Carnet de lectures - 2016

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Court, agréable, sympathique mais sans plus. Néanmoins intéressant et classique si on est d'humeur pseudo rebelle et qu'on est intéressé par les écrivains et la drogue.

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Un des contes fantastiques de Gautier que je préfère. C'est court et agréable, l'écriture est fluide, le vocabulaire soutenu et le style imagé, même si le thème est assez classique.

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Court, relativement ennuyant... Un conte aux résonances moyen-âgeuses qui se lit en cinq minutes montre en main et que l'on oublie cinq minutes montre en main plus tard.

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Encore un conte fantastique. Celui-ci est agréable, d'une longueur moyenne - par rapport aux autres textes du recueil -, parle d'un peintre et de sa plongée vers la folie; pour une histoire se concentrant sur un personnage et sa vie intérieure, j'ai trouvé Onuphrius fade. Ça reste sympathique

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Le pied de momie est un des contes que j'ai préféré; j'ai trouvé l'écriture agréable, imagée, voire même envoûtante...Une conte très chouette à lire - surtout si on est intéressé par l'Égypte ancienne et l'orientalisme -, d'une longueur moyenne.

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Très bonne nouvelle compilant les thèmes fantastiques favoris de Gautier tels que la femme morte revenante, le vampirisme, le sentiment religieux, la personnalité qui se dédouble,... La longueur, moyenne, permet de développer plus en profondeur que dans d'autres contes (comme dans Le chevalier double) ces thèmes. Une fois de plus, le style est travaillé, agréable et fluide; et le vocabulaire utilisé est riche et très imagé. Très bien!

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Nouvelle très sympathique; j'hésite entre le 7 et le 8. Huit parce qu'une fois de plus je suis séduite par l'écriture de Gautier, vivante, expressive, précise, avec quelques très beaux passages - comme la description d'Arria Marcella qui fait le résumé sur la fiche SC de la nouvelle, ou celui-ci qui reprends la réaction d'Octavien face à la beauté éternelle de la Vénus de Milo "Oh! Qui te rendra les bras pour m'écraser contre ton sein de marbre!"-. J'ai également apprécié l'originalité de certaines réflexions de Gautier sur l'amour hors du temps et de l'espace d'Octavien pour les beautés antiques. Mais 7 parce que je ne suis pas spécialement attirée par l'univers de l'antiquité gréco-romaine et parce que j'ai trouvé que certains passages auraient mérité d'être raccourcis au profit d'autres qui auraient largement mérités de prendre de l'amplitude. Concrètement, l'introduction sur les trois amis qui visitent le musée des Studj est peu intéressante alors que la rencontre entre Octavien et Arria Marcella aurait dû être allongée.
Globalement très agréable cependant.

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Très bonne nouvelle, assez longue - de l'ordre d'une centaine de page - ce qui, il me semble, ne fait qu'aider Gautier à mieux déployer son récit: ici, les personnages sont -tous!- attachants, bien dépeints; il en va de même pour les décors et atmosphères; l'histoire est originale, à la fois fantastique et effrayante mais aussi drôle et burlesque. La chute finale est surprenante. Peut-être ma nouvelle préférée du recueil en ce qu'elle conjugue toutes les qualités des autres contes en les développant et précisant.

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Si je suis à la base très réticente à la littérature fantastique (que j'admet considérer comme enfantine et peu profonde), Gautier a su me réconcilier avec le genre. On sent en effet chez lui une certaine richesse dans la réflexion (malheureusement pas toujours bien développée), des obsessions qui lui sont propres et originales, et surtout, à mon sens, un extraordinaire amour du verbe. Gautier, dans son écriture qui est, pour me répéter, fluide et pourtant très riche et imagée, est un véritable bouillon de culture, de curiosités lexicales, d'amour pour les contrées exotiques et les mots d'autrefois; c'est ce qui m'a le plus plus dans ce recueil des "Récits fantastiques" que je conseille en édition GF pour la qualité des notes de bas de pages qui sont presque aussi intéressantes que les nouvelles dans certain cas.

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Nouvelle intéressante si (comme moi) on se prends d'un intérêt subit pour la mode du fantastique en France au 19eme; l'histoire est agréable, le personnage de Don Juan est recherché et amusant. Par contre je ne suis définitivement pas fan du style de Balzac que je trouve fade, inutilement compliqué et au final assez chiant.

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J'hésite entre le 6 et le 7. 6 parce qu'on fait difficilement plus paresseux que ce livre qui n'est jamais qu'un recueil d'interviews effectuées par Beigbeder pendant une dizaine d'années; quelques unes sont inventées, comme la conversation avec Bukowski, mais ce sont précisément celles qui m'ont le plus déçue - dans le cas de Bukowski je trouve que Beigbeder surjoue honteusement le personnage - et que le bouquin coûte quand même 21 balles (heureusement que je l'ai trouvé d'occas). 7 parce que c'est très agréable à lire, certaines conversations sont très intéressantes (comme celle avec Finkielkraut, pour mon plus grand étonnement) et ça donne envie de s'intéresser aux personnages interviewés. En bref, un bouquin sympathique mais qui selon moi ne vaut pas son prix.

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Une excellente lecture! Bien que j'aie déjà lu "Hiroshima mon amour", j'estime que "L'amant" est ma première vraie rencontre avec Duras et son écriture, magnifiquement travaillée pour que chaque mot soit à sa place pour susciter l'imagerie - celle de l'Indochine coloniale - et l'émotion. Un très beau livre, touchant et profond, bien que simple et original dans sa forme, court de surcroît et donc par là facile à lire.

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J'ai été très surprise par Carver puisque j'ai lu ce livre sans aucun a priori sur son écriture et sur sa manière d'être le roi de la nouvelle. Je suis un peu perturbée par ce recueil parce que c'est un style de nouvelles auquel je n'ai encore jamais été confrontée - et je ne sais pas trop si j'apprécie le flou qu'il y a autour de ces histoires, brefs instantanés sans fins. Toujours est-il que c'était très agréable à lire et intéressant, triste et poétique à la fois.

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Bien que je ne sois pas vraiment au fait de ce qui s'écrit concernant le végétarisme (et Jonathan Safran Foer ne serait pas heureux de me voir écrire ça parce qu'il n'a pas conçu son livre comme un plaidoyer en faveur du végétarisme mais comme une enquête sur l'industrie de la viande et du poisson et ses impacts de toutes sortes) je ne peut que recommander ce livre qui conjugue le niveau d'exigence méthodologique d'une recherche scientifique et la qualité littéraire qui est celle de l'écrivain. Le livre est donc, si je peux faire le jeu de mot, très digeste et agréable à lire malgré le constat édifiant dressé par Foer. À lire si l'on s'intéresse au végétalisme, au végétarisme, à l'industrie de la viande ou du poisson, à l'industrie agroalimentaire en général, à la santé publique, à l'état du monde actuel. En bref, un essai effrayant et instructif éclairé par quelques figures lumineuses qui laissent croire qu'un jour, peut-être, le monde cessera de se tuer lui-même.

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De Koltès, j'avais adoré "La nuit juste avant les forêts"; peut-être que j'en attendais donc beaucoup de cette pièce. L'idée est géniale: la conversation d'un dealer avec son client. Le dealer garde secret ce qu'il vend et le client garde secret ce qu'il veut acheter. Une fois de plus, j'ai trouvé l'écriture de Koltès très belle, poétique et triste; mais j'ai trouvé que le fond aurait pu être mieux exploité. J'ai l'impression que les tirades ne sont que pédanterie et masturbation intellectuelle; il n'y a pas vraiment de propos, les personnages se confondent,... Cela reste une lecture agréable.

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Je ne sais pas trop quoi en dire, j'aime beaucoup le style de Beckett, c'était sympa mais pas transcendant.

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Je suis une fan absolue de Kundera. Je le lis, encore et encore, et je ne suis jamais déçue par ses romans, qui sont toujours fins, beaux, tristes, intelligents et extrêmement drôles (à mon sens en tout cas). Dans ce cas-ci, j'apprécie particulièrement la forme située entre l'essai, le recueil de nouvelles et le roman: globalement il se dégage du livre une unité intéressante du point de vue narratif et intellectuel. Les personnages de Kundera me touchent toujours, tous, et c'est bien sûr le cas ici aussi. À lire absolument!!

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Un très beau "carnet d'humeur" du grand poète Sôseki, qui se lit facilement, rapidement et avec beaucoup de plaisir. Il se dégage d'"Á travers la vitre" beaucoup de douceur, de mélancolie et de poésie - je dirais qu'il s'en dégage quelque chose de très japonais mais je ne suis pas sûre de me faire comprendre en ces mots. Maintenant ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais cela reste intéressant du point de vue réflexif et très beau.

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C'est pas que c'était mauvais, mais à mon sens sans grand intérêt... Disons que les poèmes - d'environ 7 vers - sont assez simples, à la fois au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et du contenu: ça aurait pu être très bien comme ça, mais je trouve qu'il ne se dégage rien de très poétique ni de très beau - au contraire par exemple des haïkus japonais qui puisent (c'est en tout cas mon avis) leur force esthétique dans la simplicité des mots et des thèmes. Évidemment certains poèmes sortent du lot, mais dans l'ensemble je n'ai rien vu là de particulier ou de spécialement agréable. Je m'en veux presque de ne pas avoir aimé parce que ça date du 7ème siècle et que c'est en ce sens plus ou moins audacieux, mais bon.

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Je redécouvre Molière avec cette pièce que j'avais déjà lue jeune - trop jeune - et qui m'a beaucoup plu. L'humour de Molière ne me faisait pas rire à la base, mais j'ai retrouvé lors de cette relecture une ironie fine et savamment dispersée le long des pages - au-delà de la parole elle-même il se dégage du Misanthrope un mélange de drôle et de pathétique touchant et humain - qui est, aujourd'hui encore, d'une actualité étonnante.

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Robinson Crusoé est un mythe, et à ce titre uniquement il s'agit d'un livre qui mérite d'être lu - on ne peut définitivement pas réduire l'histoire de Robinson et de son fidèle Vendredi à la version de Michel Tournier. Le style est assez simple, pragmatique et agréable; j'ai trouvé tout de même le surgissement d'images intéressant. L'histoire est sympathique, mais sans plus, peut-être justement parce qu'elle n'a plus ce goût de neuf et d'extraordinaire qu'elle a dû avoir lors de sa publication; je lui ai personnellement trouvée quelques longueurs sur la fin. Une lecture agréable quand même

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À lire pour quiconque veut s'intéresser au théâtre baroque. La pièce est très agréable à lire et soulève des questions intéressantes; belle esthétique, personnages à la psychologie plus complexe qu'il n'y paraît. Mais la pièce ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable.

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J'attendais beaucoup de se livre qui m'a un peu déçue; c'est beau, certes, mais relativement peu profond à mon sens - ou du moins je n'ai pas réussi à saisir cette dite profondeur.

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Magnifique drame d'un auteur qui se soucie peu de la réception de son oeuvre et au style donc quelque peu obscur. Ceci dit, une fois rentré dans l'oeuvre, c'est une petite merveille d'images et de grandeur que Penthésilée.

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Chef-d'oeuvre absolu: mordant, intelligent, complet et complexe, ce livre est à la fois drôle et d'un pessimisme profond. Un classique à lire et à relire pour mieux en saisir toutes les nuances qui me laissera sans aucun doute un souvenir impérissable.

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La déception joue certainement sur ma note finale.

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Je déteste. Une pâle copie des voyages de Gulliver de la part d'un grand auteur, certes, mais d'un auteur donneur de leçon qui ne peut pourtant pas se targuer d'une grande vertu et d'un sens de l'altruisme aigu. En plus c'est mal écrit et trop court pour pouvoir être profond.

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J'étais mitigée: c'est très sympathique, mais pas plus. Un sept. Mais le dernier chapitre, ces derniers mots, "Je m'en vais", pour une raison qui m'échappe, ont ce quelque chose de touchant qui vous fait garder d'une lecture un beau souvenir.

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Passionnant, complet: à lire pour découvrir les Cultural Studies, leur approche des sous-cultures, le punk, le reggae, le rock.

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Une plongée dans l'Amérique des années 20, étouffée par les conventions, et dans les affres de l'âme humaine, sombre, orgueilleuse, avide de reconnaissance; parfois lumineuse et digne. Je l'ai lu avec la fièvre et la passion que l'on n'a que pour les chefs-d’œuvres.