Helloween : discographie commentée

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Mmh... Ce premier album n'en est pas un, c'est deux EPs mis l'un à la suite de l'autre. Évidemment donc, ça manque de cohérence. Certains titres sont vraiment bons quand-même, il y a de l'énergie, il y a du potentiel. Mais ça reste brouillon. Je ne sais pas si c'est dû à la production, à un manque de pratique et d'expérience du groupe. Et j'ai un problème avec la voix de Kai Hansen, assez affreuse sur cet album.

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--- Kai Hansen se concentre sur la guitare et est remplacé au chant par Michael Kiske ---
Keeper of the Seven Keys est pour moi le sommet de ce groupe. Je vois les deux albums comme un tout, l'unique raison pour laquelle ils n'aient pas été faits en même temps étant que la maison de disque n'était pas sûr du succès d'un double album.
La voix claire de Kiske, si elle peut être insupportable pour certains, apporte un véritable plus au groupe. On a là des morceaux épiques, dont 'Halloween', qui reste du point de vue musical la meilleure composition de leur carrière. Les paroles sont au rendez-vous, notamment avec 'Future World'. L'album est construit, structuré. Pas grand chose à redire donc, du grand Helloween.

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C'est d'ailleurs ces deux albums qui feront la réputation du groupe, et ils atteignent ici des sommets qu'ils ne retrouveront plus jamais par la suite.
Cette deuxième partie est encore meilleure que la première je trouve, avec le tube en puissance 'I want out', le déjanté 'Dr Stein', et l'épique 'Keeper of the Seven Keys', histoire à la Tolkien sur 14 minutes qui reste encore aujourd'hui, plus de 3 ans après sa découverte, mon morceau préféré par dessus tous.

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--- Départ de Kai Hansen, remplacé par Roland Grapow ---
Après le départ de Kai Hansen, on sent que le groupe est en perte de vitesse, il prend ses distances avec la fantasy et lorgne sur le hard-rock FM. Cest forcément décevant mais je trouve qu'il reste quand-même un bon reste de l'alchimie des Keepers entre le groupe et Kiske, et l'écoute reste agréable, c'est un album plus intéressant que certains des années 2000.

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Le groupe est littéralement en train d'imploser. Chaque membre écrit dans son coin et dans des styles extrêmement variés (mais sans maîtrise) : rock kitsch, metal alternatif, hard FM, titres un peu jazzy... Lassemblage donne un album boursouflé, sans aucune auto-censure ou direction artistique, dont l'écoute est pour moi une épreuve.

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--- Départ de Ingo Schwitzemberg, remplacé par Uli Kusch ---
--- Départ de Michael Kiske, remplacé par Andi Deris ---
Avec deux remplacements, le groupe prend un nouveau départ et renaît de ses cendres pour nous produire un bon album. Même si toutes les chansons ne sont pas égales, on retrouve avec 'Why' et 'Where the Rain Grows' la flamme de l'époque Keeper. Et Deris a une voix plus adaptée au son du groupe que Kiske. 2-3 faiblesses toutefois.

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Un double-album à la mémoire d'Ingo Schwitzemberg, qui est mort après son départ d'Helloween. 2 chansons énormes, 'Power' et 'Time of the Oath'. Pas mal d'autres chansons plutôt sympas, et d'autres un peu moins. Il faut dire que l'album est un peu trop long. Ça reste du bon.

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Cet album n'est pas exempt de qualités, mais il ne réussit pas à marquer l'esprit. Un son beaucoup plus agressif que les deux précédents, mais aucune chanson qui me revient, à part peut-être 'I Can'.

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Dur de se prononcer sur cet album. D'un côté, les chansons sont vraiment pas mauvaises, comme 'The Dark Ride' ou 'Mr Torture', d'un autre côté il commence à y avoir un peu trop de pianos, j'aime pas trop la production... Et 'If I Could Fly', même si elle est franchement cool, laisse une impression de facilité, du point de vue des paroles comme de la musique. Ceci dit le niveau moyen des chansons est assez haut.

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--- Départ de Roland Grapow, remplacé par Sasha Gerstner ---
--- Départ de Uli Kusch, remplacé par Mark Cross puis Stefan Schwarzmann ---
Quelques bonnes chansons ici, mais l'album sonne trop comme une juxtaposition de morceaux sans grande cohérence entre eux. Helloween sombre dans la facilité, se satisfait de trop peu. Le groupe a beaucoup changé depuis Keeper of the Seven Keys, on pourrait presque trouver scandaleux qu'ils aient gardé le même nom.

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--- Départ de Stefan Schwarzmann, remplacé par Dani Löble ---
Mmmh... Alors, d'un côté on peut prendre ce CD, qui se veut la troisième partie d'une trilogie 18 ans après, comme un blasphème envers l'original, tellement certaines chansons sont ridicules (je pense à 'Light the Universe'). D'un autre côté, on a trois chansons vraiment épiques là-dedans : 'The invisible man' et 'Occasion Avenue', où on renoue vraiment avec le vieux Helloween, et surtout, surtout, 'King for a thousand years', suite de 'Keeper of the seven keys' et qui est plutôt géniale. À part ça pas grand chose d'intéressant dans ce double album. Mais 3 pépites quand-même. Ah, et ils ont enfin trouvé un bon batteur.

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J'espère que vous avez profité du précédent, parce que dans cet album Helloween prennent un nouveau virage, avec un style moins heavy, et plus brutal, sans qu'il y ait une hausse de la qualité par ailleurs. Les "pumpkies" sont morts et enterrés. Bon c'est pas désagréable comme musique, mais pas sensationnel non plus.

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Le concept de ce best-of, c'est que tous les classiques de Helloween (toutes périodes) sont repris en acoustique. Le résultat est variable : 'Dr Stein' ou 'Perfect Gentleman' sont très réussies, 'I Want Out' ou 'Eagle Fly Free' un peu moins. S'ajoute un medley symphonique des trois longues chansons de Helloween, 'The Keeper's Trilogy', pas désagréable à écouter, mais dans lequel on perd beaucoup de l'epicness de ces chansons.

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On continue dans la direction de Gambling with the Devil, je dirais que le tout est sympathique mais toujours inégal... 'Who is Dr Madman' est très bien, il faut l'avouer, suite inattendue à 'Perfect Gentleman' (de Master of the Rings).

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Mouais, dans le même style mais pas forcément mieux, et le vieux Helloween est définitivement enterré.

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Helloween semble avoir trouver une certaine stabilité et une direction à suivre, cet album est stylistiquement dans la continuité des 2 précédents, et contient encore une fois quelques morceaux très sympathiques et efficaces en live.

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--- Réunion avec Mickael Kiske (chant) et Kai Hansen (guitare et chant) ce qui nous fait un total de 3 chanteurs ! ---

Je trouve que l'emballage est un peu mensonger, on nous promet une synthèse des différentes périodes du groupe et c'est effectivement ce que réalisent quelques chansons comme Skyfall (c'est chouette de retrouver la voix de Kiske mais aussi les riffs de Hansen), mais au final, je trouve qu'une grosse majorité de l'album est dans leur style thrashouille des années 2010 (et c'est pas ma période préférée), et comme l'album est long, c'est laborieux.