In the music room of 2010

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Ah Kanye. Ces derniers albums ont toujours été dans mes listes de fin d'année. Mais là, il dépasse toutes mes espérances. Okay parfois ça ne relève pas de la plus belle poésie (le skit de Chris Rock à la fin de Blame Game est le summum du mauvais goût), mais reste une production calibrée. Comme quoi, le mainstream a du bon parfois ! (enfin sauf pour les hater)

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AFD assure la touche francophone et il l'assure bien. J'ai énormément d'affinité pour celle album qui n'a pas la force du précédent, mais qui a un charme indéniable. Une merveille qui m'a fait apprécié la chanson française, et ce n'est pas peu dire ! Déjà hâte à ce qu'il reproduise cette merveille. Mon itw du monsieur: http://www.discordance.fr/arnaud-fleurent-didier-un-homme-qui-aime-qui-aime-faire-des-disques-16902

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Après un EP merveilleux, ce LP m'a offert une autre facette du groupe que j'ai tout autant apprécié. Expliquer ce numéro 1 serait expliquer pourquoi on tombe amoureux. Je suis amoureux de ce groupe, ce n'est probablement pas l'album qui aura marqué l'année ni l'histoire de la musique, mais je savoure chaque note à chaque écoute. (http://www.discordance.fr/warpaint-the-fool-22336)

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Magique. J'aime ces albums qu'on apprend à apprivoiser, auxquels on ne succombe pas aux premières écoutes. Puis le déclic et on ne peut plus s'en passer. Halcyon Digest a eu cet effet-là. La structure d'Halcyon Digest surprend par une ouverture trompeuse : Earthquake, un morceau qui aurait la logique de clôturer l'album, mais le voilà pointe d'un iceberg qui cache sous sa surface vaporeuse un courant plus pop, un album magique.

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Sufjan, l'artiste à l'état brut. Déjà fournir une clôture d'album de 25 minutes, se risquer à un tel virage musical (assez logique en soi quand on y pense), le mec nous montre une autre facette de son incroyable talent. Encore une fois, il s'impose comme une valeur sûre, le mec qui ne peut pas décevoir.

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Kieran Hebden déploie ici toutes ses ressources de génie : autant peut-il se montrer dansant, autant peut-il fournir des pistes bien plus organiques et complexes. Neuf pistes d'électro aériennes qui nous font toucher le soleil. Rien que ça.

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Wow. Wow. Tout simplement impressionnant : L'esprit du hip-hop, l'âme du jazz, un corps électro. Cet album est un bijou organique dans un écrin expérimental. Il serait inconcevable de passer à côté ne serait-ce que pour les majestueux Do the Astral Plane et ... And the World Laughs with You, featuring Thom Yorke.

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Une excursion dans la forêt où perdre ses repères est la meilleure façon de sentir cette musique quasi-spectrale. On en redemande et on a hâte au LP!

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Cet album enfonce le clou : The National est un des meilleurs groupes de la scène actuelle. Pourtant la barre était haute après Boxer mais voilà qu'il nous balance un successeur tout aussi excellent si ce n'est meilleur. En même temps, c'était prévisible.

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Le retour en force de Swans ! Mais surtout une reformation qui ne se fout pas de notre gueule. La puissance viscérale de cet album prouve qu'il y a une véritable volonté artistique, pas question de nostalgie, et tant mieux. Qu'elle crève pour le coup, assassiné par ces 8 microsymphonies apocalyptiques. Intense.

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We wanted this and he did dit again ! James Murphy clôt sa trilogie LCD Soundsystem (ou pas ?) avec brio insolent. Les morceaux peuvent paraître long, n'empêche qu'il sait faire monter la pression pour tout laisser exploser ensuite. Plus, cet album augure surtout une performance live qui se voudra déchainée (confirmé).

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Le psychédélique venu d'Australie. Un revival rétro s'adaptant au son d'aujourd'hui. Planant et qui devrait bien se savourer avec quelques substances illicites.

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Pas une accumulation de tubes catchy, non, un vrai album dans toute la splendeur du format. Je fais partie de ceux qui aiment MGMT alors qu'il est si aisé de les détester. J'ai une forte affinité pour eux, un lien personnel, en somme, ils sont gravés dans ma mémoire poétique Kunderienne. Et ce qui justifie sa place si haut sans ce classement. Mais au-delà de ça, ils ont réussi là où Vampire Weekend s'est planté : fournir un second album ambitieux, risqué et surtout réussi.

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Il m'a fallu du temps pour aller me reposer sur cette plage en plastique, mais une fois qu'on y est, on y est bien. Le meilleur opus du groupe, plus ambitieux, plus travaillé, plus abouti. Au-delà de l'excellente construction et d'une production impeccable, Damon Albarn nous donne surtout l'ampleur de son talent.

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Le duo de Toronto n'était pas un feu de paille (avec le comportement d'Alice, on aurait pas donné cher du duo), mais un putain de bon groupe électro. Ce n'est pas parfait, mais ça reste cohérent.

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Kitsch à souhait voire parfois complètement anachronique, la force de cet album réside dans le fait qu'il fonctionne malgré tout ! Ça peut sonner comme le générique d'une vieille émission (Can't Hear My eyes) ou comme un vieux jeu vidéo (L'estat), on peut y entendre un cri de Tarzan (Beverly Kills) ou quasiment plagier Joy Division (Revolution is a Lie) : le tout relève quasiment de l'épreuve de force ! En somme, c'est hier qui s'invite aujourd'hui pour nous offrir une audacieuse nostalgie.

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Mon premier coup de cœur 2010. L'archet d'Owen Pallett a réussi là où celui de Jónsi a échoué selon moi : créer un univers entre lyrisme et onirisme, où la beauté et la violence se côtoient comme des frères siamois.

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Dans la case OVNI, je demande Gonjasufi ! Impossible de décrire cet album si ce n'est que les drogues du mec (bien entouré) galvanisent son génie. C'est comme traverser un désert plein de mirages, un rêve surréaliste où les hallucinations raisonnent comme des trips mystiques. Gonjasufi nous raconte cette lutte intérieure entre la volonté de réalisation spirituelle totale et ce tueur en nous qui trouble cette quête.

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Alors que les White Stripes jouent les absents, The Black Keys nous rappellent que le blues est une musique incroyable et qui se fait encore très bien à notre époque, avec une dimension authentique. Un must 2010. Et en live, pareil !

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Le Bob Dylan de notre époque ! Même si je n'aime pas dire ça. Mais au moins ça intrigue et ça pousse à approfondir si l'on ne connaît pas déjà cet artiste qui ne cesse de confirmer son talent. La tuerie folk de 2010.