Attention navet!

Mon ambition de voir tout les films avec Godzilla ma poussé à voir ce film pour vous deconseiller de faire la même erreur. D'une, Godzilla n'apparait a aucun moment dans le film, preuve que la chose en question a été réalisé dans le seul but de faire quelques entrées avec un maigre scénario. L'histoire est cellel d'un bébé préhistorique volé à ses parents à peine éclos. L'équipe de scientifique japonais responsable de l'enlèvement est loin de se douter que les parents sont encore vivant. Ceux-ci ne vont donc pas tarder a causer de nombreux dégats sur le sol japonais.

Cette histoire insipide aurait pu se contenter d'accumuler les clichés mais l'équipe a décidé de faire encore mieux. Pour preuve, on a donc un personnage de gamin indigène joué par un petit japonais au visage recouvert de cirage noir. Le genre d'artifice raciste que l'on imaginait cantonner aux films en noir et blanc a été réalisé ici durant la seconde moitié des années 60.

Mais ce n'est pas tout, car pour faire bonne figure, un petit discours mysogine a été ajouté. La jeune photographe employé pour accompagner les scientifiques reçoit donc un sermon de la part d'un de ses collègue quand elle exprime sa peur face au danger de rentrer dans une grotte préhistorique juste après un tremblement de terre. Son collègue lui réponds alors que si elle a peur, elle devrait plutôt rentrer chez elle, faire la vaisselle et changer les couches des enfants! Elle prononce donc un petit speech à la fin du film quand elle s'excuse auprès du scientifique et de son collègue journaliste et dit s'être rendu compte de son erreur de vouloir devenir photographe. A la place elle va rentrer chez elle devenir une "femme normale" et rester dans son foyer pour s'occuper du mari qu'elle se trouvera. "Heureusement", le film se termine après que le scientifique ait encouragé le journaliste à la rattraper. Ainsi, elle deviendra une femme au foyer pour l'un des héros du film. L'honneur est sauf!

A ce stade là, rien ne peut rattraper ce film pour qu'il sombre définitivement dans l'oubli. Effets spéciaux correct, design des monstres on ne peut plus sommaire (les kappas ne sont rien de plus que des oiseaux géants avec des pattes de reptiles) et une histoire dénué d'originalité. J'ai cependant remarquer une propension des monstres a écraser des lieux où se déroule des cérémonies japonais traditionnels. Comment cela peut-il être interprété, je n'en ai aucune idée, mais si vous avez des suggestions je vous invite à les laisser en commentaire.