Indochine en 10 albums

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Le choix des 3 premiers albums de ce classement n'est pas dû au hasard, il exprime clairement ma relation avec Indochine. Ma période préférée du groupe, c'est la première : les années 80, voilà pourquoi je place "3" en première position (...)

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(...) Mais "Paradize", qui représente la 3ème période du groupe, est à mon sens et selon beaucoup d'autres fans l'album le plus abouti de l'histoire du groupe. Il n'est pas, contrairement à ce que l'on peut penser, si éloigné du Indo des années 80 et use différemment des nombreux synthés qui habillent l'album d'une electro-pop qui se mélange à merveille avec ces guitares plus saturées que celle de Dominik Nicolas. J'ai demandé à la Lune, notamment, aurait pu, en son temps, être une composition du guitariste co-fondateur du groupe, parti en 94. Voilà ce que réussit le groupe de Nicola Sirkis avec "Paradize" : amener Indochine vers de nouvelles sonorités, très modernes, à la fois plus dures et plus électriques, tout en conservant le génie mélodique et l'âme du groupe "originel". (...)

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(...) Et voilà que, 15 ans plus tard, 23 ans après le départ de Dominik et 18 ans après la mort de Stéphane, Indochine se renouvelle encore et réussit ce que Black City Parade, son prédécesseur, avait (à mon sens) échoué à faire : renouer avec des morceaux plus "pop", des sons synthétiques plus "années 80" et des morceaux tubesques comme "Station 13", "Un été français" ou "La vie est belle". C'est le symbole d'une nouvelle période qui s'ouvre pour le groupe, c'est leur meilleur album depuis Alice & June et c'est pourquoi il se trouve en 3ème position. Avec ces 3 albums, on a l'essence de 3 époques différentes et très importantes pour Indochine.

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Il ne manquait plus que les années 90 pour compléter le tableau ! Voilà donc "Dancetaria" en 4ème position, album énigmatique, élégant et sombre : "pop, glam et goth" comme le décrivait Nicola Sirkis à sa sortie.

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Album charnière, entre années 80 (il a été enregistré en 1989) et 90 (sorti en 1990), mais que je place plutôt dans la décennie 80 de par ses sonorités, même si l'évolution est évidente. Plus d'instruments acoustiques, une vraie batterie, un chant mieux maîtrisé du côté de Nicola, et certains des plus beaux textes de ce dernier : "Les plus mauvaises nuits", "More" ou "La colline des roses", morceau puissant et magnifique qui aurait dû être un tube. Sur "Tant de poussière", autre tube en puissance, on entend pour la première fois une guitare saturée sur un album d'Indo. J'aime beacoup l'instrumental "Persane thème" (composé par Stef) et les sonorités "1960's" de certains titres (comme "Soudain, l'été dernier (je suppose)").

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Le génial "7000 danses", album moins synthétique que les 3 premiers, très abouti, avec des sonorités à la Smith (le groupe) et même Smith (Robert, aka The Cure). Dominik Nicolas prouve encore une fois qu'il est l'un des compositeurs les plus brillants de France. La pochette est, quand à elle, magnifique, au même titre que les textes poétiques de "Une maison perdue..." et "7000 danses", qui donne son titre au disque (ou l'inverse) et où la voix de Nicola, plus posée, révèle toute sa beauté.

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Indochine entre dans les années 90 avec cet excellent album, le dernier avec Dominik Nicolas, qui livre parmi ses meilleures compositions : "Savoure le rouge" (texte excellentissime), "Sur les toits du monde" et bien sûr "Vietnam Glam", morceau incroyable, fou, rock, à la fois glam comme l'indique le titre et psychédélique, avec un saxo qui rappelle la décennie précédente, sur fond de guerre du Vietnam. 20/20 pour cet album qui, comme "Dancetaria" puis "Paradize", a bien failli être le dernier d'Indochine !

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"Le péril jaune" passe avant "Alice & June", que beaucoup placent en 1ère ou 2ème position, mais comme je l'ai déjà écrit, j'ai une préférence pour la période des années 80 et je suis amoureux des compos de Dominik, du son de sa guitare, tout comme des synthés, et dans cet album, il y en a à foison, des synthés ! Enregistré à la hâte un an après "L'aventurier" (l'album), on y trouve une énergie punk qui n'a pas à rougir du Indochine des années 2000 dont une spontanéité et bien entendu une grande capacité à générer des tubes comme "Kao Bang" ou "Miss Paramount". "Shanghaï" quant à elle, m'a toujours fait penser à Taxi Girl, un autre de mes groupes préférés. La pochette est ma préférée de toutes les pochettes d'Indochine : cette geisha sur fond vert avec le nom du groupe sur le côté gauche, c'est une icône de la pop culture !

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Autre pochette que j'adore, pour un album excellent, que je vois comme le 3ème volet d'une trilogie : "Dancetaria"-"Paradize"-"Alice & June".

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Et on termine ce top avec le premier album d'Indochine ! La pochette que vous voyez là n'est pas la bonne, l'originale est bien plus belle, elle évoque les univers de BD de la chanson titre, l'un des plus grands tubes de la pop en français. Un album court, énergique, pop, punk, synthétique, moderne, jouissif, qui s'écoute comme on lit une BD.