Films vus en 2022

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Dur de commencer l'année avec ce film, je ne sais juste pas quoi dire.
Dès les premières minutes j'ai été profondément agacé, et tout au long du film je n'ai rien trouvé qui suscite autant d'émotion qu'avait pu le faire la version animée de 98.
C'est incroyablement plat, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et je n'arrive pas à prendre au sérieux l'antagoniste (encore moins son "esclave").
Bref, sans saveurs pour moi.

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Pas le meilleur Ghibli clairement. C'est poétique, mignon très sympathique à regarder mais je trouve que ça manque de fond.

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C'est beau, c'est techniquement très abouti (iñàrritu et sa passion des plans séquence, je dois avouer qu'il y en a des très classe), le rythme est plutôt correct pour un film si long et où il ne se passe finalement pas grand chose.
Seul bémol pour moi ce serait le personnage de Glass et sa relation avec son fils, Dicaprio est très bon (même si il n'a pas réellement de quoi démontrer toute l'étendue de son talent dans ce film à mon avis mais c'est un autre débat) mais ce personnage me donne une impression de vide malgré la backstory un peu racontée dans deux trois flash-back.
Je ne saurai pas l'exprimer mais la relation père/fils n'est pas suffisamment bien développée à mon goût.

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Un bon film policier, je ne connaissais pas l'histoire vraie derrière ce film et c'est assez intéressant.
La performance de Crowe et Washington est convaincante et le personnage de Richie est assez bien travaillé.

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Mouais..
Ça partait pas si mal pourtant, l'ambiance fonctionne relativement bien, l'enquête est classique, et puis Morgan Freeman.. ben tout le monde aime Morgan Freeman.
Mais ça ne fait pas tout : je trouve les avancements de l'enquête parfois assez alambiqués et malgré la séquence avec le métro qui pour le coup était pas si mal je trouve que tout retombe comme un soufflé à la fin avec un twist vraiment pas fou.
Bref déception, mais pas désagréable à regarder pour autant.

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Je l'avais déjà vu étant plus jeune, mais le revoir était nécessaire je ne me souvenais plus de grand chose. Et effectivement il mérite sa réputation.
Bien mieux que le premier à mon goût et très rythmé, un excellent film d'action et d'anticipation.

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Très bonne surprise, je n'attendais rien de ce film et j'ai passé un excellent moment. Alors même que je ne connais rien au baseball j'ai été happé par l'histoire de ce manager et de son associé tout du long sans jamais décrocher.
Très bon film.

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Une histoire touchante et historiquement importante très bien mise en scène par Jean Jacques Annaud. Ce voyage vers la rédemption et l'acceptation est très agréable à suivre.
Je ne suis pas particulièrement fan de Brad Pitt, sans le détester non plus, mais je dois bien admettre qu'il m'a touché dans ce film, et l'évolution de son personnage est très intéressante bien qu'un poil rapide à l'écran (ellipse temporelle oblige).
Un bon moment dans l'ensemble.

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Ce qui m'a le plus marqué dans ce film c'est sa photographie. Il a reçu beaucoup d'éloge à ce sujet mais c'est amplement mérité. Chaque plan est pensé comme un tableau et cette sensation de voyage est réellement présente.
Il y a aussi cet inconfort qui est présent et qui souligne avec brio le message de cette fable.
Patel est vraiment convaincant et son personnage dégage autant d'admiration que de "dégout" si je puis dire.

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Ce film est touchant et il n'a pas pris une ride. Le sujet me paraît tout aussi important qu'à l'époque et il est traité avec beaucoup de bienveillance.
Le parcours du personnage de Charles, qui évolue petit à petit est bien décrit et il y'a un réel sentiment d'accomplissement à la fin.

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La nouvelle vague et son côté populaire et intimiste sont la marque d'un cinéma très proche des gens et de leurs quotidien. On invente pas des histoires pour s'évader mais plutôt on se reconnaît dans les péripéties de ces "monsieur tout le monde".
Et je trouve que ce film y parvient très bien, on sent la proximité avec ce jeune en difficulté entre ses parents et sa scolarité.
C'est une histoire d'un autre temps mais qui permet de comprendre un peu mieux les écarts générationnels que l'on distingue aujourd'hui.

Une petite chute de rythme au milieu du film mais rien d'affolant.
J'ai hâte de connaître la suite de l'histoire avec les 4 films suivants.

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Je ne suis pas un grand fan de De Funès. Sa propension à l'exagération me laisse souvent indifférent, bien que certains de ses films m'aient beaucoup marqués.
J'y suis allé un peu à reculons je l'admet mais finalement je me suis surpris à terminer le film avec un large sourire; c'est une histoire de quiproquo et d'invraisemblance savamment orchestrée. Ce n'est jamais trop ou trop peu, on se prend complètement au jeu.
C'est très divertissant et même surprenant.

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Court mais efficace. On retrace l'amour à sens unique qu'éprouve Antoine pour Colette et le développement de cette histoire est loin d'une comédie romantique.
Très réaliste et identifiable, c'est un moment de vie authentique et d'une simplicité agréable.
Ce qui aurait tendance à faire baisser ma note c'est le jeu assez inégal de la plupart des acteurs, mais j'aurai tendance à dire que cela renforce le côté sincère de ce film.

Annotation :

Annotation trop longue, cf critique

Annotation :

Pour faire court c'était une bonne surprise. Je m'attendais à une véritable déception mais j'y ai plutôt senti un exutoire pour Lana Wachowski, un moyen pour expulser de la frustration, de la peine, des regrets.
Alors oui les scènes d'action ne sont pas à la hauteur des précédents volets, mais l'histoire prend un tournant cohérent selon moi, qui permet en prime à l'auteur d'exprimer ses sentiments, et finalement c'est le plus important.
J'ai senti beaucoup de sincérité dans ce film malgré ses défauts.
SPOIL
J'ai été touché par le dur retour à la "réalité" de Neo et par sa quête, histoire d'un personnage brisé et fatigué qui tente de reconnecter avec sa vie, ses souvenirs et les personnes qu'il aime.
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Je dois cependant admettre que je ne pense pas avoir saisi toute la symbolique de la scène finale, cela nécessitera un second visionnage.

Annotation :

Dénoncer l'ingérence du monde sur un continent exploité jusqu'à la moelle, tant au niveau de ses ressources que de ses habitants, depuis des siècles ne me paraît pas une tâche facile à accomplir, surtout venant du côté de l'oppresseur.
Le choix du personnage "principal" n'aide pas non plus à imaginer ce que sera la conclusion de cette chasse au trésor mortelle : un mercenaire qui n'a visiblement d'autre but que de s'enrichir et pour qui la situation dans laquelle s'enlise le continent africain ne paraît plus solutionnable.

Mais si l'on s'intéresse au véritable personnage principal de cette histoire, le message devient tout de suite plus intéressant : un habitant ayant vécu ces "dommages collatéraux" que causent l'avarice des pays développés.
A travers ses yeux et sa quête bien moins vénale on prend conscience des véritables enjeux de cette situation.

Enfin la journaliste fait le lien entre ces personnages; leur collaboration aidant le dialogue international et la prise de conscience générale.

Un film très intéressant pour sa portée politique, et donnant des leçons à travers la découverte de conflits qui peut-être sont passés inaperçus ou ont tout au plus eu une minute d'attention entre "le sport et la météo" comme le dit si bien l'un des personnages du film.

J'ai trouvé la relation entre Archer et Bowen très peu convaincante surtout son évolution jusqu'à la quasi romance que je n'ai pas trouvé particulièrement utile (si ce n'est pour justifier l'appel de fin et sa portée émotionnelle).

Finalement c'était un moment sympathique avec un sujet important, je recommande.

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Mon premier ressenti et ce dès le début c'est mon incompréhension face au jeu de Jean-Pierre Léaud l'interprète d'Antoine. Autant je comprenais cet air benêt dans "Antoine et Colette" autant le voir faire ça pendant 1h30 me fait m'interroger : est-ce volontaire ? ou est-ce juste une absence de jeu ?
Le personnage d'Antoine m'a paru si creux dans ce film, alors qu'il avait suivi un développement intéressant dans le précédent, on en apprenait plus sur lui et sa vie; mais dans celui-ci j'ai l'impression qu'il se laisse entraîner par le courant sans rien faire.

Je ne dis pas que c'est un défaut puisqu'après tout il doit bien y avoir des gens comme ça, c'est même l'archétype du "monsieur tout le monde" que je vantais dans mon appréciation de la nouvelle vague, mais j'ai vraiment eu l'impression que ce film force le trait.

On veut absolument qu'Antoine soit un homme banal comme on en rencontre des dizaines sans jamais les remarquer, on ne lui prête aucune véritable évolution depuis le précédent épisode, aucune poésie dans les dialogues, pas même de charisme particulier pour nous inciter à le suivre lui plutôt qu'un autre (comme cela fût le cas dans "les 400 coups" par exemple) mais voilà faire du banal pour faire du banal c'est à la limite du documentaire.
Et j'avoue que cela m'a empêché de vraiment apprécier l'évolution d'Antoine dans ce volet.

L'histoire a quelques aspects intéressant, tout ce passage par l'agence de détective, et l'enquête sur un homme qui veut savoir pourquoi les gens ne l'apprécient pas, est assez cocasse.

Bref pas le plus marquant de la saga Antoine Doinel.

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C'était long et ma concentration subissait des montagnes russes tout du long.
Mais j'admets qu'il y'a quelques fulgurances intéressantes.

Bon j'ai toujours autant de mal avec le caractère d'Antoine (ou plutôt son absence) et l'évolution des personnages ne se fait qu'à travers leurs relations et ses déboires mais soit.

J'ai relevé une réplique très pertinente prononcée par Antoine "Je tombe pas amoureux d'une fille en particulier, je tombe amoureux de toute la famille [...] j'adore les parents des autres quoi"
Une excellente continuité avec ses débuts dans "les 400 coups" qui vaut la peine d'être soulevée.

Sinon l'effet miroir à la fin, le couple d'Antoine et Christine reproduisant les actions de leurs voisins de palier avec cette phrase pour conclure : "Tu vois maintenant ils s'aiment vraiment" qui est une conclusion convenue mais efficace à l'ensemble.

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Joli conclusion de l'histoire d'Antoine Doinel après 5 films.

Mais alors que c'était long et lent, le rythme est saccadé à cause de ce film aux allures de résumé des 4 précédents.
Au milieu de tout ça si on fouille bien il y'a une énième histoire d'amour pour Antoine mais peut-être bien celle qu'il lui fallait finalement.
Malgré le portrait peu flatteur qui est fait du personnage par ses anciennes conquêtes, toutes semble d'accord sur un point : il faut que ça se finisse bien pour lui.
Et c'est le cas : une fin optimiste après pas mal de déboires et sur une très jolie chanson d'Alain Souchon (sur laquelle commence le film aussi d'ailleurs).
Bien content d'avoir fini ce cycle mais le seul film m'ayant vraiment marqué dans celui-ci restera celui qui a tout commencé.

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Sans spoiler c'est un film très lent, assez mal rythmé dans l'ensemble et laissant peu de place à la surprise ou au renouvellement. Finalement l'idée, bonne sur le papier, de raconter la même histoire d'un point de vue différent deviens un faire valoir pour tout autre chose et n'apporte pas de développement concret du personnage.
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ou pas encore. Le plus gros problème que j'ai avec ce film c'est le fait qu'il ne sache pas se décider dès le début : il démarre comme une histoire que l'on connait déjà mais avec le point de vue non plus de Kirito mais d'Asuna, on a même droit à des plans copié/collé de la série (avec un petit lifting au passage) mais dans l'idée c'est la même chose.
Alors ok on est donc sur la même histoire racontée différemment très bien. Sauf qu'à la moitié du film (quand on n'attends simplement de savoir où on va raccrocher les wagons avec la série parce que quand même ça devient long) certains enjeux changent, des personnages ne s'étant jamais rencontrés se rencontre d'autres n'ayant jamais existé deviennent soudain trop important pour qu'on les ai raté dans la série. Alors qu'est ce c'est ? Un remake ou un reboot ?
La fin de film ne laisse aucun doute à cette question mais le fait de ne pas le savoir dès le début m'a mis dans une position étrange tout du long ne sachant pas comment considérer les retournements imprévus (de l'irrespect de l'oeuvre originale pour les besoins du scénario ou une volonté au contraire de s'en affranchir pour créer autre chose ?).
Bref je reproche le manque de prise de position franche et claire dès le début et le cruel manque de rythme.
A part ça il y a Swordland et Kirito qui hurle comme jamais donc le quota fan service est respecté.

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Pfiouuu enfin fini avec les "premiers" Alien (Prometheus et Covenant ce sera plus tard).
Durant tout le début du film j'ai été surpris du choix de Jeunet pour réaliser cet opus, agréablement j'entends, sa patte se ressent énormément et elle apporte beaucoup de fraîcheur et puis on sent qu'il s'amuse avec son sujet.
Mais voilà, peut-être un peu trop. La mise en scène est plutôt inspirée mais tout ce qu'on a gagné en composition de plan on l'a perdu en cohérence scénaristique.
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J'ai vraiment eu du mal à accrocher à cette histoire de clone et de fusion entre Alien et humain.
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Les personnages sont archétypés au possible et on ne ressent aucune surprise ni aucun stress durant le visionnage, tout au plus des pouf de rire devant des situations complètement incongrues.

Bref je ne sais pas s'il est déterminant dans l'histoire d'Alien (si ce qu'il développe sert plus tard ou pas) mais c'est bien la seule chose qui pourrait justifier cet épisode très inégal.

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Film pas exceptionnel mais l'ambiance fonctionne relativement bien, l'enquête paraît convenue et le retournement de situation n'est pas si imprévisible mais l'effet fonctionne.
Par contre je ne suis vraiment pas fan de la mécanique "le JT lit le scénario au spectateur" dont on use et abuse dans ce genre de film, celui-ci n'échappant pas à la règle.

Dujardin ne donne pas sa meilleur prestation et le reste du cast ne relève pas réellement le niveau.
Mais ça reste un film sympa et qui se regarde très bien.

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Un excellent moment !
Avant toute chose j'ai découvert le talent de Thomas Soliveres qui m'a vraiment épaté ainsi que tout le casting qui est vraiment pile dans le ton.

C'est un très bon moment et c'est bien plus qu'un simple biopic, cela apporte beaucoup de fraîcheur à ce récit et surtout ça le fait avec beaucoup de bonnes idées (j'aime tout particulièrement ce passage du théâtre au cinéma sur le dernier acte de la pièce).

Un moment fort sympathique qui rend honneur à Cyrano de Bergerac et à son auteur.

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En voyant l'un des premiers films d'Hitchcock (en tout cas le plus ancien que j'ai pu trouver) à savoir "Le jardin du plaisir" je me disais qu'on était loin du maître du suspens comme on l'appelle.
Et finalement voilà que ça arrive avec ce film, une enquête classique mais très bien rythmée et avec beaucoup de symbolisme intéressant.
La musique est excellent et accompagne très bien l'action, la mise en scène n'est pas en reste il y'a de très bonnes idées (j'aime particulièrement l'idée du plafond de verre pour non pas entendre mais "voir" les pas de l'étage du dessus).
Je ne sais pas quelle copie j'ai vu mais il y avait des ajouts de musiques qui ne collent pas du tout avec le contexte de l'époque ça m'a un peu sorti du film.

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Que c'est beau, que ça sonne bien, que c'est touchant. Depardieu est bluffant dans son interprétation de Cyrano et l'adaptation est d'une justesse qui force le respect.
Je ne suis pas un féru de théâtre mais les vers arrivent toujours à me convaincre quand ils défilent si bien qu'ici.
C'est fluide, c'est rythmé et c'est profond tout ce que j'aime.

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Un très beau film qui ne m'inspirait pas plus que ça au départ mais qui, à force de m'être recommandé, a fini dans ma watchlist.
Et je ne regrette pas. C'est puissant, profond, touchant; Lady Gaga est surprenante de justesse et d'émotion et Bradley Cooper campe un rôle d'abord presque repoussant mais finalement extrêmement attachant.

Un film sur un monde particulier qui s'intéresse aux revers de la médaille, comme l'ont déjà fait d'autres avant lui, mais qui apporte un côté très intimiste qui ne peut laisser de marbre.

Un drame rondement mené par Bradley Cooper à la réalisation, j'ai beaucoup apprécié ce côté très "organique" de la mise en scène : on voit tout les pores de la peau, la transpiration suintante, le gras des cheveux ; en opposition avec le côté lissé et sans défauts de la star montante et devant les projecteurs.

Je ne dirais pas un "bon" moment, pas pour un drame, mais plutôt un moment "marquant".

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Décidément on enchaîne les bons films !
Une comédie française cette fois, genre qui est capable du pire comme du meilleur.
Et dans ce cas-ci ce serait bien entendu le meilleur : en plus d'être très léger et parfois drôle, ce récit nous plonge dans la vie de "monsieur tout le monde" tous plus paumés les uns que les autres, leurs coach n'étant pas en reste.
Ce sont ces éléments abimés, maltraités par la vie et incompris qui vont devenir malgré eux les héros de quelque chose de plus grand : oui on peut mettre un carré dans un rond même si dès le départ le carré serait plutôt l'arc de triomphe et le rond une tête d'épingle.

C'est réellement touchant de voir ces hommes bedonnant, en crise de la quarantaine plus ou moins entamée (de 30 à plus de 50 ans dans cette équipe), chercher une échappatoire, un genre de cercle d'anonyme, pour essayer de surmonter leur difficulté ou tout simplement de les partager avec d'autres.

Et c'est ce qui participe grandement à l'aspect "feel good" de ce film, ces messieurs que personne n'oserai qualifier d'important ou encore moins de "héros" vont devenir les vecteurs de l'idée, pas si originale je l'admets mais qui dans ce contexte fonctionne à merveille : tout est possible alors pourquoi ne pas essayer ?

C'est un très bon moment avec des acteurs tous très convaincants au service d'une histoire touchante.

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Une vision intéressante du milieu hospitalier, et surtout un drame qui est très bien porté par les enjeux moraux et financier qu'a malheureusement à prendre en considération un hôpital.

Bien que je ne sois pas fan de Vincent Lacoste (j'ai l'impression qu'il est tout le temps blasé que ce soit en interview ou dans ses rôles) mais je trouve que son duo avec Reda Kateb fonctionne plutôt bien.
Ce personnage d'ailleurs viens apporter beaucoup d'équilibre parmi cette bande de jeunes internes qui ne pensent qu'à faire la fête.

Un bon film dans l'ensemble.

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Autant j'ai vraiment beaucoup apprécié Belle et Les enfants Loups, autant celui-ci je suis passé complètement à côté.
Alors je n'ai peut-être pas réussi à laisser suffisamment de côté mon incrédulité dans une suspension pas si consentie que ça au final.

Je comprends et j'apprécie les thématiques sur l'importance de la famille, de la tradition, les dangers du numériques et la place toujours plus prépondérante qu'il prend dans nos vies à tous, jusqu'à les contrôler à un point qu'on imagine pas assez.

Jusqu'ici je suis d'accord avec le film, mais c'est dans l'exécution que ça pèche pour moi.
On nous présente d'entrée de jeu une menace importante en la personne de cette I.A "Love Machine" et on nous montre bien ce qu'elle est capable de faire et les conséquences très grave que cela peut entraîner.
Mais voilà, finalement ce n'est pas si grave et après en avoir parlé 10 minutes au JT on repasse le match (qui dure combien de temps d'ailleurs ? j'ai pas compris j'ai eu l'impression qu'il durait 4 jours ce match c'était interminable) finalement il n'y a eu que quelques bouchons, des pompiers et des ambulances utilisés pour des fausses alertes (combien de morts à cause des vraies alertes qui n'ont pu être priorisée ? à priori aucun vu le bilan final, bizarre tout ça).
Alors ok ce n'est que la moitié du film donc détruire la terre c'était peut être pas encore le moment mais ducoup ça fait tout retomber comme un soufflé.

J'ai vraiment eu l'impression que la menace n'était pas prise au sérieux (franchement le pentagone qui l'a envoyé cette I.A ils avaient vraiment aucun moyen de tenter de l'arrêter ou de contacter son concepteur au hasard plutôt que d'attendre qu'il risque de se faire empaler par sa grand mère dans le 3ème acte ?).
J'en veux pour preuve cette pause dîner alors qu'un satellite va s'écraser sur nous dans 2h mais vous reprendrez bien un peu de dessert ? On est pas des sauvages on va pas à la guerre le ventre vide nous.

Bon je tape sur l'ambulance, en réalité je comprends ce qui fait l'appréciation de ce film et je le répète ses thématiques sont importantes et finalement pas si mal amenées (le combat final, la tradition contre la modernité c'est une très bonne idée et il est plutôt bien exécuté par exemple).

Mais mon ressenti à chaud c'est quelque chose d'assez fouillis, qui veut peut-être dire trop de chose et qui malheureusement fini par n'en dire aucune ou en tout cas pas correctement.

Annotation :

Après "Sept Vies" ou "A la recherche du bonheur", pour ne citer qu'eux, Will Smith m'émeut une fois de plus avec cette fois l'interprétation d'un homme qui fait face à la pire perte possible pour un parent : la mort de son enfant.
C'est une très belle route vers le deuil que fait ici le personnage d'Howard, accompagné par ces "hallucinations" de l'amour, le temps et la mort.
SPOIL
Je ne peux décemment pas mettre la note maximale à ce film à cause de cette intervention, que j'aurai trouvé plus impactante si cela n'avait été un moyen parfaitement amoral d'arriver à leur fin pour ses amis qui veulent l'aider mais veulent avant tout aider leur entreprise.
J'attendais avec impatience durant toute la dernière partie du film que cette mascarade soit désamorcée et qu'il puisse tous en rire mais nop, on assume d'avoir manipulé notre ami pour lui faire croire qu'il est fou (parce que ne venez pas me dire que c'était vraiment une hallucination à cause de la dernière scène qui sème le doute).

Mais j'appuie sur ce point parce que c'est le seul qui m'ai perturbé, je regrette la maladresse de l'exécution c'est tout, mais sur le papier (c'eut été une démarche purement amicale et en aucune façon mercantile j'aurai rien dit) c'est pas une si mauvaise idée.
Cela apporte même des scènes franchement touchante et même donne un cadre à ses trois amis pour évoluer et devenir des personnages très bien travaillés au final.

Donc malgré cette petite remarque, c'est un très beau film, je le regarderai à nouveau avec plaisir.