Films de 2021

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01/01/2021

Pas si inspiré que cela, même si le film tente tout le long d'illustrer habilement le tiraillement de ces jeunes filles entre structures traditionnelles et désir d'émancipation, conditionné par la danse, du moins de ce qu'elles voient dans les clips d'aujourd'hui.

Je n'ai pas été gêné par les scènes qui créaient la polémique, néanmoins, la personne avec qui j'ai regardé le film, elle, a été gênée à plusieurs reprises. Question de sensibilité j'imagine.

Pas inintéressant mais n'apporte rien à un sujet certes important et si actuel...

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10/01/2021

Jamais véritablement rentré dedans... Segments inégaux, certaines scènes sont so "Woody" et d'autres apparaissent empruntées, sans réellement d'idées si ce n'est refaire en moyen ce qu'il a déjà dit auparavant.

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24/01/21

Quel autre cinéaste que Wim Wenders a mieux montré l'hégémonie culturelle américaine, consentie comme intégrée, à l'écran ?

Dans Au fil du temps, la mythologie des grands espaces et du rock'n'roll envahit l'Allemagne, ce grand pays divisé, paumé, esseulé comme ces projecteurs de cinéma qui prennent la poussière dans les villages depuis que tous ont peu à peu abandonné, spectateurs et industrie filmique devenue abrutissante, selon les dires d'une connaisseuse...

Un beau film sur l'errance, toute "wendersienne", peut-être trop long, avec son lot de zones de transit, de dialogues renfrognés et de routes sinueuses.

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06/02/21

Bien écrit, pas tant pour son intrigue subtilement ficelée que pour ses personnages. De premier plan ou secondaires, tous possèdent une réelle densité.

Noir, il l'est indiscutablement, ce Londres parallèle, au ras de la Tamise, un peu comme le faisait Kazan dans "Sur les Quais", constitue un superbe écrin glauque pour mettre en branle ce royaume de parvenus et de petites frappes, parfois opportunistes, parfois plus sincères. Néanmoins, l'envie de "s'élever" à toux prix constitue le dénominateur commun pour ce monde à l'ombre.

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15/02

À la fois très pudique mais extrêmement touchant. Je trouve ça toujours fort comme exercice d'arriver à émouvoir sans utiliser un lyrisme outrancier. Almodovar distille ce qu'il faut à ce drame pour nous embarquer, malgré à mon sens un manque parfois de densité pour illustrer les liens qui se créent entre les deux amis. On peut néanmoins tempérer cela par cette volonté d'épure manifeste dans la réalisation, raccord aussi avec ces personnages, vides, apathiques, propices donc à être vite emplis d'émotions, recherchant désespérément une attache dans un monde dénué de sens.

Mélancolique et juste.

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19/02

Le film surtout dans sa première partie dresse habilement et sans s'éparpiller le portrait d'un microcosme, guère réjouissant, d'une ville moyenne des Etats-Unis pendant les 60's. Il y aurait presque un coté ""naturaliste"" (un brin théâtralisée ne nous emballons pas quand même) dans cette galerie: Les personnages sont nombreux, les relations cachées, les différences notables, mais on arrive vite à pénétrer le quotidien de cette population disparate où règnent corruption, violence, injustice, oisiveté et hypocrisie générale.

Très politique donc, sans pour autant trop forcer le trait et en gardant bien la ligne de mire, The Chase reprend ensuite je dirais une verve post-western plus classique propre au Nouvel Hollywood et s'avère très efficace... À mi-chemin entre Clint Eastwood et Sam Peckinpah.

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14/03/2021

Comme souvent devant un film qui tient une idée originale de mise en scène - en surdité devrait-on dire ici - je regrette presque qu'il n'aille pas au bout et se montre plus radical dans son choix. Mais si le reste est plus "classique" dans son approche de drame intimiste, très "européen" je trouve pour le coup, on quitte clairement le territoire de l'indé US habituel, le film s'avère souvent touchant et intéressant malgré un premier acte vite expédié. On ne comprend pas bien son arrivée au centre...

L'anodin côtoie le beau, le travail constant sur la communication obsède la réalisation et lui offre clairement le meilleur du film, je pense que cette formidable scène entre le héros et cet enfant qui pour imaginer le son d'un jeu de batterie improvisé sur un toboggan, plaque son corps pour en ressentir les vibrations me restera longtemps en tête...

Définitivement à voir.

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27/03/21

Intéressant pour le coté immersion dans ce New-York mi-glauque mi-arty des 70's, angle qu'on aimerait voir davantage approfondi. Le relation amour-haine du couple, influencée minute par minute par les doses de drogues injectées fonctionne bien également, jamais vu un Pacino aussi ambigu et large dans la palette d'émotions montrées. Un film mineur néanmoins du Nouvel Hollywood, presque trop timoré et parfois, il faut le dire, un peu plan-plan...

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27/04/21

Un peu désarçonné au début - à l'instar du héros - car le film prend d'emblée un ton léger, presque comique, alors que je m'attendais à quelque chose de plus grave. Le film oscille entre les deux humeurs, du moins sur les 2/3, et s'il raconte plutôt bien les premiers émois, les tâtonnements d'un adolescent qui prend conscience de ses charmes, LA rencontre reste à mon sens trop effleurée, si bien qu'on a du mal parfois à y croire.

Puis les 20 dernières minutes. La partition de Michel Legrand arrive, le ressac de l'océan se fait entendre au loin, plus rien n'est dit et nous comprenons tout. Un romantisme éclatant et vibrant.

Peut-être pas le chef-d'œuvre annoncé en ce qui me concerne, mais un bien beau film qui réussit grâce à une épure de fond et de forme à toucher une à vérité intemporelle si difficile à accepter: l'apprentissage des amours fugaces.

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30/04/2021

Je me suis poliment ennuyé tout le long...

Disons que le mélange des genres, entre burlesque et drame violent m'a semblé comme artificiel, péniblement agencé pour raconter une histoire un brin grotesque et peu intéressante, comme une suite ininterrompue de scènes plus ou moins réussie voulant s'inscrire dans la grande tradition - consubstantielle au western - du mythe déconstruit.

Une histoire de sensibilité j'imagine, je n'ai cru à rien, à aucun moment me suis senti embarqué dans cette rocambolesque aventure trop ridicule à mon sens pour toucher au tragique qu'il tente d'illustrer.

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03/05/21

S'il ne dit rien d'original sur le deuil, la rédemption et la reconstruction - le film en cela suit des chemins déjà balisés - il le fait de manière extrêmement convaincante. La première séquence, immersive, progressive dans la tension, permet d'emblée une plongée à l'intérieur du couple.

Le reste du film, entre symbolisme léger et atmosphère naturelle, presque doucereuse par moments (très belle photo) reste agréable à suivre. Curieux néanmoins comme le film délaisse Shia Labeouf, cette petite facilité à la fin aussi... Mais l'ensemble de "Pieces of a Woman", notamment grâce à la performance étonnante de Vanessa Kirby, vaut sans hésiter le détour. Un drame appliqué, beau tout simplement.

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14/07/21

Finalement bien anodin et trop désincarné pour m'emporter, malgré par-ci par-là quelques moments de grâce. Le tout manque de liant, comme si l'attention retombait à chaque fin de séquence, en résulte un film bancal, certes beau, mais en rien le chef-d'œuvre annoncé.

En le regardant, j'ai repensé à deux autres films américains récents (injustement oubliés aujourd'hui): "Hell or High Water" et "Nebraska". Si le genre n'est évidemment pas le même, en abordant pas aussi frontalement l'aspect social, ils en disaient à mon sens infiniment plus...

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15/07/21

Typiquement le genre de film qui vaut avant tout pour une performance, celle d'Anthony Hopkins en l'occurrence, plutôt que pour son propos ou sa réalisation.

L'idée de désorienter le spectateur, épousant ainsi le point du vue du héros, est certes intéressante mais tourne vite en rond... Après 30 minutes, on a compris les ressorts et rien malheureusement jusqu'à la fin du film ne viendra nous surprendre ou même rompre cet ennui poli devant ce film finalement bien banal, s'il n'avait pas cette originalité, toute proportion gardée, de mise en scène.

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30/07/21

La dernière partie est extraordinaire, comme si tout le film pendant ses deux premiers tiers avançait à tâtons avant de laisser enfin éclater ce qu'il peinait à démontrer, malgré un feu évident qui couvait...

Un film sur la dépossession de soi, sur l'inanité de l'existence, et surtout sur la violence, symbolique, renfrognée ou explicite, sur le comment ou peut-être plutôt "à quel point" elle est intrinsèque à l'homme et s'immisce en une fraction de seconde dans nos rapports sociaux.

Un film difficile d'accès, explosif comme lénifiant par moments, qui apparaît bien subversif aujourd'hui. Le personnage de Maurice Pialat, père gargantuesque à tous points de vue, est dingue de justesse et de sadisme dissimulé.

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01/08/2021

À chaque fois que je regarde un blockbuster ricain moderne, je pourrais presque indépendamment de l'histoire ressortir les mêmes critiques... C'est moche (bouillie numérique), convenu, sans idée ni ambition,et ne fait que se placer maladroitement dans le sillage d'autres films cultes du genre sortis bien avant lui...

On pirogue ici laborieusement entre Pirates des Caraïbes, Benjamin Gates et la Momie de Sommers. Une aventure frelatée sur un gigantesque fond vert.

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09-09-21

Tout aussi sympathique et spontané, parfois, qu'à coté de la plaque et plan-plan parfois aussi. Rien à en dire...

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11/09/21

Le mauvais goût entache le film dès l'ouverture... Fiente d'oiseaux et flatulences de théâtre. Une promesse...

Le film oscille entre grotesque, effets numériques moches et un ton ridiculement solennel qui au mieux, fait sourire. Seule Charlotte Rampling surnage dans ce thriller jamais mystique, toujours pataud. La narration est poussive, rien ne progresse car la trame joue seulement sur les accumulations de scènes de possession et des réactions qui s'ensuivent. La redondance s'installe, vite...

Néanmoins, on ne s'ennuie pas, c'est loupé mais pas irregardable. Les décors, eux, sobres et bien éclairés, donne un semblant d'épaisseur au film.

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06/11/21

Je suis souvent indulgent avec ce genre de film...

L'aspect "immersion" m'intriguait et pouvait permettre un brin d'originalité dans ce style de série B, mais il est clairement gadget..

Le point fort du film est aussi son point faible, la mise en place est franchement longue, posée, parfois presque contemplative et tente, je dis bien tente, d'installer un semblant d'atmosphère anxiogène. Mais cette tentative louable, mal calibrée, délivre aussi un certain ennui pendant près d'1h...

Passé ce délai, et lorsque "l'action" commence, absolument rien ni d'effrayant, ni de surprenant ne viendra rompre notre plongée en eau bien trop douce...

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11-12-21

J'ai trouvé le film très paresseux en réalité...

Il ne s'embarrasse pas vraiment de créer un scénario et une histoire, à l'inverse des deux premiers volets, il se contente juste de compiler des situations, alors parfois drôles, mais très souvent forcées et surtout pâlement recopiées.

Si ce n'est quelques lignes de dialogues de Jean-François Halin, Jean Dujardin et Habib Dembelé, il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film ni totalement loupé, ni pertinent. Une resucée peu inspirée... Opportuniste ?

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20/012/21

J'ai trouvé ça assez effroyable...

Moche, lénifiant - interminable - et finalement bien convenu dans son propos, celui-lui d'illustrer le sempiternel envers du décors de la gloire.
Une suite de séquences, comme des actes grandiloquents et poussifs, pour plonger toujours plus loin dans la névrose d'un système.

Aucun intérêt à mon sens, j'ai eu envie après 25 minutes de tous les terminer au napalm tellement on souhaite qu'ils cessent enfin de geindre.