Films vus datant de 1976

Annotation :

Mise en scène travaillée (composition, esthétique au service de la psychologie). La manipulation tragique progresse à pas feutrés, dans un inconfort moral insaisissable, implicitement révélée par le montage visuel lors de la scène du meurtre...et malheureusement explicité lors du face à face final en prison. Rq: Marâtre un peu trop caricaturale / Piaffent un peu trop ! 5,5/10

Annotation :

Ambiance gothique inquiétante, toute en étirement, atmosphérique (narration très peu dialoguée, attentive aux bruissements, au mystère du lieu). Ai pensé de manière diffuse à l'esprit fantastique de "Don't look now" de Roeg (référence d'ailleurs revendiquée par De Leon). Science du découpage sophistiqué, du montage alterné. Bien aimé la tension de la scène où Jun s'engage dans le cabinet de son père où se trouve la photo compromettante, enfermée dans une vitrine parmi les instruments chirurgicaux !

Annotation :

Prend la forme d'un conte rural où viennent s'insérer de très belles scènes éthno-documentaires (en particulier la chorégraphie Krishna / Arjuna durant laquelle la caméra pose son regard sur les spectateurs villageois). Le récit semble se diviser en deux parties bien que celles-ci s'articulent linéairement. Construction reposant sur des ellipses un peu déstabilisantes. De facture très rustique mais authentique. 4,5/10

Annotation :

Chronique sociale d'une grande délicatesse décrivant avec minutie le quotidien d'un algérois ordinaire. Il est possible de songer à Melki dans "L'acrobate". Le protagoniste narre son existence en prenant le spectateur à partie.

Annotation :

Court expé à l'esthétique punk, avec effets stop-motion. Développe une narration mentale, sensorielle, autour d'une fille seule dans un appartement, prise d'angoisse paranoïaque face à des ombres, se sentant disparaitre dans le miroir, ou substituée par une visiteuse en apparence son sosie...3.5/10