque plan, un chef d’œuvre.

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Grand film de Robert Bresson, qui adapte le récit de Bernanos, la pureté de la mise en scène et du jeu des acteurs est phénoménale.

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Drive my car est un film d’une puissance allégorique importante, qui sans cesse dialogue à l’intérieur de la narration. Le film possède des idées de mise en scènes tout à fait innovantes comme celle de l’actrice qui joue en langue des signes. La mise en scène et la photographie sont sublimes, tendant sans cesse vers l’épure, tout en ne sacrifiant pas une composition élégante à une esthétique trop marquée.

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Grand film fantastique, dans lequel je n’oublierai jamais la vision de cet Oncle Boonmee, qui refait surface un soir d’été, les yeux rouges perçant le noir de la jungle.

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Grand film de science-fiction qui fait l’économie d’effets spéciaux grandioses mais qui se distingue par son ingéniosité de mise en scène qui crée un malaise perpétuel.

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Film le plus connu du cinéaste, c’est un grand objet de contemplation et de sublimation, mais aussi un grand film politique.

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Film poétique par excellence dans une Italie rêvée mais pourtant bien réelle, qui constitue un voyage allégorique dans l’esprit du poète, une sorte de Divine comédie, où Dante aurait retrouvé Béatrice dès le début..

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Très grand film qui pose déjà un dispositif innovant et audacieux et qui se distingue par sa mise en scène et son utilisation du son. La composition des plans est également géniale.

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Frederick Wiseman sait tout filmer, y compris la bibliothèque de New York, s’étendant sur plusieurs quartiers et revêtant un aspect fondamental pour toute la population, du maire au classes les plus modestes. On assiste aux réunions budgétaires ainsi qu’aux appels de rendus de livres, qui nous offrent des listes de lectures parfois loufoques. Un grand documentaire.

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Un grand film de Paradjanov, qui par son symbolisme et ses premières images vaut le coup d’être vu, tant l’expérience esthétique est intense.

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Un grand film assurément, Lav Diaz fait preuve de maîtrise tant dans la narration que sur la mise en scène. On se passionne pour ces personnages qui sont tous des allégories incarnées, ce qui leur confèrent une puissance d’évocation certaine. De la science-fiction de plus de quatre heures, c’est une bizarrerie à ne pas louper et qui tient ses promesses.

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Avec Memoria, Apichatpong Weerasethakul sort de l’Asie du Sud-Est pour se rendre en Colombie, où il retrouve une nature qu’il connaît bien, des paysages familiers et un environnement urbain morcelé. C’est d’abord un grand film sur le son, élément trop souvent mis à l’écart de l’analyse critique cinématographique, qui pourtant tient une place prépondérante dans le cinéma du réalisateur thaïlandais, tant la profusion des bruits permet de pénétrer dans l’atmosphère du récit. On retiendra comme d’autre cette magnifique scène où Jessica tente de restituer le son qui la hante à son ami ingénieur du son Hernan, qui montre comment le langage même peine à identifier et à qualifier les sons. Contrairement à ce que j’ai pu lire parfois, l’explication apportée à ce fameux bruit ne pas étonne plus que ça, mais c’est sûrement lié à une sensibilité ou à une interprétation personnelle. J’ai beaucoup apprécié la première partie du film, qui me semble souffrir de moins de longueur que la deuxième, qui comporte néanmoins des plans fabuleux.

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Une maîtrise sans pareille du langage utilisée conjointement à une caméra précise et épurée, font de ce film un grand film du cinéaste russe, peut être légèrement trop symbolique, mais ce n’est qu’un détail.

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Premier film de la cinéaste argentine que je visionne, force est de constaté qu’il y’a du grand là dedans. Je crois que ce film est ce qu’il manque à Pacifiction à mes yeux, je ne saurais expliquer en détail pourquoi je rapproche ces deux films mais ils me semblent voisins.

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Un des films les plus beaux à voir, d’une puissance rare, ce qui est renforcé par un sujet ô combien difficile à aborder.

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L’idée du film est géniale : un homme, en vacance avec sa sœur et ses enfants, (sa sœur dont on apprendra que tard qu’il s’agit de sa sœur et non de sa femme), lors d’un décès familial, prétexte avoir oublié son passeport lors de l’arrivée à l’aéroport et en profite pour tout abandonner et refaire sa vie au Mexique, du moins pour un temps. Tim Roth est flamboyant dans ce rôle et la mise en scène de Michel Franco, toujours subtile, distille des grains de réalité dans un film qui semble totalement hors-réel, comme le passage incessant des militaires sur la plage, comme des petites touches décrivant la réalité politique du pays. Un grand film.

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Film contemplatif absolument magnifique dont l’esthétique est parfaite et qui embarque le spectateur dans un rêve sublime au sein d’une Chine métamorphosée.

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Œuvre testamentaire et poétique, les scènes sont d’une grande beauté tout en brassant nombreux thèmes chers au réalisateur.

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Excellent film gastronomique, qui tient en haleine par sa force de mise en scène.

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Film qui accomplit la performance de maintenir un plan séquence sur une durée étendue, mais qui ne se limite pas qu’à cela, en tentant de déployer une histoire de la Russie à travers plusieurs époques, et dont la facture du narrateur/personnage principal est étonnante, ce qui confère au film un aspect onirique fort, dans la mesure où on a l’impression d’être dans l’un de nos propres rêves.

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La caméra de Wim Wenders parvient à capter l’essence de l’œuvre d’Anselm Kiefer, artiste plasticien sulfureux et important dans le discours qu’il porte. Les ponts construits par ce film avec des auteurs comme Paul Celan ou W.G. Sebald sont des mines d’interprétation.

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Peut-être le film le plus politique du cinéaste, qui fait un film sur l’enfance pour son premier long métrage, où l’on suit un jeune garçon orphelin dans ses tribulations, mêlées à des scènes de souvenirs douloureuses.

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Portrait saisissant des États-Unis, qui surprend parfois par le choix des scènes selon les États, qui se démarque souvent par une absence de population, et plutôt par une focalisation sur la nature.

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Regardé par petites touches grâce à un stream mis en place par un site internet, on touche les limites du cinéma avec ce film que personne ne peut voir d’un bout à l’autre, (cela n’aurait aucun intérêt d’ailleurs) Logistics met le spectateur à l’épreuve du temps réel, sans aucune distorsion, en remontant le fil chronologique de vente jusqu’à la production d’un podomètre en Chine. On appréciera regarder quelques minutes de temps en temps pour en voir on en est le podomètre, est-il sur des rails ? Sur l’eau ? Il sera souvent sur l’eau et l’expérience consistera à « regarder le film au bon moment », une qualité qui repose donc essentiellement sur le hasard, de sorte que l’on puisse tomber sur des plans fixes pendant dix heures avant qu’il ne se passe quelque chose que pendant quelques minutes. Éprouver le temps de la mondialisation (de la Suède à la Chine), voilà le propos de ce projet artistique d’une ampleur considérable, qui s’avère à la fois fascinant et inutile.

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Comme toujours, Wiseman intéresse avec peu de choses, et fait preuve d’une ingéniosité sans pareille dans le montage de ses documentaires afin d’accéder à une forme de vérité qui lui est propre. Ici, une petite ville du Midwest est contemplé par l’œil interrogé d’un spectateur voyeur.

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Documentaire très intéressant qui montre Tarkovski au travail et qui détaille ses intentions esthétiques et poétiques.

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On retrouve le thème du voyage et de l’initiation chez Kiarostami, qui filme magnifiquement les enfants, et qui parvient à parler de la situation générale du pays sous couvert d’une histoire simple, rendre son cahier de devoir à son ami.

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Documentaire intéressant sur le Louvre sous l’occupation comme indiqué sur l’affiche, qui mêle images d’archives et images fictionelles, qui témoigne de la grandeur du musée et avant tout de sa faculté à transcender les époques, par sa capacité à se métamorphoser. Sokourov interroge ainsi le mythe du musée comme objet monolithique, en ouvrant la porte à une personnification du musée, et par extension, ramenant le documentaire à la notion de musée imaginaire et de musée intérieur comme souvent chez le cinéaste.

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Ermanno Olmi livre un film poignant sur les derniers jours de Jean de Médicis. Albert Serra se serait-il inspiré de ce film pour réaliser sa Mort de Louis XIV ? Toujours est-il que chez Olmi ne s’attache pas seulement à décrire la décrépitude du fondateur de la dynastie des Médicis, mais de mettre en image le tournant idéologique et stratégique de la guerre au XVIe siècle, où les grandes colonnes laissent place à des unités qui se déplacent de sorte à surprendre l’ennemi. L’amélioration des armes légères qui permettent de transpercer l’armure des chevalier, obligea donc les chefs de guerres à renouveler leur approche militaire afin de s’adapter à ce tournant majeur de l’histoire militaire. Certains plans sont d’une beauté rare et la photographie est dirigée avec une grande précision, ce qui fait de ce film un objet tout à fait original qui, sans revêtir des allures de documentaire, capte l’essence d’une époque.