Itinéraire 2022 (poil aux yeux)

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Film inaugurateur particulièrement frissonnant ! Hugh Jackman est marquant, le rythme impeccable (ca annonçait la couleur pour Villeneuve, même s'il a fait très différent depuis !), une attention particulière aux signifiants ainsi qu'aux thématiques fortes comme la séquestration et la religion. Mais, par rapport au reste, le flic n'est pas assez bien développé et le début peine un peu à décoller... Mais film marquant, assurément.
Avec A ❤

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Du grand cinéma contemplatif, où les décors sont des personnages à part entière (d'où le vrai regain dans sa dernière demi-heure), les situations que des métaphores (le cadavre serait le sens de l'Homme, auquel il consacre ses errances sur tous les stades de sa vie), et des dialogues plus philosophiques qu'ils n'en ont l'air (le récit de cette femme enceinte, comme ce fort dialogue sur le mérite à partir d'une cigarette). Un œil original et profondément humaniste sur le monde

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Qu'est-ce que la Vie, quel est le rôle de la Mort dans celle-ci, croire et savoir sont-ils deux faces compatibles de la religion, comment nous accompagnent les six autres sceaux... La mise en scène est majestueuse, l'écriture somptueuse, le casting habité. Quelques trous de rythme par ci par là n'entache pas le plaisir intensément cinéphile de contempler une image aussi soignée et un propos aussi intelligent

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Un western contemporain qui assume de ne pas se prendre au sérieux, avec un ton plutôt rafraichissant, un certain amour des archétypes et une musique vraiment cool. Ca vole pas bien haut, ça n'excuse pas des erreurs de mise en scène et de raccords flagrantes, mais c'est un divertissement efficace

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Le film vaut le coup surtout pour cette direction artistique qui est tout simplement une orgie par plans, soutenue par une musique particulièrement en symbiose (la chanson du gâteau est une grande réussite). Mais, c'est personnel, l'amour à la va vite comme ça, sans autre prérequis que le statut social et le physique (non ce n'est pas le cas dans tous les contes, ni chez Andersen ni chez ce cher Perrault), ça me déconcerte à chaque fois un peu. Beau moment de poésie intemporel, avec la bonne humeur habituelle de Demy

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Malgré quelques gros soucis d'écriture (c'est un détail mais je n'arrive même pas à croire que le méchant ai pu recruter des gardes avec un objectif aussi risible ; la surexagération de la victoire finale...), le film a également de gros atouts pour lui, comme l'animation de cet antagoniste, le charisme fou des pingouins (qui étaient déjà la principale qualité des films Madagascar), et surtout le film est vraiment drôle ! Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais on se fait pas voler dans les plumes non plus

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Une belle déclaration d'amour à un cinéma américain plus que révolu (le film semble d'ailleurs l'anticiper). Cool jusqu'à la caricature et pourtant authentiquement divertissant, le film mêle savamment humour et action, pour un brisage de 4ème Mur ENFIN réellement fun ! Un peu frustré que la relation entre Slater et la mère n'aboutisse pas plus loin, mais bon

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Particulièrement puissant sur sa dernière demi-heure, où la démence est palpable, notamment via une musique très dissonante. Sans que sa beauté se maintienne tout le long, ce conte nous raconte finalement beaucoup avec peu, notamment sur le pacifisme, et réussit à nous immerger dans un certain Japon

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Le film recèle des bonnes vannes (GILLES), des répliques cultes, et sa VF "à la Allemande" (donc avec une synchronisation plus approximative) ne m'a finalement pas dérangé grâce à cela. Mais j'ai deux reproches à faire au film : il a tout de même du mal à se détacher de sa situation initiale, soit la vie quotidienne des vampires et loups-garous en société, et lorsqu'il le fait dans sa dernière demi-heure, c'est sans retenue puisque là pour moi la notion de documentaire n'est plus crédible vu les non-interactions avec le "cadreur" et l'envergure des évènements, pourtant toujours filmés au plus près. C'est une curiosité sympathique malgré cela

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J'aime beaucoup les pieuvres, et celle-là est tellement attachante, gracieuse, si vivante ! Le récit d'amitié émeut également, le sounde-design et les images sont empreintes de choix personnels. Dommage que les commentaires du réalisateur, soit sont très inutiles ("Je me suis dit, oh non encore ce cauchemar" pour l'attaque d'un prédateur), soit mièvres ; mais il y a des exceptions, où son témoignage au contraire apporte sur ce que c'est finalement que de vivre

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J'ai aimé l'ambiance Seventies (décidément les quelques auteurs Américains qui parviennent à monter des films ambitieux grâce à leurs noms, regardent beaucoup le passé...), les deux personnages principaux au charisme singulier, et certains segments resteront dans les annales comme celui avec Bradley Cooper ou l'entretien d'embauche hyperbolé. Il n'empêche que sa deuxième partie contient de sérieuses longueurs, et sa fin a quelque chose de vraiment frustrant pour moi
Au ciné avec A ❤

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Pour moi, il y a comme trois films, deux courts-métrage et un long, LONG métrage. Le premier serait cette séquence d'introduction culte, excellente en quelques minutes, mémorable. Le deuxième, et c'est malheureusement le plus long, se passe durant l'essentiel de la soirée, qui m'a paru vraiment raté parce que j'ai trouvé les gags faciles, sans forcément de liens entre eux, et terriblement gentils. Le troisième, sur sa dernière partie, commence avec l'éléphant ; je ne rit pas forcément, mais la débauche Hollywoodienne prend des allures icariennes assez fascinante. Globalement : resté sur ma faim, comme une sensation de "aurait pu être bien meilleur"...
Rigolo qu'un certain studio (Wild Bunch je crois) utilise quelques notes de la musique pour leur présentation de logo !

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Une potelée d'influences, allant du slasher au Théâtre Italien, avec une vraie orgie visuelle et une atmosphère qui schlingue la cinéphilie et le désespoir. Une telle orgie, ne peut évidemment pas laisser plus de place à la politique, qui est pourtant un ingrédient très intéressant du début, et un essoufflement arrive franchement en deuxième partie. Mais les séquences restent, la mise en scène bouillonne d'inventivité, en bref un excellent film de genre.

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(Ou plutôt 7,5) Les difficultés de la Beauté face aux fatalités, le perpétuel combat entre la pureté et les désillusions, le temps qui passe et sa cruauté, mais aussi l'humanité qu'on maintient jusqu'au bout, la force de la sensibilité, le pardon même lorsqu'il est résigné : tout cela servi avec minimaliste, élégance (j'aurai vraiment souhaité plus de séquences contemplatives avec l'eau !), et par une protagoniste enchanteresse. A regretter néanmoins que la relation entre le petit-fils et la grand-mère ne soit pas davantage poussée...

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Je l'ai emprunté à Lyon Part-Dieu pour son concept courageux, et découvrir mon premier film Equatorien ; je ne suis ni vraiment surpris, ni vraiment déçu. "Panamà" maintient un rythme qui capte l'attention, où les dialogues mélangent les thèmes des femmes, de la politique et de la jeunesse perdue avec fluidité. C'est dommage que le cadre soit aussi minimaliste (c'est transposable facilement en théâtre), le son aussi concentré que sur les voix (alors que dans le bar, la musique typique en arrière-plan raconte quelque chose de fort tout en étant très agréable !), car ils auraient apportés du poids aux échanges de ces deux anciens amis

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Etonnant que Philippe Katerine (que je préfère largement comme acteur que comme chanteur, ce film me le confirme), soit finalement le moins intéressant du film. Son histoire avec la garde forrestière, ou la mort de sa mère, sont de vrais terrains à émotions, avec des comédiens et des personnages attachants, dans une campagne française charmante ; mais avec le personnage principal, rien n'avance plus loin. Ma plus grande consternation restera néanmoins que, sur Sens Critique comme ailleurs, on trouve ce film "délirant"...

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Une image particulièrement forte, une atmosphère très dense en perpétuelle errance et mystère, qui prend un malin plaisir à s'étirer et qui, pourtant, jamais ne lasse. Nastassja Kinski est particulièrement marquante par ailleurs, dans ce road-trip qui n'en est pas tout-à-fait un. Un grand classique !

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Bon le film peut clairement manquer de subtilité (l'idée du miroir, les dialogues du prêtre), le jeune Asiatique est un siddekik rigolo insupportable... Mais Carpenter met en scène la paranoïa comme personne, et distille une atmosphère angoissante tout en étant réfléchie, jusqu'à ce climax suffocant et extrêmement bien maitrisé. Même s'il n'est pas aussi bon que "The Thing", il est très intéressant à voir

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Bon ben je suis définitivement un grand fan du projet dans sa globalité. Si on y retrouve le même défaut que dans les films adaptés de "The Wall" de Pink Floyd et "Tommy" de The Who, c'est-à-dire l'absence de subtilité de certains dialogues, tout le reste m'a enchanté. Les effets spéciaux déchirent et m'ont transportés, tous les thèmes abordés sont traités avec poésie et créativité, sans jamais sombrer dans la facilité, et les chansons ont été magnifiquement transposées. Un peu déçu pour ma chouchoute "I Want my tears Back", mais je pense qu'elle devait être complexe à imbriquer, au vu de la fidélité totale du film à l'album. Je recommande chaudement, après avoir écouté l'album qui est un véritable chef d'œuvre à mes oreilles

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Rha je suis déçu, je m'attendais à tellement plus de créativité lunaire... et je me suis finalement profondément ennuyé, devant ce terrible manque d'enjeux, de personnages marquants, ou même d'ambition quelle qu'elle soit. Mais Gianni Di Gregorio est touchant, ses efforts sont perceptibles, et bien que cela ne suffise pas, ça justifie mon 3

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Un pied dans le documentaire, un pied dans la fiction, toujours dans le réel et le quotidien brut derrière les soldats fous d'"Apocalypse Now". Je n'ai pas aimé personnellement l'idée de la post-synchronisation trouble française, bien que je comprenne pourquoi ; peut-être que le film m'aurait encore plu en étant muet, me laisser complètement happer par la témérité de ces villageois Vietnamiens et de comment ils abordent la guerre tout en vivant coûte que coûte de façon à peu près normale

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Je pense que c'est le film le plus poétique que j'ai jamais vu. Ce film est une œuvre expérimentale, qui effectue une tentative d'Art Total en mêlant cinéma (rushs originaux comme extraits de films), musique (entre piano impressionniste et planant spatial), photographie, poésie et même littérature avec ce chapitrage aux titres précis. Tous au service d'un sujet principal : la Lune. On pourrait croire qu'on s'ennuierait ; mais le montage, particulièrement audacieux et acrobatique, et pourtant cohérent, parvient à s'en servir pour glisser des thèmes universels comme la naissance, l'amour, la mort ou l'Art. Et finalement, loin de s'ennuyer, le film apaise profondément. Disponible sur Arte Replay, je vous le recommande chaudement, et évidemment à voir de nuit

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Malgré des ralentissements un peu plan-plan, "Control" se distingue des autres biopics de groupes par son mélange de récit fidèle et de manifeste de l'esprit rock des Seventies (notamment via ses références aux références même de Joy Division). Sam Riley porte le film comme un fantôme, à travers des séquences à l'atmosphère inoubliable, et c'était sans aucun doute la meilleure des manières pour mettre en film la carrière de ce groupe décisif.
Par contre, même si je n'ai jamais lu de biographies sur Joy Division (mais moults reportages ou articles), je pense pouvoir dire que les autres membres du groupe étaient nettement plus joyeux ; c'était ce contraste d'ailleurs qui marquait leurs proches et leurs collaborateurs, entre ce qu'ils étaient et leur musique

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Vu par curiosité parce que Jimmy LaBeeu a une énergie comique sur ses vidéos... Bon, le scénario n'est pas drôle et est à peine crédible, presque tous les personnages sont imblairables (et surtout le couple vedette...), la mise en scène est un téléfilm comme l'atteste sa BO... La seule chose que le film m'aura apporté c'est me rappeler la chance que j'ai eu avec mon lycée de ne pas côtoyer ces futilités. Mais le film a un vrai point avec Charles Berling, excellent en père attentionné et très touchant (oui ça m'émeut facilement ce genre de parent). Mais ça reste une vraie perte de temps

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Scénarios impeccables, animation exigeante, musiques marquantes : "La maison" est un espoir pour les productions labellisées Netflix ! Comme la plupart des gens, je trouve le deuxième segment un peu en deçà des deux autres (mais il reste excellent), mon préféré revenant au premier avec son atmosphère mystérieuse et réellement effrayante sur sa fin.

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Le film a incontestablement vieilli (surtout par rapport à d'autres Agnès Varda), et sa fin promulgue ce que tout le film est, c'est-à-dire insouciant, sans que les personnages n'aient évolués alors que la situation a pris une tournure tragique. Mais c'est également cette insouciance qui fait tout le charme de ce film, qui peut effectivement rendre heureux malgré tout, grâce à ses compositions de couleurs signifiantes, cette sensualité et joyeuseté dans la mise en scène, et son parfum d'été qui juste réchauffe comme fait rêver

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Le film atteint certains objectifs, d'autre non. Il parvient à dresser un portrait tout-à-fait immersif de la Sibérie sauvage, l'apreté survivaliste dans sa forme crue est maitrisée, et le cadre aussi est totalement cohérent avec les intentions. Cependant, le mysticisme voulu n'est atteint que durant une séquence (celle du lever de soleil, que le protagoniste accueille fixement en jouant : magnifique), la BO n'est pas terrible et parfois inappropriée, et surtout pourquoi tous les personnages secondaires se sentent obligés de rire sur rien (c'est vraiment fatiguant) ? Mitigé donc.

Dernier DVD des Champs Libres de Rennes, dernier DVD de médiathèque bretonne...

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Et beh, quelle surprise, moi qui étais désabusé au niveau des comédies américaines actuelles, voilà une belle exception ! J'ai beaucoup ri, grâce à ses personnages truculents comme cette bande très attachante (même si le perso de Steve Carell est d'abord très lourd, progressivement sa love story est juste culte pour moi), grâce à ses dialogues et ses situations à la fois acerbes et débiles, grâce à Marion Cotillard en adjointe de Jim Carrey dans une baston générale au sein d'un parc public. J'aurai aimé un regard bien plus noir sur les chaines d'info, mais l'essentiel est que j'ai passé un très bon moment devant, et je veux voir le premier volet avec plaisir !

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Je préfère le deuxième volet, parce qu'aussi surprenant que cela puisse paraitre, il a davantage un vrai scénario, et surtout les personnages de la bande sont ici vraiment en retrait par rapport à Will Ferrel ; or c'était l'un des grands atouts de "Légendes vivantes". Mais sinon, l'humour me fait toujours beaucoup rire, les comédiens s'éclatent, c'est le genre de comédies qui me parle

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Vie, mort et résurrection d'une certaine jeunesse Européenne. Comment trois jeunes adolescentes sont entrainées vers le bas par des hommes se croyant dominants, avant qu'elles parviennent à les contrecarrer. Une vraie odeur de rêve d'insouciance virant au doux cauchemar, puis à la résignation à l'âge adulte. Il y a tout de même certains vrais soucis de rythme, mais globalement j'ai été personnellement happé par ce trio très attachant, traité avec beaucoup d'empathie et de tendresse, et surtout avec justesse, ce qui est assez rare dans les films sur l'adolescence