Deux mille seize en musique

Annotation :

Le rappeur Boosie Badazz survit à un cancer et décide de sortir cet album en guise de confession sur la peur de la mort ou de perdre ses proches. 10 titres de tristesse, de mélancolie et de douleur qui peuvent toucher à travers les paroles, dommage qu'on ne puisse pas en dire autant des paroles.

Annotation :

Psychédélique, soignée et multicolore, la musique des Français Animali s'écoute avec les oreilles et fait un bien fou au coeur.

Annotation :

C'est presque à vous faire regretter Fatal Bazooka

Annotation :

Les quatre filles de Hinds ne vont rien réinventer et ne sortiront probablement jamais de grands disques. Mais en ont elles l'envie ? Leave Me Alone est frais, léger, et c'est à peu près tout ce qu'on souhaitait. Un indie rock qui sent bon le lo-fi et les mélodies simples, mais assez prenant pour qu'on ait envie de rester un petit peu avec ces quatre copines.

Annotation :

Anderson .Paak confirme tout le bien qu'on pensait de lui depuis Compton de Dr. Dre et réalise un album frais, groovy et chaleureux. Un parfait tremplin entre hip-hop, soul, jazz et funk où se mélangent respect du passé et sonorités plus récentes. Le renouveau de la Côte Ouest serait il en marche ?

Annotation :

La musique de Boys Noize est exactement ce que je recherche quand j'ai envie d'électro tapageuse et violente. Oi Oi Oi ne pouvait alors que me satisfaire, même si sur la longueur les morceaux semblent se mélanger pour ne former qu'un seul bloc de sons distordus et bruyants, empêchant réellement l'appréciation individuelle des morceaux. Même si en terme d'électro mal élévée et qui ose tout, Oi Oi Oi se pose là, et c'est plutôt rafraîchissant.

Annotation :

La preuve que le vrai "girl band" post-punk du moment c'est bien Girl Band justement et pas Savages, qui nous proposent une musique forcée, poussive et maniérée sans qu'à aucun moment on soit pris dans leur univers. Dommage

Annotation :

Savages et moi, on ne doit pas être fait pour s'entendre. Même si ce Silence Yourself est supérieur à Adore Life (et ce n'est pas très compliqué en même temps), cela reste quand même assez plat pour m'intéresser franchement.

Annotation :

C'est à bout de souffle et un peu titubant que ce deuxième album de DMX parvient jusqu'au 8. Un peu inégal par moments (là où It's Dark and Hell is Hot est [presque?] parfait de bout en bout), il garde les formules qui marchent comme de solides featurings (dont Jay-Z!) ou encore les morceau skyzophrènes. Malgré ça quelques morceaux semblent avoir moins d'impact ou d'énergie que d'autres, même si la voix de DMX et son interprétation suffisent à donner à ce disque une ambiance et une personnalité toujours aussi puissantes. Moins "catchy" que son prédécesseur, Flesh of My Flesh se veut sans doute encore plus sombre et pessimiste que son aîné, et tant mieux après tout.

Annotation :

...And Then There Was X revient sur les pas de It's Dark and Hell Is Hot et ça s'entend très vite. Plus catchy et plus "banger", ce troisième disque est très bien rythmé et s'écoute d'une traite avec une facilité déconcertante. Le rappeur y intègre ses formules habituelles et pourtant aucune lassitude ne se fait sentir. Il aurait même du les modérer sur certains titres tant certains sonnent comme "forcés" et clichés. Mais pris dans l'ensemble de tous les morceaux, ils représentent des erreurs qui sont vite oubliées et pardonnées. C'est d'ailleurs incroyable de voir comment DMX arrive depuis 3 albums à gérer parfaitement bien cette frontière entre banger, sons hardcores et titres à la limite du "pop". Un sans faute pour l'instant.

Annotation :

Après l'annonce dans l'interview donnée à Clique que Future préparait quelque chose de grandiose, je dois avouer que je m'étais laissé séduire par l'idée que le rappeur allait enfin produire le projet qui me fera adhérer complètement à son style. Malheureusement Purple Reign n'est pas le type d'oeuvre que j'attendais. C'est même à mon avis l'un de ses projets les plus mous et ennuyeux qu'il n'ait jamais sorti. Alors qu'il m'avait laissé perplexe mais intéressé par sa trilogie de mixtapes en 2015, Future me laisse une nouvelle fois de glace. A part quelques très rares moments, la sauce ne prends pas et l'ensemble ne décolle à aucun moment. Bref, avec moi le rappeur est chiant. Dès que je fais un pas vers lui, il semble en faire deux nouveaux en arrière. On verra si son prochain album, attendu pour vendredi sera ou non du même acabit.

Annotation :

Alors que Rihanna sortait jusqu'ici un album tous les ans, remplissant ainsi toutes les règles du cahier des charges du mainstream, Anti, son huitième album, a mis 4 ans pour finalement voir le jour. On aurait pu imaginer que cette durée soit bénéfique, et lui aurait permis de se remettre en question et de nous fournir enfin un album digne de ce nom. Ce n'est pas le cas. Rihanna ne fait que ce qu'elle sait faire de mieux; copier les sons du moment pour se les approprier. On a donc du up-tempo, des sonorités trap, un feat. avec Drake et j'en passe. Ce ne sont même pas les pires moments, cela étant réservés aux morceaux où elle tente d'élever la voix façon chanteuse soul, ce qui se traduit toujours par un fiasco, trahisant un talent qui commence vraiment à faire douter. Et quid de cette "reprise" d'un morceau de Tame Impala qui n'est au final qu'une chanson de karaoké où la chanteuse et son équipe ne se sont même pas donnés la peine de changer un tant soi peu l'instru ? Pour un huitième album c'est très décevant et Rihanna n'a jamais eu autant l'air de stagner qu'avec ce dernier disque.

Annotation :

Je n'ai pas envie d'être méchant avec cet album comme avec celui de Rihanna par exemple mais il faut reconnaître que Hymns n'a pas beaucoup d'arguments pour lui. Certes il s'écoute assez facilement et pas beaucoup de sonorités vont vous sauter à la gorge de part leur faiblesse, mais ça reste quand même assez pauvre et facile dans les arrangements et l'interprétation.

Annotation :

5,5 dirons nous. Les fans de CHVRCHES devraient aimer. Ca oscille entre pop, électro et la voix de la chanteuse passe assez bien. Mais ça ne décolle pas énormément. Je lui donnerai peut être encore une chance.

Annotation :

Si Barter 6 m'avait laissé sur ma faim, les mixtapes Slime Season de Young Thug semblent déjà mieux me convenir. Même si au-delà d'un nombre de morceau impressionnant, on commence à s'y perdre un peu. C'est pour ça que I'm Up, avec ses 38mn correspond à un rythme plus appréciable selon moi pour apprécier la musique de Thugger. La formule reste tout de même similaire à ses anciens projets, mais on arrive mieux à se pencher sur les différents titres, ce qui est un bon point. Mention spéciale aux featurings qui apportent du neuf comme il faut et à YT qui joue toujours autant avec sa voix et son flow si caractéristiques.

Annotation :

Ty Segall ne s'arrête jamais et c'est tant mieux. Ca permet au moins aux fans acharnés de ne jamais être en manque et aux autres de choisir selon leur humeur un album à écouter parmi une multitude de projets. Emotional Mugger reste un bon album du genre et contient de bons moments qui arrivent à s'extraire du côté brouillon et fourre tout qu'on peut parfois lui reprocher. Les morceaux arrivent alors à être distincts les uns des autres et chacun s'en tire à bon compte. Même si les deux derniers titres pourront laisser cois la plupart des auditeurs.

Annotation :

Très organique, ce nouvel EP de Massive Attack est certes très court mais fait le boulot d'une très bonne manière. Grâce notamment à ces sonorités sombres et travaillées qui donnent une ambiance à ces 4 morceaux qui permet de se replonger dedans à chaque fois. Et que dire des featurings impeccables des invités qui donnent chacun à leur manière une identité aux morceaux. Vivement l'album.

Annotation :

Je crois que j'avais zappé le premier Alph Lauren mais l'écoute de ce 2ème m'a donné envie de revenir lui donner une chance. Car sur ce nouvel EP le rappeur de 1995 ne change certes pas tellement sa formule mais fait suffisamment bien les choses pour que ça donne du charme à son travail. Même si beaucoup le classent parmi les MCs à punchlines, je trouve qu'il n'en abuse pas tant que ça, ou en tout cas ne se repose pas uniquement dessus, ce qui peut toujours être à double tranchant. Même les prods ici s'en sortent pas mal et ne sonnent ni clichées, ni poussives. Et quand Nekfeu et S. Pri Noir sont aussi en grande forme, on obtient un projet de rap français honnête et plutôt pas mal. Et c'est tout ce que je lui demandais.

Annotation :

Third Law fait partie de ces disques de musiques électro à écouter dans un contexte particulier. En soirée ? N'y pensez même pas. Dans un lieu avec du bruit autour de vous ? Non plus. Plutôt seul, au calme, avec un casque et le son à fond. Album d'ambient, voire de dark ambient, Third Law ne s'écoute que si on est prêt à sauter tête la première dans son ambiance. Difficile de définir toutes les sonorités sans tomber dans un étalage d'adjectifs et de descriptions foireux, mais il reste que Roly Porter crée ici des morceaux noirs, qui opressent, nous happent. Soit la parfaite BO de moments d'errance, plongé dans la nuit noire par un froid glacial. Bref, écoutez cet album et vous vourrez bien par vous même.

Annotation :

Paradise, c'est un peu comme si Pop. 1280 avait volé la Delorean à Marty dans les '80s et était arrivé à notre époque. Mélange de métal/punk/rock avec des soupçons d'électro qui rappelleraient de loin Kraftwerk, le son de Paradise est bruyant, fait pour cogner et est parfait pour un monde post-apocalyptique. Jouissif

Annotation :

Protégés de Drake et signés sur son label OVO Sound, les deux gars de Majid Jordan ont plutôt la cote en ce moment. Après avoir offert au rappeur canadien l'un de ses plus grands hits, à savoir "Hold On We're Going Home", le duo sort un premier album pas mal. Leur musique se veut R'n'B par ces chants cristallins et ce ton séducteur mais aussi électro. Mais pas de l'électro de malpropres. Au contraire les sonorités sont classieuses, douces, et soyeuses. Ca bouge, ça drague, ça détend. Si l'ensemble est parfois inégal, ça reste tout de même prometteur.

Annotation :

Ennui

Annotation :

Pas le type d'albums qui me donne envie de le réécouter mais Stachelight reste prenant et plus détaillé qu'on pourrait le croire. Ca reste gentil et facile d'écoute mais c'est aussi sa grande qualité.

Annotation :

Premier contact avec la musique de Ms. Simone et il faut avouer que sa voix fait vraiment tout le grain de sa musique. Si les arrangements jazz sont tous très bons, impossible de pas parler de Nina Simone sans l'émotion qui se dégage de ses interprétations, toujours sur le fil du rasoir.

Annotation :

Je n'aurai jamais pensé aimer un jour un album de Jeremih mais Late Nights m'a bien surpris et force est de reconnaître que j'avais tort de douter. Malgré le nombre de featurings, Jeremih parvient à conserver sa patte sur chacun de ses titres sans qu'il ne passe à aucun moment au second plan. Sur des rythmes R'n'B modernes aux sonorités électros ou plus groovys, le chanteur manie le tout avec brio et me donne envie de voir ce qu'il nous pondera par la suite.

Annotation :

Les canadiens du groupe Essaie Pas sont à l'image de la pochette de Demain Est Une Autre Nuit: sans pudeur et ça leur permet de produire une musique qui mélange à la fois paroles en français qui oscillent entre le naif et la poésie, et des sonorités modernes comme rétro. Ca sent les années 80 et le kitsch et c'est totalement assumé. Et en plus c'est parfait pour danser dessus. Essaie pas, fonce !

Annotation :

Ben.... au moins la pochette est belle

Annotation :

60 minutes d'écoute et autant de difficultés à discerner les différents morceaux entre eux. Si certains moments se détachent un peu du lot, ils sont trop peu nombreux et n'offrent pas assez de diversité à un total de 17 titres à tendance shoegaze slash rock indie.

Annotation :

Vu comment mes notes sur 808 et Yeezus ont changé récemment, il se peut que je rajoute quelques points à TLOP à l'avenir. Car cet album possède quand même des qualités et des morceaux plutôt bons, mais reste tout de même assez bancal tout du long. On voit que TLOP conserve les cicatrices de sa gestation difficile, surtout à cause du personnage de Kanye qui ne rend pas des plus facile l'écoute de sa dernière oeuvre. Si sur ses dernières oeuvres son égo ou son caractère réussissaient à s'estomper face à la musique, sa personnalité désagréable semble planer sur ce disque et semble avoir du mal à se faire oublier (comme des paroles vraiment stupides et ridicules). Il est surtout dur de voir que Kanye semble plus suivre la tendance plutôt que d'en imposer une nouvelle comme il savait pourtant le faire dans le passé. Quand on voit la qualité à laquelle Kanye nous a habitué, il est difficile d'éléver TLOP au même rang que ses prédécesseurs.

Annotation :

Les Français de Mars Red Sky prouvent bien que le stone rock n'est pas à chercher uniquement du côté des déserts américains. Apex III est rondement mené et sent la maîtrise à plein nez. On en sort satisfait et de la poussière plein le nez. Nickel.