Grand potentiel et gros gâchis

Annotation :

Un FPS avec de bonnes idées, mais pas toujours bien exécutées. Une DA chouette, un gameplay nerveux, pourri par une communauté parfaitement débile qui cherchait à tout prix à faire du frag, tellement dommage.

Aujourd'hui on assiste à des scènes tristes ; les gens créent des topics par dizaine pour trouver des joueurs avec qui s'amuser. Je ne sais même pas si le jeu est à ce jour correctement praticable, j'aimerai le savoir, ça m'intéresse, après tout ce temps, peut-être que seuls quelques irréductibles jouent encore.

Annotation :

Au-delà de la polémique largement amplifiée par l'internet (lâche et incivilisé) et souvent par des gens qui n'avaient jamais approché le jeu de près comme de loin (critiquer sans savoir, trop facile), le jeu reste ambitieux, mais ne va jamais plus loin que ses promesses.

Comme Brink, le jeu a été pourri par une communauté dégueulasse, par des insultes (justifiées ou non), des cheats qui ont conduit à l'utilisation déplorable d'un anti-cheat, ou encore d'un acharnement absolument incroyable des joueurs et de la presse envers l'équipe du jeu.

Cela étant dit, si on pardonne leurs errances de communication, on leur pardonnera moins facilement leur incompétence face à une situation d'urgence autant en terme de damage control que de développement pur. Hammerpoint a eu les yeux plus gros que le ventre, surement à cause de l'appât du gain et c'est bien dommage. Infestation (anciennement WarZ) ne deviendra le FPS survival ambitieux escompté.

Annotation :

Le gros défaut de Dead Rising 2 (et du premier), c'était le manque de mode libre, le fameux mode sandbox. Ce timer était insupportable, ça cassait le fun du bordel qu'on pouvait faire avec ses potes. Ce Stand Alone promettait de corriger le tir en changeant le protagoniste principal (bof ?), en débloquant de nouvelles zones, ainsi que diverses autres choses. C'était intéressant et alléchant, le problème c'est que tout le monde s'en foutait, on était déjà passé à autre chose. On peut toujours s'amuser seul, mais où est le fun ?

Fonctionnera surement en période de promo à la limite, mais il faudra attendre un geste de Steam, à 28€ ça semble plutôt compromis.

Annotation :

Rage possède un univers fort et un gameplay maîtrisé, mais se ramasse tristement du côté de technique. Le jeu est beau, surprenant même par un champ de vision étonnant, mais tellement rageant à charger ses foutus textures à la traîne. Des giga-textures, avec de giga-problèmes... et n'allez pas croire que le problème est réglé, c'est toujours aussi buggé, du moins sur PC.

Cela ajouté à une fin honteusement rushée, sans challenge, sans boss, sans... rien du tout, c'est vide. Tout ce matraquage médiatique pour... ça. Pfff, gâchis.

Annotation :

Je me souviens encore des quelques lignes que j'avais pu lire dans la presse JV à l'époque où c'était encore hype (RIP). Ça donnait tellement envie, on le comparait à un Diablo II (excusez du peu) dans un Londes post-apo.

Au final c'est inintéressant au possible, daté, buggé, moche et en plus de ça le jeu ramait horriblement sans raison. Hellgate n'avait vraiment pas grand-chose pour lui. Grosse grosse déception.

Annotation :

« [...] un terrain jouable de 14 400 kilomètres carrés [...] » À quoi bon ? Le but d'une course étant d'aller d'un point A à un point B, à quoi ça sert d'avoir une map aussi grande ? Pour entrer dans le Guinness World Record ? Ok, super.

Les sensations de vitesse ne sont pas forcément au rendez-vous, pas moche mais pas super beau non plus, Fuel reste un jeu de course off-road classique dans un monde post-apocalyptique. Les arguments de cette carte énorme faisaient rêver, mais finalement c'est un argument totalement idiot.