Films (re)vus en 2025
10 films
créée il y a 7 jours · modifiée il y a 2 joursDragon Inn (1967)
Long men kezhan
1 h 51 min. Sortie : 12 août 2015 (France). Aventure, Arts martiaux
Film de King Hu
OscarBollinger a mis 9/10.
Annotation :
King Hu a un défaut : il ne sait pas faire autre chose que des films absolument sublimes
Pierre charbier vous a menti. (et bonne année) (2025)
54 min. Sortie : 2025 (France).
film
OscarBollinger a mis 8/10.
Annotation :
Vu deux fois
La belle fille et le sorcier (1992)
04 min. Sortie : 1992 (France). Animation
Court-métrage d'animation de Michel Ocelot
OscarBollinger a mis 7/10.
Annotation :
Pas le mieux dans ce style là mais c'est comme d'hab assez charmant notamment visuellement
Le prince des joyaux (1995)
13 min. Sortie : 1995 (France). Animation
Court-métrage d'animation de Michel Ocelot
OscarBollinger a mis 9/10.
Annotation :
Aurait dû être dans Princes et Princesses ou les Contes de la Nuit
I Didn't Mean to Haunt You (2022)
I Didn't Mean to Haunt You
58 min. Sortie : 11 novembre 2022. Expérimental
Film de Quadeca et Thad Swift
OscarBollinger a mis 7/10.
Annotation :
J'ai préféré la simple écoute de l'album, y a de bonnes idées mais elles ne vont pas plus loin que juste de très bonnes idées, et il y a un clair manque d'évolution malgré des moments assez chouettes.
La légende du pauvre bossu (1982)
08 min. Sortie : 1982 (France). Animation
Court-métrage d'animation de Michel Ocelot
OscarBollinger a mis 9/10.
Annotation :
Tout ce que touche Michel Ocelot se transforme en or, j'en ai bien peur.
Huit et demi (1963)
Otto e mezzo
2 h 18 min. Sortie : 29 mai 1963 (France). Drame
Film de Federico Fellini
OscarBollinger a mis 9/10.
Annotation :
Œuvre autant fascinante qu'indéchiffrable, tant sublime que profondément désagréable, aussi linéaire qu'alambiquée, il est difficile de poser des mots sur Huit et Demi. Je ne suis même pas sûr d'avoir vraiment tout compris, que ce soit les symboles utilisés ou même les intentions générales du film (même si la thèse est évidente, il y a des subtilités sur lesquelles j'ai de gros doutes). Mais c'est un film qui a su me captiver, d'abord par sa très grande beauté visuelle. Même si les passages qu'on devine rêvés/fantasmés/imaginés par Guido m'ont moins convaincu à ce niveau-là, c'était un plaisir d'admirer chaque plan du long-métrage. Notamment dans le travail de la lumière, me rappelant même par moment le film noir (avec des oeuvres telles que le Troisième Homme de Carol Reed), par son jeu de contraste et nuances du noir/gris foncé. De la même manière, j'ai été très convaincu par certaines pistes de réflexion, notamment celles autour de la religion catholique (même si le passage est assez universel par rapport aux religions au général je pense). Et enfin, la mise en scène du film m'est apparue comme réellement prodigieuse à de nombreux moments. Ayant déjà vu Les Vitelloni, je n'en entendais pas forcément énormément (le film m'avait paru simplement fonctionnel dans sa manière de retranscrire le scénario en œuvre audiovisuelle), et j'ai été abreuvé de plans tous plus surprenants les uns que les autres. J'ai ressenti du vertige, je me suis senti totalement perdu, j'ai été touché par certains personnages, et j'ai surtout absolument adoré l'ambiguité entre réalité et imaginaire, qui m'a parue représentée à la perfection. Il en va de même pour la manière de mettre en scène la perte d'inspiration du personnage principal. En bref, ce visionnage n'a pas toujours été agréable, pas toujours facile de compréhension, mais profondément fascinant. Assurément un film prodigieux, qui mérite totalement son statut de film majeur du cinéma italien, européen, et mondial.
L'Affaire Dreyfus (1899)
13 min. Sortie : 1899 (France). Biopic, Drame
Court-métrage de Georges Méliès
OscarBollinger a mis 7/10.
Les Vitelloni (1953)
I vitelloni
1 h 43 min. Sortie : 23 avril 1954 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
OscarBollinger a mis 8/10.
Annotation :
Revisionnage. Dommage que la première partie soit vraiment meilleure que la deuxième.
Adieu ma concubine (1993)
Bàwáng bié jī
2 h 51 min. Sortie : 27 octobre 1993 (France). Drame, Romance
Film de Chén Kǎi-Gē
OscarBollinger a mis 4/10.
Annotation :
Je ne sais même pas quoi dire, je ne suis juste jamais rentré dedans, mon ressenti devant ce film la majorité du temps aurait plutôt été de l'ordre de 2/10, mais vu que le film a tout de même des qualités absolument évidentes et que les 25 dernières minutes sont excellentes, le film mérite au moins 4/10. Je suis sûrement juste passé à côté, mais j'ai trouvé ça tellement outrancier, ce qui fait qu'au bout de 40 minutes, on a du mal à être impactés par ce qui se passe. L'aspect dramatique du film est cousu de fil blanc, il y a une succession de violences et d'évènements tragiques totalement gratuite. Évidemment que c'est horrible de voir des gamins se faire battre, mais quand tu ne racontes que ça pendant plus du tiers du film, non seulement ça ne te fait plus grand chose, mais en plus de ça tu vas inconsciemment relativiser les souffrances des personnages dans le reste du film. D'ailleurs, ces mêmes personnages semblent faire le concours de celui qui sera le plus détestable et le plus contradictoire avec lui-même. Cela ne les rend pas antipathiques (ce que je pourrais totalement apprécier) mais totalement artificiels, je n'ai absolument jamais cru en leur existence, j'ai toujours trouvé qu'ils se comportaient et parlaient de manière très écrite. Et en plus de ça, le film est terriblement rushé. Chaque fois qu'un plan devrait durer un peu histoire de faire naître l'émotion, il est coupé avant que ça n'arrive. Tout ces points sont d'autant plus frustrants quand on sait que ces défauts disparaissent totalement dans les 25 dernières minutes qui sont absolument excellentes. Je suis vraiment dégoûté, j'en attendais tellement...