Godzilla, progression dans une filmographie

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Surement le plus pertinent de tous, un parfait reflet du Japon d'après guerre dominé par la peur d'une menace nucléaire. Les scènes les plus effrayantes ne sont pas celles où le monstre apparait, véritable manifestation de la psychose nucléaire, mais quand on visite un hopital et que des docteurs mesurent le taux de radioactivité d'enfant irradiés, ou qu'une mère serre contre son coeur ses enfants en les rassurant sur leur destin alors que le monstre detruit la ville de Tokyo : "Nous allons bientôt rejoindre papa" (sous entendu, un père mort pendant la guerre ou tué par la bombe atomatique américaine).

Le véritable héros du film a aussi comme particularité d'être très discret. Comme Blackjack de Osamu Tezuka, c'est au travail d'un reclu sur-doué à qui le Japon doit sa survie, mais ce talent il ne le partagera avec personne de peur des conséquences que le partage de son invention puisse engendrer. Enfin, on ne peut pas faire plus explicite que la phrase de conclusion du film où un scientifique rappelle qu'à expérimenter avec le nucleaire, un nouveau Godzilla pourrait de nouveau voir le jour. A ce titre, Godzilla, le monstre, est le monstre censé rappeler à l'ordre le Japon sur les dangers de son expérimentation et il restera par la suite le spectre de la désolation engendré par la bombe sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité

Cette suite réalisé juste un an après le premier introduit la logique que suivront la plupart des films de Godzilla. Une nouvelle apparition du monstre cause la destruction d'une ville. Des héros se dressent alors contre lui pour trouver une façon de l'arrêter. On abandonne donc le pessimisme du premier film où Godzilla incarne la peur de la bombe et les dangers du nucléaire pour un scénario optimiste fait pour valoriser le courage des japonais. L'assaut final fait obligatoirement penser aux attaques suicides de kamikazes ce qui fait de Godzilla une sorte de spectre de la défaite contre lequel les japonais peuvent enfin prendre leur revanche pour prouver leur valeur. Si le geste a du sens, le scénario est remplis de scènes banales faites pour remplir une histoire bien vide et les héros n'ont rien d'intéressant.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Premier film de Godzilla en couleur, le réalisateur Ishiro Honda en profite aussi pour employer des fonds bleu à toutes les occasions. Le résultat est rarement crédible, particulièrement quand King Kong affronte une "pieuvre géante" ou quand des rimbambelles de japonais auréolés d'une lumière bleu courrent devant un décors éclairés d'une manière différente. Un problème du à l'évolution des techniques qui n'excuse pour autant pas un scénario calamiteux où une entreprise de publicité dont le patron sur-joue comme un sous De Funès part chercher King Kong afin de faire la promotion d'un médicament! La réalisation est cependant potable, de même que l'ensemble des autres acteurs. De plus, le combat final est tellement grotesque qu'il en devient génial.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.
Mothra est le protecteur de l'humanité.

Pour la première fois, un monstre apparait comme un antagoniste positif contre Godzilla, l'humanité n'est plus démuni contre le monstre. Vénéré par un tribu d'indigène, le papillon géant est l'esprit de la nature, seul capable de défaire Godzilla, le monstre géant crée par les essais nucléaires (ce qui est décrit par le chef de la tribu indigène comme "le feu du diable"). Une vision simpliste mais tout à fait approprié pour un film globalement très positif avec un groupe de gentil courageux et un monstre courageux. Motha contre Godzilla s'oppose donc clairement à son prédecesseur, le grotesque King Kong contre Godzilla, avec un esprit très japonais dans cette façon d'accueillir tout le surnaturel à bras ouvert. Un film très sincère où l'ont sent déjà un virage du genre vers un public plus jeune, avec cependant une scène sanglante entre les deux personnages cupides.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

L'apparition de King Geedorah, le monstre a trois têtes force les héros a demander l'aide de Godzilla par l'entremise de Mothra. Ce film est la suite direct de Godzilla contre Mothra puisqu'on y retrouve les acteurs principaux de ce film. Le scénario est en revanche complètement dingue avec une princesse possédé par l'esprit d'une prophète vénusiennes, des tueurs a gage, le tout alors que quatre monstres s'affrontent! A noter aussi que le Japon semble être ^partiellement desensibiliser à l'apparition de nouveaux monstres puisque la population n'est pas pris de panique par l'apparition de Rodan, le monstre mi-gargouille, mi-poulet. Enfin, bien que Godzilla soit encore un personnage antagoniste de l'humanité, le design du monstre a évolué pour lui donner un visage plus expressif, moins agressif et surtout moins terrifiant. On commence aussi a percevoir une personnalité dans les gestes du monstre. Ce n'est plus seulement une créature destructrice mais un être avec une opinion, comme le prouve la scène de la discussion avec Rodan et Mothra, et capable de monter une stratégie d'attaque. Un film interessant et important dans l'évolution du personnage mais totalement insignifiant en dehors de ce contexte.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Le scénario abandonne définitivement toute prétention pour prendre son envol vers l'espace. En plus d'en apprendre plus sur les origines de King Geedorah, Godzilla et Rodan deviennent les seuls armes qu'a en sa possession l'humanité pour défaire des menaces interplanétaires. Ishiro Honda a bien retenu les leçons de Prisonnière des martiens pour mettre en scènario apocalyptique avec tout le ridicule que cela sous entends quand on a à sa disposition que des maquettes et des tanks miniatures. Le scénario annexe révèle tout le machisme japonais tandis qu'un acteur américain vole le premier rôle avec sa romance et un jeu d'acteur juste un brin supérieur à celui de ses collègues au mouvements crispés. Un très bon film de monstre et un excellent film a regarder entre ami si l'on a un minimum de second degré.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Un groupe de personnages échouent sur une île habité par une armée sans motivation particulière sinon celle de vouloir faire le mal... apparemment. L'équipe a surement perdu le scénario dans le tournage car les enjeux de l'histoire sont très, très floue. Quand aux combats, ils n'arrivent que vers la fin du film. Rodan fait une apparition furtive sans aucune raison, quand à Motha elle n'intervient qu'à la toute fin du film. On ne retiendra donc que quelques détails comme un Godzilla en train de dormir ou de se gratter le nez. Des détails sans intérêt pour le film mais notable dans la continuité de l'histoire. De plus, c'est le premier film où les héros humains encouragent Godzilla et le considèrent comme leur allié. Auparavant, l'alliance entre Godzilla et l'humanité était purement due aux circonstances, mais on voit émerger dans ce film un sentiment de compassion envers le monstre.

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Godzilla ne fait aucune apparition dans ce film.

Vendu en Europe avec un titre censé attirer l'attention du fan des monstres géants, Gappa est en réalisé une simple histoire de monstre arraché à ses parents. Les géniteurs vont donc partir en quête de leur progéniture et écraser quelques buildings en cours de route, comme il se doit. Ma chronique revient sur les points les plus génants du film mais je rajouterais aussi ici un gros problème de dimension. Le petit Gappa semble faire la taille de deux enfants quand il est en captivité. Quand aux parents, ils écrasent aisement des maisons. Pourtant, quand les trois monstres se retrouvent à la fin du film, il semble tous faire la même taille! Bref, Gappa est une bouse a éviter à tout prix.

A noter tout de même que le film s'inscrit dans la tendance lancé par Invasion Planet X où les monstres sont les victimes plutôt que les agresseurs.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Après une pause de deux films, Ishiro Honda revient sur la franchise pour une redite d'Invasion planète X deux fois plus folle. Plus d'explosion, un scénario encore plus tiré par les cheveux, plus de monstres, Les envahisseurs attaquent, Destroy all monsters en VA, pousse tout au maximum de la technologie et des moyens financiers de l'époque. Tout a incroyablement mal vieillis mais c'est aussi ce que l'on recherche quand on regarde un film de ce genre. L'histoire est cependant assez bien raconté malgré des acteurs incapables (a noter que j'ai vu le film en VA, ce qui explique peut-être la platitude des répliques) et un final tellement explosif qu'il enchaine plus de rebondissement en vingt minute que durant la première heure. Un film indispensable pour tout fans de Godzilla et où on découvre de nouveaux monstres comme le fils de Godzilla, le vrai, une araignée géante, un dragon et un autre monstre préhistorique cousin du Tiranosaurus Rex. Du beau monde pour les fans de monstres en plastique.

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Comme son nom ne l'indique pas, Godzilla's Revenge est un film d'un peu plus d'une heure sur le rêve d'un enfant de six ans de rencontrer le fils de Godzilla. L'histoire met donc en scène une journée bien mouvementée pour ce gamin dont chaque occasion est bonne pour s'endormir et partir rejoindre son idole sur l'île des monstres. On y découvre le quotidien de Godzilla dont la grande passion est de foutre sur la gueule à ses congénères sur l'île (une des scènes de bataille est d'ailleurs piquée à Godzilla contre Ebirah), la manière qu'à le monstre a enseigné à sa progéniture comment devenir un monstre géant, mais aussi que le petit Godzilla est capable de parler comme un humain! Bref, un film sans queue ni tête réservé au jeune public. On retiendra donc ce film comme le tournant dans la série de film où Godzilla devient un personnage de film pour enfant. En revanche, le monstre n'est ici ni l'allié de l'humanité ou son ennemi. Il vit juste sur son île et ne cherche pas a écraser des immeubles ou des usines (c'est d'ailleurs à ce demander pourquoi on voit des avions le bombarder pendant le film).

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Difficile de ne pas voir une transformation des plus ironiques dans ce film de 1971 pour le monstre née du nucléaire devenu autant le protecteur du Japon (sa première apparition dans le film se fait devant un soleil couchant, symbole du Japon) que le seul rempart contre un monstre née de la pollution. Hedora incarne en effet la contamination de l'air et de l'eau sous la forme d'une bête copié de la créateur de Lovecraft, Cthulhu. Pur produit de son époque, le film n'est pas avare de scènes psychédéliques comme une hallucination dans un bar où tout les danseurs revètent des masques de poisson, ou plusieurs scènes en animation du plus belle effet. Les expérimentations ne sauvent cependant pas le film de la monotonie malgré le caractère effrayant de ce monstre capable de tuer des populations entières en les survolant. Godzilla contre Hedora n'en est pas moins l'un des meilleurs films de Godzilla.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Gigan fait son apparition au côté de King Geedorah, l'eternel némesis de Godzilla. Les deux monstres de l'espace sont appelés par des extra-terrestres déguisés en humain dont le but est de se débarasser de Godzila pour prendre possession de la planète. Encore une fois, le monstre atomique est le seul rempart de l'humanité face à une grande menace et elle remet sa destinée entre ses mains. Godzilla contre Gigan a le scénario d'un film pour enfant, blindé d'incohérence et simpliste au possible, mais comporte toutefois une grande première un peu étrange pour un film destiné aux plus jeunes : des scènes où Godzilla saigne ! Jamais encore monstre n'avait saigné et pour la première fois un liquide rouge surgit de son corps sous les coups de cisaille de Gigan dont le torse habite une scie circulaire. Enfin, si le combat final aurait pu être des plus épiques, il n'atteint pas le niveau de folie de Planet X et s'éternise comme un mauvais match de catch. Godzilla et Anguirus enchainent les prises contre Gigan et King Geedorah pour finalement les renvoyer chez eux. Un mauvais film et un mauvais film de monstre dont seul le scénario blindé d'incohérence permet au spectateur de ne pas s'ennuyer ferme.

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Godzilla est l'allié de l'humanité

Godzilla sera épaulé cette fois par un robot à la Ultraman dont les mouvement et le comportement ne donnent pas du tout l'impression qu'il s'agit d'un acteur dans un costume. Un enfant a une place importante dans ce treizième volet, confirmant encore une fois le public ciblé par les productions de films de monstres géants de l'époque.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Godzilla contre MechaGodzilla pourrait être un nanard si il n'était pas aussi lent et ennuyeux. Malheureusement, les moments de folies sont trop rare pour faire de ce film un désastre miraculeux. Certes, il y a des extra-terrestres japonais dont le maquilla fond après la mort pour révéler un visage simiesque vert, mais l'effet de surprise ne marche qu'une fois. En revanche, le nouveau monstre de cette histoire, le légendaire King Caesar, possède un design intéressant bien différent de la norme reptilienne ou préhistorique des créatures de la série. Je retiens cependant surtout contre ce film un doublage américain catastrophique. A voir donc si la VO sous titré, si il est trouvable, sauve le film du désastre.

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Godzilla est l'allié de l'humanité.

Suite bien meilleur que la première apparition de MechaGodzilla. L'histoire fait suite à la première défaite du monstre d'acier pour être de nouveau utilisé par des extra-terrestres. L'histoire est cependant beaucoup plus complexe ce qui rend le film beaucoup plus digeste. Godzilla est assez peu présent à l'écran mais les scènes de combat à la fin, filmé par Ishiro Honda, vallent le détour, d'autant qu'elles évitent de trop ressembler à un match de catch. Malheureusement, même si le doublag est bien meilleur que pour Godzilla contre MechaGodzilla, les dernières scènes sont censurés de douze minutes et cela d'une manière grossière! L'histoire n'en reste pas moins sympathique et Godzilla donne une belle performance, ainsi que l'autre monstre préhistorique de cette histoire.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Dans ce reboot, le film fait table rase de tout les films réalisés après 1955 jusqu'à 1975. Seul reste les deux premiers épisodes de la saga dont le Retour de Godzilla, deuxième du nom, s'inspire fortement. On y retrouve une équipe mené par un scientifique sage et accompagné d'un journaliste trop curieux et une armée courageuse. Le scénario souligne même la force de la souveraineté japonaise au cours d'une scène totalement inutile où le premier ministre japonais s'oppose aux délégués américains et russes contre l'utilisation d'armes nucléaires. La question du nucléaire est aussi de nouveau mentionné à plusieurs reprises. Le scientifique héroïque de l'histoire parle même du monstre comme d'un signal vis à vis des abus du nucléaire. Quand au monstre, il est de nouveau à l'état bestiale. Ce n'est vraisemblablement plus un acteur mais une figurine mécanique dont le comportement n'a rien de la créature anthropomorphe aux mouvements de catcheurs des derniers films. Godzilla est de nouveau une menace effrayante et ce film en témoigne bien. Mention très bien pour le nouveau design du monstre, plus grand, plus agressif et aussi beaucoup plus classe que la mine débonaire du Godzilla de 1968 à 1975.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Pour ce second volet de la deuxième vie du monstre nucléaire, le scénario prend une tournure surprenante où Godzila est mis de côté pour se consacrer à une intrigue où se mêle espionnage, recherche scientifique et héroïsme militaire. Les combats monstrueux sont donc relegués vers la fin du film mais ils vallent le coup, surtout la dernière confrontation avec Biollante, un monstre crée de la fusion des gènes de Godzilla avec une plante. On reconnait d'ailleurs l'influence de Frank Oz et de sa petite boutique des horreurs dans le design du monstre. Le parallèle inévitable entre les deux monstres, l'un crée par le nucléaire et l'autre issu de manipulation génétique, n'est malheureusement pas exploité bien que la conclusion du film rappelle aussi très fortement le tout premier film de 1954. Un film qui rompt donc un peu avec l'habitude pour mieux renouer avec la tradition dans certains aspects du scénario. L'un des meilleurs films de Godzilla et aussi l'un des plus sérieux, et réussi.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité mais il ne faut pas le faire chier.

Dans ce troisième volet après le reboot de 1984, on apprend les origines de Godzilla et de King Geedorah. Le scénario ressemble un peu à celui d'Invasion Planet X mais en beaucoup moins grotesque malgré la folie du scénario. Quelques répliques ahurissantes (dont un clin d'oeil à Spielberg) sont en partie a attribuer au doublage américain très approximatif. A noter aussi que deux répliques ont été samplés par MF DOOM dont le "Oh food at last" au début de MF DOOM prononcé par le héros quand il se jette sur des ramens en boite. Du point de vue des combats, le film propose certains des meilleurs du genre grâce à ce nouveau King Geedorah encore plus imposant qu'à l'habitude. Le Godzilla nouveau continue d'être imprévisible, moitié défenseur et moitié destructeur, il conserve le côté animal du film de 1984. En revanche, la question du nucléaire est éludé pendant tout le film. Tout comme dans les films des années 60 jusqu'à la fin des années 70, Godzilla est un monstre crée par le nucléaire mais son statut de représentant des dangers de cette énergie sont largement mis de côté pour privilégier l'héroïsme dont il peut faire part. Un film très agréable et recommandable pour tout les amateurs de monstres géants.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Pour ce quatrième volet du retour de Godzilla, les producteurs ont choisi de faire un remake de Mothra contre Godzilla. Malheureusement pour eux, même le scénario tout à fait correct ne réussit à capturer le charme de l'original que lors du combat final. L'intrigue débute avec une sorte "d'hommage" à Indiana Jones pour ensuite s'orienter vers une course contre la montre pour préserver Mothra jusqu'à ce qu'il prenne sa forme finale. L'histoire rampe vers sa conclusion prévisible tandis que des personnages secondaires kidnappent à tout va les deux gardiennes du monstre gentil. On retrouve d'ailleurs la chanson de Mothra du film de 1964 qui n'avait pas été réutilisé par la suite dans aucun autre des films du monstre. Le design de l'antagoniste de Mothra est cependant très réussi et les scènes où il apparait sont trop rares pour qu'il puisse remonter le niveau de ce film. Autrement, le doublage anglais est toujours aussi navrant.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité

Les acteurs principaux sont neuneus a souhait mais le monstre de metal a un design très sympathique. De plus, les apparitions de Godzilla sont nombreuses ce qui permet de compenser largement le jeu d'acteur pénible des personnages humains. A noter dans ce film la participation du fils de Godzilla, toujours très mignon et pacifique comme c'est pas possible.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

En plus de gagner la palme du nom le moins original de l'histoire, le scénario se permet d'être des plus ennuyeux avec une bête histoire d'amour intercalé dans notre histoire de monstre géant. Seul le design du monstre avec ses diamants sur le dos rend le film un minimum regardable. Un nouveau film a éviter dans la fimographie du monstre, ce qui est d'autant plus dommage quand on repense à l'efficacité des trois premiers volets du reboot. Les effets spéciaux et le côté grand spectacle de cette production ne rend pas l'histoire plus intéressante que le petit budget des premières productions.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Je comparerais ce film à la fameuse Mort de Superman pour tout ce que ces deux histoires ont en commun en terme de défaut : Un monstre crée pour détruire Godzilla, une situation dramatique dont le réalisateur n'arrive pas a tirer parti, un denouement a rallonge plein de rebondissement incompréhensible, et un besoin irrepressible de céder à la mode de l'époque. Pour Doomsday, le meurtier de Superman, c'était les pics osseux, pour Destroyer c'est une double machoire à la Alien. En prime, le monstre appartient à une espèce ce qui nous donne plein de petits. Comme des aliens en somme. En résumé, le scénario ne va nulle part, le monstre ne rattrape pas l'incapacité du réalisateur a faire vivre et son scénario et les bonnes idées du scénario (comme de faire revenir les conséquences de l'arme utilisé pour tuer Godzilla dans le tout premier film de 1954) ne sont pas exploités à leur juste valeur. Dommage. Heureusement, ce n'est pas le dernier de la saga (mais le réalisateur revient pour le film suivant...).

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Godzilla est l'allié de l'humanité mais faut pas le faire chier.

Un an après la version américaine du monstre japonais, la Toho remet le couvert pour un Godzilla 2000 très américain. Le film débute d'ailleurs sur un emprunt éhonté à Jurassic Park qui ne laisse rien augurer de bon pour la suite. C'est pourtant une erreur car ce Godzilla 2000 remonte enfin le niveau après une série de film inutile et sans saveur. L'intrigue est ici un peu plus original que celles des deux derniers films puisque le scénario réussit à justifier la conclusion du film précédent avec une pirouette qu'il exploite pour construire son histoire. Malgré des effets speciaux très daté, le monstre a belle gueule et on retrouve même les grands yeux caracthéristique de la période où Godzilla était un monstre plus "docile". Le reste du corps est toutefois le même que celui des films précédents depuis le retour en 1984. On a affaire a un mastodonte encore plus grand, lourd et puissant qu'a sa première apparition. Godzilla 2000 propose donc une heure et demi de spectacle avec des explosions, deux monstres géants et une conclusion bad ass. Un bon divertissement pour toute la famille.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité

Le personnage principal féminin est jugé incapable de combattre Godzilla par un enfant, son collègue et ses supérieurs hierarchique, un "joli" exemple de misogynie en plein action. Quand au gouvernement, il en prend aussi pour son grade. Les scènes de combat entre monstres n'arrivent cependant qu'à la fin ce qui handicappe pas mal le film dont l'intérêt est surtout de voir Godzilla en action. L'histoire est cependant assez bien mené et malgré des incohérences (un gamin assiste sans protection au test d'un arme dangereuse et on le laisse repartir après lui avoir fait promettre de ne rien dire, puis il ramène sur Tokyo un oeuf géant trouvé dans la forêt qu'il s'empresse de jeter dans les égouts) on regarde le film sans s'ennuyer.

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Godzilla est l'enemi de l'humanité.

Avec des effets spéciaux digne du second Mortal Kombat, Giant Monsters All-Out Attack propose un nouveau reboot "plus sombre" des origines du monstre où le géant revient posséder par les esprits de soldats morts pendant la seconde guerre mondiale. Aucune explication n'est fournis sur les raisons de cette "resurrection" sinon que trois monstres sont maintenant chargés de défendre le Japon, un illustre inconnu au design tellement affreux qu'il a du être refusé par le casting de Power Rangers, Mothra et King Geedorah désormais placé du côté du bien. De plus, même si le film fait l'impasse sur cinquante ans d'histoire, une invention du film de 1984 est tout de même utilisé. Ajoutons à cela une dose de patriotisme à la con dont seul le jeu d'acteur abyssal sauve du nauffrage pour en faire une sorte de nanard regardable si l'on a vraiment rien d'autre à se mettre sous la dent.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Ce second remake et quatrième apparition de Mechagodzilla n'écarte pas une bonne partie des films de la première période de 1954 à 1975 puisque l'on voit des images du premier Godzilla et de la première apparition de Mothra (ainsi qu'un autre film de monstre) mais le scénario écarte les apparitions précédentes de Mechagodzilla. Le style du réalisateur ramène aussi vers le film à ses origines. Le scénario suit la logique classique des films du genre mais se rapproche aussi de Godzilla vs Megaguirus à cause de son personnage principal féminin fort au commande de la machine opposé au monstre nucléaire. Le scénario évite les situations franchement ridicules mais est aussi dénué de toute surprise. Godzilla est de retour, un scientifique aide à la création d'une arme, sa fille se sent très seul et une jeune femme a besoin de regagner confiance en elle après l'échec de sa mission contre Godzilla. Tout le monde va résoudre ses problèmes à la fin du film après un combat où tout semblait perdu. Cependant, le mélange d'effets spéciaux moderne et d'une réalisation daté ne réussit pas ce qui rend la fin du film assez risible.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité.

Comme on peut s'en douter avec la sortie du dernier film pendant dix ans (et toujours rien du côté japonais), Tokyo S.O.S. continue dans la même lignée que ses prédecesseurs à ne pas savoir quoi faire d'original avec notre monstre géant. Le scénario fait cependant suite à Godzilla VS Mechagodzilla et exploite un élément resté inexpliqué dans le premier volet. Le film prend aussi un peu d'ampleur durant la seconde moitié à partir du moment où le conflit démarre entre Mothra et Godzilla. La mite géante continue d'être le monstre le plus sympathique de tout le bestiaire et ce n'est pas la nouvelle conscience de Mechagodzilla qui va pouvoir changer cela. Sinon, le doublage américain est une abomination pour son désintérêt du mouvement des lèvres des acteurs japonais. Malgré que le film ait été réalisé en 2003, les effets spéciaux sont toujours aussi datés qu'il y a vingt ans. C'est comme si Jurassic Park ou Terminator 2 n'avait jamais existé. Il faut croire que le budget d'un Godzilla 2000 n'est plus disponible pour ce genre de production. Heureusement que le film suivant remonte largement le niveau pour finir en beauté.

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Godzilla est l'ennemi de l'humanité mais il ne faut pas le faire chier.

Film hommage à la carrière du monstre par le réalisateur de Versus, Ryuhei Kitamura. On y retrouve un général moustachu bad-ass, une brigade de guerrier en cuir et un Gigan cyber-punk. La passion du réalisateur pour Godzilla et les monstres géants en général permet de nombreuses scènes de destruction massive. Doublé d'un sens de l'humour toujours aussi efficace, le réalisateur ne se prive pas non plus d'en faire des tonnes ce qui transforme chaque scène en une collection de moments grotesques et tordant. Des héros plein de courage, des méchants digne des meilleurs épisodes de Bioman, des monstres a gogo et un Godzilla triomphale font de ce film l'un des meilleurs de la filmographie du monstre mythique. Un trésor pour les fans.