Février 2016 / Cinéma

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"D'après des faits réels", cette enquête journalistique qui a révélé le scandale de pédophilie cléricale à Boston séduit par son intrigue mais manque cruellement et de point de vue et d'une vraie force de mise en scène. Téléfilm de luxe.

Vu depuis un téléchargement.

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Un film de spectres hanté par Rocky et sa mythologie, mais aussi par toute une tradition US du film de boxe. Nerveux sans verser dans la complaisance de l'efficacité, le film réussit des scènes de combat puissantes d'intensité dramatique.

Vu depuis un téléchargement.

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Chose malheureusement assez rare pour être soulignée, ce document sur la place du loup dans les montagnes françaises (loup qu'on ne voit jamais, d'ailleurs) a l'honnêteté intellectuelle de donner la parole aux pros et aux antis.

Vu en DVD de prévisionnement.

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Sous couvert de dénoncer le mal qui ronge l'Afrique, peut-on se contenter de filmer l'intelligentsia salafiste et de livrer brutalement la propagande de l'État Islamique sans perspective ? L'éthique documentaire me fait dire non !

Vu sur un lien de prévisionnement.

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Ce documentaire d'exposition qui retrace un pan de l'oeuvre du peintre espagnol charme par le soin de ses mises en scène mais déçoit un peu par la façon dont les commentaires parasitent l'exploration visuelle des peintures.

Vu au Ciné Mourguet.

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D'une oeuvre semblablement appauvrie par de maigre condition de tournage, à l'étroit dans des bureaux et des appartements, le film creuse sa propre ouverture et tout en s'ouvrant à l'aventure et au merveilleux, étend ses niveaux de lecture.

Vu au Comoedia.

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Même si les cadres portent trop la trace du storyboard et que le mixage son vise à obtenir le maximum d'effets, ce polar post-apo suit des personnages truculents, uni dans leur difformité, comme autant d'aspérités dans un plat pays.

Vu au Comoedia.

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Bartas vient d'un cinéma lumièriste où la pluie qui bat la surface de l'eau est un événement du visible et une force de cinéma. Dans un schéma bergmanien, ce film lève un poème où la pruine des visages se marie aux robes de la nature.

Vu en DVD de prévisionnement.

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Sommet de WTF, devise de Miike, cet opus s'ouvre sur les archétypaux bond flic et du chef mafieux qui, accroupis comme deux potes, lancent le film avant, avec ironie, d'en orchestrer plus ou moins bien le bal des massacres.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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En contraste avec le premier, hymne de What The Fuck !, celui-ci prend le contrepied et minore toute la folie du premier opus, en lorgnant clairement vers le Kitano de "Kids Return". Sauf que c'est totalement incompréhensible et ennuyeux.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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Tom Hooper est devenu en trois films, dont celui-ci, un étalon du néo-classicisme. Péchant par excès d'afféteries visuelles et sonores, "Danish Girl" se raccroche avec peine à un grand sujet et cache mal la pauvreté d'un scénario convenu.

Vu depuis un téléchargement.

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D'une beauté captivante, rompant les effets de joliesse en mariant le folklore du wu xia pian avec un son en prise directe, HHH rend limpide son intention et son savoir faire mais ne transforme pas entièrement son essai esthétique.

Vu au Cinéma Lumière.

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Légataire de Rozier et de Rohmer, ce court-métrage, sans mots dire, compile les effets de nouvel académisme du jeune cinéma français (ellipse à foison, cadre serré, les campagnes ou les banlieues comme autant d'ersatz de suburbs US).

Vu sur FestivalScope Pro.

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Si chaque film est une fable, celle de "Fais le mort" serait celle des dégâts collatéraux causés par l'illusion de la puissance miroitée par YouTube. Sans cela, le film est une chronique de bonne facture sur la violence bénigne des ados.

Vu sur FestivalScope Pro.

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Hou HH est un orfèvre du temps qui préserve le réel dans sa robe et le dépose dans un écrin de lumières chaudes. Peuplée par l'empreinte du cinéma français, cette déambulation quiète dépeint des êtres pris dans le hors champ de leur existence.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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Toute cette trilogie invraisemblable se termine par les deux ennemis unis dans un robot à tête de bite (littéralement). La seule beauté de ses 3 films tient dans la déclinaison du rapport des deux acteurs sous trois genres différents.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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Récit aux enjeux forts, exprimé à travers une mise en scène en pleine possession de ses moyens et de sa justesse esthétique. Ouedraogo dresse un portrait inspiré du vieux conflit entre la perversion des villes et le salut des campagnes.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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Croisant leur meilleur (Barton Fink) et leur pire (Intolérable cruauté), les Coen ratent un film sur le maccarthysme. Comme "Les 8 Salopards", ils assimilent l'ironie au cynisme. Talentueux dans l'humour, la baudruche à stars ne suffit pas.

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De la dimension, sur le papier, de "La Guerre sans nom", ce doc calibré TV offre des instants forts de témoignage sur les affres de la Guerre d'Algérie. Je regrette seulement que la voix ne soit pas aussi bien donnée aux algériens.

Vu via un lien de prévisionnement

Annotation :

De très belles factures, tout en contraste, inscrit dans cette mouvance de courts d'animation qui évoque le jeu "Limbo", cette fable sur la fraternité contrariée entre un enfant et une louve souffre du défaut du court-carte-de-visite.