Filmographie de Cary Grant

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Avec ce film, Cary Grant révèle son talent d'acteur. Le réalisateur devine derrière ses manières de gentleman ses origines modestes.
« George Cukor ignorait tout d'un tel personnage et m’a laissé le jouer à ma façon. Ce fut une vraie chance pour moi. Ce personnage, je le connaissais » (C. Grant)

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A la fin de son contrat avec la Paramount en 1935, Cary Grant prend le risque d’être indépendant ce qui lui permet de choisir ses rôles.
Sa carrière démarre vraiment avec une série de comédies tournées par Leo McCarey, Georges Cukor et Howard Hawks, devenues des films cultes.

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Hitchcock a eu l’intuition qu’il y avait autre chose qu’un talent pour la comédie chez Cary Grant, quelque chose de beaucoup plus noir. Il lui offre des rôles ambigus et complexes dans plusieurs de ses films.

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Film le plus sombre de C. Grant. Il joue l'homme qu'il serait devenu s'il était resté à Bristol.

Ce n’est pas le genre de film qui plaît à Hollywood, mais Cary Grant impose le film pour l’interpréter. De façon significative, il place le portrait de son père dans le décor, comme pour dire : « voici d’où je viens et qui je suis vraiment. »

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Cary Grant considérait cette expérience comme l'une de ses pires, notamment en raison des changements de rôle imposés par le réalisateur Henry Koster. À l'origine, Cary Grant devait interpréter l'évêque Henry Brougham, mais après le remplacement du réalisateur William A. Seiter par Koster, les rôles ont été inversés, Grant jouant finalement l'ange Dudley et David Niven l'évêque. Bien que Grant ait accepté ce changement, il n'en a pas moins déploré cette décision.

"Quand le rôle de l’ange m’a été retiré pour être donné à Cary Grant, j’étais aussi dévasté que seul un jeune acteur peut l’être." (David Niven)

"Les gens avaient besoin de réconfort après la guerre — et un ange qui aide un évêque fatigué à retrouver le chemin de l’amour et de la foi leur a apporté cela" (David Niven)

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En 1949, il épouse l’actrice Betsy Drake avec qui il partage l’affiche de deux films. Elle ne ressemble pas aux deux premières femmes qu’il a épousées. Elle s’intéresse au yoga, au mysticisme. C’est elle qui lui conseille de faire une thérapie au LSD.
« Betsy m’a fait beaucoup de bien. Avec prudence, l’air de rien, elle m’’a peu à peu conduit à m’intéresser à l’exploration des labyrinthes de l’inconscient. » (C. Grant)

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Poussé par Betsy Drake et l’envie de changement, il envisage brièvement de quitter le cinéma au début des années 50. C’est à ce moment que Hitchcock lui fait une proposition impossible à refuser.

« Grace Kelly faisait partie de ces rares actrices qui vous écoutent vraiment. Avec elle, tout était simple. » (C. Grant)

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Lorsque quelqu'un demandait à Cary Grant ce qu'il voulait pour Noël, il répondait qu'il tenait absolument à rejouer aux côtés d'Audrey Hepburn. Malheureusement, son voeu ne s'est jamais réalisé. Pourtant, six ans avant Charade, Cary Grant s'était vu offrir le premier rôle dans Ariane, qu'il avait refusé au profit de Gary Cooper, en raison de sa trop grande différence d'âge avec Hepburn. Il avait également été contacté pour jouer dans Sabrina en 1954, avant d'être finalement remplacé par Humphrey Bogart.

Cary Grant se sentait mal à l'aise vis à vis de la jeune Audrey Hepburn qui aurait très bien pu être sa fille ! De petites anecdotes comiques sur leur différence d'âge ont donc été rajoutées au scénario pour rassurer l'acteur.

La scène où Regina verse de la crème glacée sur le costume de Peter a été inspirée d'une maladresse d'Audrey Hepburn, l'actrice ayant véritablement renversé un verre de vin rouge sur le costume de Cary Grant lors d'un dîner !