Cover Films vus ou revus en 2021

Films vus ou revus en 2021


La liste de l'originalité absolue...

- Films en prises de vue réelle : 287 - Longs-métrages : 301
- Films d'animation : 42 - Courts-métrages : 28

- Américains : 148

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329 films

créée il y a presque 4 ans · modifiée il y a plus de 2 ans
Play
7

Play (2020)

1 h 48 min. Sortie : 1 janvier 2020. Comédie romantique

Film de Anthony Marciano

geographe a mis 7/10.

Annotation :

1er janvier

Je ne pensais pas un jour être intéressé par un film avec Max Boulbil que je situe personnellement quelque part entre Jean-Paul Rouve et Mimi Mathy en termes de ringardise. Très bonne surprise que ce collage jouant la carte de la nostalgie et du générationnel et qui a le grand mérite de la sincérité.

Cyborg
4.3

Cyborg (1989)

1 h 26 min. Sortie : 7 juin 1989 (France). Action, Science-fiction

Film de Albert Pyun

geographe a mis 1/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

1er janvier

Cyborg, ou quand JCVD veut faire son Mad Max. Un modèle de nanar. Rien n'a de sens. Le scénario est aux fraises, le montage est un modèle à montrer dans toutes les écoles de cinéma tant on ne comprend rien à l'espace et aux décors. Les acteurs en font soit des caisses, Vincent Klyn dans le rôle du grand méchant en tête, soit ne savent pas jouer et Jean-Claude donne tout ce qu'il a a grand renfort de high kicks et de grognements. Un film qui respire le baume du tigre, les poils de dessous de bras, le tout arrosé d'huile de vidange.

L'Âme des guerriers
7.4

L'Âme des guerriers (1994)

Once Were Warriors

1 h 42 min. Sortie : 5 juillet 1995 (France). Policier, Drame

Film de Lee Tamahori

geographe a mis 8/10.

Annotation :

1er janvier

Lee Tamahori réalise ici un premier film vraiment remarquable. Simple dans la construction du récit et au plus près de ses personnages. Ici, tout est opposition. Opposition de peuples, oppositions au sein d'une même famille, d'origine (maoris/descendants d'esclaves), de genres et le tout dans le quotidien d'une très grande âpreté des ghettos d'Auckland entre violences (physique, sociale, conjugale, sexuelle) et alcool. L'ensemble est tétanisant, d'une brutalité rare mais sans jamais aucune complaisance. Au bout, deux chemins qui se séparent, l'un sombrant dans une revanche mortifère et l'autre s'émancipant pour retourner vers ses terres ancestrales.

La Baie sanglante
6.4

La Baie sanglante (1971)

Ecologia del delitto

1 h 24 min. Sortie : 3 avril 1973 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Mario Bava

geographe a mis 7/10.

Annotation :

3 janvier

Giallo qui lorgne vers le slasher et utilise la caméra subjective 3 ans avant le Black Christmas de Bob Clark. Véritable jeu de massacre autour d'une baie. Les meurtres sont, comme de coutume dans ce genre, hypersexualisé, notamment un couple empalé en plein ébat ! Bava à la fois à la mise en scène et à la photographie parvient à magnifier ses décors. Tout n'est que noirceur jusqu'à un final à la fois audacieux et d'un cynisme complètement fou.

The Kissing Booth 2
4.7

The Kissing Booth 2 (2020)

2 h 10 min. Sortie : 24 juillet 2020. Comédie romantique

Film DTV (direct-to-video) de Vince Marcello

geographe a mis 2/10.

Annotation :

3 janvier

Ma femme et moi avons une tradition. Le dimanche avant la rentrée scolaire nous regardons une Teen Movie un peu naze. Hier soir donc, nous raclons les fonds de tiroir de Netflix et nous nous posons devant The Kissing Booth 2 parce qu'on avait vu le premier (tradition).
Bilan : c'était très mauvais. Des clichés sur des clichés arrosés de clichés. Un peu comme de manger un marshmallow trempé dans du sirop le tout arrosé de caramel... Un brin indigeste surtout que ça dure 2h12 bon sang !

Frissons
6.5

Frissons (1975)

Shivers

1 h 28 min. Sortie : 4 août 1976 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de David Cronenberg

geographe a mis 7/10.

Annotation :

4 janvier

Frissons, connu aussi sous le nom de Orgy of the blood parasites, est le 3ème long-métrage de David Cronenberg.
Un immeuble très moderne, une visite immobilière, et en parallèle, le meurtre et la dissection d'une jeune femme dans un appartement, puis le suicide du meurtrier. Un parasite s'échappe et transforme tous les habitants en libérant leurs pulsions sexuelles.
Le film fleure bon le manque de moyen, est parfois à la lisière du nanar mais tout Cronenberg est déjà là : mutations corporelles, pulsion animale, sexualité et propagation. Cronenberg parvient à distiller une atmosphère étrange et étouffante notamment par une mise en scène des mutations et des agressions d'une froideur clinique jusqu'à un final absolument éprouvant.

Les Larmes de la malédiction
5.9

Les Larmes de la malédiction (1963)

La maldición de la Llorona

1 h 20 min. Sortie : 15 août 1963 (Mexique). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Rafael Baledón

geographe a mis 5/10.

Annotation :

5 janvier

Conte gothique mexicain "Les larmes de la malédiction" a quelques indéniables qualités : de très beaux décors, une ambiance brumeuse à souhait, une très jolie musique et des acteurs principaux qui tiennent la route. Malheureusement, le film pêche par manque de rythme et accuse un ventre mou d'une vingtaine de minutes, ce qui pour un film durant 1h20 est très problématique. Même les trucages qui sentent bon le bricolage ne peuvent pas tout sauver.

Stereo
5.3

Stereo (1969)

Stereo (Tile 3B of a CAEE Educational Mosaic)

1 h 05 min. Sortie : 23 juin 1969 (Canada). Science-fiction

Film de David Cronenberg

geographe a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

6 janvier

Stereo, premier long-métrage de David Cronenberg, brille en premier lieu par sa radicalité, absence de dialogue et de son hors des voix off, ambiance clinique et froide, et en deuxième par les obsessions du réalisateur déjà visible (sexualité, contamination, expérimentation sur les humains).

Cependant c'est cette radicalité qui fait aussi la faiblesse du film car elle tend vers l'hermétisme et rend parfois le film abscon.

Mant!
7.5

Mant! (1993)

20 min. Sortie : 1993 (France). Fantastique

Court-métrage de Joe Dante

geographe a mis 8/10.

Annotation :

7 janvier

Mant!, le court-métrage qui accompagne Panic sur Florida Beach de Joe Dante. C'est drôle de bout en bout et le pastiche fonctionne parfaitement car Dante parvient à restituer tout le charme des films de monstres des années 50 (on pense évidemment à Jack Arnold) tout en n'étant jamais cynique. Un film qui respire l'amour du genre.

Une hache pour la lune de miel
6.5

Une hache pour la lune de miel (1970)

Il rosso segno della follia

1 h 28 min. Sortie : 19 juin 1974 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

geographe a mis 7/10.

Annotation :

8 janvier
Un thriller de Bava, qui démarre comme un giallo, mais révèle l'identité de son tueur au bout de 5 minutes pour proposer le portrait de ce sympathique individu tueur de jeunes mariées au hachoir. Bava explore ainsi la folie de son personnage, fier de son statut d'assassin, tout en proposant une réalisation baroque utilisant à merveille ses décors. Las, le film aurait pu être un chef d’œuvre mais il est victime d'une interprétation inégale et d'un acteur principal, Stephen Forsyth, sorte d'Alain Delon sans charisme.

Alipato: The Very Brief Life of an Ember
6.3

Alipato: The Very Brief Life of an Ember (2016)

Napakaigsing Buhay Ng Alipato

1 h 28 min. Sortie : 2016 (France). Expérimental, Comédie dramatique, Science-fiction

Film de Khavn de la Cruz

geographe a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

9 janvier

Alipato, brief life of an ember n'est pas, contrairement à ce que raconte son synopsis, un film de gang. Le film écrit, réalisé (sans autorisation dans les bidonvilles de Manille), joué, monté, mis en musique par Khavn de la Cruz est un pur ovni entre le film de gangster et une installation d'art contemporain. De ceux qui te font te poser la question de ce que tu regardes. De ceux qui se permettent tout (un chapitre 2 animé sublime) et n'importe quoi. De ceux qui par instant te révulsent mais dans lesquels jaillit de la beauté. Et c'est cela ce film finalement. De la beauté au milieu de la misère la plus crasse, au milieu des déchets, au milieu d'une extrême violence, au milieu du désespoir. Certes le dispositif qui consiste en une suite de plans séquences en partie improvisés avec un scénario embryonnaire peut rebuter mais le film est fascinant quand on entre dedans.

The Haunted World of El Superbeasto
6.2

The Haunted World of El Superbeasto (2009)

1 h 17 min. Sortie : 6 septembre 2017 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Rob Zombie

geographe a mis 3/10.

Annotation :

10 janvier

Rob Zombie adapte son comics book et le résultat est amusant un petit quart d'heure mais la vulgarité de l'ensemble rend le visionnage assez inintéressant et très vite usant tant la parodie tourne à vide. Un film qui n'a rien à dire...

Blood Machines
6.5

Blood Machines (2019)

50 min. Sortie : 1 septembre 2020 (France). Aventure, Comédie musicale, Science-fiction

Moyen-métrage de Seth Ickerman, Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard

geographe a mis 7/10.

Annotation :

10 janvier

Délire visuel cyberpunk porté par les synthés furieux de Carpenter Brut. Le duo Seth Ickerman parvient à créer un film hypnotique et très organique qui brille de mille feux dans les envolées musicales en enchaînant les visions les plus folles mais peine quelque peu dans ses phases narratives notamment à cause de dialogues un peu convenus, en tous cas pas forcément à la hauteur de la direction artistique du film.

Turbo Killer
7.9

Turbo Killer (2016)

05 min. Sortie : 1 mars 2016 (France).

Clip musical de Seth Ickerman

geographe a mis 7/10.

Annotation :

10 janvier

La Bombe
7.7

La Bombe (1966)

The War Game

48 min. Sortie : 13 avril 1966 (Royaume-Uni). Drame, Science-fiction, Guerre

Moyen-métrage de Peter Watkins

geographe a mis 8/10.

Annotation :

11 janvier

Vrai faux documentaire de Peter Watkins, La Bombe documente heure par heure l'attaque thermonucléaire du sol britannique par les soviétiques. Le film s'attarde sur les victimes et les conséquences à court et moyen termes sur les survivants. Appuyé par une voix off didactique, imitant l'intonation des actualités de l'époque l'ensemble se nourrit de la Seconde Guerre Mondiale (notamment des bombardements de Dresde, Hiroshima et Nagasaki) et parvient à mettre des images sur la bombe nucléaire. Tétanisant de bout en bout. L'un des meilleurs vaccins existant contre les bellicismes de tous poils.

La Traque
7.5

La Traque (1975)

1 h 32 min. Sortie : 14 mai 1975. Drame, Thriller

Film de Serge Leroy

geographe a mis 8/10.

Annotation :

15 janvier

Helen Wells (Mimsy Farmer), universitaire anglaise à la recherche d'une location en Normandie, croise la route d'un groupe de notables locaux en pleine partie de chasse. Chasse qui n'est que le prétexte pour entretenir les liens entre les 7 hommes, affirmer les ambitions électorales de l'un (Jean-Luc Bideau), la domination économique d'un autre (Michael Lonsdale) et les dynamiques de domination des uns et des autres. Quand les frères Chamond (Jean-Pierre Marielle et Philippe Léotard) croise le chemin d'Helen ils la violent. Parvenant à échapper à ses bourreaux, Helen a la ferme intention de se rendre chez les gendarmes.

Film hyper efficace dans sa mécanique narrative implacable et fataliste. Partout la veulerie et l'hypocrisie explosent. Le vernis social s'effrite totalement et met au jour la sournoiserie d'une bourgeoisie prête à toute les compromissions et toutes les violences (d'abord symboliques puis physiques) pour éviter le scandale et conserver ses privilèges de classe. Le tout est porté, pour une majorité des plans, par une caméra à l'épaule donnant un aspect quasi-documentaire à l'image et permettant de capter la tension permanente et l'instabilité émotionnelle des personnages. Sec, brutal et encore terriblement actuel.

Hyper Tension
5.9

Hyper Tension (2006)

Crank

1 h 23 min. Sortie : 14 mars 2007 (France). Drame, Action, Thriller

Film de Mark Neveldine et Brian Taylor

geographe a mis 3/10.

Annotation :

17 janvier

Bon sang ! Tout cela est d'une laideur infâme. J'ai beau avoir un avis assez favorable envers Jason Statham l'hystérie constante du film m'est insupportable. Épuisant et laid.

Adolescence explosive
6.1

Adolescence explosive (2020)

Spontaneous

1 h 41 min. Sortie : 11 décembre 2020 (France). Comédie, Fantastique, Romance

Film de Brian Duffield

geographe a mis 5/10.

Annotation :

17 janvier

Spontaneous avait tout pour réussir son pari. Un duo d'acteurs, Katherine Langford et Charlie Plummer, en osmose. Un script assez malin, les lycéens victimes sans raison apparente d'explosions spontanées et qui évite les écueils des teen movies classiques tout en réinvestissant les codes du genre. De jolies excès de gore, même s'ils restent plus rigolos que dérangeants. C'est pas du body horror non plus. Malheureusement, le dernier quart d'heure est d'une niaiserie confondante, baveux, boursouflé, pachydermique et vient gâcher l'ensemble dans les belles largeurs par un discours moralisateur aussi peu subtil que convenu.

Enragé
5.5

Enragé (2020)

Unhinged

1 h 30 min. Sortie : 19 août 2020 (France). Thriller, Drame

Film de Derrick Borte

geographe a mis 7/10.

Annotation :

19 janvier

Série B qui n'a pas la prétention d'être autre chose qu'une série B à l'ancienne. Pas de second degré, pas de discours méta post-moderne ici. Cela fait du bien.
Alors, certes, le scénario est sans réelle surprise, les personnages sont plus esquissés que développés mais le film va droit au but, est tendu du début à la fin, correctement réalisé et le travail sur le son permet une immersion vraiment plaisante (les respirations notamment). Pour parachever le tout, Russel Crowe envahit le cadre de sa brutalité et de son allure (très) imposante en véritable bloc de violence et de rage qui ira jusqu'au bout. Un ogre qui bouffe chacune de ses scènes de sa présence animale.

Crimes of the Future
4.5

Crimes of the Future (1970)

1 h 03 min. Science-fiction

Film de David Cronenberg

geographe a mis 6/10.

Annotation :

20 janvier

Deuxième long-métrage de David Cronenberg Crimes of the future reprend la forme radicale de son premier long, Stereo, plans fixes, absence de dialogues (et même parfois de son) et voix off. Cronenberg ajoute des nappes de bruitages, souvent des enregistrements de fonds marins, et propose un film encore plus hermétique que le précédent. On entrevoit tout de même les obsessions de l'auteur pour la folie, le sexe, les sécrétions dans ce voyage étrange dans la psyché du narrateur.

L'invasion vient de Mars
5.3

L'invasion vient de Mars (1986)

Invaders from Mars

1 h 40 min. Sortie : 3 septembre 1986 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Tobe Hooper

geographe a mis 5/10.

Annotation :

20 janvier

Quand tu m'annonces un film de science-fiction hommage aux films des années 50 réalisé par Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) avec un scénario de Dan O'Bannon (Alien) et des effets spéciaux de Stan Winston (Jurassic Park, Terminator, The Thing,...) je me rue dessus. Le film est intéressant dans sa première partie. Hooper réussit à mettre en place une ambiance paranoïaque vraiment prenante avec notamment des scènes caméra à l'épaule, flottante, qui rappelle que Hooper sait fabriquer des images marquantes. Las, le script se vautre dans les 30 dernières minutes dans la facilité jusqu'à un retournement de situation finale d'une grande bêtise. Quel dommage...

Trafic
7

Trafic (1971)

1 h 36 min. Sortie : 16 avril 1971. Comédie

Film de Jacques Tati

geographe a mis 7/10.

Annotation :

21 janvier

Dernier tour de piste du personnage iconique de Jacques Tati, Monsieur Hulot, sa pipe, son imperméable et son chapeau. Tati revient ici à un récit linéaire, road-trip entre Paris et Amsterdam, afin d’acheminer un prototype de camping-car au salon de l’automobile. Évidemment rien ne se passera comme prévu.

A la fin des années 1960, la route et l’automobile prennent leurs aises en France dans un contexte où Georges Pompidou, Président de la République « automobilophile », déclare qu’il faut que « Paris s’adapte à l’automobile ».
La route est pour Tati une jungle incontrôlable dont il faut s’extraire. Ainsi, dès le générique et la première séquence, illustration génialement chorégraphiée du fordisme en opposition à l’atelier artisanal dans lequel Hulot travaille, Tati choisit son camps, le camps des rêveurs et des artisans. Les bagnoles vrombissantes manquent de renverser un Hulot en panne et se transforment en bêtes féroces. De ce ballet des machines Tati parvient à produire une véritable poésie mécanique chorégraphiée au millimètre.
Le film aurait sans doute gagné à être plus resserrer mais la séquence finale n’en est que plus belle, véritable revanche du bipède face aux monstres mécaniques et donne à Hulot une fin particulièrement touchante.



Alone
5.8

Alone (2020)

1 h 38 min. Sortie : 18 septembre 2020 (États-Unis). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de John Hyams (II)

geographe a mis 7/10.

Annotation :

22 janvier

Le genre du survival est un genre battu et rebattu qui fait souvent appel à des concepts pour trouver de l'originalité (coucou Buried ou Pas un bruit). Point de cela ici. John Hyams revient au source de ce genre pour en extraire la substance. Une femme fait une mauvaise rencontre sur une route isolée. Elle va devoir survivre. La mise en scène permet une montée en tension savamment orchestrée. On passe son temps à scruter les arrières-plans et les zones d'ombre. Le réalisateur fait l'économie des effets gores et des mots et l'ensemble est bien incarné par les deux comédiens principaux qui évitent les cabotinages notamment le psychopathe joué par un Marc Menchaca très sobre. Un suspense tendu et tout à fait recommandable.

N'écoute pas
5.6

N'écoute pas (2020)

Voces

1 h 37 min. Sortie : 27 novembre 2020 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Angel Gómez Hernández

geographe a mis 4/10.

Annotation :

23 janvier

Film d'épouvante plutôt bien emballé mais qui malheureusement use et abuse des jumps-scares pour te maintenir éveillé mais je me suis tout de même endormi à 15 minutes de la fin... pour me réveiller et admirer le très joli dernier plan du film.

Ultra Pulpe
6.5

Ultra Pulpe (2018)

37 min. Sortie : 15 août 2018 (France). Érotique, Fantastique

film de Bertrand Mandico

geographe a mis 6/10.

Annotation :

24 janvier

J'avais adoré "Les garçons sauvages" du même Mandico mais là je reste très partagé. À la fois la direction artistique et les costumes sont assez géniaux et à la fois le court métrage se vautre à cause de dialogues sentencieux au possible. Heureusement il y a Vimala Pons et j'aime beaucoup Vimala Pons.

Le Président
7.5

Le Président (1961)

1 h 50 min. Sortie : 1 mars 1961 (France). Comédie dramatique, Thriller

Film de Henri Verneuil

geographe a mis 8/10.

Annotation :

26 janvier

Gabin dans le rôle d'un Président du Conseil à la retraite, Verneuil derrière la caméra et Audiard aux dialogues. Évidemment rien que cela attise la curiosité. Quand en plus il s'avère qu'ici les dialogues sont, certes loin des truculences argotiques habituelles d'Audiard, d'une grande finesse et parmi les plus brillants que j'ai pu entendre dans un film et que Gabin campe de tout son immense charisme ce vieux routier des joutes politiciennes avec un plaisir qui transparait dans chaque scène on ne peut pas bouder son plaisir. Cela aurait pu donner un chef d’œuvre avec une mise en scène de Verneuil un peu moins lisse.

The Faculty
6

The Faculty (1998)

1 h 44 min. Sortie : 2 juin 1999 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Robert Rodriguez

geographe a mis 5/10.

Annotation :

26 janvier

Mis sur les rails à la suite du succès de Scream avec Kevin Williamson au scénario The Faculty a tout du film de petit malin. Références métas dans les choix de casting (Robert Patrick qui fait sa tête de T1000 pendant toutes ses scènes par exemple) et name-dropping dans les dialogues (et que je cite x-files et l'invasion des profanateurs). La réalisation de Robert Rodriguez est fonctionnelle et ne tente pas grand chose. Le métrage est sympa à regarder mais d'une extrême vacuité à tel point que même 1h après il n'en reste pas grand chose. Un film liquide.

Driller Killer
5.3

Driller Killer (1979)

The Driller Killer

1 h 36 min. Sortie : 15 juin 1979 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Abel Ferrara

geographe a mis 7/10 et a écrit une critique.

Chromosome 3
6.8

Chromosome 3 (1979)

The Brood

1 h 32 min. Sortie : 10 octobre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

geographe a mis 9/10.

Annotation :

28 janvier

Chromosome 3 ou l'histoire d'un homme en plein divorce, sa femme étant sous l'emprise du docteur Hal Raglan, inventeur d'une thérapie révolutionnaire : les psychoprotoplasmes dans laquelle les patients extériorisent leurs troubles mentaux par des manifestations organiques (plaies, pustules et excroissances diverses).

Cronenberg nous plonge d'entrée de jeu dans cette thérapie basée sur l'humiliation du patient afin de lui permettre d'extérioriser ses peurs et ses colères à l'aide d'une scène suffocante. Suffocation qui ne s'arrêtera quasiment jamais tant le métrage est un long hurlement de rage, véritable catharsis pour un Cronenberg sortant d'un divorce difficile et contraint de "kidnapper" (ce sont là ses mots propres mots) sa propre fille pour l'extraire de la secte New Age dans laquelle s'était enfermée sa femme.

Drame conjugal, meurtres sauvages et body horror s'entremêlent dans un maëlstrom infernal pour s'achever par une séquence qui m'aura laissé complètement groggy. Chef d’œuvre.

Wedding Nightmare
5.9

Wedding Nightmare (2019)

Ready or Not

1 h 35 min. Sortie : 28 août 2019 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin

geographe a mis 5/10.

Annotation :

29 janvier

Le jour de son mariage, Grace est invitée par ses beaux-parents pour le clou de la cérémonie : un jeu familial traditionnel auquel elle devra survivre.

Partant de ce concept amusant le spectateur peut espérer un jeu de massacre un peu gore, cartoonesque et une satire bien mordante de la (très) grande bourgeoisie. Le film offre effectivement cela avec quelques purs moments de cartoon sympathiques.

Las, l'ensemble est plombé par un scénario qui ne parvient jamais à dépasser son concept et qui use et abuse de grosses ficelles (les grands bourgeois sont satanistes et l'héroïne s'appelle Grace...) et de raccourcis et d'incohérences scénaristiques. C'est bien dommage tant l'actrice principale, Samara Weaving, délivre une performance tout en hardiesse et en hargne.

Le divertissement reste agréable mais le film est malheureusement totalement vain.

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