Films de l'année 2020

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03/01/2020

Pas le choc attendu mais force est de reconnaître que ce film est impressionnant. Déjà dans son parti-pris formel épuré, radical presque, et dans son choix de film d'époque, moins à la mode aujourd'hui. Si "Portrait de la jeune fille en feu" peut apparaître austère de temps en temps, il arrive finement à faire évoluer cette relation, d'un non-dit initial à la délivrance de sentiments inavoués.

La photographie est splendide, comment ne pas penser à "La Fille de Ryan" de David Lean, le rendu sonore également, le feu qui craque, les esquisses d'un pinceau, le bruit de la mer, etc.. Un régal des sens.

Manque juste un peu de "cœur" pour m'emballer totalement, bien que l'épilogue très viscéral vienne tempérer cela. Le film est en tout cas une proposition de cinéma anachronique, moins "militante" qu'on ne le dit, juste, subtile et surtout raconté dans un écrin encore une fois superbe.

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06/01/2020

La question est : « comment ai-je pu attendre aussi longtemps avant de le voir ? »

Cela faisait longtemps, mais vraiment longtemps, ou je n’avais pas été enchanté à ce point par un film de la première à la dernière minute… Le constat est simple, Tout me ravi dans « Un Singe en Hiver ». J’aime son humour, fin, débridé, j’aime son romanesque, palpitant et audacieux, j’aime son ton, léger, grave, son atmosphère éthylique et ses effluves poétiques, son écritures ciselée et ses dialogues charpentés, sa trame fine et complète, ses thèmes de filiation et de jeunesse perdue, sa mise en scène anodine et ingénieuse, son azur normand malgré la beauté du noir et blanc, et bien sûr, bien sûr… Ses personnages… Ils sont tendres, émouvants, bateleurs et sarcastiques, libres, tristes, mélancoliques et nostalgiques, amoureux, profonds, désinvoltes, intemporels et éternels, bucoliques et surtout, surtout… Romantiques.


Une pépite à chérir. Un chef-d’œuvre.

(Mille merci Peaky, tu avais évidemment vu juste).

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Âpre, direct, clinique et fort.

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24/01/2019

Charmante fuite dans la psyché intérieure d'un cinéaste qui souffre du syndrome de la pellicule blanche. Lancé dans un projet qui le dépasse, symbolisé par cet immense attelage qui semble entourer un astronef manquant, on passe du rêves aux souvenirs aux actes manqués. Beau, léché, évanescent, on se laisse bercer par ce festival d'illusions perdues du début à la fin.

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25/01/2020

Adoration, le dernier film de notre cinéaste national Fabrice du Welz s'apparente dès les premières images au conte. Il en emprunte les éléments, le ton et la couleur. Que ça soit par cette trame aux allure d'odyssée ou par sa matière, organique et charnelle qu'on croirait par instant tirée de la poésie minérale de Terrence Malick ou des œuvres d'Andreï Tarkovski. Mais si le film est très beau, indiscutablement, le fond lui aussi tient bon la barre au gré de la traversée... Adoration raconte la fuite en avant de deux enfants (brillants dans l'interprétation), quelque part enfermés dans un monde trop petit pour eux. ils désirent malgré la raison initiale et dramatique du départ, sentir, toucher, voir, (se)découvrir; vivre. Le symbolisme dans le film s'avère omniprésent, par les oiseaux notamment, allégories vivantes des sentiments ressentis par les héros. La nature, personnage à part, sert aussi bien de refuge que de terrain de jeu. Sorte de providence animiste et protectrice pour encadrer une ballade sauvage.

Adoration, film schématique dans le bon sens du terme, réussit sans peine à nous faire ressentir les pulsions de vie dans nos deux évadés juvéniles. S'il n'évite pas quelques baisses de régime dans son lyrisme intégral, il maintient une atmosphère envoûtante de bout en bout. Un récit initiatique, fragile et impitoyable. La fugue à tire-d'aile d'un amour évanescent.

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01/2020

Je m'attendais à plus subversif étrangement.. Comme souvent chez LVT, l'oeuvre lui sert d'allégorie gargantuesque pour représenter sa conception de l'art, et comme souvent, un héros "libre" ainsi qu'un personnage-alibi, sorte de caution morale, lui sert de protagonistes pour équilibrer un débat et un propos. Avant de le dézinguer ce père-la-morale, à notre plus grand plaisir évidemment... On peut toujours sans sourciller compter sur notre danois pour illustrer la déconfiture des belles âmes.

Hormis cette pirouette, un film trop long et inégal. Des séquences magistrales succèdent à des scénettes un brin pénibles. Mais il touche parfois à une belle poésie, un joli rapport à la nature, à la filiation, des questions soulevées intéressantes, mais ces moments de grâces sont noyés dans ce qu'on pourrait appeler du "choque-bourgeois" inutile.

Intéressant, stimulant, mais aussi ronflant. Un Lars Von Trier pas assez décapoté.

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01/2020

Très général et pas assez exhaustif à mon sens, ce documentaire retrace l'incroyable parcours de vie de Camus. Les témoignages sont intéressants, les archives également, c'est plutôt bien foutu mais on aimerait qu'il s'attarde davantage sur la pensée de l'écrivain. Une pensée qu'on sait d'ailleurs mouvante, en constante évolution, comme confectionnée aussi bien partir des événements de sa vie qu'au fil de ses différents combats.

Une bonne porte d'entrée pour découvrir Camus sans doute.

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02/2020

C'était écrit qu'il allait me plaire celui-là. Un film à la croisée des genres: à la fois fantastique et dramatique, léger et grave, drôle et romantique. Le final est particulièrement touchant. Mon seul petit regret est qu'il n'exploite pas assez à mon sens la relation entre les deux héros principaux, on aimerait qu'il retarde l'inéluctable départ, les sentiments éprouvés n'en serait que décuplé.

Presque trop sobre, mais je chipote, c'est splendide et maîtrisé de bout en bout.

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07/02/2020

Voir ma critique.

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09/02/2020

Où veut-il en venir ce film ? Critique du progressisme ? De la gauche ? Des institutions publiques ? D'un monde politique enfermé dans le management ?

Difficile de percevoir le propos de ce petit film nébuleux et maladroitement amené. Si on ne s'ennuie jamais - et paradoxalement le regard de Nicolas Parisier étant plutôt juste sur ce monde, je parle en connaissance de cause... - on a cette sensation que le film loupe un sujet qu'il ne fait qu'effleurer à plusieurs reprises, à savoir la crise existentielle des trentenaires dans les villes mondialisées.

Pas déplaisant mais tout à fait anecdotique.

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17/02/2020

Tendre portrait d'une Amérique paumée. Le pays tout entier n'est qu'une gigantesque "zone de transit": des routes, des stations-essences, des hôtels et des cabines impersonnelles. Les personnages, déphasés, gravitent dans ce circuit sans fin. Le héros, sauvé de justesse, va tenter de quitter le bas coté de sa vie et reconnecter une famille séparée.

Beau, léger, quelques moments franchement émouvants. Wim Wenders bascule subtilement le miroir sans tain de l'American dream.

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19/02/2020

Assez déchirant...

Sur un canevas ma foi simple et éculé au cinéma, "Noce Blanche" emporte dès les premiers instants. Grâce évidemment au charisme incroyable du duo Paradis-Cremer qui m'a rappelé à bien des égards celui de Depardieu-Ardant dans "La Femme d'à coté" de Truffaut.

Ils sont magnétiques, ambivalents, le film d'ailleurs ne tombe jamais dans la morale fortuite, sans non plus se défausser. Il garde tout le long un romantisme, un sens du tragique impeccable. Très simple, très fort, l'épilogue est tout simplement bouleversant. Bref, un film qui sans avoir besoin d'en faire des tonnes, très juste et plutôt bien écrit, fonctionne admirablement.

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27/02/2020

Dans la gamme "pépite méconnue"...

Malgré un noir et blanc tellement classe, une cavale haute en couleurs pour deux isolés, réunis malgré eux, qui vont au fil de leurs larcins se découvrir.

À la fois drôle, enjoué, et émouvant, sans sortir les violons d'ailleurs, ce film arrive complètement à nous rendre attachant ce duo. On les aime d'emblée. Peut-être est-ce du aussi au véritable lien qui les uni, évidemment ?

Quelques répliques font mouche, c'est classique, un peu convenu, mais qu'importe... J'adore ce genre de films qui arrive à procurer un tel spectre d'émotions tout en restant finalement très sobre. Je recommande chaudement.

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29/02/2020

Film sur la rédemption marchant par intermittences. Certaines scènes sont pleines de poésie, d'autres assez ennuyeuses, où le travail de Bergman ne suffit pas à rendre cela toujours intéressant. L'intention, cassez classique dans la culture, d'aller à rebours de sa vie pour se réconcilier est belle et touchante, mais je dois dire qu'on se sent parfois à 1000 lieues de ce que nous raconte les personnages. Un film inégal.

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29/02/2020

Sympathique sans plus. Le film n'a pas le charme habituel des films de Woody Allen. On s'ennuie poliment, avant d'être rattrapé par une scénette plus enjouée. Ça ronronne trop, et malgré une superbe photographie de carte postale, on aimerait que ce Barcelone fantasmé et cotonneux bouge un peu plus.

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03/03/2020

Comédie romantique british un brin anodine mais sans prétention. Disons que le film fonctionne essentiellement grâce à ses personnages, attachants et bien construits, car le postulat fait très gadget même s'il se développe au fur et à mesure.

Un film aussi pudique qu'agréable.

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07/03/20

Prenant, surtout lors de l'assaut final, mais je dois dire que ce film n'apporte rien de révolutionnaire dans un registre déjà fort balisé. Toujours ce même tâtonnement, ces mêmes interrogations, devant un homme pour qui la vie consiste sans cesse à la défier.

Beau mais pas transcendant. Néanmoins, vous aurez les mains moites...

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15/03/2020

Une merveille à chaque visionnage. D'un romantisme inouï, un noir et blanc à se damner, deux acteurs au sommet, des seconds rôles ambigus et fouillés, ect... Un film parfait ?
Non car je lui reprocherais peut-être une certaine facilité... À la limite, je n'avais pas envie de voir les scènes à Paris. Ces flashbacks alourdissent presque le propos. Les garder en "hors champ", si je puis dire, eut été une meilleure idée et aurait encore renforcé la puissance d'évocation de ce passé qui remonte subitement à la surface.

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18/03/20

Clint Eastwood continue son étude du "héros" contemporain, incompris et rejeté par la société car trop ambivalent et ne correspondant pas au standards modernes de rigueur.

Un parfum drôlement désuet se dégage de "Le Cas Richard Jewell", on croirait vraiment regarder un film judiciaire U.S typique des 90's, au-delà de la reconstitution vous l'aurez compris. C'est d'une sobriété à toute épreuve, anti-spectaculaire, à la lisière du téléfilm de luxe, intéressant mais n'allant jamais au fond des choses. Clint Easwtood, malheureusement, ne fait qu'effleurer le problème, alors même qu'il met beaucoup d'éléments en place, on dirait presque qu'une retenue l'empêche de s'engouffrer véritablement dans le sujet. D'où une certaine frustration à la fin du film...

Un film à l'image de son réalisateur: profondément humain mais rempli de questionnements.

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19/03/2020

Enjoué, épique et fantaisiste un film d'aventure sympathique, néanmoins en-dessous en ce qui me concerne, des éloges lus ça et là. On dirait presque du David Lean burlesque par moments.

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20/03/2020

*Film idéal pour confinement obligatoire*

Le coté libertaire, anarchique et amoral fait un bien fou, on ne va pas se mentir. Peut-on encore se permettre ce genre d'œuvre aujourd'hui ? Un Lars Von Trier dans une moindre mesure y arrive encore, même s'il se bride.

La séquence finale en "free jazz" est putain d'efficace. Ça fait battre très vite le cœur et c'est ce qu'on demande à l'art.

Un film nihiliste, subversif, avec une critique du capitalisme et de la modernité en filigrane, tout n'est pas forcément aussi percutant dans le film, sa radicalité aboutit à une inégalité finalement... Et puis la conclusion, belle, osée, en mid-tempo, fait perde à "Seul contre tous" un coté furieux jusque-là cathartique en diable.

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22/03/2020

Classique à la réputation non usurpée. L'intrigue est rondement bien menée et l'atmosphère, évidemment soulignée par la partition de Miles Davis, lancinante et presque aérienne, donne au film un cachet inimitable. Pourtant le film est très méthodique dans son déroulement. Précis, froid , même apathique par moments, mais ces passages sont toujours contrebalancés par des scènes d'une emphase délicieuse, très travaillées, déjà avant-guardiste de La Nouvelle Vague à venir...

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23/03/2020

Je n'y allais pas à reculons, mais pas loin... Je soupçonnais un film à la Dunkirk: désincarné et ennuyant au possible, et je dois qu'en plus d'être injuste sur mon ressenti, le film, bien heureusement, vaut mieux que cela...


Même si au final il n'y a pas grand chose à en dire, c'est en effet techniquement impeccable, avec de bonnes petits idées de réalisation, surtout dans la première partie. La seconde, si elle gagne en intensité dramatique, perd un peu de sa force visuelle étrangement. On a l'impression d'assister à une démonstration sons et lumières. Notre ami Deakins y est allé à la truelle à un moment d'ailleurs. Et cette Sensation de show est renforcée par une musique parfois inspirée mais souvent franchement mauvaise, pompière presque.
J'exagère bien sûr, mais l'esbroufe pour l'esbroufe est pas si loin. D'autant plus que le canevas ainsi que son déroulement est convenu et prévisible au possible...

Mais on se prend au "jeu", on transi aussi, on ne regarde pas sa montre, le film réussit son moment suspendu - clin d'œil au Sentiers de la Gloire - sans évidemment parvenir au même impact...

Un film tout sauf nécessaire, néanmoins efficace malgré un manque d'intensité.
On attend encore et toujours un grand film moderne RADICAL sur la Première Guerre, celle-ci est trop propre dans 1917.

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25/03/2020

Plus décousu et moins charmant au final qu'À bout de souffle, mais on se laisse emmener au détour de cette "ballade sauvage" bucolique et bavarde.

Comme toujours ce parfum de liberté, d'émancipation et d'affranchissement issu de la Nouvelle Vague fait du bien à regarder. Le film se permet exactement ce qu'il veut. Cela donne des séquences géniales, drôles, d'autres plus ennuyeuses tout simplement...

Je retiens par contre cette formidable séquence avec Raymond Devos. Surréaliste mais formidable. Ainsi que cette fin, délicieusement douce-amère

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26/03/2020

Une semi-déception en ce qui me concerne. Vu les louanges ici et ailleurs, je m'attendais à mieux je dois avouer.

Alors c'est évidemment tendre, touchant, mignon, rien à redire là-dessus... Mais disons que le coté "conte" très prononcé donne au film un aspect très prévisible et au final, assez peu original.

J'ai l'impression que cela reste trop scolaire, et pourtant certaines scènes ,graphiquement, sont impressionnantes pour des enfants.
J'aurais aimé que ça se lâche plus dans l'animation, moins de péripéties convenues, plus d'interactions entre les deux comparses. Ils s'apprivoisent bien trop aisément je trouve.

Néanmoins un joli film d'animation.

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27/06/2020

Quelques années avant son chef-d'œuvre "Nebraska", Alexander Payne choisit un autre état pour raconter son histoire, et quel meilleur cadre que Hawaï pour illustrer un de ses drames doux-amer, aussi bien lumineux qu'ombragé...

D'une justesse incroyable, de bout en bout. Beaucoup de films en font des tonnes pour espérer arriver à une même justesse alors que celui-ci y arrive bien modestement. Il faut déjà saluer la direction d'acteurs, impeccable, un des meilleurs rôles de Clooney. Et puis comme toujours chez Payne, une galerie de personnages, tous très attachants, burlesques et ambivalents.

On se surprend dans de film à passer subrepticement du sourire à la larmichette, d'un espoir permis à une fatalité du destin omniprésente.

C'est beau, touchant et économe dans ses effets. Un cinéma profondément mélancolique, humain, déployé dans l'archipel d'une famille forcée d'abord par des intérêts à se rapprocher.

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30/03/2020

Jeu de piste mi-cluedo mi-Agatha Christie aussi réjouissant dans sa proposition, qu'anecdotique dans sa confection. Divertissant, drôle parfois, ingénieux parfois aussi mais souvent mollasson. Je regrette surtout que le film n'exploite pas mieux son casting haut de gamme.

Sinon Ana de Armas peut faire ce qu'elle veut de mon corps.

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04/04/2020

Inintéressant, stupide, moche et même pas drôle.

J'aime ce genre de pitch, j'espérais retrouver l'ambiance d'un Abyss ou d'un Sphere, mais j'ai plutôt eu sous mes yeux consternés un navet lambda qui en fait des caisses pour se prendre au sérieux.

La direction d'acteur est fantastique, Vincent Cassel se demande tout le film ce qu'il fout dans cette galère.

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05/04/2020

La pente humaniste de Kurosawa, une belle relation entre un maître et son élève, certains passages presque muets sont splendides de compréhension et de retenue à la fois. Peut-être un brin longuet et trop "sobre" dans la réalisation. J'ai eu l'impression d'avoir un film plus statique que ceux habituellement chez le réalisateur japonais.

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08/04/2020

Un néo-noir perdu et (trop) alambiqué dans les 90's. Le film est presque une contradiction entre une coté foutrement charnel - comme toujours chez Lynch - et c'est le plus réussi, et un coté cérébral, surtout dans la seconde moitié où on tente plus de remettre de l'ordre dans les pièces du puzzle au détriment de se laisser porter par l'atmosphère...

Certains effets frisent le kitsch aussi. Vas-y que je te tartouille du Rammstein ou de Marylin Manson, en vrai ça me fait plaisir, mais ça me sort un peu du film, ça l'ancre trop dans une époque presque.

Agréable mais déconcertant, trop long néanmoins. Peut-être mérite-t-il une seconde fois ?