Films 2023

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Etiquetté biopic sur le "père de la bombe atomique", le dernier jouet de Christopher Nolan dépasse le cadre historique d'Oppenheimer pour être également un film politique (traitement du Mccartysme), à la limite du thriller d'espionnage en même temps qu'il se fait le portrait meta d'un homme en proie à ses démons en parallèle de sa destinée hors-norme.
Maîtrise du rythme, mise en scène impeccable évidemment, des acteurs au diapason et l'on obtient une grosse machine très bien huilée, même si la dernière heure procéduriale est peut être un poil longue (surtout après 2h). Tous les sens sont requis, ce que doit stimuler le cinéma en somme, petit ou grand public.

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Chronique familiale sous forme autobiographique pour Spielberg qui signe un film à la hauteur de sa riche carrière, composé de ses meilleurs éléments de langage.
Plein de poésie, d'émotions, avec une narration totalement hollywoodienne, The Fabelmans est aussi, et c'est sa plus grande force, une lettre d'amour au cinéma de la part de l'un de ses protagonistes les plus importants de son existence.

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Blockbuster s'appuyant sur la force créative de l'animation, porté par un esthétisme absolument éblouissant, Across the Spider-Verse est, au même titre que son prédécesseur, un acte cinématographique majeur de ces dernières années.
Apres il faut se fader le scénar', les multiverses, les références pop-culture à n'en plus finir et donc bien s'accrocher pour ne pas se perdre entre ce que les yeux, les oreilles et le cerveau peuvent encaisser en même temps.
Mais en terme de divertissement, il faudrait être un sacré pisse-froid pour ne pas prendre son pied.

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Quand un (très) banal, un brin loser professeur d'université s'immisce malgré lui dans les rêves de millions de gens et doit composer avec une notoriété nouvelle.
Idée de base géniale déclinée dans un enchevêtrement entre humour noir et fantastique méta avant de glisser vers le malaisant gore et le cynisme WTF. Le cocktail est absolument détonnant et brille par son originalité, du scénario à la réalisation fun.
Le réalisateur norvégien Kristoffer Borgli se fait un nom avec ce Dream Scenario et rentre par la grande porte pour son deuxième long-métrage qui devrait lui assurer une grande attention à l'heure des récompenses de Hollywood, par le biais notamment de la prestation incroyable de Nicholas Cage dans le rôle phare.
Et même si la fin souffre un peu, elle parvient à coller à l'ambiance et n'altère pas le plaisir pris devant cet objet particulier.

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Porté par la prestation electrisée de Cate Blanchett, Tár est un biopic-fiction sur la gloire et la décrépitude d'une cheffe d'orchestre aussi brillante qu'effrayante.
Sophistiqué, soigné, le film de Todd Field peut compter sur quelques moments de grâce et un message dans l'air du temps pour faire oublier le côté un poil élitiste des codes de la musique classique, qui peut par moment perdre le spectateur.

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Puzzle de souvenirs d'une relation père-fille pudique mais sincère, le temps de vacances d'été, Aftersun touche par son authenticité, par ce mélange d'amour et d'incompréhension entre deux personnes tourmentés, l'une par l'adolescence à venir, l'autre par les affres d'une vie sans doute lourde.
Il se dégage une réelle mélancolie de ce labyrinthe de réalisation, entre plans du réel, du passé via un camescope et de l'irréel.
Charlotte Wells réussit son entrée avec brio.

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Grandeur et décadence d'Hollywood à l'orée du parlant à travers les succès et les dérives des petites gens du cinéma, acteurs, producteurs, techniciens, musiciens.
A la mesure du gigantisme des frasques de l'époque, Damien Chazelle en met de partout, beaucoup trop. Trop long, trop digressif, trop rythmé, trop vulgaire, trop opulent. Et c'est ce qui le rend à tour de rôle rebutant puis/et/ou irrésistible. On passe de scènes douteuses de pipi-caca-vomi à des moments anthologiques, de l'hallucinatoire à l'émotion simple.
C'est parce qu'il est volontairement ostentatoire et provocateur que Babylon parvient à retranscrire aussi cette parenthèse orgiaque avant le professionnalisme et donc le puritanisme de l'industrie.
Rien n'est parfait, tout est chaotique, bordélique et c'est un acte de bravoure de son auteur de se le permettre à l'heure d'un art en perte de vitesse.

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Est-ce que s'il réalise un film de moins de trois heures, Martin Scorsese meurt ?
Nouvelle fresque pour le maestro qui s'attaque ici à un bout de l'histoire du peuple Osage victime des vices de l'homme blanc au début du XXe siècle, repris du best-seller d'investigation de David Grann.
Épique, fleuve, monumental, ajoutés à la tant attendue partition commune de Di Caprio/De Niro et évidemment qu'il y a tout d'un bon, très bon moment de cinéma.
Une tension permanente - appuyée par la prestation de Lily Gladstone - , un esthétisme soigné, une B.O discrète mais indispensable, la liste des bons points est encore longue.
Mais longue comme l'est de trop l'ensemble. Tout est trop étiré, des redites, alors que certains points centraux sont ancrés rapidement et difficile de ne pas sentir tout de même le poids du temps.

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Focus sur la justice réparative, sorte de thérapie de groupe entre victimes et auteurs de méfaits, le nouveau film de Jeanne Henry tire sa force tout autant des sujets qu'il traite de manière brute que d'un casting saisissant de justesse auquel on s'attache.
Tour à tour bouleversant, dur, humaniste, optimiste, un peu dans le pathos, "Je Verrai Toujours Vos Visages" est surtout une vraie réussite qui n'accuse aucun temps mort, chose plutôt rare dans le cinéma français, surtout sur deux heures. Il eut même été plus long que ce n'aurait pas été de trop, c'est dire la richesse narrative.

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Tout le sel de la Palme d'or 2023 est ce fil décousu, tendu, complexe sur les relations humaines derrière la toile du film de procès qui, elle, perd un peu de rythme au gré du récit.
L'impact est dans ce parti pris de ne justement pas en avoir, de laisser au spectateur le soin du doute, de la conviction, de le retourner d'une idée à l'autre. On veut savoir puis la nébuleuse du couple prend le dessus et il n'est plus tellement question de trouver un coupable, mais de comprendre le pourquoi du comment. La réalisation a bien quelques idées mais finalement ne sert que la force du scénario sur lequel Anatomie d'une chute repose surtout.

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Peinture hyper réaliste du "zonage" provincial, Chien de la Casse détonne par les interprétations parfaites de son trio d'ecorchés vifs, et plus particulièrement d'un Raphaël Quenard qui crève littéralement l'écran dans ce rôle de loser charismatique en relation quasi fraternelle agressive-active face à un Bajon à la limite de la rupture.
Aucun trait n'est grossi, aucun parti pris, aucune condescendance, c'est vraiment confondant de justesse et d'autant plus troublant qu'il s'agit du premier long-métrage de son réalisateur, Jean-Baptiste Durand. Un coup d'essai en forme de coup de génie, avec quelques longueurs totalement pardonnées.

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Très belle romance que Past Lives sur un amour platonique basé sur la nostalgie d'enfance, les choix de vie et les opportunités manquées.
Les silences sont ici aussi importants que les mots, tout est lent, à fleuret-moucheté, une pudeur touchante, une tension d'émotions transmise par chaque personnage. Avec une réalisation aussi classieuse que concise, on obtient un résultat de haute facture et Céline Song de s'imposer dès son premier film comme une réalisatrice sérieuse.

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Un exercice de style est réussi lorsqu'il s'emploie à dépasser son postulat de départ et c'est peu dire que Reality y parvient.
Partant de la réelle affaire d'une lanceuse d'alerte américaine emprisonnée pour espionnage, le film de Tina Satter retranscrit mot pour mot l'interrogatoire du FBI au domicile de la jeune femme. Ce qui aurait pu tourner donc au documentaire puise sa force ailleurs.
Le format huis-clos, la réalisation en plan serré, la musique, tout est huilé pour que la tension monte et prenne. La partition est finement jouée par les trois protagonistes, il y a quelque chose de naturel, d'authentiques, sans doute bien aidé par la réalité brute des dialogues certes.
L'étau se resserre inéluctablement et l'objectif n'est plus de savoir ce qui est reproché mais de comprendre pourquoi. Et Reality de prendre alors une dimension plus politique, de faire passer sans forcer un message. Court, intense, percutant, un vrai bon moment cinématographique.

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Excentrique, kitsch assumé, volontairement con-con, humour grinçant, cynique sous fond de décor pastel, de combat féministe et autres sujets sociétaux contemporains, Barbie est un cocktail étonnant et détonnant.
Et pour mener à bien cette mission délicate, il fallait une personne à la hauteur de l'enjeu et des idées, ce qu'est sans conteste Greta Gerwig. Sans se renier, la réalisatrice signe une œuvre singulière, à la fois divertissement pop-culture pur et un peu méta. C'est trop tout pour certains, pas assez tout pour d'autres mais il faut reconnaître que le prisme artistique ici, vis à vis du mastodonte de la marque et de son image, a au moins le mérite d'exister.
Si le marketing matraqué a participé au phénomène, ce cliché acidulé à la fois universel de son sujet (l'émancipation) et instantané de l'époque n'est pas étranger dans le succès colossal du film.

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Un tueur à gage ultra-méthodique loupe sa cible, en devient une puis part en expédition vengeresse. Si le speech sonne très thriller série B, l'intérêt de The Killer est qu'il est une adaptation de la BD du même nom par le maitre David Fincher.
Les signatures du réal' (voix off, caméra et photos soignées) raviront ses fans et certaines scènes - premier quart d'heure, la bagarre, le resto - viennent élever un ensemble plus sommaire, permettant ainsi au film de rester intéressant sur la longueur malgré le schéma répétitif.

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Nouvelle bizarrerie sortie de l'univers Dupieux que Yannick, huis-clos d'une heure sous forme de prise d'otage lunaire menée par l'immense Raphaël Quenard.
Déçu de la mauvaise pièce de boulevard à laquelle il assiste, le protagoniste décide d'arrêter les frais en prenant les choses un peu trop à cœur.
Pas loin du one-man show, la nouvelle coqueluche du cinoche français tient le film sur ses épaules avec sa gouaille, son charisme qui collent ici parfaitement au sentiment de malaise général.
Peut-être le plus simple des films du réalisateur - ce qui relève de l'exploit - et sans doute son plus efficace aussi.

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[Avis regroupant les 4 courts-metrages]

Wes Anderson sur du Roald Dahl, les souvenirs du merveilleux Fantastic Mr. Fox, premier film d'animation du réalisateur, remontent forcément à la surface.
Ici quatre chapitres, reprenant quatre nouvelles du célèbre conteur.
Anderson n'a plus qu'à s'occuper de la mise en scène et la magie opère.
Poétique, théâtral, drôle, esthétiquement léché, casting XXL venu s'amuser, on retrouve le meilleur de WA, sans n'avoir à tiquer sur des scenarii trop minces puisqu'ici ils puisent leur force dans l'imaginaire littéraire et que la brièveté des histoires empêchent toute longueur.

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Troisième membre officieux du Palmashow pour qui il réalise tous les projets (vidéos, prime, films), Jonathan Barré signe ici sa propre création.
Forcément, on retrouve tout l'univers du duo, de leur propre présence à celles des acteurs satellites, de l'humour parodique niais et absurde auquel on peut ajouter ici une dose e d'action, de faux polar, le tout sous une caméra à l'esthétisme ultra-propre et technique.
Un poil irrégulier dans le tempo mais Bonne Conduite est un divertissement très agréable.

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Après Vice-Versa et Soul, Pixar continue de surfer sur son segment "émotions" mais revient ici à des bases de lecture plus simples et moins méta.
On part du postulat des quatre éléments (surtout feu et eau), on ajoute une pincée d'inclusion/tolérance, une poignée de sentiments à maîtriser et une louchée de rom-com. Ce dernier ingrédient étant monnaie rare dans les précédentes sorties du studio et qui donne à Élémentaire un supplément feel-good où petits et grands peuvent enfin comprendre la même chose.
Moins élaboré oui, mais sans doute plus accessible. Puis esthétiquement ça en jette toujours.

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Virtuose horrorifique, Ari Aster l'est sans aucun doute. Problème ? Ari Aster le sait.
Trois heures ici pour une œuvre tour à tour géniale (les 45 premières minutes, d'un malaise incroyablement jouissif), névrosée, philosophique, hallucinée mais aussi étouffante, bien trop longue, parfois chiante - aussi belle soit-elle, la scène théâtrale, franchement.. -.
C'est un film entier, à prendre dans sa matière la plus brute, porté par un Joachim Phoenix habité une fois encore. Il faut savoir s'en détacher, l'apprécier à sa juste valeur sans chercher ni à trop l'analyser ni à le defoncer gratuitement. C'est aux goûts et aux couleurs, aux sentiments de chacun mais ce qui est certain, c'est que la proposition est à elle seule gage de respect.

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Un casting XXL, une réalisation au peigne fin, des couleurs pastel, des adultes désabusés, des enfants surdoués, un humour cynique, aucun doute de la première à la dernière seconde on est bien chez Wes Anderson. Un peu trop même.
Si on ne boude pas le plaisir d'un point de vue visuel, la formule a quand même ses limites et le scenar toujours plus méta-poétique est une couche superflue sur un gâteau déjà bien goûtu. Trop de hype finira peut être par tuer la hype pour un génie qui mérite mieux qu'être une simple signature.

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Si le sujet de la dépression reste finalement à la surface et son personnage victime pas tellement approfondi, The Son trouve tout de même son ton par le biais de sa sincérité et sa simplicité.
En axant la trame via les répercussions sur l'entourage, le second film de Zeller (toujours inspiré de ses pièces) apporte un angle touchant et Jackman est épatant en père troublé.

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Chef de file du malaisant et du mal-être social, Aronofsky ne dévie pas de sa voie avec The Whale.
Récit en huis-clos suivant la descente aux enfers d'un homme reclut en situation d'obésité morbide (Brandan Fraser, saisissant à contre-courant), dos au mur face à son entourage, le film parvient à toucher par les sentiments bruts de chaque protagoniste, par la simplicité du misérabilisme sans chercher le pathos.

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Polar lancinant et mystérieux, Ashkal est tout d'abord une promesse. Celle de voir en Chebbi un réalisateur très intéressant, doué sans aucun doute, sa mise en scène ici étant impeccable de tension.
La dimension politique, les désillusions du peuple tunisien, est évidente et vient donner du relief, même si le film finit par un peu perdre le fil en devenant un thriller meta

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Omar la fraise ne manque ni de charme ni d'atouts, porté par le numéro d'acteurs du duo Kateb-Magimel d'une complémentarité évidente. Tour à tour drôle, violent, déjanté, carte postale de l'Algérie avec quelques plans aériens sympathiques, le premier film de Belkeddar a aussi des imperfections, notamment son rythme irrégulier, un montage brut ou un scénario inégal, ce qui le rend finalement assez foutraquement attachant.

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Film/hommage au cent ans de Disney, Wish a la lourde tâche de devoir remplir un cahier des charges immense et se mélange les pinceaux entre son histoire à tenir et les clins d’œil multiples. Le résultat est quelque peu confus et c'est bien dommage car l'animation "aquarelle" est canon et la matière première du récit intéressante.

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Divertissement grand public avec tout ce que cela implique en bien et moins bien, Les Trois Mousquetaires a au moins le merite de dépoussiérer et le genre de cape et d'épée et de l'action historique à la française.
C'est rythmé, ça badine, ça s'amuse, on se laisse prendre au jeu, même si tout ne reste qu'à la surface finalement.

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Focus sur une femme en auto-destruction, To Leslie aurait pu être plus rock'n'roll comme le suggérait les premières minutes mais se concentre finalement sur la quête de rédemption de cette junkie en perdition, interprétée avec force par Andrea Riseborough.
Le premier film de Morris vaque vers de bons sentiments sans jamais verser dans le pathos, ni édulcorer son propos pour autant. Une œuvre sympathique, authentique surtout, au milieu de l'Amérique profonde.

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Les traits sont trop tirés (tous les hommes seraient très très méchants, transposition de problèmes societaux actuels dans le passé), le récit reste en surface mais L'immensità demeure un film charmant, porté par son effet carte postale de l'Italie des 70's et par une Penelope Cruz pleine de grâce - à la limite de la caricature mais splendide.

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Le titre résume l'ambiance se dégageant du film, cet homme de retour chez lui à Naples, dans le quartier de son enfance, 40 ans plus tard.
Une traversée de la ville en forme de lettre d'amour, un Favino charismatique, une très belle scène avec la maman, côté bon point mais un rythme un peu inégal et des longueurs sur la seconde partie.