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Hallucinations Collectives 2019
12ème édition, du 16 au 22 avril
N'ayant fait que 5 ou 6 séances l'année dernière et ayant été séduit par l'expérience, j'ai décidé, avec mon excès habituel, d'aller cette fois-ci à absolument TOUTES les séances.
Petit bilan de cette édition :
-la ...
37 films
créée il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 4 joursSous le cartilage des côtes (2019)
13 min. Sortie : 2019 (France).
Court-métrage de Bruno Tondeur
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Jour 1
Court-métrage d'ouverture
Animation au poil, délire psyché et introspection poignante. Bluffant.
Freaks (2018)
1 h 44 min. Sortie : 13 septembre 2019 (France). Drame, Science-fiction, Thriller
Film de Adam B. Stein et Zach Lipovsky
Ronald Frangipane a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Film d'ouverture
Avant-première, en compétition
Montclare : Rendez-vous de l'horreur (1982)
Next of Kin
1 h 29 min. Sortie : 30 avril 1986 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Tony Williams
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Jour 2
Cabinet de curiosités
15h : Premier film de cette section "Cabinet de Curiosités", qui porte bien son nom. Petit film d'horreur australien injustement oublié, Next of Kin distille une ambiance poisseuse, renforcée par la musique anxiogène de Klaus Schulze de Tangerine Dream. Je ne comprends pas trop les critiques présentes sur le site et mes éclaireurs qui défoncent tous ce petit bijou filmé presque intégralement en steadycam, donnant lieu à des plans assez fous et impossibles à faire autrement. Bref, j'ai été séduit par ce film pourtant peu original au niveau du scénario mais qui se rattrape aisément sur l'ambiance très eighties.
Point Noir (1968)
Uptight
1 h 44 min. Sortie : 28 décembre 1968 (États-Unis). Drame
Film de Jules Dassin
Ronald Frangipane a mis 5/10.
Annotation :
Catégorie "Unexploited"
17h : Autre catégorie, cette fois la plus importante, celle sur le cinéma afro-américain, fort bienvenue car il est peu mis en avant d'habitude. Mais pour un premier rendez-vous, c'est un peu en demi-teinte. Les questions raciales et politiques sont très bien traitées et le film ferait un sujet d'étude intéressant, et la mise en scène est souvent pertinente et inventive. C'est au niveau du rythme que j'ai de grosses réserves, car à seulement 1h40 et des poussières, le film paraît interminable et tourne beaucoup en rond sur sa dernière partie. En somme, à réserver aux inconditionnels de cinéma afro-américain et de films sociaux, les autres risquent de s'ennuyer.
Lords of Chaos (2019)
1 h 52 min. Sortie : 19 juin 2019 (France). Épouvante-Horreur, Biopic, Musique
Film de Jonas Åkerlund
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Avant-première, en compétition
19h30 : Certainement le film que j'attendais le plus de cette sélection, à cause de son sujet (la naissance du black metal norvégien) et de son réal, à qui l'on doit notamment le très bon Spun. Et la hype était justifiée, puisque le film est une réussite sur tous les points. Le casting est parfait, et la surprise est de taille, puisque jamais je n'aurais imaginé que Rory Culkin puisse jouer Euronymous de si belle manière. Les autres acteurs, moins connus, livrent néanmoins des prestations parfaites. Ma seule réserve concerne l'acteur jouant Varg, qui en réalité était loin d'être gros et maladroit, mais je pense que le choix est délibéré pour le ridiculiser, ce qui est réussi. Si vous voulez voir ce film, assurez d'avoir l'estomac bien accroché car il comporte son lot de scènes bien trash, qui plus est inspirées de faits réels. Reste que la mise en scène défonce, et la bande-son (même si ça manque ironiquement de black metal) est aux petits oignons.
La Nuit de la mort (1980)
1 h 31 min. Sortie : 22 octobre 1980 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Raphael Delpard
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Annotation :
Cabinet de curiosités
22h : Dernier film de cette journée, présenté par Stéphane Bouyer du Chat qui fume et par le réalisateur. Pendant tout le film j'étais partagé, me demandant si ce film était un nanar ou pas. Et puis je me suis rappelé que le budget était ridicule, que c'était un des premiers films français avec du gore et que, d'après l'aveu même du réal, il était fait "avec des bouts de bois et des bouts de carton". Du coup, même si c'est très cheap et que les acteurs sont presque tous mauvais, il se dégage un certain cachet de ce film quasi inconnu, mais que l'on conseillera seulement aux amateurs hardcore du genre.
L'Enfer des jeunes filles (1977)
Yumeno Kyûsaku no shôjo jigoku
1 h 32 min. Sortie : 20 août 1977 (Japon). Érotique, Épouvante-Horreur
Film de Masaru Konuma
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Jour 3
Une troisième journée placée sous le signe de la nudité, avec un film érotique japonais, du bis de SF/horreur, la malaisance incarnée, et un bon gros film de boules. Rien que ça.
Catégorie "Roman Porno"
15h : Premier film de cette thématique "Roman Porno" qui concerne un courant cinématographique des années 70 aux Japons basé sur la littérature érotique. Je suis assez client des bizarreries japonaises un peu underground, ayant comme beaucoup été marqué par le visionnage de House de Nobuhiko Obayashi, d'ailleurs sorti la même année. Les Japonais ont cette faculté de rendre crédible n'importe quelle situation farfelue ou n'importe quel effet nanardesque, ça doit venir de leur culture de l'excès. Toujours est-il que ce Girl Hell sent bon le psychédélisme, avec sa BO planante et ses personnages à la lisière de la folie. Le film est assez surprenant de par son traitement de la société japonaise, qui en fout plein la gueule au patriarcat. J'ai été bizarrement séduit par tout ce bordel, alors que je ne m'y attendais pas du tout.
Xtro (1983)
1 h 20 min. Sortie : 18 juillet 1984 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Harry Bromley Davenport
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Cabinet de curiosités
17h : Un autre film que j'attendais beaucoup vu que Mad Movies n'arrête pas de répéter à quel point c'est culte. Et dès le début, ça partait mal. L'effet spécial de l'alien est dégueulasse, et les acteurs jouent pas très bien, voire pas bien du tout. Mais la mayonnaise commence à prendre (surtout parce que les autres effets spéciaux tiennent vraiment la route) et le film part en couille et décide de te balancer une flopée de scènes toutes plus inventives et WTF les unes que les autres, qui sont surprenantes même pour un film de SF. Après je suis pas très subjectif, je suis très client de ce style de bisserie, surtout des années 80.
Tous les dieux du ciel (2019)
1 h 42 min. Sortie : 15 mai 2019. Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de Quarxx
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Avant-première, en compétition
19h30 : Présenté par le réalisateur, qui a prévenu d'entrée que le film allait diviser. Le cinéma français est décidément très surprenant, et j'aimerai bien voir plus de ce films dans ce style, qui tentent des choses au lieu de ressasser les mêmes formules. J'ai vu un commentaire le décrivant comme un mix entre X-Files et Strip-Tease, et c'est totalement ça. C'est à la fois malsain et fascinant, un truc dégueulasse que tu peux pourtant pas t'empêcher de regarder. Je vais pas trop en dire vu que le film est pas encore sorti, mais le casting est incroyable et la mise en scène défonce pas mal. Chopez-le dès qu'il sort (le 15 mai, apparemment), parce que vous ne verrez pas ça tous les jours au ciné.
Le sexe qui parle (1975)
1 h 28 min. Sortie : 5 novembre 1975. Comédie, Érotique
Film de Claude Mulot
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Cabinet de curiosités - "Film d'amour non simulé"
En présence de Didier Philippe-Gérard, assistant réal sur le film
22h : Le fameux boulard des Hallus, comme chaque année un petit porno original ou décalé de derrière les fagots. Cette fois on a eu droit à un porno comico-féministe sur la libération sexuelle, avec un vagin qui se met littéralement à parler. Des bonnes grosses barres (sans mauvais jeu de mots), avec des répliques incroyables, des scènes complètement folles (le Pinnochio ou le curé, pour ne citer qu'elles, les vrais savent) et de la pornstache des années 70 en veux tu en voilà, que demande le peuple ? En plus l'assistant réal était présent et nous a régalé de son lots d'anecdotes (genre quel acteur avait une verrue sur le gland, véridique) avec son argot des années 70 (une "bouffarde" pour une fellation, par exemple) et son franc-parler. On a surtout appris que la voix du vagin était "fournie" par sa propre sœur, doubleuse. Quelle soirée bordel.
Grey Gardens (1976)
1 h 35 min. Sortie : 19 février 1976 (États-Unis). Comédie, Drame
Documentaire de David Maysles, Albert Maysles, Ellen Hovde et Muffie Meyer
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Jour 4
Quatrième journée très éclectique, avec du cinéma vérité, de la blaxploitation, et de l'humour déjanté.
Cabinet de curiosités
15h : Dernier film de la catégorie "Cabinet de Curiosités", qui est pour l'instant la plus intéressante. Ce documentaire suit la tante et la nièce de Jackie Kennedy dans leur maison délabrée, entourées de nombreux chats et même de ratons-laveurs au grenier. La mère et la fille s'affrontent, s'ignorent et se mettent en scène, à la recherche d'une gloire passée. Les frères Maysles, dans la pure tradition du cinéma vérité, se contentent de capter quelques instants de deux existences brisées, sans jamais intervenir. Ces deux femmes, même si elles sont parfois involontairement drôles, n'en demeurent pas moins profondément touchantes. Une bonne surprise.
Ganja & Hess (1973)
1 h 52 min. Sortie : 6 avril 2021 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Bill Gunn
Ronald Frangipane a mis 4/10.
Annotation :
Catégorie "Unexploited"
17h : Décidément cette catégorie ne me réussit guère pour l'instant. Après Point Noir qui comportait quelques aspects intéressants mais péchait au niveau du rythme, la catégorie principale "Unexploited" nous propose un Ganja & Hess soi-disant expérimental. Je ne vais pas trop en parler car ça ne servirait pas à grand chose d'autre que m'énerver, mais surtout parce que le film ne raconte rien. Censé être un film d'horreur sur l'addiction, Ganja & Hess est incompréhensible, d'une mollesse incroyable en plus de proposer un design sonore insupportable. Je n'aime pas utiliser ce terme qui est employé à tort et à travers mais c'est l'exemple parfait du film prétentieux. Et ça ne m'étonne pas qu'il passe encore au MoMA d'ailleurs, c'est bien le genre de truc devant lequel les bobos New-Yorkais et les touristes vont se palucher en clamant que c'est si peu conventionnel.
19h30 Soirée Bobbypills
C'était le grand rendez-vous de cette douzième édition, la projection en avant-première de Crisis Jung, la nouvelle série des créateurs de Lastman. Mais avant ça, on a eu droit à une sélection d'épisodes de Peepoodo & the Super Fuck Friends, série parodique décrite par son auteur comme "Dora l'exploratrice du cul". En tout cas c'était bien déjanté et bien fendard. On a enchaîné avec l'intégrale de la première saison de Vermin, dont le premier épisode avait été diffusé aux Hallus l'année dernière. Ici on parodie les séries policières et les buddy movies policiers, du coup ça fourmillait (lol) de références dans tous les coins, pour notre plus grand bonheur. Comme pour Peepoodo, les doubleurs y sont pour beaucoup dans la réussite de ces séries, avec des performances souvent hilarantes.
Mais le gros morceau, c'était bien sûr Crisis Jung, l'étrange projet des créateurs de Lastman, en gestation depuis quelques temps et dont on avait pas pu voir une seule image (à part des trailers) jusqu'ici, faute de diffuseur. Je pense que c'est un euphémisme de dire que la série n'a pas fait l'unanimité dans la salle, tant elle est atypique et barrée. Pour ma part j'ai été séduit par ce nouveau brassage de références et par cet humour si particulier. Le design du monde et la BO étaient à tomber par terre, et tout le sous-texte psychanalytique méritera un second visionnage, mais il faudra attendre que la série soit définitivement disponible.
Maw
Court-métrage de Jasper Vrancken
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Jour 5
Journée chargée avec la compet' de courts et puis 4 films à la suite.
11h : Compétition de courts métrages
8 courts en lice cette année, un bon cru car chacun avait sa propre personnalité et son originalité. C'est The Sermon qui a obtenu mon vote, une plongée glaçante dans une Angleterre intemporelle, au cœur d'une secte au bord de l'implosion, porté par une BO sublime* soulignant une ambiance poisseuse. Nursery Rhymes aurait également pu retenir mon attention, avec son plan-séquence vertigineux de 5 minutes.
*que je poste ici, je suis pas un crevard : https://www.youtube.com/watch?v=LcfICSVUK1s
The Sermon (2018)
12 min. Sortie : 24 mars 2018 (Royaume-Uni). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur
Court-métrage de Dean Puckett
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Mon coup de cœur
Coyote (2018)
Coyote
10 min. Sortie : 16 février 2018 (Suisse). Animation, Épouvante-Horreur, Thriller
Court-métrage d'animation de Lorenz Wunderle
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Limbo (2018)
14 min. Sortie : 20 avril 2019 (France). Épouvante-Horreur
Court-métrage de Dani Viqueira
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Kids (2019)
09 min. Animation
Court-métrage de Michael Frei
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
The Boogeywoman (2019)
17 min. Sortie : 2 février 2019 (France). Thriller
Court-métrage de Erica Scoggins
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Nursery Rhymes (2018)
05 min. Sortie : 12 août 2018 (Australie).
Court-métrage de Thomas Noakes
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Prix du jury
Prix du public
Factory (2019)
Zavod
1 h 49 min. Sortie : 24 juillet 2019 (France). Drame, Thriller
Film de Youri Bykov
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Avant-première, en compétition
14h : Belle petite surprise que ce film russe qui commence comme un drame social et évolue petit à petit en thriller huis clos au suspense insoutenable. BO incroyable, acteurs inspirés, mise en scène propre et message social sont au rendez-vous. Le film aurait peut-être mérité une scène explosive pour bien marquer le coup mais on ne va pas faire la fine bouche, Factory fait bien le taf et c'est tout ce qu'on lui demande.
Quelli che contano (1974)
1 h 37 min. Sortie : 11 janvier 1974 (Italie). Thriller
Film de Andrea Bianchi
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Annotation :
Carte blanche à Hélène Cattet et Bruno Forzani, en leur présence
16h30 : Premier film de la carte blanche à Hélène Cattet et Bruno Forzani et surprise, ils ont choisi un film italien des années 70. Je ne suis pas spécialement fan des films de mafia mais celui-ci était plutôt sympathique, en grande partie grâce à la performance hallucinée de Henry Silva en surhomme indestructible. C'est cheap mais souvent fun, avec des scènes de meurtre et de sexe pas piquées des hannetons (j'adore cette expression).
In Fabric (2019)
1 h 58 min. Sortie : 20 novembre 2019 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Peter Strickland
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Avant-première, en compétition
Prix du jury
19h30 : Le nouveau film du réal de Berberian Sound Studio était évidemment très attendu, et je ne pense pas me tromper en disant qu'il a divisé le public. En effet, on ne s'attendait pas à avoir autant d'humour dans un film d'horreur à ambiance, mais pour ma part je trouve qu'il est très bien dosé, avec toujours un soupçon d'étrangeté derrière. On pourrait également reprocher une certaine répétitivité dans les deux parties distinctes qui composent le métrage mais je trouve là aussi qu'elles se complètent plutôt bien. Reste un léger manque de rythme qui empêche le film d'être vraiment mémorable même s'il est appréciable.
Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971)
1 h 37 min. Sortie : 31 mars 1971 (États-Unis). Policier, Drame, Thriller
Film de Melvin Van Peebles
Ronald Frangipane a mis 2/10.
Annotation :
Catégorie "Unexploited"
22h : Ouch. Il fallait bien que ça arrive. Une purge aux Hallus, c'est la première fois que ça m'arrive. En même temps avec 25 films il y en aura bien un ou deux qui seront à chier. SSBS est une torture visuelle et sonore, je l'ai dit et je l'assume. Quand tu ouvres ton film sur une scène de sexe entre un gosse de 10 ans et une meuf qui en a 30, tu sais que c'est déjà mal barré. Et quand à la fin du film j'étais forcé d'utiliser des techniques de méditation (véridique) pour ne pas devenir fou, c'est qu'il y a un vrai problème. Je m'en sors avec un mal de crâne et du PTSD à cause de ce mixage sonore aux fraises (le niveau sonore moyen du film doit se situer à 150 décibels environ) et de cette putain de boucle de free jazz qui revient toutes les 5 minutes sans exception. Achevez-moi svp. Si vous vouliez une critique constructive, c'est foutu, j'étais trop occupé à décéder pour faire gaffe à ce que le film racontait, mais je pense pas avoir raté grand chose.
Carne (1991)
40 min. Sortie : mai 1991 (France). Drame, Policier, Thriller
Moyen-métrage de Gaspar Noé
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Jour 6
Déjà l'avant-dernière journée et encore une fois un programme chargé.
Double programme
11h : Présentés par Bruno Forzani, Hélène Cattet et Lucile Hadzihalilovic. Quel bonheur de pouvoir revoir Carne sur grand écran, qui plus est en 35mm. Toute la crasse développée par Gaspar Noé se révèle alors, aidée par un Philippe Nahon incroyable qui porte le film à lui tout seul. Bonne surprise également que ce (long) court-métrage de Lucile Hadzihalilovic, dans la même lignée que celui de Noé, c'est à dire malsain à souhait. Immense performance de la jeune fille qui a choqué une bonne partie du public, également de la part du Jean-Pierre en question, une bonne dose de malaise.
La Bouche de Jean-Pierre (1997)
52 min. Sortie : 9 avril 1997. Drame
Moyen-métrage de Lucile Hadzihalilovic
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Idem
We (2018)
Wij
1 h 40 min. Sortie : 12 juillet 2018 (Pays-Bas). Drame
Film de Rene Eller
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Avant-première, en compétition
Mon coup de cœur
14h : La claque du festival pour moi, et mon favori pour l'instant. Rene Eller nous offre un film choral suivant un groupe de 8 jeunes adultes en quête de repères, se concentrant sur 4 d'entre eux. Les acteurs sont formidables, la mise en scène inspirée, et la BO magnifie encore plus le film. Un coming of age movie drôle, poignant, glaçant, mais d'autant plus impressionnant que c'est un premier film, excusez du peu. Et dire qu'il ne sortira même pas en salles en France, c'est une honte.
Make it soul (2018)
15 min. Sortie : 14 juin 2018. Musique
Court-métrage d'animation de Jean-Charles Mbotti Malolo
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
En présence du réalisateur, qui est d'ailleurs Lyonnais
Top of the Heap (1972)
1 h 34 min. Sortie : 1972 (États-Unis).
Film de Christopher St. John
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Annotation :
Catégorie "Unexploited"
16h30 : Dernier film de cette fade catégorie "Unexploited", mais on finit avec le meilleur, même si je ne suis pas totalement convaincu. De loin le plus intéressant de la sélection, Top of the Heap s'amuse avec la frontière entre fantasme et réalité et nous offre un fascinant requiem pour les rêves brisés de la population afro-américaine. Un rythme un peu plus soutenu aurait été apprécié, mais le plaisir est enfin présent dans cette catégorie du programme.
1987: When The Day Comes (2017)
1987
2 h 09 min. Sortie : 1 novembre 2018 (France). Drame, Thriller, Historique
Film de Jang Joon-Hwan
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Avant-première, en compétition
Prix du public
19h30 : Un film historique, voilà qui est surprenant de la part du réal du déjanté Save the Green Planet. Et pourtant tout ça fonctionne vraiment bien, malgré la myriade de personnages importants on n'est jamais perdus. On suit le film comme un thriller grâce à son suspense de tous les instants, entre magouilles politiques et exécution d'opposants. Un tournant dans l'histoire de la Corée du Sud illustré par un très beau film qui vire avec un peu trop de facilité vers le tire-larmes sans scrupules dans les dernières minutes, mais sans trop de dommages.