Gerardmer 2022

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Un film de loup-garou très propre visuellement - avec une superbe scène en plan séquence au début du film pour présenter les enjeux - mais qui n'apporte rien au genre. Je l'aurai oublié dans 6 mois.

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J'ai profité de la rétrospective E. Wright pour rattraper ce film que je n'avais pas encore vu. C'était le bon endroit pour le découvrir : le Paradiso à 11h du matin avec un public de festivaliers. Un excellent divertissement et je n'en attendais rien d'autre.

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Ce documentaire aura eu le mérite de me faire découvrir un film dont je n'avais jamais entendu parler. Mais je reste sur ma faim concernant le traitement : j'attendais un angle plus axé sur la réception du public et des médias et c'est finalement assez anecdotique sur l'ensemble du docu, l'accent étant mis sur les embûches de production.

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Plein de bonnes idées de mise en scène et d'effets spéciaux, mais se perdant dans une histoire qui ne sait pas où elle va. Beaucoup BEAUCOUP de scènes redondantes, et des acteurs au mieux inexpressifs (l'acteur principal étant une sorte de Jim Halpert hongrois, fort mignon au demeurant, mais peu convaincu par sa propre prestation), au pire malaisants (la jeune sidekick arborant dans toute scène, même la plus creepy, un sourire satisfait de petite fille qui ne sait pas ce qu'elle fait là, mais c'est rigolo y'a plein de caméras autour). J'ai bien aimé l'ambiance, les cadavres qui servent de marionnettes aux fantômes, mais malheureusement on n'a toujours pas compris ce que les fantômes voulaient, après 115 minutes poussives de théâtre de morts. Peut-être qu'avec 20 minutes de moins et un scénario un peu plus abouti, ça aurait pu faire un bon film.

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Un film de sorcière/possession plutôt convenu. ça n'était pas un mauvais moment, mais je sais que je n'en retiendrai à peu près rien. Il n'a même pas le mérite de faire vraiment peur à un moment.

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Le 6ème film visionné et mon premier vrai bon moment du festival. Quand j'ai vu "produit par Dario Argento" sur l'écran d'ouverture, je me suis un peu demandé dans quoi je m'étais embarquée (je l'avais taggé comme "onirique potentiellement chiant" sur mon programme après avoir visionné le trailer). C'est effectivement onirique. Et lent. Mais je ne me suis pas du tout ennuyée, j'ai beaucoup aimé la musique (et pour cause : Clint Mansell) et ce film m'aura fait tomber amoureuse de Kota Eberhardt, que je ne connaissais pas du tout.
On reste dans la thématique sorcière, mais en beaucoup moins terre-à-terre qu'avec Samhain, et on mélange ça à pas mal de thèmes plus psychologiques (la somatisation, la résilience face à un traumatisme,...). Un peu de sororité là-dessus et vous avez gagné l'enthousiasme d'une Spark. Je ne sais pas à qui je le recommanderais, mais j'en garderai un très bon souvenir.

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J'étais moyennement hypée par ce métrage taiwanais qui promettait une violence débridée sur fond de virus qui transforme les gens en sanguinaires libidineux. Mais je me suis laissée convaincre par @Ezhaac, et ça m'apprendra à être faible face à son pouvoir de persuasion.
ça délivre effectivement ce que ça vend dans le trailer : des scènes ultra-gores, saupoudrées de prédation sexuelle. Le film m'a laissé un arrière-goût un peu sale dans la bouche, la faute à un némésis trop présenté comme un personnage rigolo et/ou charismatique, alors que sa scène d'exposition en harceleur de métro me l'avait rendu suffisamment antipathique pour n'avoir pas envie de le voir rester longtemps en vie.
Par ailleurs, c'est effectivement trash mais jamais assez (ou jamais au bon moment) pour une catharsis salutaire, à mon sens.
A son crédit, des jolis maquillages et quelques idées d'exécutions inventives. Mais je préfère l'oublier.

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Mon hype numéro 2 du festival : j'attends le grand retour de Paco Plaza depuis son premier [Rec] (non, les suites ne comptent pas).
C'était un moment correct, mais mes attentes ont été déçues : pas vraiment de terreur malgré du potentiel, des grosses facilités de scénario, une histoire très convenue. Je l'aurai vite oublié, d'où le 5 "meh".

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Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre et j'ai d'ailleurs failli ne pas le voir (pas réussi à réserver la séance). J'y suis rentrée sur un coup de chance et ç'aurait été dommage de le rater.
Le scénario est minimaliste mais ce qui compte ici c'est la galerie de personnages, l'ambiance - visuelle et sonore - de la Nouvelle Orléans, l'honnêteté des rapports entre les protagonistes. Ce n'est pas le film de l'année mais c'était une très bonne surprise pour moi.

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The Innocents était ma plus grosse attente de ce festival. Il réunissait un bingo gagnant pour moi : nordique, un casting d'enfants qui avaient l'air de bien jouer au vu du trailer, la découverte de pouvoirs façon histoire initiatique (on l'a résumé dans les files d'attente comme un Chronicle de bac à sable). Au final, le film est bon, même très bon sur beaucoup de points : les personnages, tout en nuances, sont bien écrits, les acteurs qui les interprètent sont très convaincants, on retrouve la cruauté des enfants envers les plus faibles qu'eux de manière frontale et assumée. Mais il me manque quelque chose pour en faire vraiment un coup de cœur.

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Mon coup de coeur !

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J'étais assez intriguée par le trailer de Censor et il faisait partie de ces films que je ne voulais pas rater au festival. Le sujet est bien traité, l'image est propre et le jeu entre les différents genres est réussi. J'ai beaucoup aimé l'actrice principale, que je ne connaissais pas. Mais je n'ai pas été emportée par la proposition.