Films 2024

Liste des films vus et revus (ce sera précisé) en 2024, et je vais essayer d'accompagner les films de courts commentaires

Liste de

129 films

créee il y a 9 mois · modifiée il y a 1 jour

Le Bounty
6.5

Le Bounty (1984)

The Bounty

2 h 06 min. Sortie : 27 juin 1984 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Roger Donaldson

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

C'est un remake mais je ne peux pas le comparer aux précédentes versions, ne les ayant pas vues. En tout cas j'ai aimé cette perte des repères autour de l'héroïsme et de la folie, souvent les personnages sont convaincus d'être héroïques à cause de leur folie par exemple, bref c'est très prenant de ce côté là, tout est assez ambigu.
La première heure du film est assez ennuyante, y a rien d'exceptionnel visuellement (en dehors des paysages) et le nombre colossal de personnages est assez mal traité (ce qui fera en partie défaut à la seconde partie du film), mais dès que l'on entre dans le vif du sujet, la tension est présente, c'est vraiment maîtrisé. Les acteurs sont bons/très bons, sachant que certains personnages sont pas évidents à jouer sans tomber rapidement dans le ridicule, mais là ça fonctionne bien.
Et c'est cool de reconnaître pleins d'acteurs avant qu'ils ne soient vraiment connus.
Les compositions de Vangelis; même si elles ne sont pas vraiment marquantes (contrairement à son travail sur 1492, Blade Runner, etc), accompagnent très bien les images/le montage, elles deviennent d'ailleurs le centre de quelques séquences pour le moins tendues, apportant frayeur et annonçant la folie.

Prédestination
6.7

Prédestination (2014)

Predestination

1 h 37 min. Sortie : 1 décembre 2014 (France). Science-fiction, Thriller

Film de Michael Spierig et Peter Spierig

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

C'est compliqué quand même, mais assez admirable de voir un jusque boutisme qui fonctionne presque totalement bien, je dirais que le seul problème que j'ai eu avec les divers paradoxes c'est la mission de départ du héros. S'il sait que le Feu Follet n'est pas la personne qu'il intercepte à plusieurs moments dans l'Histoire, et que le héros lui même, dans l'organisation, ne nous ai présenté que par une ligne de dialogue comme étant le meilleur, eh bien j'ai vraiment du mal avec les enjeux posés 3/4 du film (avant le twist final) : créer l'agent qui deviendra le meilleur agent. Alors oui, celui qui tire les ficelles sait ce qu'il adviendra de cette personne (twist final), mais pour le personnage principal c'est le flou total, et donc j'ai vraiment du mal avec ça en terme de logique.
Niveau mise en scène/montage ça fait le café, bon on a droit à quelques séquences qui hausse le niveau mais globalement c'est du champ/contre champ (l'essentiel du film, c'est des dialogues). Les décors sont parfois mis en valeur par un éclairage très sympa. Et pour les décors eux mêmes,
Les acteurs sont franchement bons, Ethan Hawke incarne un personnage au premier regard basique : sorte de chasseur de prime/enquêteur froid, torturé, mais qui développe bien plus de subtilité au fur et à mesure du film, et ça Hawke le fait bien (ça passe surtout par la voix, ce qui n'est pas un défaut mais doit être précisé je pense).
Côté bande originale il n'y a rien de marquant, ça se contente d'accompagner, c'est de la musique d'ambiance.
6.5

Rebel Moon - Partie 1 : Enfant du feu
4.3

Rebel Moon - Partie 1 : Enfant du feu (2023)

Rebel Moon: Part One - A Child of Fire

2 h 13 min. Sortie : 22 décembre 2023. Action, Aventure, Science-fiction

Film de Zack Snyder

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 3/10.

Annotation :

Une avalanche de clichés/plagiats, visuellement ptn y a des séquences quand même mal éclairées (effet de style ou pas, c'est moche, et je doute que Snyder voulait montrer le territoire à sauver sous un angle moche). Niveau personnages c'est inintéressant,(spoil : du coup on s'en fiche du combat final avec le "sacrifice" complètement con d'ailleurs mais bon on en est plus là), quasiment tous les dialogues sont ultra clichés. Bon, c'est cliché. Mais si c'est bien fait et que ça se prend pas trop au sérieux, ça devrait aller non ? Bah non, le film se prend énormément au sérieux, c'est du Snyder, c'est à dire et vazy que je te fous du slow motion pour pas grand chose, des traveling qui partent dans tous les sens pour pas grand chose. C'est ridicule. Et franchement j'aime bien Snyder, il y va à fond et c'est admirable... car la plupart du temps ça "fonctionne", car on croit un minimum à l'intrigue. Là c'est pas le cas, c'est un nanar. Et concernant les enjeux, tu peux raconter tout ce que tu veux en voix off et nous montrer autant de majestueux visuels que tu veux, on s'en fout royalement. Pourquoi ? Car à chaque combat, les héros s'en sortent par des slow motion. Alors pour caractériser une personne (tiens l'héroïne vu qu'elle en abuse le plus) ça va, mais quand c'est pour sauver tous tes personnages à chaque situation compliquée, c'est complètement con. Donc bon, voilà, dans 1 an ou 2 y aura la partie 2, y aura des combats qui commenceront par des situations extrêmes ("mé koman voon til s'an saurtir???") et puis hop slow motion + pouvoir de l'amitié + pouvoir de la rédemption + pouvoir du courage dans ta gueule. Et puis les gentils gagnent même si y en a qui vont certainement mourir et les méchants perdent, y aura ptet même un "y en a 3 qui ont survécu", mais bon le résultat est le même : on s'en fout. Sinon la direction artistique a certaines idées cools, quand elles sont pas volées, et puis y a des passages divertissants (même si le tout est fortement agaçant), et même un personnage bien traité ! Bon il apparaît 7 minutes maximum (c'est le robot), mais tout de même ! Le film m'a rappelé que je devais voir Les 7 samouraïs, dont c'est apparemment inspiré, tout comme c'est inspiré de Star Wars, de Warhammer, de Gladiator, etc. Inspiré, ouais, ahah. Dernière remarque : ça fait low budget par moments, notamment lors du combat final dans la brume.

Big Fish
7.3

Big Fish (2003)

2 h 05 min. Sortie : 3 mars 2004 (France). Aventure, Drame, Fantastique

Film de Tim Burton

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 9/10.

Annotation :

J’ai vu Sleepy Hollow il y a très longtemps et, même si je n’étais pas aussi sensible à la mise en scène d’une œuvre qu’aujourd’hui, il est impossible de ne pas remarquer le talent de Tim Burton. A vrai dire, c’est à peu près tout ce dont je me rappelle de ce film, il faudrait que je le revois d’ailleurs. Enfin bref, Burton maîtrise bien cet univers macabre, terrifiant, parfois drôle, fascinant. Mais avec Big Fish, le réalisateur sort de sa zone de confort pour aller toucher une naïveté presque primaire. Réussite ? Une grande, oui !
Si le film a recours à la voix off car il est question de raconter oralement, Burton laisse un champ immense à ses images : grandioses, lyriques, intimes, inquiétantes, fantaisistes. Le tout est sublimé par une BO touchante et une photographie chaleureuse, qui cependant se laisse décolorer à certains moments, question d’ambiance. La narration sert le propos suivant : la dur réalité et le mensonge agréable ne se confrontent pas forcément tout le temps. Et elle le sert très bien, on commence sur une confrontation totale et le mensonge est abordé comme un mensonge. Mais plus l’histoire progresse, plus le surréalisme prend le pas sur la réalité. Là où la naïveté du discours est pertinente, c’est que le drame et la noirceur ne sont pas laissées de côté : des visages tristes, un capitalisme destructeur, de la violence, etc. A la fin, cette noirceur fait corps et âme avec la beauté naïve, la mort accueille l’immortalité.
Mcgregor maîtrise son jeu tout en subtilité, et permet à un personnage tel que le sien d’être crédible dans l’univers présenté. Billy Crudup lui aussi se débrouille très bien, alors que son rôle n’est pourtant pas très complexe. Ce duo parviendra à donner une toute autre ampleur à une certaine scène à la fin du film, tout aussi bien orchestrée par Burton (alors que c’est globalement du champ contre-champ !).
La mise en scène de Burton est sobre pour les dialogues, mais dès que la magie apparaît, il sait faire de beaux plans pour présenter, mettre en valeur, intriguer, etc, et la BO va aussi dans ce sens là, créant un tout harmonieux et envoûtant.

Il était une fois dans l'Ouest
8.5

Il était une fois dans l'Ouest (1968)

C'era una volta il West

2 h 55 min. Sortie : 27 août 1969 (France). Western

Film de Sergio Leone

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon, je mets de côté que ptn les films de Leone ont eu un impact énorme et donc que ça donne l'impression de regarder l'origine des clichés du genre.
La BO est inoubliable.
Leone (et Donati !) développent un univers cruel, froid et cupide, où [spoil !!!] seule la vengance semble honorable.
La caractérisation des personnages, les séquences de tension, les dialogues, tout est bien maîtrisé. Les personnages sont pour la plupart presque traités de manière mythique et le film prend une ampleur incroyable par cela (et évidemment par la musique). Et bordel la réalisation de Leone est très moderne je trouve, le film ne prend pas une ride. Les acteurs... bon c'est simple, on dirait qu'ils sont nés pour ce rôle. En fin de compte, tout fait bien, tout fait parfait à sa place : les décors, la poussière, etc, on en oublie que c'est un film, et lorsqu'il se termine, c'est un choc qui se produit.

Moby Dick
7.1

Moby Dick (1956)

1 h 56 min. Sortie : 14 novembre 1956 (France). Aventure, Drame

Film de John Huston

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

critique

Une vie de chien
7.5

Une vie de chien (1918)

A Dog's Life

33 min. Sortie : 14 avril 1918 (États-Unis). Comédie dramatique, Muet

Court-métrage de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

l'humour est daté mais reste amusant, le fond lui est toujours aussi pertinent. L'homme est assimilé à l'animal sauvage, une survie dans un monde capitaliste où l'argent est donné par le rapport de force. L'argent honnête est dérobé (d'ailleurs ptite caricature juive au passage) Mais un humain et un chien à part dans leur monde, parvient à créer un peu de légèreté et d'espoir. Les musiques sont belles, sans être marquantes. Je ne sais pas si le discours "féministe" est en avance sur son temps, mais c'est tjrs bien de le souligner (spoil : mm si c'est l'hm qui obtient l'argent et sauve la fille)

Le Kid
8.1

Le Kid (1921)

The Kid

52 min. Sortie : 10 juillet 2019 (France). Comédie dramatique, Muet

Film de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10.

Annotation :

c'est vraiment une très bonne comédie dramatique, bien rythmée, efficace, sensible, qui plonge d'ailleurs parfois dans le drame. Des acteurs franchement attachants (bon oui y a Chaplin mais pas que), une sorte de déclaration d'amour à l'amour (celui pour un fils, et celui [spoil] pour une femme). [spoil] Le film se permet une séquence fantaisiste, maîtrisée techniquement (les vols sont tellement fluides) et qui offre aussi un beau plan (celui avec les plumes qui s'envolent). Le film est très efficace dans sa narration.

OSS 117 - Le Caire, nid d'espions
7.1

OSS 117 - Le Caire, nid d'espions (2006)

1 h 39 min. Sortie : 19 avril 2006. Action, Aventure, Comédie

Film de Michel Hazanavicius

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

Des dialogues très bons, une réalisation qui utilisait les effets de l'époque et puis qui accompagne les dialogues dans leur aspect comique (ce qui fait que ce n'est pas plat, rien qu'une simple traveling avant sur un personnage à un moment précis par exemple, enfin bref y a qlq derrière la caméra). Le discours du film, bien que le but n'est pas non plus de faire une dissert, est bien amené et le décalage entre OSS 117 et le reste de l'intrigue est très drôle. Personnage d'ailleurs très bien porté par Jean Dujardin qui multiplie les expressions faciales à l'outrance (c'est une qualité) et puis son fameux rire encore une fois très décalé. Un esprit parodique très réussi, donc.
Revu, j'ai + profité des vannes et de la qualité de la réalisation parodique mais qualitative. J'ai remarqué pleins de vannes qui m'étaient passées sur le nez, au final des vannes il doit y en avoir 1 toutes les 30 secondes

Charlot soldat
7.5

Charlot soldat (1918)

Shoulder Arms

45 min. Sortie : 20 avril 1919 (France). Comédie, Guerre, Muet

Moyen-métrage de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 5/10.

Annotation :

Profond dégoût en voyant un film de Chaplin comme ça, on est loin d'Une vie de chien. le parallèle entre le fromage et le gaz moutarde est carrément effrayant. Les Allemands bien méchants et les Alliés bien gentils, pour parler de la première guerre mondiale c'est franchement débile, Chaplin ne maîtrise clairement pas son sujet... j'aurais seulement dit ça si je n'avais pas fait de recherches.
A la base, Charlie Chaplin voulait faire capturer, à la fin de l'histoire, tous les dirigeants européens prenant part au conflit, ça c'est déjà pertinent et logique. Mais le résultat, c'est que c'est un film de propagande, c'est un constat bien tragique. Bon, c'est pas évident de faire régner sa vision tout en bossant dans des conditions pareilles, et il parvient tout de même à créer une certaine ambiguïtée (par exemple lorsqu'il est désigné et que tout ses amis sont d'accord, car personne ne veut y aller), et finalement cette subtilité est un atout pour Chaplin : il réussit à faire passer certains de ses messages. Le twist final, qui a l'air d'annuler le propos béliqueux, ne le change en réalité pas. La volonté demeure : c'est le rêve de la victoire. Ca reste un métrage intéressant, surtout historiquement intéressant, mais j'avoue que de la part de Charlie Chaplin et des précédents films que j'ai vu de lui, le film me dérange. Ce serait hypocrite de ma part de dire que je n'aime pas les films où les combats sont le centre, mais dans ce cas-ci (avec Charlie Chaplin), je suis déçu. Y a une impression de gêne, Chaplin n'arrive pas à faire rire ou à condamner pleinement, oui c'est très... compliqué. J'avoue que je ne sais pas vraiment comment me décider sur ce film, au final. Donc voici une note neutre.

OSS 117 - Rio ne répond plus...
7.1

OSS 117 - Rio ne répond plus... (2009)

1 h 41 min. Sortie : 15 avril 2009. Action, Aventure, Comédie

Film de Michel Hazanavicius

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10.

Annotation :

on reprend les mécanismes du premier, on les brise ou les enrichit... ça donne une très bonne suite.
Revu, très drôle, peu être moins bien réalisé que le premier mais la dimension parodique de la mise en scène est toujours appuyée et c'est rigolo.

Demolition
7.1

Demolition (2016)

1 h 41 min. Sortie : 6 avril 2016 (France). Comédie dramatique

Film de Jean-Marc Vallée

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Corde sensible. Ambiance hypnotisante. Gyllenhaal au top. BO très sympa. Scénario malin (c'est bourré de métaphores, ça joue un peu sur du 4e mur sans vraiment le dire (les lettres en voix off), etc), y a aussi pas mal d'idées visuelles. Corde sensible.

Le Règne du feu
5.5

Le Règne du feu (2002)

Reign of Fire

1 h 41 min. Sortie : 21 août 2002 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Rob Bowman

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Y a des dragons et déjà ça, c'est un très bon point je ne veux rien savoir. Bon faut accepter l'idée d'un film post-apo avec des dragons. J'avoue que je me fiche de la crédibilité de ce plot, voilà ça c'est dit. C'est convenu mais bien rythmé, porté par une DA réussie et une bo très cool. Le duo d'acteurs portent aussi le film, clairement (oui McConaughey sur-joue mais c'est son personnage, personnellement ça m'a pas dérangé, et faut surtout pas prendre au sérieux ses décisions et son dernier... geste on va dire, il est fou, c'est une caricature des Marines, le fait est que son perso représente la folie et c'est réussi dans l'intrigue). Les deux personnages principaux deviennent intéressants dans leur opposition. La tension constante permet de vraiment entrer dans l'univers et donc de le rendre "crédible", la tonalité sérieuse contribue au même effet. Comme pas mal de films post-apo le centre du discours porte sur le désespoir et la peur (ici représentés par le personnage principal), je dois avouer que dans ce cadre là le film fonctionne. Les séquences d'action sont vraiment spectaculaires et même si certains effets visuels font mal aux yeux ça reste franchement bien. C'est donc super divertissant sur la forme, tout en prenant le temps de construire son fond Et puis bordel un film post-apo avec des dragons merde quoi !

Une idylle aux champs
6.8

Une idylle aux champs (1919)

Sunnyside

32 min. Sortie : 7 novembre 1919 (France). Comédie, Romance

Moyen-métrage de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Annotation :

c'est touchant quoi, mais bon pas grande chose à dire de plus et la fin est vachement expéditive

L'Opinion publique
6.8

L'Opinion publique (1923)

A Woman of Paris: A Drama of Fate

1 h 19 min. Sortie : 31 octobre 1924 (France). Drame, Romance, Muet

Film de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

Chaplin sort de son registre habituel : entièrement dramatique/tragique, long métrage, et il ne joue pas ! Il travaille bien plus son image, et dirige les acteurs d'une manière très différente et cela fonctionne. Cependant Chaplin fait du recyclage concernant son intrigue (même si le côté entièrement dramatique, la visible hausse de budget et le travail sur l'éclairage+la composition des plans dépaysent complètement), et puis le film souffre d'énormes longueurs (évidemment sans l'humour ça passe moins vite, et puisque ça tombe dans le mélo, pas toujours de manière pertinente à telle point que ça en devient lassant, c'est long.

Serpico
7.6

Serpico (1973)

2 h 10 min. Sortie : 22 mai 1974 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Sidney Lumet

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10.

Annotation :

Une manière originale de montrer le flic incorruptible (on peut presque le prendre comme un complément avec les Incorruptibles tant les deux films prennent des partis très différents pour parler de la justice au sein de la police), servi par un Al Pacino très bon (et finalement il gueule pas tant que ça dans le film, il a un jeu assez calme qu'il maîtrise), iconisé par un look mémorable. L'ambiance donnée est miteuse et se veut réaliste, ça fonctionne très bien avec l'intrigue, un combat sans fin en enfer. On se perd vite dans la paranoïa avec un traitement de personnages particulier (les grands gentils ne sont pas forcément présentés comme tel) et donc c'est une manière de nous convaincre que le héros est peut être fou tant il se donne du mal, mais que c'est un héros (d'ailleurs le parallèle avec Don Quichotte est fait à 2 reprises dans le film).

Zulu
6.7

Zulu (2013)

1 h 50 min. Sortie : 4 décembre 2013 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Jérôme Salle

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Annotation :

Le sujet est super intéressant et ça se perd pas facilement dans le cliché du détective dépressif (alors que bon vu le personnage de Bloom disons que c'était mal parti, mais c'est rattrapé par le personnage de Forest Whitaker et puis j'ai même envie de dire que celui d'Orlando Bloom a quelque idées originales), et en soit l'intrigue est palpitante : c'est sombre, ça parle de sujets pas évidents, non franchement de ce côté là c'est réussi. Mais c'est vraiment dommage que niveau réalisation ça prenne 0 risque, c'est très fade et on se fait vite chier, c'est encore plus triste quand tu vois le casting qui mine de rien campent très bien leur personnage.

Sunshine
6.7

Sunshine (2007)

1 h 47 min. Sortie : 11 avril 2007 (France). Science-fiction, Thriller

Film de Danny Boyle

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Annotation :

Scientifiques pas crédibles (en soit tout ce qui appartient au domaine de la science (tout) n'est pas crédible), méchant pas convainquant (il est là pour être là...)... mais des visuels superbes, Boyle qui se lâche (oui j'aime bien). Et au final on se dit que c'est pas si con de faire de cet équipage une sorte de microcosme de l'Homme sans faire attention à leur crédibilité en tant que scientifiques, puisqu'en tant que relecture d'un mythe, ça prend un peu la forme d'un conte. Une bo très sympa qui va clairement hausser le niveau du film, là oui, clairement. Ca reste tout de même très maladroit et le final est expédié très facilement (surtout avec cet antagoniste...). Petit point pour le casting, oui c'est pas un argument mais là tout de suite maintenant je m'en fous. 5.5

Le Cirque
7.9

Le Cirque (1928)

The Circus

1 h 12 min. Sortie : 15 mai 1930 (France). Comédie dramatique, Romance, Muet

Film de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10.

Annotation :

Je n'ai pas encore lu d'analyses sur le film mais bon sang y a matière à le mettre en parallèle avec l'industrie cinématographique. Et avec ça le film prend tout son sens : divertissement, attente du public, les coulisses, etc... Evidemment c'est Chaplin donc il y a une histoire d'amour. Vers la fin elle prend un tour surprenant et je crois bien que c'est la première fois que je vois Chaplin faire un acte aussi grand et beau. Mais c'est également une comédie et la scène du cirque est clairement l'endroit rêvé, y a pas mal de séquences bien pensées dont une à la fin très ingénieuse. Le lyrisme est toujours présent, comme en témoigne une séquence finale (celle avec le cirque qui repart) tout bonnement magnifique.

Reservoir Dogs
7.9

Reservoir Dogs (1992)

1 h 39 min. Sortie : 2 septembre 1992. Gangster

Film de Quentin Tarantino

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[REVU] toujours un chef d'oeuvre, toujours mon Tarantino préféré.

Une journée de plaisir
6.5

Une journée de plaisir (1919)

A Day's Pleasure

18 min. Sortie : 8 décembre 1922 (France). Comédie

Court-métrage de Charlie Chaplin

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Headhunters
6.9

Headhunters (2011)

Hodejegerne

1 h 40 min. Sortie : 4 septembre 2013 (France). Thriller, Action

Film de Morten Tyldum

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 5/10.

Annotation :

C'est invraisemblable, bourré de facilités, et pas subtil pour un sou... tout en se prenant archi au sérieux, enfin... quand ça vire pas dans le ridicule total. Non je sais pas quoi penser de ce film... y a un gros problème de ton (ça m'a un peu fait penser à Fargo [oui il fait froid] sauf que c'est loin d'être aussi maîtrisé. Donc ni complètement drôle, ni touchant/stressant. Et puis c'est pas très intéressant je trouve côté mise en scène, j'aime bien la scène où Roger Brown dévisage Greve pendant leur entretien, et une scène où l'éclairage est sympa (quand il regarde les enfants par la fenêtre). Cependant le film est très généreux concernant ses effets gores, y a quelques vannes à sauver, et mine de rien les réconciliations à la fin fonctionnent (c'est moognon).

The Void
5.6

The Void (2016)

1 h 30 min. Sortie : 3 avril 2017 (France). Épouvante-Horreur

Film de Jeremy Gillespie et Steven Kostanski

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

super généreux, des beaux visuels, c'est spectaculaire. Parfois des très beaux visuels, c'est vachement soigné (souvent par des petits plans qui font office de transition/participent à créer une ambiance). Y a du Lovecraft, j'aime bien évidemment, et y a probablement d'autres références que j'ai pas remarqué plus que ça mais c'est clairement un hommage ce film. Les effets pratiques sont super bien à part les plus gros bestioles, mais c'est largement pardonnable car je pense pas que le film ait eu un budget de malade, donc franchement bravo. Pour traiter de l'acceptation de la mort, je dirais que le film s'y prend bien car on comprend vraiment tout vers la fin, ce qui accentue l'effet surprise et donc la compréhension des actes de certains personnages : pour être clair, tout le monde ou presque est hanté, et l'apparition d'évènements surnaturels va les faire sombrer dans la folie... autour de nécromancie, de "je renonce à Dieu", tout ça. Donc oui, c'est super malin je trouve. On est perdu, les décors sont superbes, l'ambiance d'abord mystérieux, peut rapidement devenir hystérique, puis se calmer... mais on est toujours dans le registre horrifique. C'est bien rythmé (évidemment y a un mystère, on s'enfonce de plus en plus... donc oui, ça aide !). Très bonne surprise, vraiment.

Ne coupez pas !
7.3

Ne coupez pas ! (2017)

Kamera o tomeru na!

1 h 36 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Shin'ichirô Ueda

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Annotation :

6.5
Le film a de très bonnes idées pour exploiter son sujet et la structure narrative est parfaite pour ça, clairement. La première partie est peut être un peu longue par contre, mais c'est nécessaire vu sa place dans l'intrigue. Et le reste est amusant à suivre. Après... niveau réalisation (deuxième partie) ça fait légèrement documentaire et en même temps vraiment fiction, c'est un peu impersonnel je dirais. Par contre c'est bien écrit, et en fait ça reste relativement subtil alors que c'est de la bonne grosse mise en abyme globalement, et finalement c'est peut être cette réalisation assez détachée qui crée un équilibre. Y a des vannes très drôles (la dernière partie est franchement super marrante). Le film a donc pas mal de qualités mais m'a pas plus marqué que ça (oui ce point là est extrêmement subjectif)

La Prophétie des Ombres
5.4

La Prophétie des Ombres (2002)

The Mothman Prophecies

1 h 59 min. Sortie : 17 avril 2002 (France). Fantastique, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Mark Pellington

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 5/10.

Annotation :

Meh. Honnêtement j'y ai cru au début, bon à moitié, à cause des effets redondants "WOUA ZOOOOM WOUA C EST FLOUUUU", mais l'atmosphère petit à petit pesante qui s'était installée (quand y a pas les effets précédemment énoncés) m'avait franchement fait croire en ce film.
Mais plus ça avance, plus le rythme se dégrade et bordel la paranoïa est tellement chiante à suivre ! C'est long ! Richard Gere qui fait rien, un film qui a le cul entre deux chaises : drame sur le deuil ? Film fantastique/horreur ? Jsais pas, les deux, mais mal fait. Donc on a droit à un final qui pour le coup s'adresserait + à la moitié fantastique/horreur du film, mais qui n'a aucun poids : déjà car merde c'est prévisible et que la scène insiste beaucoup trop sur une pseudo tension. Et ensuite car, et là on arrive à un gros problème supplémentaire, le montage sait pas se poser. Tout au long du film y a de chouettes plans, et il faut systématiquement qu'ils soient interrompus par un enchaînement de plans dont on se fiche royalement, c'est frustrant. C'est frustrant et ça désamorce tout les enjeux de ce final. Y a un plan franchement super cool, [SPOIL] quand on voit Gere face au pont qui commence à s'effondrer... il doit durer 1 ou 2 secondes, même pas le temps de voir le tout s'effondrer et Gere qui contemple, tout ça pour passer à des trucs débiles qu'on sait déjà genre les voitures qui tombent. Oui il m'a énervé ce final. Concernant le "cul entre deux chaises", je comprenais pas trop où le film voulait en venir : il souffre du deuil et c'est faux, ou c'est vrai et... euh, bah c'est un film fantastique et il est maudit je suppose. C'est la deuxième réponse... peut-on m'expliquer pourquoi on s'attarde pas davantage sur la menace de ces êtres surnaturels ou alors de marquer davantage la mort du mec dans les bois ? J'ai ma réponse avec les lignes à la fin "saite istouare na zamé étai éxpliquez...", le film se veut une adaptation factuelle d'évènements inexpliqués (???), tout en prenant le pdv d'un mec en deuil qui est en lien avec ces évènements, donc hop drame. Donc film d'horreur mais en fait drame. Sauf qu'on sait pas vraiment lequel est le plus important, et chacun a son propre rythme. C'est putain de chaotique.

Rain Man
7.4

Rain Man (1988)

2 h 13 min. Sortie : 15 mars 1989 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Barry Levinson

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 7/10.

Annotation :

Hoffman tout simplement génial et Cruise aussi, mais Hoffman lui vole clairement la vedette. Le discours sur l'autisme est un peu limite, surtout qu'au final ou sait pas vraiment si Rain Man a vraiment une idée des questions qu'on lui sort, mais bon, c'est de 1988, et puis on ne peut que saluer cet effort de parler de l'autisme. La réalisation, je trouve, manque pas mal de bons moments à partir de la séquence à Vegas, alors que le film a prouvé par pas mal d'autres séquences qu'il savait bien raconter (le plan séquence lors de la dispute, c'est pas l'idée du siècle mais c'est prenant, pareil pour les traveling avant (ou zoom ?) sur le visage de certains personnages lors des trajets en voiture, entre autres. Je trouve que c'est dommage et qu'on tenait là quelque chose de très bon. Donc oui, du côté de l'écriture, mise à part les quelques petits soucis pour parler de l'autisme, c'est un grand OUI. Le film est émouvant, pour le coup je peux pas le nier, de ce côté là c'est réussi. Mais voilà... je trouve que niveau réalisation, ça aurait pu être bien mieux fait et plus créatif lors de la dernière partie... plutôt déçu de ce côté là. 7.5

Menteur, menteur
5.9

Menteur, menteur (1997)

Liar Liar

1 h 26 min. Sortie : 25 juin 1997 (France). Comédie, Fantastique

Film de Tom Shadyac

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 5/10.

Annotation :

meh. C'est pas fou. Jim Carrey qui fait le fou, c'est sympa, et puis un concept qui permet pas mal de gags (que j'ai pas tellement trouvé drôle la plupart du temps, c'est clairement Jim Carrey le coeur des éléments drôles et pas tellement les vannes en elles-mêmes). C'est pas mauvais hein, le film vise un certains public, ça fonctionne, mais c'est pas un bon film pour autant, disons que c'est pas particulièrement soigné, on est sur une happy ending... mais qui dure 1h30, niveau ton, ce qui devient vachement agaçant (l'impression de regarder une parodie avec des rires pré-enregistrés), c'est dommage vu le côté émotionnel qui est le centre de l'histoire. Honnêtement, c'est une comédie américaine classique, qui fait le taff, avec Jim Carrey à fond, donc au départ je voulais partir sur un 6.5/10. Puis je me suis posé la question : est-ce que j'aime bien ? La réponse est non. Je déteste pas le film, je dirais même pas que je ne l'aime pas. Mais je m'en fous. Voilà c'est ça.

Hulk
4.6

Hulk (2003)

2 h 18 min. Sortie : 2 juillet 2003 (France). Action, Science-fiction

Film de Ang Lee

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 6/10.

Annotation :

C'est complètement con. Non mais, vraiment, les décisions de l'armée n'ont aucun sens. Mais je m'en fous car le film a pas mal d'autres qualités. C'est assumé, bourrin, et pas inintéressant. Ça emprunte totalement la narration des comics avec pas mal de split screens, ce qui est une bonne idée et bien exécutée (en tout cas ça ne m'a pas sorti du film, et j'ai trouvé ça efficace). En dehors de cet effet de style, c'est ultra spectaculaire, fluide, maîtrisé. Certains effets sont datés mais le problème vient davantage du design de Hulk (holala ce vert, c'est criminel) que des fx, et globalement ça tient toujours assez bien la route. Nick Nolte à fond dans son rôle. Et des personnages intéressants à défaut d'être subtils : Bruce Banner est loin d'être un héros et finalement, la majorité du temps c'est une victime, ce que je trouve sympa comme choix. Sa dualité est bien traitée : même si le film a pas l'intention de s'attarder 30 min sur du développement, privilégiant son rythme, on y voit un homme damné, renfermé sur lui-même, et repoussant tout héroïsme.
6.5

Dune
7.4

Dune (2021)

2 h 35 min. Sortie : 15 septembre 2021 (France). Science-fiction, Drame

Film de Denis Villeneuve

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 8/10.

Annotation :

Revu au cinéma.
Claque visuelle, super bien rythmé mais prend son temps (tfaçon Villeneuve sait poser de longs plans bien construits, super travaillés). La scène de bataille m'a à nouveau donné des frissons, bordel c'est juste incroyable, alors qu'en soit on voit pas grand chose et ça dure 3 minutes (ce qui laisse la possibilité de survivants, d'ailleurs), assister à la fin tragique d'un empire comme ça c'est fort. Bon casting et acteurs au top, fx superbes. Difficile de faire une intro qui se suffit à elle-même, et là c'est le cas : même si l'on sait que rien n'est finit, les enjeux, les arcs, et même le déroulement de la prophétie (ce qui est un très bon moyen de teaser), sont mis en place. Je n'ai pas lu les livres donc je n'ai rien à ajouter de ce côté là. Quelques problèmes, par exemple le docteur, je suppose qu'il ne comptait pas revoir sa femme, mais en même tant c'est pas sous-entendu (ou j'ai raté quelque chose), ce qui rend son plan bancal. Rien de grave, personnellement j'ai été totalement transporté et les quelques facilités m'ont pas trop dérangé. La mise en scène de Villeneuve va complètement mettre en valeur les grands espaces, et sa froideur met en relief l'état des Atréides. On sent tout au long du film un poids, grâce à de longs et lents travelings (comme dans tous les films que j'ai vu de Villeneuve il me semble, mais là ça m'a paru particulièrement efficace, vu l'architecture des bâtiments et la dimension tragique). Ah et puis la BO... magistrale. J'avais pas trop aimé son travail sur la suite de Blade Runner par Villeneuve, et la tenait pour l'un des défauts majeurs du film. Mais là, cette nouvelle collab avec Villeneuve est époustouflante. La mise en scène de Villeneuve et la BO de Zimmer offrent un spectacle épique.

Mean Streets
7.1

Mean Streets (1973)

1 h 52 min. Sortie : 12 mai 1976 (France). Policier, Drame

Film de Martin Scorsese

Jar Jar Binks a détruit SW1 a mis 9/10.

Annotation :

Je pense que c'est mon Scorsese préféré. Faudrait que j'y réfléchisse, mais je pense que oui. Dans Mean Streets, y a tout ce que j'ai chez Scorsese et que je retrouve un peu moins dans ses autres films vus. On est comme à l'origine de plusieurs de ses prochains films, ce qui est plaisant car dès lors Mean Streets apparaît comme un vrai... foutoir (pas dans le sens péjoratif) d'idées, de créativité, et de style. On retrouve cette couleur rouge, sang, par exemple. De Niro (d'ailleurs c'est aussi son premier film avec Scorsese, et deviendra son acteur fétiche si jme trompe pas ? Enfin bref, dans la carrière de Scorsese, y a beaucoup à dire sur ce film) et Keitel sont supers ! Y a une tension palpable tout au long du film (chose présente dans tous ses métrages, en tt cas ceux que g vu, mais ici ça m'a bien plus "touché", surtout grâce au personnage de Keitel), qui vient s'accentuer dans un final palpitant.

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