Ces Hallucinations Collectives cuvée 2019 commencent bien mieux que celles de l'année dernière, qui avaient été ouvertes par un Une prière avant l'aube assez fade et décevant. Mais force est de constater que ce Freaks, auréolé d'une flopée de prix dans moult festivals et d'une réputation alléchante, est à la hauteur de toutes les attentes.


Cependant, il est difficile d'en parler sans en dévoiler la substance, et les réals ont souhaité que les spectateurs en sachent le moins possible sur le film, ce qui est très souvent une excellente idée. Sans spoiler, on peut dire que ce métrage est servi par un casting de fort belle facture (Emile Hirsch et Bruce Dern en tête), porté par la prestation incroyable de la nouvelle venue Lexy Kolker. Le mystère qui entoure l'intrigue est décuplé par la situation de son personnage, forcée de rester enfermée et ignorante du monde extérieur, elle le découvrira en même temps que nous.


La référence au fameux métrage de Tod Browning est inévitable, et si elle ne saute pas aux yeux au premier abord, elle est loin d'être une simple coïncidence. Car Freaks version 2018 navigue entre les genres avec une aisance déconcertante.


(ainsi qu'entre les temporalités et les espaces)


Tour à tour angoissant, poignant, drôle mais surtout authentique, Freaks n'en oublie pas d'être constamment surprenant, une qualité qui manque à de nombreux films aujourd'hui.

RonaldFrangipane
7

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le 16 avr. 2019

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