Ce qui embarque ou désembarque

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A propos de #Noces:
"On vit avec quelques idées familières, deux ou trois... Il faut dix ans pur avoir une idée bien à soi - dont on puisse parler.
Le seul progrès de la civilisation, celui auquel de temps en temps un homme s'attache, c'est de créer des morts conscientes.
Tout ce qui exalte la vie, accroît son absurdité..."
Un de mes livres préférés de Camus.

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"Mieux vaut empierrer des routes que de faire des fleuves de porcelaine."
À méditer.

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Entre volonté de vivre, volonté de pouvoir, et finalement volonté de l'illusion.
Comme une digression sous jacente.de Nietzsche à Schopenhauer,

Une étrange expérience comme l'énonce le héros,
"Mon esprit n'arrête pas de s'égarer, allant de chose incompréhensibles à d'autres. Cela va du Samouraï avec sa voix d'airain d'archange Gabriel qui ne manifeste que dans la tourmente et au milieu du tonnerre, jusqu'au Faune faible d'esprit, maltraité aux yeux brillants, humides et remplis de douleur, en passant par les trois bandits qui imposent leur loi au gaillard d'avant et séduisent le Lieutenant ect..."

"L'instinct le plus profond chez l'être humain, est d'entrer en conflit avec la Vérité, c'est à dire finalement le réel. Il fuit les faits dès son enfance, sa vie est une évasion perpétuelle : le miracle, la chimère et le lendemain le tiennent éveillé. Il vit de fiction et de mythes, c'est le mensonge qui le rend libre."

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Pas un livre pour les Vegans
Histoire de deux joyeux Chekako qui fuient la famine et la misère ambiantes, l'amertume de la chair mordue par un crotale, vont d'alliance en surenchère, vers l'ouest et ses hivers de nuit boréale par moins 75°, en quête de l'aventure à grand froid, du filon d'or, sous les racines de l'herbe, de la griserie à la roulette d'Elkhorn...
Ça cause avant tout de survie et de jubilation, de capture de la viande aurignane, de courses à huskis de la baie d'Hudson, et de chiens descendants des loups gris du nord, au regard infiniment triste et nostalgique.
On comprends d'où vient ce mythe des mangeurs de viande, d'ours, aussi magique que d'aller tondre la toison d'or,
à l'instar des traînards, mauviettes, traqueurs de vers luisants, ou bien des mangeurs de poissons qui puent,...
Des dollars contre des nèfles, onze panthères des neiges contre trois méchants cure dents, que celui qui s'y colle, domine le Klondike... avec la meilleure ruée et plus souvent qu'à son tour, c'est le vieux de la vieille, le vieux briscard, non pas le plus rapide mais le plus rusé qui gagne son lopin aurifère...

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Chaque année, les cubains attendaient le cyclone comme le rhume de l'hiver ou l'infection intestinale de l'été. C'était une chose certaine, inévitable et cyclique, avec laquelle il fallait passer quelques jours, armé d'un fatalisme géographique aussi évident qu'inévitable.

La nature n'est jamais cruelle, parce qu'elle ne saurait pas l'être. La cruauté est le triste privilège des être humains. C'est pourquoi les cultures pré hispaniques des Caraîbes ont personnifié le cyclone et lui ont attribué une figure humaine. Pour eux c'était le terrible dieu de l'orage, et ils l'appelaient huracan, yuracan, ou yoracan...