Comic's Era

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DC Comics

Première tentative de porter à l'écran un superhero movie, ce Batman n'est pourtant en fin de compte qu'une sorte d' épisode exagérément étiré de la fameuse série TV.
Cela dit, le scénario (si on peut dire) a été pensé pour le cinéma, mais..

Anyway, on peut donc dire que c'est un peu un hors-série.

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DC Comics

Voici donc le vrai premier film de super-héros (et qu'on ne vienne pas me parler de Superman and the Mole Men, puisque celui-ci n'est qu'un moyen métrage) qui inonde les écrans en 1978 et ce n'est pas le monidre puisque c'est le (quasi) Dieu Superman !

Supe étant né un an avant Batman, il émerge donc logiquement le premier dans cette (double) adaptation à gros budget.
A noter que c'est donc DC Comics qui est l'instigateur de ce mouvement, donc honneur au pionnier !

Richard Donner y croit et le regretté Christopher Reeve nous fait croire qu'il est Kal-El, le tout richement illustré par le splendide thème de John Williams.

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DC Comics

On pourrait se dire, tiens (voilà du boudin), au vu du box-office, la WB et les Salkind ont décidé de faire une suite, sauf que...ben non, puisque le projet Superman incluait deux films tournés en même temps.

Mais vous connaissez l'histoire derrière: la Warner et Donner devinrent amer, alors fut engagé Richard Lester (sounds poetic, uh ?)

La version de Lester est plus campy que la Donner (hey, Lex Luthor n'est quand même qu'un bad guy d'opérette, vive le Général Zod !) et l'intérêt est moindre.

Fort heureusement, le Donner's Cut fera son apparition pour élever un peu la qualité de ce II.

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DC Comics

The Swamp Thing est "moderne", puisque créée en 1971et peut être vu comme le premier super (anti)-héros écolo.
En effet, le Dr Olsen a muté en cette chose après avoir été tué puis jeté dans les marais par son ami amoureux de sa femme.

Bref, ce comics plus horrifique devint logiquement un film horrifique sous la houlette d'un Wes Craven voulant sortir de l'ornière de l'horreur pure et anti-commerciale.
Doté de la plastique avantageuse de la femme de Big John à l'époque (Adrienne Barbeau, donc), ce film mineur se laisse voir mais ne reste pas en mémoire.
La preuve, je ne m'en rappelle plus !

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DC Comics

Excepté The Swamp Thing, les superheroes movies ne sont que des Superman? jusqu'à ce Super...girl !
Eh oui, voici venue Kara Zor-El, la cousine de Kal El. le Supe III ayant été moyennement reçu, les Salkind tentèrent alors l'approche féministe pour attirer les jeunes filles en manque d'héroine.

Moins fatiguant que Superman III, ce Supergirl est malheureusmeent entravé par une Faye Dunaway vraiment mauvaise et cabotinant à outrance et un Peter O'Toole aussi charismatique et utile qu'une moule sans sa coquille.

Reste une très mimi Helen Slater dans le costume rouge et bleu, ainsi que la chouette scène où la créature invisible piètine tout sur son passage. Pour le reste...Pfff.

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Marvel Comics

Hey, voici le premier Marvel, hahahahahahahahha !!! Il était temps, comme disait l'autre...

Bon, effectivement, ce n'est pas le héros ni le plus connu, ni le plus vendeur ni le plus friendly (comprenez "lisse").
Non, Howard est un canard à la démarche humaine (et qui parle !) mais pas que. Howie est aussi un obsédé sexuel, jure comme un charretier et fume des clopes en buvant un p'tit verre.

Produit par un Lucas un peu perché, ce film est pourtant fun à voir (bien plus que les Avengers, par exemple) et l'espèce de créature finale fait appel à de chouettes SFX de plateau.

Mais...ni le public ni la critique ne suivit et Marvel partit se recoucher sagement, sans pour autant cesser de vendre les droits de personnages pour donner des films low budgets conspués par tous et/ou voués à l'échec.

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DC Comics

Superman III puis Supergirl ayant été de rudes échecs, les Salkind et la Warner décidèrent de ne plus presser le Super citron plus avant (well, c'était déjà trop tard).
Les droits furent alors rachetés par - HEY !!! - le Cannon Group de Mémé et Yoyo, un Supe IV fut entreprit entre un Master of the Universe de triste mémoire et 29 (!) autres films en tournage à la même période.
Il en résulta que le budget s'émacia à la vitesse grand V et que le film ne fut jamais réellement terminé avant d'être distribué en salles.

Reeve regretta d'avoir fait ce film mais dans le fond, il put quand même jouer dans un autre film d'un niveau bien supérieur (mais passé malheureusement inaperçu cette même année 87) que fut Street Smart.

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DC Comics

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Marvel Comics

Punisher porte bien son nom, finalement !

Tourné en 1988 et devant être distribué en 1989 aux USA, il ne le sera finalement qu'en 1991 et encore, en vidéo. Il va sans dire que ce fut un échec critique et financier alors que pourtant, il y a de bonnes choses qui s'y cache.

Bien sûr, il faut voir la version Unrated mais aussi pouvoir voir le prologue original (disparu de tous les montages) pour lui donner sa chance.

Ce ne sera donc pas avec ce film que Marvel pourra enfin sortir le nez du ruisseau dans lequel il végète depuis toujours. Son concurrent principal va de plus lui atomiser la face avec un truc parlant d'un gars en noir avec des oreilles pointues.

Mais ça...c'est une autre histoire !

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DC Comics

Voici venu le temps d'aborder enfin celui qui ouvrit la voie de mille feux pour les films de super-héros, après la déchéance de ceux-ci avec la franchise Superman.

La Warner a le nez creux (et l'oeil aux aguets) lorsqu'elle décide de monter ce projet ambitieux mettant en scène un personnage tourné en dérision dans les mémoires TV/Ciné depuis les 60's: le fameux Batman !

Biens sûr, sans la relecture de Miller avec son Dark Knight Returns puis le Killing Joke de Moore, rien de cela ne serait arrivé.
Mais voilà, ce le fut et après des années d'atermoiements, Batman put enfin revenir sur les écrans avec éclat !

La Warner et ses producteurs Peters et Gubers misent tout sur ce curieux gars qui a déjà donné le strange Pee Wee's Adventure et le weirdo-funny Beetlejuice, j'ai nommé Tim Burton.

Celui-ci amène non seulement sa vision en ohase avec Miller et Moore, mais de plus il va insister pour que Keaton soit le Dark Knight...

O rage, ô désespoir des fans qui hurlent au scandale de donner le rôle à un gars qui n'a fait que des funny movies (tiens, ça me rappelle le cas Affleck, dont j'étais aussi détracteur avant de voir B vs S...).
La suite ne leur donnera pas raison puisque le monde entier fut pris dans la déferlante de la Batmania (son logo envahissant la planète de manière virale) et que le film fut un putain de succès, qui ouvrit donc la voie à l'ère des superheroes movies jusqu'à nos jours.

Merci Warner ! Merci Burton ! Merci DC Comics !

En route pour 30 ans de gavage super-héroique vomit et par Warner (l'initiatrice) et ce gros dégueulasse de Mickey (l'opportuniste qui a aussi gobé et SW et 20th Century Fox).

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Mirage Studios

Oui, les TMNT sont des super-héros !
Pour commencer, ce sont des mutants (comme les X-MEN) qui combattent le crime et en plus, ils ont un costume (si si, le bandana !).

Bref, au plus fort de la hype TMNT (les comics + le cartoon + les jouets), la Golden Harvest s'associe avec la New Line et le Jim Henson Studio pour nous livrer cette adaptation live.

Il est à noter que ce TMNT 90 est le seul film qui respecte le comics originel (même si fortement dilué) et qu'il est surtout destiné aux ados et plus (pas pour les kids, au vu de la tonalité générale).

On y trouve donc les origines story du clan Splinter, mais aussi les persos d'April O'Neil, de Casey Jones et évidemment du premier antagoniste des Turtles, le coupant Shredder !

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Marvel Comics

Après le succès de Batman, Marvel contre-attaque avec ce Captain America dantesque et...
Hahahahah, mais non, je plaisante !

Marvel appartient à New Horizon (la boite de Roger Corman) et pour ne pas perdre les droits, ce,film est mis sur les rails et confié à Albert Pyun (seul titre de gloire: Cyborg) qui nous livre...ben...une sorte de téléfilm risible et cheap as hell !

Tout comme l'infortuné Punisher, ce truc-ci est distribué dans quelques salles à l'étranger et DTV aux States.
Mais contrairement au dit Punisher, ce Captain America n'a aucune qualité et reste irregardable et ce, même avec la meilleure volonté du monde.

Marvel's Rules !!!

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Hors-série

Darkman - sous ses atours d'adaptation de comic-book - n'est pourtant qu'un film original, soit écrit pour le cinéma par Raimi (short story) et 3 autres scénaristes.

Tourné comme un superheroes movies, nous avons donc droit à une origin story assaisonnée d"un soupçon de drame et nanti d'un villain très comic-book !

Servi par la réal survoltée de Raimi et d'honnêtes SFX, Darkman fait mireux que tous les Marvel (de l'époque) réunis et ça, c'est déjà pas mal !

"I'm everyone and no one.
Everywhere, nowhere.
Call me... Darkman."

C'est pas la classe, ça ?!

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Mirage Studios

Succès aidant, une suite (précipitée) est mis en route à peine le premier film dans les salles.
Comme les (fucking !!!) parents-balai se sont plaint du ton trop dark du TMNT original, il est donc décidé de radoucir (abêtir) le tout pour vendre plus de jouets et d'Happy Meals.

Et ça donne quoi ? Un truc con comme la lune où les Turtles ne se servent plus de leurs arlmes mais de...chapelet de saucisses, de jouet en mousse ou de mime...

Outre un Shredder idiot, on nous balance deux mutants con comme des pelles, une April sonnée et un Vanilla Ice tombé bien bas (cela dit, j'aime écouter son Ninja Rap, c'est rythmé et funny).

Bref, Go Ninja, Go (la sortie c'est par là et ne revenez plus !)

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Pacific Comics

Grâce à Batman, certains projets remontent à la surface, comme ce Rocketeer qui végétait dans les limbes depuis 1983.
Touchstone Pictures (filiale de Mickey) se porte acquéreur mais son président Michael Eisner pinaille sur des détails (le casque...) et fait plusieurs fois ré-écrire le scénario selon ses désirs.

A force de ripolinages successifs, Eisner est content et le tournage peut enfin commencer.
Le film est alors transféré de Touchstone Pictures (branche adulte) à Walt Disney Pictures, montrant donc l'adoucissement général du projet.

Il est fort dommage que ce foutu Eisner/Mickey ait foutu ses doigts graisseux sur le costume de Rocketeer, car ce film a quand même de bons moments.
De plus, on peut aussi lui imputer la contre-performance au box-office, ce qui annula de fact la séquelle qui attendait derrière la porte (verte ?)...

Annotation :

DC Comics

Pendant que Marvel fait rire dans les chaumières et que Raimi livre un super comic-book movie qui n'en est pas un, DC et Warner remettent le couvert pour profiter de l'aura Batmanesque avant qu'elle ne s'éteigne.

Burton restant aux commandes (bien qu'à contrecœur au début) et Keaton acceptant juste pour le salaire, le tournage invite aussi la sublime Pfeiffer et l'étonnant De Vito pour incarner Catwoman et The Penguin.

Warner étant confiante, elle n'en sera que plus étonnée lors du rendu final: le film est en fait une Freaks Parade d'une noirceur indéniable et les, parents (ces CONS de parents Ricains et leurs balai dans le cul) seront outrés de par les thèmes du film, sans compter que Mc Donalds supprimera ses Happy Meals siglés Batman (i'm glad to know that, man !).

La Batmania en prend un sérieux coup tandis que le film s'élève dans les sphères des must to see...

A cat, a bat, a bird...Who will eat who ?

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Mirage Studios

On leur avait dit de partir à la fin du film précédent (Go Ninja, Go !) mais non !, elles reviennent encore et pas en grande forme (physique).

Pour économiser, le Jim Henson Studio est remplacé par All Effects Company et c'est pas pour le mieux, I tell you that.

Shredder s'étant connement auto-écrasé dans sa "furie destructrice", il fallu passer à autre chose (Krang ?). Non, pas Krang mais le vil Walker, mercenaire dans le Japon de 1603...
What da hell you talkin' about, man ?
Well, grâce à une double manip d'un (même) sceptre à 390 ans d'écart, April et les 4 Turtles échangent leurs places avec 5 guerriers Japonais...médiévaux, donc.

Ouais, je sais...
Pourtant, ce III est moins puéril que le II (si si, mais uniquement en VO, car la VF...oh putain, la VF !!!)

Malgré cette (légère) réhausse dans la qualité, TMNT III n'est pas terrible...

Dire qu'il n'y a même plus Vanilla Ice pour les faire partir, maintenant...

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Caliber Comics

1994 est une année riche en comic-book movies.
Le premier à sortir est ce sombre The Crow, endeuillé par la mort de sa star Brandon Lee et livrant avec ce film sa meilleure prestation (tout comme Heath Ledger dans The Dark Knight, 14 ans plus tard).

Puisant sa source dans le comics dépressif de James O'Barr, le film de Proyas (son meilleur aussi, comme quoi) embrasse son sujet avec force conviction (et ce, malgré la multitude de coupes demandées et par Miramax et par la MPAA).

The Crow montre aussi qu'un comic-book peut être adulte et dans la forme et dans le fond.

Oeuvre tragique si l'en est, le film restera à jamais lié à son interprète qui - j'en suis persuadé - inspira fortement heath ledger pour composer son Joker...