Cohérence temporelle

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Cohérence: 10 (avec mention spéciale du jury)

Suite à un accident qui a mal tourné, Dr Manhattan obtient le pouvoir de manipuler et de "lire" les atomes. Par conséquent, il se rend compte que l'espace-temps tout entier est déjà fixé à la manière d'un diamant (cf explication de mon intro) et il peut voir simultanément son passé, son présent et son avenir.

Alors qu'un humain normal serait tenté de modifier malgré tout les événements (en vain, provoquant par là même d'encombrants paradoxes), Dr Manhattan a atteint la quasi-parfaite équanimité de l'âme et accepte donc naturellement la totalité du destin de l'univers. Cette théorie temporelle est donc parfaite (même si philosophiquement frustrante).

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Cohérence: 10

Pas le moindre paradoxe à l'horizon, vu que le film prend place dans un espace-temps refermé sur lui-même, en diamant: les voyages temporels font ici partie de l'Histoire et ne changent donc rien !

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Cohérence: 10

Un homme ne vit pas sa vie dans l'ordre mais de façon chronologiquement "éclatée". Du coup, il sait déjà comment il va mourir. Il ne l'accepte pas vraiment mais n'a tout simplement pas le choix, parce que ses voyages dans le temps sont incontrôlés. On a donc un autre espace-temps en diamant.

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Cohérence: 10

Même remarque que pour les films précédents. Aucun paradoxe possible mais cette façon de considérer les voyages temporels et donc de ne prendre aucun risque n'ouvre pas forcément des horizons follement imaginatifs... Ce premier épisode de la saga s'en tire toutefois avec les honneurs.

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Cohérence: 10

Nous sommes toujours dans un espace-temps en diamant. Rien n'est modifié, pas de paradoxe (comme expliqué dans mon intro). A noter, cependant, la facilité scénaristique qui consiste à se sauver soi-même dans le passé. D'un strict point de vue logique, par contre, ça se tient. Voici l'extrait d'une conversation à ce sujet dans les commentaires:

"A ta question "pourquoi y a-t-il des gens qui se font encore assassiner dans des univers dans lesquels le voyage dans le temps existe ?", on peut toutefois répondre: "parce que ces gens n'ont pas les moyens de voyager dans le temps". Du coup, on part du principe, qui reste logique:

"Dans un univers à boucle (en diamant), il est impossible d'assassiner quelqu'un qui possède un moyen de voyager dans le temps puisqu'il utilisera forcément ce moyen pour remonter le temps et se sauver lui-même."

Donc quand tu demandes: "Si je pointe un flingue vers un méchant, qu'est-ce qui détermine que son double du futur pourra intervenir ou non ? Je trouve ça beaucoup trop arbitraire pour être satisfaisant." La réponse tient en trois points:

- Le fait que l'espace-temps soit à boucle (en diamant)

- Le fait que la personne agressée dispose ou disposera dans le futur d'un moyen pour voyager dans le temps.

- Le fait que la personne agressée aie un instinct de survie qui la pousse à vouloir se sauver elle-même."

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Cohérence: 10

Une autre façon de créer une théorie temporelle parfaitement cohérente est de mettre à contribution la physique quantique qui, via les univers parallèles d'Everett, trouve une réponse au fameux paradoxe du chat de Schrödinger: comment le chat peut-il être à la fois mort et vivant tant qu'on n'ouvre pas la boite ? Selon Everett, l'espace-temps se subdivise plutôt en deux univers, un où le chat est vivant, l'autre où il est mort. En extrapolant un peu cette théorie, on obtient le célèbre "multivers" dans lequel toutes les possibilités existent.

Dans ce film, Stevens n'agit donc pas sur le passé de son espace-temps mais créé bel et bien de nouveaux embranchements dans le multivers.

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Cohérence: 9

L'espace-temps est en diamant, et l'héroine peut le voir dans son ensemble comme le Dr Manhattan dans Watchmen (film et comic). Si dans ces derniers la théorie était parfaite à cause de la nature impassible, quasi-divine, de Dr Manhattan, on peut se demander comment une simple humaine peut tranquillement accepter de sacrifier son libre-arbitre. Mais admettons que son pouvoir la transforme en profondeur, lui apportant la sérénité, pourquoi pas. Ça laisse juste un léger doute sur la cohérence psychologique du personnage.

Notons encore la facilité scénaristique, comme dans Harry Potter, qui consiste à faire en sorte que l’héroïne se sauve elle-même, ici en recherchant dans son futur le numéro de téléphone dont elle a besoin... Narrativement moyen, mais ça se tient logiquement.

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Cohérence: 9

Le héros fait un voyage dans le passé sans retour vers son époque. De façon implicite, le film accepte la théorie des univers parallèles. Quelques petits détails gâchent cependant la perfection de l'ensemble (il serait impossible de se laisser des messages dans le présent en agissant dans le passé d'un univers parallèle...).

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Cohérence: 8

Ici, les changements temporels, et donc les paradoxes, sont rendus impossibles par l'équilibre inhérent de l'Univers qui fait toujours en sorte que les évènements qui devaient se produire se produisent. Théorie intéressante bien qu'un poil tirée par les cheveux, avec un univers qui semble avoir une volonté consciente et qui parvient à mettre en scène des accidents pour tuer l'être qui doit absolument mourir... On a donc une variation un peu étrange d'un espace-temps en diamant.

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Cohérence: 8

L'épisode le plus cohérent de la saga parce que le plus sobre au niveau voyage dans le temps. L'impact sur le continuum espace-temps est donc minimal.

Comme son nom l'indique, le continuum est un espace-temps non-refermé sur lui-même et donc "linéaire": un changement effectué dans son passé fait disparaitre son présent et le remplace par un autre. On peut se demander où disparaissent les espace-temps modifiés (dans le néant ? La physique n'aime pas le néant...) mais c'est la théorie la plus généralement adoptée au cinéma car la plus riche en possibilités narratives... et en paradoxes !

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Cohérence: 8

Ici, le concept de multiples mémoires temporelles évite le paradoxe récurrent des doubles dimensionnels avec brio. Le temps est linéaire et l'on voyage à travers les époques dans son propre corps, en "empruntant", par la conscience, son corps d'adolescent, d'enfant, etc...

Quelques erreurs subsistent pourtant mais rien de très grave. Exemple: si je retourne dans le passé pour me transpercer les mains quand j'étais petit, une fois revenu à mon époque, les cicatrices de l'incident n'apparaissent pas par magie. Au contraire, je reviens dans un nouvel espace-temps pratiquement similaire au précédent à l'exception du fait que j'ai les cicatrices aux mains depuis l'enfance. Donc le mec devant moi ne va pas crier au miracle...CQFD

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Cohérence: 8

Changer le passé alors qu'on est connecté à celui-ci en "live" est extrêmement risqué niveau cohérence, mais le film s'en sort assez bien et le procédé est très original. Voir les changements sur le présent en temps réel peut encore s'expliquer du point de vue de celui qui les provoque, surtout que sa mémoire temporelle garde plusieurs couches de réalité comme dans l'Effet papillon, mais pas sûr que le méchant soit, lui, censé s'en rendre compte dans une certaine scène...

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Cohérence: 7

Ça reste assez logique, jusqu'à la fin: Marthy rencontre (de loin) son double temporel qui n'est pas lui puisqu'il a vécu dans une famille entièrement différente de la sienne. Ce double temporel dans un continuum qui se veut unique (on n'est pas dans un multivers) n'a aucune justification, bien que ce soit un thème récurrent dans ce type de scénario. Nous sommes donc face à un mélange impossible de 2 théories: continuum unique et univers parallèles...

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Cohérence: 6

Des prises de risque intéressantes mais qui n'évitent pas les incohérences logiques. En voilà une: "On ne peut voyager que vers le passé car le futur n'existe pas encore" nous dit un personnage. Ok. Imaginons que les années passent et que nous arrivons dans le futur. Le "vieux" Van Damme voyage alors dans le passé et débarque dans la pièce où le type prétend que le futur n'existe pas. Van Damme s'empare du type et l'emmène dans le futur qui, en fait, est le présent pour Van Damme. "Alors, Ducon ! Il n'existe pas, le futur ?" Paradoxe car dès qu'on voyage dans le temps, la notion de présent (et passé, et futur) devient relative.

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Cohérence: 6

Le plus difficile à noter. Je ne suis toujours pas sûr que le voyage temporel de cette œuvre soit à prendre au pied de la lettre. La valeur psychologique, voire métaphorique, d'un tel phénomène, n'ayant jamais été vraiment traitée au cinéma, je considère que l'originalité fait contrepoids à l'inutile complexification du scénario.

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Cohérence: 5

J'ai lu une explication sur Internet, et ça se tient: en réalité, le voyage dans le temps de Primer créé des réalités parallèles (théorie du multivers, comme Déjà-Vu et Source Code), empêchant tout paradoxe temporel... Parfait. Sauf que le film n'est jamais aussi catégorique. Au contraire, il est tellement bordélique, bourré d'ellipses, bref pas clair, que je ne peux décemment pas lui allouer la clarté de l'explication que j'ai lue. D'ailleurs, il y aurait plusieurs interprétations possibles, ce qui n'est jamais bon signe pour un film prétendument rigoureux dans sa logique...

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Cohérence: 5

Noble but que vise ce film en tentant de rendre à la saga sa cohérence en "recréant" un espace-temps en diamant, replié sur lui-même, comme dans le premier épisode. Donc, de nouveau, on ne change plus les évènements et il y aura bien une fin du monde. Sauf que dès le début, la jolie Terminatrix bute les futurs lieutenants de John Connor. Donc, on peut changer le futur en tuant des gens à condition qu'il s'agisse de figurants. Oui, oui, bien sûr...

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Cohérence: 5

Encore une confusion entre espace-temps en diamant et multivers. Cette dernière théorie pourrait rendre le film thématiquement impeccable, sauf que la façon dont les voyages vers le futur créent une dimension parallèle presque identique à celle de départ est assez douteuse. De plus, les voyages dans le temps de the Jacket, bien qu'originaux, sont improbables.

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Cohérence: 4

Après avoir tué son beau-père, Godefroy fait un voyage dans le futur... où il a une descendance, alors qu'il est parti du passé sans avoir épousé sa promise et sans guère d'espoir de le faire après son meurtre involontaire ! C'est comme s'il était tombé dans un futur où son meurtre n'avait pas eu lieu... sauf que l'enchanteur Eusebius a bien été emmuré dans le château (découverte de ses grimoires dans le présent), ce qui n'a pu se produire que si le meurtre accidentel du beau-père de Godefroy a bel et bien eu lieu !! Mais bon, il ne fallait pas s'attendre à mieux de la part d'une comédie...

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Cohérence: 4

Quel dommage ! La théorie du film était très cohérente... jusqu'à la toute fin qui gâche tout ! Bruce Willis use de son libre-arbitre pour changer son passé (chronologie 1) puisqu'il sait quoi faire pour le modifier (et établir une chronologie 2). Les changements qu'il provoque chez son double jeune se répercutent en temps réel sur lui et ses anciens souvenirs se modifient peu à peu, génial ! Et puis, à la fin, on apprend que, dès la chronologie 1, le grand méchant (le Rainmaker) était devenu méchant à cause de Bruce Willis qui a tué sa mère... ce qui est impossible puisque Bruce Willis était mort dans la chronologie 1 bien avant de pouvoir tuer la mère du Rainmaker !

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Cohérence: 4

Le meilleur épisode de la saga est aussi le plus paradoxal puisqu'il rompt la règle de l'espace-temps replié sur lui-même du premier opus. Soudainement, on peut changer le passé, oui. Alors même si on apprend dans le 3 que la fin du monde a juste été retardée, le scénario du 1 rend cette idée impossible.

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Cohérence: 3

Le grand n'importe quoi (même si ça reste fun) ! La plus grosse perle du film: le vieux Biff change le passé mais, lorsqu'il revient dans le futur, celui-ci n'a pas changé d'un iota. C'est seulement lorsque les héros du film retournent dans leur présent que tout est chamboulé. C'est bien pratique pour le scénario, mais c'est complètement absurde !

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Cohérence: 1 (avec mention spéciale du jury)

L'exact opposé de Watchmen, en cohérence ! En surface, le film est logiquement parfait avec son espace-temps en diamant... mais la vérité c'est que cette histoire n'est qu'un gigantesque "paradoxe de l'écrivain" ! Sauf qu'ici ce n'est pas un livre qui se trouve dépourvu d'origine mais une série de comportements suivis aveuglément par un personnage qui ne décide rien de lui-même.

La moindre seconde de ce film est donc impossible. Mais j'ai décidé de considérer ça comme une démonstration par l'absurde de l'impossibilité du voyage dans le temps. Un point de vue qui se défend, mais qui aurait pu être bien plus subtilement orchestré à la fin du film.