* Films décalés... à ne pas recaler !

Annotation :

Une comédie pas du tout morale, mais qui fait du bien au moral !
Un avocat au rabais s'offre le luxe poudre aux yeux en famille après avoir "hérité" de cocaïne vite dealée en amateur... L'irruption du vrai truand déclenche des situations d'un comique "éclatant" !

Annotation :

La rencontre très improbable, vraiment loufoque et souvent touchante de 2 femmes totalement aux antipodes l'une de l'autre.
Elles vont peu à peu s'apprécier et faire du bouibouis de désert un lieu de passage et de spectacle couru ! On s'attache à elles et aux autres personnages du "Bagdad café" qui ont un grain !

Annotation :

Un O.F.N.I., Objet Filmé Non Identifié, désormais film culte !
Enquête improbable d'un flic impayable sur une île formidable
à la population peu affable et aux rites sexuels très palpables !
Au finish, du kitch british assez fortiche !

Annotation :

A bord d'abord du fameux et pittoresque train indien (déco kitch, 45 km en 5 h !), en divers lieux révélateurs (village de désert, monastère nid d'aigle...) ensuite, les tribulations-retrouvailles rocambolesques de trois frères façon Pieds-Nickelés !
Du farfelu doux-amer tel un thé entêtant à laisser infuser en soi !

Annotation :

Lire la critique...
https://www.senscritique.com/film/Reveillon_chez_Bob/critique/77427962

Annotation :

Entre petites entourloupes et grand vide cérébral, le quotidien d'un zonard ringard et flambard (Th. Frémont super borderline) qui sort vraiment de l'ordinaire !
Et autour de lui, une jubilatoire galerie de personnages déjantés, dont un patriarche alcoolo, loque qui soliloque dans le loufoque (inénarrable Victor Lanoux).
Amour pour mettre un peu de rose dans de la noirceur sociétale.

Annotation :

Road movie incongru - à moto - et rencontres hallucinantes (pour nous) et hallucinatoires (pour lui, morte zombie jouée par Adjani) d'un gros nigaud en quête de bulletins de salaire improbables pour concrétiser son dossier de nouveau retraité...
Depardieu amplifie son poids d'acteur sans en faire des tonnes !

Annotation :

Un matin, au lever, un type solitaire ne trouve plus son chien...
S'enchaînent alors des rencontres surréalistes, des situations loufoques, des dialogues de sourds qui ne peuvent que mettre la puce à l'oreille !
Absurde très maîtrisé, comédiens aux jeux millimétrés, ce film n'a vraiment pas tout faux ! Faut juste aimer l'absurde...

Annotation :

Un couple contre nature - une juge coincée et psycho-rigide
et un taulard demeuré accusé de crimes horribles - se forge
au hasard d'une soirée trop arrosée, grossesse catastrophe
à l'appui !
Le comique transgressif de Dupontel a son meilleur niveau !
Et le jeu de Sandrine Kiberlain qui plaide pour un César...

Annotation :

Le lunaire Michel Robin (voir la liste "Famille Keskélamagueule !") ensoleille cette chronique fermière qui ne ferme jamais le champs des possibles en terme d'humanité terre à terre. Tout déraille drôlement avec l'achat d'un vélomoteur. Robin, va benêt !

Annotation :

Avec ce film, Scola réussit un formidable tour de force filmique :
dépeindre une vie de bidonville bidon...nante !
Autour d'un patriarche, rebut sociétal et ordure domestique,
qui a à l'oeil, le bon, le magot lié au fait d'être borgne, convoité
par quelque 40 sangsues (femme, enfants et autres) voulant
sa peau ! D'où un enchaînement de situations éléphantesques.
Manfredi, lui, est picaresque, pittoresque, jamais grotesque !
* Merci à Aurea, qui ne m'inspire jamais un doute affreux !

Annotation :

Mise sur orbite sur grand écran d'un ami Pierrot vraiment lunaire,
ne faisant jamais assez gaffe à sa propension pour les gaffes mi-faramineuses mi-calamiteuses !
Ou encore : olibrius dangereusement désarmant !
Avec une gestuelle millimétrée dans la souplesse et l'énergie,
Pierre Richard s'imposait digne héritier des grands du Burlesque
américain.

Annotation :

Un père qui a commis bien des impairs...
Un fils pas très sain d'esprit...
Et le miracle du Vin, changé en liqueur d'amour maladroit, blessé,
inattendu, lors de leur "rouge movie" de réconciliation pétillante dans des vignobles phares français...
Situations bourrées de loufoquerie, rencontres à haut degré d'humanité à reconquérir, délires verbaux : encore un bon cru Delépine-Kervern, avec leur assemblage à succès de comique ravageur et de tendresse touchante envers leurs personnages,
ces petites gens aux grands élans de coeur.
Depardieu-Poelvoorde : complicité de jeu pas du tout saoûlante !
* Merci à Aurea, avec laquelle le suivi d'éclaireur ne trinque pas !

Annotation :

"Pourrir la vie" de quelqu'un, ce n'est pas donné à tout le monde !
La référence jubilatoire : bien sûr, "L'Emmerdeur" Jacques Brel.
"Au suivant" ? Sans l'éclipser, voilà Macaigne, en lunaire éruptif
qui fait fuser le chaos de vie chez Philippe Mars, type un peu ko !
F. Damiens, qui n'est pas L. Ventura...
Scénario décalé mettant en orbite de douces dingueries verbales, un pétage de plomb en or visuel, des péripéties farfelues, apartés surréalistes... mais y'a comme du retard à l'allumage comique.
Pour les deux acteurs, rôles drôles, mais pas d'"Apollo...gie" !

Annotation :

On ne peut que se laisser dicter notre effarement grandissant, mais aussi
mi-amusé mi-attendri, par ses deux personnages frapadingues - nunuche
qui s'auto-mutile à chaque nouvelle contrariété, avocat emprisonné
dans ses névroses - qui s'amourachent via l'amour vache !
Pour les scènes culottées - donc sans ! - Maggie Gyllenhaal ne crache pas dans la soupe !

Annotation :

Enorme !
Non... Hénaurme !
Non... Héééé-nauauaurrrrrr-mmmmeueu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un fantastique - dans tous les sens du terme - tour de piste
dans l'univers du cirque, sur fond de Franquisme, autre cirque !
La rivalité amoureuse de deux clowns pour une jolie trapéziste
sur rubans se transforme en une épopée sauvage et dantesque.
La maestria furieuse de mise en scène s'amuse, en passant,
avec une multitude de clins d'oeils astucieux et jubilatoires.
En visionnant, j'ai aussi pensé à "Affreux, sales et méchants", "Phantom of the paradise", à Fellini, à plein de références...
Longtemps après, ses émotions, on a du mal à les dompter !
* Merci à Cinévore pour cette suggestion de cirque...onstance !

Annotation :

Cour d'immeuble, bien sûr.
Au cours des fameuses 10 mn d'installation de l'intrigue, sorte
de cour des miracles de l'handicap existentiel au quotidien.
Et cours de cinéma avec un petit miracle de film humaniste, nourri de situations décalées dans l'absurdité poétique, de réparties ciselées dans la drôlerie douce-amère et surtout, surtout, surtout,
de personnages touchants... là où on doit rester vivant : au coeur !

Annotation :

ATTENTION ! FILM PEPITE ! (en taïwanais ?.......................!).
COMME SOUVENT AVEC "SUNDANCE CHANNEL" (CanalSat).
Deux jeunes Américains en quête de dépaysements spontanés,
et plus encore en quête d'eux-mêmes, font la route à Taïwan...
Et ça devient très vite foutraquement borderline, en road-movie côtier, avec dans un congélateur le cadavre d'un compatriote
auquel ils veulent donner une sépulture zen ! Jolie employée
de morgue en complice et guide improvisés !
Le rocambolesque rime intelligemment avec le romanesque.
L'esprit d'absolu vagabond de Kérouac parachuté dans le sage
fatalisme oriental.

Annotation :

"La guerre des sexes" illustrée avec une débauche de scènes
incroyablement culottées pour son époque ; et dégoulinantes
de provocations verbales très jouissives au 2e degré, voire plus !
Blier à son plus pénétrant niveau de cinéaste trublion sociétal.
Avec des outrances, évidemment.

Annotation :

Je ne jurerai pas que Jacques Chirac est un fan absolu d'Albert Dupontel...
Mais sa fameuse invention verbale, "abracadabrantesque", colle
au mieux aux films du second ; et surtout pour ces retrouvailles entre un fils voyou tout petit déjà et sa mère à la grande énergie.
Et re-trouvailles décoiffantes, alliage unique d'esprit du Burlesque,
Pieds-Nickelés, non-sens anglais, vachardises en friandises...
Bien sur, c'est inégal, mais moi ça m'est égal car je me régale !
Rien que pour le "tennis-tortue", je rapplique comme un lièvre
pour une énième vision !

Annotation :

Des êtres et un univers - paysages désespérément plats, infinis
ou friches industrielles - à l'unisson : fantômatiques et mutiques.
Un récit qui n'en est pas vraiment un.
Mais, latentes, comme en attente, de touchantes palpitations d'humanité sacrée...
* Merci à Aurea, qui n'est pas la dernière pour bien suggérer !

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