Fascichiant

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J'ai inventé ce terme en regardant ce film.
http://www.senscritique.com/film/Metropolis/critique/47522265

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Les germes du fascichiant étaient dans ce film vu avant.
http://www.senscritique.com/film/Aguirre_la_colere_de_Dieu/critique/47676537

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Il faut dire qu'il a des ressemblances avec Aguirre.

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J'étais curieux, je suis content de voir un film différent et osé, mais globalement, je me suis ennuyé. Peut-être parce que je connaissais le twist final et que la hype autour du film était surestimée.
Ultra symbolique jusqu'à la lourdeur, ce long-métrage n'a provoqué aucune émotion chez moi, si ce n'est l'ennui ou quelques sourires face à une provocation souvent gratuite.

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Si le début du film m'a ennuyé, il m'a vite fasciné. Et je ne cesse d'y repenser.
Au point d'en écrire une petite bafouille.
https://www.senscritique.com/film/Cleo_de_5_a_7/critique/191874598

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Un OVNI hallucinant, mais qui selon moi ne va pas assez loin dans le détournement.

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Mon premier film de la catégorie Fascichiant en 2020. D'un côté, un partie-pris esthétique fort avec le noir et blanc et le format carré. Des plans magnifiques, notamment lors des travelling verticaux à l'intérieur et à l'extérieur du phare. Des paysages dignes d'une gravure et des gros plans impressionnants.Le jeu d'acteurs est tout aussi fort, avec un Willem Dafoe magistral et un Robert Pattinson, qui a réussi à me convaincre.L'ambiance sonore aussi est primordiale et instille une ambiance très oppressante.
Mais, au final, je me suis ennuyé. L'issue de ce huis-clos est écrite d'avance et on peut voir là une déclinaison du mythe d'Icare. Et alors que l'issue est prévisible, le film traîne en longueur, multiplie des scènes identiques. Si le réalisateur cherchait à nous faire éprouver l'ennui d'un gardien de phare, c'est effectivement réussi.Il faut ajouter à cela des scènes sexualisées, plus navrantes que choquantes, et au final inutiles. J'ai pensé dans ce genre de moments au film Les garçons sauvages, qui m'avait profondément ennuyé, mais dès les premières minutes.

Annotation :

Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai absolument rien compris à ce film.
Voila ce qui arrive quand on se lance dans un trail sans avoir fait d’échauffements ou sans entraînement.
Donc, à défaut de comprendre le film, je l’ai ressenti. J’ai beaucoup aimé l’intrusion du surnaturel dans le quotidien comme si c’était naturel. Une vision spirituelle du monde qui échappe à ma perception d’occidental. J’avoue aussi avoir eu quelques petits frissons en voyant les hommes-singes. Leurs yeux rouges sont une excellente matière à cauchemar.
Mise à part ça, je me suis globalement ennuyé.

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Mad God est un film expérimental en stop-motion réalisé par le maître des effets visuels et de la stop-motion Phil Tippett, qui a travaillé sur Star Wars, Jurassic Park ou encore Starship Trooper.
Ce film personnel est unique, inédit. Autant prévenir, c’est glauque, repoussant, dégueulasse par moment. Un véritable cauchemar. Pourtant, c’est visuellement fascinant. L’univers est un mélange d’organique et de mécanique, de visions d’horreur et d’absurdité. Un univers absolument marquant.
Par contre, je n’ai absolument rien compris.

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Ce prix du Jury au 73e Festival de Cannes avait engendré un bouche-à-oreille très positif. J'étais donc très curieux de voir ce film centré sur un âne.
Mon tort a été de le regarder fatigué.
EO passe par de longues phases contemplatives, qui ont failli me faire sombrer à plusieurs reprises. Dommage, car le film méritait plus d'attention de ma part.
Ces phases centrées sur le regard de l'animal sont pourtant magnifiques d'un point de vue visuel, même si je cherche encore le sens de certaines (j'attends qu'on m'explique la scène du robot).
Cet âne, magnifique, se trouve à opérer malgré lui un road movie qui le conduit de la Pologne à l'Italie. Il est un témoin de l'absurdité des hommes, de leur bonté comme de leur petitesse. Et surtout de leur rapport aux animaux. « Je pense que ses cris veulent dire quelque chose : Regardez-moi, je suis un être vivant comme vous. Comme vous, j’ai besoin d’amour, de soins et de sécurité. Pourquoi est-ce que vous me méprisez ? Pourquoi est-ce que vous me traitez comme un objet ? », a expliqué Jerzy Skolimowski à Cannes.
J'ai parfois été gêné que l'âne laisse transparaître des sentiments presque humains, ce qui est pour moi faux. Toutefois, il s'agit bien ici de parler à des spectateurs humains et ce biais semble donc difficile à éviter. Alors qu'il suit un animal à l'allure si douce, le spectateur est aussi soumis à des ruptures de tons brutales, notamment avec des scènes très sombres suivies d'images extrêmement lumineuses. Je reste toutefois perplexes devant certaines scènes purement humaines (notamment celle de la station-service et celle avec Isabelle Huppert).
Mais dans l'ensemble, ce film est intéressant à voir, mais dans de bonnes conditions.