Carnet de bord 2024

Annotation :

15 décembre, myCanal, en solitaire

Découverte.

C'est un peu bizarre, c'est comme voir un film fait par un fan de Wong Kar Wai, mais avec quand même du talent.
Il y a un côté WKW de wish, on retrouve des thèmes, des tics de mise en scène, des néons mais... sans la magie des meilleurs WKW.
Mais au final, ça passe, je m'attendais à pire à vrai dire, ça reste absorbant, plutôt beau, avec un peu de mélancolie, on se laisse prendre au jeu de ces petites histoires qui s'emboitent.

Annotation :

14 décembre, fichier perso, avec -Nemesis

Revu (-1).

Peter Weir propose avec Le Cercle des Poètes Disparus une ode à la liberté, certes facile et légèrement maladroite par moment, mais rafraichissante, avec une petite touche de mélancolie ainsi qu'un beau cadre.

Annotation :

13 décembre, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Petit film bourgeois bien sympa, surtout sa partie à Dijon, où Malle met en scène la liberté et l'insouciance de la jeunesse, les petites conneries et pulsions qu'on a à cet âge.
Ensuite le film reste intéressant mais se perd légèrement, voire tourne un peu en rond, bien qu'il reste intéressant par la vision floue de la moralité et dans la relation mère-fils.

Annotation :

12 décembre, MyCanal, en solitaire

Découverte.

C'est intéressant, une fois passé l'idée assez bourgeoise de voir un prolo heureux dans un travail sous payé et guère reluisant, trouvant son bonheur dans la culture US.
Sinon, Wim Wenders démontre toute sa capacité à mettre en scène un destin ordinaire, les hauts et les bas du quotidien et les petites victoires par-ci par-là. Il maîtrise les espaces, on oubliera ses égarements occidentaux pour profiter de la petite poésie et mélancolie qui se dégagent de son récit.

Annotation :

8 décembre, MyCanal, en solitaire

Découverte.

Premier film de Celine Song, Past Lives revient sur trois tranches de vies de deux gamins séparés brutalement à 12 ans.
C'est beau et simple à la fois, Celine Song parvient à capter toute la fatalité, les rendez-vous manqués, l'espoir, l'attirance ou encore l'humanité de ces deux êtres si proches et si loin à la fois.
Il y a beaucoup d'émotion qui se dégage du récit et des personnages, grâce à une mise en scène simple, très humaine et s'attachant aussi à toutes ces petites choses du quotidien qui nous définissent. Elle capte parfaitement l'absence, le désir lié à des souvenirs et son adéquation avec le présent, et nous immerge dans des destins intimement liés.
Elle s'intéresse aussi, et subtilement, à la vision d'un expatrié, surtout jeune,
Superbe.

Annotation :

7 décembre, dvd, en solitaire

Découverte.

Budd Boetticher sublime Randolph Scott et Lee Marvin pour un western court, efficace et classique autour de la vengeance. C'est ambigu (comme souvent lorsque c'est bien fait avec le thème de la vengeance), ça monte en puissance jusqu'à un superbe final, presque tragique. C'est même assez beau.
La mise en scène est totalement maîtrisée, sachant faire simple et se concentrer sur peu de personnages et une quête, sans détours inutiles ou sur-dramatisation.

Annotation :

5 décembre, MyCanal, en solitaire

Découverte.

Avec Le Diable et les Dix Commandements, Julien Duvivier signe un film à sketchs plutôt réussi autour de versions modernes des 10 commandements, tantôt comédie, tantôt tragédie et parfois un peu des deux.
S'appuyant sur d'excellents dialogistes et comédiens (Fernandel, Ventura, Brialy, Delon, Darrieux etc), Duvivier ne s'égare pas et signe que des bons segments, en particulier la partie voleur ou lorsque Michel Simon entre en scène.

Annotation :

2 décembre, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Concept intéressant mais film sage, Rosalie revient sur la vie ((très) dramatisée) d'une célèbre femme à barbe dans la France du XIXème. Chaque fois qu'une bonne idée pointe le bout de son nez, elle est cassée par une mise en scène plat et un scénario qui manque un peu d'audace, c'est dommage.

Annotation :

27 novembre, blu ray, avec -Nemesis

Revu (+ / - 0).

Le sommet de la carrière d'Oliver Stone, là où le fond et la forme ne font qu'un, autant un film qu'une thèse, à sa sauce évidemment, mais on est dedans, on y croit, et c'est effrayant.

Annotation :

26 novembre, myCanal, en solitaire

Découverte.

Blockbuster coréen, Phantom est plus intéressant sur le papier (huis clos sur fond de résistance face à l'envahisseur nippon) que le rendu final. L'histoire, très intéressante, n'est jamais vraiment traitée avec finesse, la narration est confuse et se perd entre les différentes intrigues/personnages. Au final, on finit par sortir du film, malgré un certains intérêt qui est toujours là.

Annotation :

25 novembre, cinéma, avec Plume231

Découverte.

C'est étrange, il y a des idées, des points intéressants, mais difficile de se sentir concerné, d'entré dans la vie de ce personnage pourtant intéressant. Les thématiques (bipolarité, instabilité, goût pour la vie guère évident, etc) ne semble pas vraiment abordées, il n'y a pas d'attachement, pas vraiment de fond et au final, c'est un film que l'on oublie assez vite après l'avoir vu.

Annotation :

24 novembre, myCanal, en solitaire

Découverte.

Si on voit bien le meurtre qui sera le sujet de The Third Murder, Kore-eda parvient tout de même à, tout le long, nous faire douter de ce qu'il s'est vraiment passé.
On peut un peu résumé son film à ça, partir d'une conviction et la remettre en cause peu de temps après, et tout le long, il y a une recherche de la vérité, celle du meurtre, et celle de ce qui se cache derrière. Comme attendu, c'est fin, sans gros sabot, le doute est là et on suit une enquête précise, avec des personnages forts.

Annotation :

21 novembre, blu ray, avec -Nemesis

Découverte.

Brillant film noir, Gun Crazy est un condensé de noirceur, de fatalisme et d'une sorte de chemin vers l'enfer, truffé d'espoir mais dont on sait pertinemment où il mènera.
Joseph Lewis sublime le couple qu'il met en scène, il n'a pas besoin de beaucoup de temps pour créer des enjeux et une tension forte autour d'eux, de leurs différences et ce qui les lient. L'ambiance est particulièrement prenante, les scènes mémorables ne manquent pas (la rencontre durant la fête foraine, les braquages, etc.), et il y a même un peu de poésie, en particulier dans le final.

Annotation :

17 novembre, blu ray, en solitaire

Découverte.

Si la saga Police Story n'a pas sorti que des grands films, le minimum était fait à chaque fois, ce n'est plus le cas avec Lockdown, le dernier à ce jour.
Rien ne va vraiment, entre un scénario un peu foireux à coup de révélation par flashback (tout le long du film), une mise en scène tape-à-l'œil ou encore une musique caricaturale, il n'y a pas grand chose à sauver. Même Jackie Chan semble un peu blasé, c'est dire !

Annotation :

15 novembre, blu ray, avec -Nemesis

Découverte.

Avec The Foul King, Kim Jee-Woon filme un gars se lançant dans le catch pour mieux se stabiliser et sortir de sa situation professionnelles pourrie. Film sur le sport, critique de la société capitaliste et du rendement avant tout, et comédie, il parvient à réussir sur tous les fronts, trouvant le bon équilibre, jouant avec tout ce qu'il a à sa disposition (physique des comédiens, objets, situations inédites etc). C'est assez tendre aussi, dans le sens on a de l'empathie pour le protagoniste et Kim Jee-Woon ne manque pas d'idées pour le mettre dans des moments gênants et/ou amusants.

Annotation :

14 novembre, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Satire brute et avec peu de finesse du monde hollywoodien, de la sexualisation des femmes et plus généralement de la dictature sociétale en terme d'apparence et de pensée (soit jeune, belle et tais toi), The Substance parvient à créer un univers malsain, qui met mal à l'aise, et ça fonctionne.
Coralie Fargeat ne se fixe pas beaucoup de limites, tant dans le fond que la forme, c'est gore, et l'obstination des deux (!) protagonistes va loin. Alors, l'overdose n'est parfois pas loin, notamment dans la dernière partie, mais ça tient, grâce à l'atmosphère malaisante et dérangeante.

Annotation :

7 novembre, en blu ray, en solitaire

Découverte.

Humaniste et saisissant, Le Destin d'un homme permet à Sergueï Bondartchouk, qui signe son premier film, d'aborder la guerre, ses horreurs et comment elle poursuit un homme jusqu'à la fin de ses jours.

Annotation :

5 novembre, au cinéma (Cap Vert), avec -Nemesis, G & T

Découverte.

Au final, Clint ne déçoit que très rarement, et ça aurait été dommage de terminer sur Cry Macho.
Derrière ses airs de films de procès, Juré n°2 est une histoire complexe, des histoires de dilemmes, un en particulier mais aussi des secondaires. Tout le long c'est un jeu d'équilibriste pour le protagoniste, entre ses idéaux et sa vie à protéger.
Clint s'attarde sur la justice, au niveau nationale mais aussi individuelle, comment chacun la conçoit et montre un système imparfait mais considéré comme "celui fonctionnant le mieux".
Eastwood parvient à garder le mystère, et diriger le spectateur selon ses envies.
Sa mise en scène, classique, parvient à capter la complexité de la situation et de son protagoniste, ainsi qu'étudier la justice, cette "cette femme pleine de vices" comme chantait Trust jadis.

Annotation :

3 novembre, au cinéma (Eldorado), avec -Nemesis

Découverte.

Sorte de Pretty Woman moderne, Anora décrit le bonheur puis la chute d'un mariage rapide, un peu vide, principalement par les yeux d'une danseuse qui va découvrir l'ivresse de l'argent facile et du caractère enfantin de son Roméo.
C'est son regard que Sean Baker capte parfaitement et sublime, l'argent facile, l'amour rapide, le confort et la façon de subir les évènements, les humeurs changeantes aussi. Il n'oublie un peu d'humour au milieu et montre bien qu'entre Richard Gere et les années 1980, puis la jeunesse actuelle, l'homme et/ou le regard qu'on lui porte a bien changé !

Annotation :

1er novembre, en blu ray, avec -Nemesis

Revu (+ / - 0).

Avec l'aide d'un grand et sobre Clint devant la caméra, Don Siegel signe avec L'Évadé d'Alcatraz une parfaite reconstitution du fameux pénitencier pour mieux nous faire ressentir l'urgence et la tension d'une évasion ainsi que sa longue et minutieuse préparation.

Annotation :

31 octobre, en blu ray, avec -Nemesis

Revu (-1).

Le mythe d'Halloween vu par Carpenter, encore un modèle du genre, de suspense et comment créer un personnage iconique.
Il prend son temps, distille la peur, n'a pas besoin de jump-scare, tout est dans l'atmosphère, et ça fonctionne à merveille, le frisson résiste au temps et aux nombres de vision.

Annotation :

28 octobre, au cinéma (Louxor - Paris), avec El Grande OG et B.

Découverte.

Je découvre Alain Guiraudie avec Miséricorde, et donc tout un univers atypique, ici automnal, avec toute la mélancolie qu'elle apporte.
C'est une plongée étrange dans la vie d'un village, il y a peu de personnages mais ils sont tous marquants, l'atmosphère est bizarre et prenante, sublimé par un cadre automnal donc, avec forêt et vieux village semblant quasi désert.
Il y a une douceur dans la façon dont il dépeint ses personnages, il n'y a pas de jugement, mais un regard presque tendre, et troublant, face à des actes pourtant jugés dans notre société.

Annotation :

22 octobre, fichier perso, avec -Nemesis

Revu (+ / - 0).

C'est toujours drôle, peut être même plus que le premier car moins fouillis et plus concentré sur le splendid, chacun peut un peu faire son numéro, avec, notamment, un grand Jugnot. Plein de bonnes idées, de scènes drôles, bref, ça fonctionne toujours aussi bien.

Annotation :

20 octobre, blu ray, avec -Nemesis

Revu (+ / - 0).

Encore plus qu'un film de boxe, c'est un film sur le rêve américain où un prolo solitaire et moqué peut enfin avoir sa chance, et Stallone décrit (et joue) parfaitement bien ce personnage, on y croit, c'est simple, tendre avec quelques belles séquences.

Annotation :

17 octobre, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Se déroulant peu de temps avant Le Dernier Train pour Busan, Seoul Station ne vient pas expliquer l'origine, mais propose une nouvelle attaque de zombies, cette fois-ci en pleine ville.
Imparfait sur quelques points (des temps morts, un manque de tension dans certains moments clés), il réussi à créer des personnages intéressants, et offre une fin particulièrement réussie.

Annotation :

15 octobre, MyCanal, en solitaire

Découverte.

Intéressant visuellement, dans l'utilisation du numérique notamment, avec de jolies couleurs, un univers fantasy très sympathique et très riche.
Ca coince un peu plus du côté de l'histoire, non pas qu'elle soit nulle, mais l'intrigue aborde beaucoup de choses sans tout approfondir, certains personnages sont vite laissés de côtés, et même la quête principale manque un peu de mordant, d'un peu de tension ou de folie supplémentaire.
M'enfin, ça reste pas mal quand même, avec une bonne gestion du rythme, des idées intéressantes et un esthétisme sympa.

Annotation :

13 octobre, cinéma, avec -Nemesis et Gigi

Découverte.

Projet qu'il porte depuis longtemps, Megalopolis est un film très ambitieux tant dans le fond que la forme.
Il fait plusieurs films en un, évoque l'artiste face au gestionnaire, les luttes de pouvoir ou encore l'amour, il évoque la Rome antique, c'est même lourd tant il martèle de citation et référence.
C'est le soucis du film, c'est tout et rien à la fois, des idées de partout, des expérimentations formelles, des personnages pris dans de grands dilemmes, mais ça manque de cohérence.
Il n'arrive pas à faire un seul et vrai film, et ça reste surtout plein d'idées, plus ou moins subtil, volontairement outrageant (sans que ça n'apporte grand chose) et les personnages en souffrent car il manque de consistance si ce n'est le protagoniste.

Annotation :

12 octobre, blu ray, avec -Nemesis

Revu (+ 1).

Spectacle efficace, Dernier Train pour Busan est une réussite sur son point le plus important, le film de genre, c'est tendu, haletant, avec la bonne dose de sang et des codes propres au film qui marche bien.
Lorsqu'il tente de créer une morale, ça marche moins, Yeon Sang-Ho ne fait pas dans la dentelle en attaquant l'individualisme par les yeux de l'innocence de l'enfant, sans que ça gêne pour autant.

Annotation :

11 octobre, fichier perso, avec -Nemesis

Revu (-1).

Je ne l'avais pas vu depuis longtemps, c'est assez sympa, plus beauf que dans mes souvenirs, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais ça ressemble trop à plusieurs successions de scènes/sketch qu'à un véritable de film, le rendant un peu inégal.
Certains moments sont drôles, voire très drôles (Jugnot et Clavier notamment), d'autres un peu plat (avec Popeye surtout), mais dans l'ensemble c'est sympa, il y a une insouciance, un côté "film de pote" qui marche, car les gars s'amusent et ont du talent.

Annotation :

11 octobre, fichier perso, en solitaire

Découverte.

Mouai, le concept de base est vraiment bien et intéressant, mais tu sens qu'ils n'ont pas su aller plus loin et proposer un vrai film. Tout le film, c'est juste le concept de base, il n'y a pas grand choses d'autres. Alors il y a de bonnes idées, mais ça reste limité, tant dans le fond que la forme.