Japanimation

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Ou comment se réapproprier les codes d'un genre aussi galvaudé que les Magical Girls pour mieux l'exploser. Ne surtout pas se fier à l'apparence gentillette du premier épisode, si Madoka Magica semble dans un premier temps embrasser les thématiques et clichés inhérents au genre, il s'agit en fait d'une véritable déconstruction à l'atmosphère violente, très dark et au ton véritablement désespéré. Bénéficiant dans la foulée d'une direction artistique que je pensais jusqu'alors inconcevable et de la plus belle ost jamais composée par Yuki Kajiura, cet anime réserve des moments de tragédie et des choix cornéliens sur bien des questions existentielles et des problématiques ardues qui vous scotcheront tout au long de son déroulement. Une expérience inoubliable à laquelle personne ne peut être préparé.
Pour une expérience optimale, je vous recommande la trilogie en blu-ray. (même si la conclusion du film Rebellion mettra le coup de grâce à votre PLS).

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Mélangez les codes de la SF aux rythmiques funky du Jazz et vous obtenez cet anime, véritable égérie de la coolitude et de l'élégance made in Japan. Néanmoins, on oublie souvent de préciser que derrière cette façade emplie de gentlemen qui vident autant de chargeurs qu'ils n'envoient de punchlines, Cowboy Bebop est avant tout un hommage au film noir dans sa plus pure tradition. Malgré quelques épisodes légers, la mort et la douleur sont bien les personnages principaux de cet anime, dont la tristesse atteint parfois des sommets de beauté tout en sachant nous questionner sur des problématiques et des dilemmes moraux d'une sombre mélancolie.
En bref, Cowboy Bebop est un monstre sacré, une foutue légende.
You're gonna carry that weight.

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Je pourrais vous dire mon ressenti mais ma critique est juste en dessous. #Puteaclick
Bon allez comme je suis sympa je vais vous livrer un avis rapide. Cet anime m'a bouleversé au point de changer ma manière de percevoir bien des choses. Je l'ai démarré sans rien savoir dessus et rien ne m'avait préparé à une telle expérience. Cette plongée dans le quotidien de cet ado mal dans sa peau et son rapport à la musique est un véritable voyage de l'âme tant son histoire est d'une stupéfiante beauté. Graphiquement somptueux et au service d'une direction artistique qui en met plein les mirettes (l'animation de A1-Pictures y est pour beaucoup), cet anime se révèle d'une maturité incroyable, attendez vous à de grands moments d'introspection et des émotions parfois très intenses mais qui ont le bon goût de ne jamais tomber dans la mièvrerie. Mention spéciale à la BO, qui sait jongler entre les grands noms du classique et des compositions originales plus sensorielles. Bref, un chef d'oeuvre de l'animation japonaise qui fera date.

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Un ado de 14 ans dépressif. Un mecha qui n'en est pas vraiment un. Un univers pouvant voler en éclat d'une seconde à l'autre. Des symboles religieux partout dans un univers SF aux principes de fonctionnement d'une incroyable complexité. Des personnages tous plus passionnants les uns que les autres. Une réflexion sur la limite entre devoir militaire et conscience personnelle. J'en passe et des meilleurs. Rarement la Japanimation n'a atteint un tel niveau de maturité dans l'écriture d'un univers. Ah et accessoirement, Misato Katsuragi est la best waifu de tous les temps, je pose ça là et vous en faites ce que vous voulez.
Attention toutefois, il est conseillé d'avoir un moral solide car il s'agit là d'une des peintures de la psyché humaine les plus désespérées qui aient vu le jour dans le vaste monde de la Japanimation.

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Dans le domaine de plus en plus rare du récit d'aventure, Made in Abyss est amenée à devenir une référence pour les dix prochaines années.
Adoptant un ton naïf pour mieux impacter son spectateur, l'univers présenté est d'une richesse ahurissante. D'une beauté visuelle provoquant des "wouah !" de béatitude très fréquents avant que ces derniers ne soient contrebalancés par des scènes parfois très angoissantes et émotionnellement très éprouvantes. J'irai même jusqu'à dire que l'une d'elle est à un niveau de tristesse semblable au Tombeau des Lucioles. Vous croyez que j'en rajoute ? Que Dieu vous vienne en aide.
En attendant, foncez voir ce putain de bijou, vous comprendrez vite pourquoi il a talonné la saison 2 de Shingeki No Kyojin l'année de sa diffusion en terme d'audience.

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Adaptation du Visual Novel sorti initialement sur Xbox 360, cet anime condense toutes les idées les plus géniales qui soient sur le thème du voyage dans le temps et de l'effet papillon en ayant le génie de les traiter avec des points de vue totalement scientifiques. Totalement barré, bénéficiant d'un humour ravageur mais aussi d'une écriture d'une parfaite noirceur, cette oeuvre est à coup sûr un véritable bijou, aussi bien en terme d'écriture que de maîtrise d'un sujet pourtant très dur à manipuler.

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Imaginez un univers médiéval de fantasy se basant sur l'histoire d'un marchand itinérant et ses techniques de troc et de commerce ? Ca paraît chiant sur le papier hein ? Détrompez vous, voici une oeuvre d'une maturité comme on en voit très rarement. Offrant l'un des duos les plus charismatiques qui soient (Holo, mon dieu mais Holo !), cette oeuvre est avant tout basée sur le dialogue. Des dialogues à l'écriture proprement exceptionnels auxquels se succèdent des phases de négociations passionnantes et des passages plus intimistes d'une incroyable douceur. Laissez lui sa chance et vous pourriez bien tomber amoureux

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Aaaaah Jojo. J'aurai mis du temps à me plonger dans ton univers. Et putain, cette attente t'a rendu d'autant plus mémorable. Te découvrir avec les yeux d'un homme se posant sans arrêt des questions sur la signification de ce que c'est que d'être un homme, c'est au final dans le visionnage de la saison 2 que j'en ai eu l'une des portraits les plus matures mais aussi les plus bizarres. Un univers où des mecs peuvent se trimballer dans des tenues totalement loufoques, faire des poses plus étranges les unes que les autres, avoir des manières de véritables lady et pourtant, incarner la masculinité dans ce qu'elle a de plus élégant et plus badass. #NoHomo

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Vous en avez marre des Slice of Life qui finissent lorsque le héros sort enfin avec la fille qu'il avait en vue depuis le départ ? Clannad continue le récit ! Et aborde des thématiques absolument poignantes sur le passage à l'âge adulte. Préparez la boîte de mouchoirs.

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Toujours ma saison préférée. Dieu sait que le récit entamée par cette putain d’œuvre captive mais je crois n'avoir jamais été autant scotché à mon siège que durant la scène de la révélation de l'identité du Titan Cuirassé et du Titan Colossal. A cela vient s'ajouter l'affrontement proprement Homérique entre l'Axe et le Bataillon d'Exploration. Ou encore le récit proprement grandiose autour des mystères entourant Ymir. Et dayum quelle ost ! Shinzo wo Sasageyo est clairement le meilleur opening de toute la saga. Et Call of Silence est clairement le plus émouvant qui soit.

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Sans doute l'arc le plus iconique de Jojo. Qui incarne mieux que Jotaro l'esprit de Jojo ? Tout le cast est parfait, l'introduction des Stand est bien évidemment la révolution au coeur de l'oeuvre, chaque ennemi est incroyablement intimidant, le road trip est dépaysant au possible.

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Ils ont enfin fini par voir la mer, bordel !

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L'élégance de la japanimation menée à son paroxysme. Figure légendaire de la discipline, le petit fils d'Arsène Lupin poursuit cette fois ses aventures en Italie. D'un peps légendaire, une fluidité dans l'action à toute épreuve, tout simplement du caviar pour ceux qui aiment les récits d'aventures à l'ancienne.

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Coup de coeur de l'année 2016. Lire ma critique pour plus d'informations (oui je fais ma putaclick !)
Néanmoins, je me rappelle qu'au moment de la rédaction de ma critique, j'avais lu de nombreux avis indiquant que la fin était bâclée. Et après avoir lu le manga, oui c'est le cas. Mais cela ne l'empêche pas d'être d'une redoutable qualité.

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Il m'en a fallu du temps pour accrocher à ce nouveau chapitre de la dynastie des Joestar. Il faut dire que passer après l'ahurissant récit des Stardust Crusaders n'était pas chose aisée et l'idée de passer d'un road movie à une enquête se déroulant dans une seule et même ville me contrariait un peu. Je maintiens d'ailleurs que Josuke est vraiment un petit con.
Et puis.. l'atmosphère s'installe, on se prend à cette enquête, à une nouvelle forme d'ambiance toujours aussi noire. Certains des persos secondaires sont parmi les plus charismatiques qui soient, j'aime beaucoup Koichi et Rohan (et je questionne ma santé mentale en constatant mon crush pour Yukako). Et puis, damn, Kira est sans doute le méchant le plus charismatique de Jojo, motivé par des bas-instincts le rendant parfois bien plus effrayants que Dio.
En prime, je pense sincèrement que l'ost de cette saison est la meilleure de tout l'univers de Jojo.

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L'Attaque des Titans... avec très peu de Titans ! Est-ce que cela reste intéressant ? Plus que jamais oui.

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Viscéral. Tout simplement une des plus grosses raclées de ces dernières années en terme d'animation. Partant d'un postulat d'une très grande originalité (grâce à un bestiaire quasiment jamais exploité dans la fiction moderne) en installant un univers dystopique surfant entre la Dark Fantasy et le Steampunk, SNK est une oeuvre redoutable, aussi bien pour son incroyable violence que la maîtrise de son écriture, bijou de noirceur et de désespoir de tous les instants.
Ajoutons à cela une OST d'une ahurissante beauté et des batailles homériques dignes d'un macabre ballet aérien et l'on obtient une oeuvre majeure de cette décennie. A démarrer les yeux fermés, pour peu que l'on ait pas peur des éclaboussures.

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J'aime les dystopies, j'aime bien les méchas, j'aime les protagonistes charismatiques. Code Geass c'est tout ça à la fois ! Imaginez un univers anachronique dans lequel les Guerres Napoléoniennes auraient connu une issue différente de celle que l'on connaît, donnant ainsi lieu à une répartition des territoires du monde totalement bouleversée.
Néanmoins le récit pèche parfois sur certains aspects secondaires. Déjà, certains épisodes sont assez clichés et on se retrouve parfois dans des joutes verbales ayant des airs de "j'avais deviné que tu devinerais que j'aurais deviné donc je devine que..." et certains persos secondaires sont vraiment ratés (Suzaku est un désastre). Après je ne vais pas lui jeter la pierre, les enjeux politiques et stratégiques rendent le récit absolument addictif et on à du mal à décrocher jusqu'à ce final en apothéose qui a fait date dans la Japanimation.

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Dans la catégorie des animes musicaux, il existe parfois des challengers inattendus comme cette perle d'animation retraçant les aventures et les déboires d'une fanfare de lycée. Tour à tour touchant, drôle, très réaliste dans son approche de la retranscription d'une classe de musique, parfois très mélancolique, ce portrait de jeunes adolescentes, résolument Moe dans son traitement du slice of life est un anime absolument charmant de douceur.
C'est bien simple, chacune de ces lycéennes laisse une marque indélébile dans le cœur du spectateur tant leurs différentes personnalités relèvent chacune du véritable trésor (je dois d'ailleurs admettre qu'après avoir longtemps réfléchi, Kumiko est sans doute la protagoniste la plus attachante que j'ai pu voir dans l'univers de la Japanimation). Leurs échanges sont parfois ponctués de petites pointes de Yuri tant certaines relations peuvent être ambiguës avec une mention spéciale pour le duo Mizore-Nozomi, ayant justement fait l'objet d'une histoire à part entière également adaptée en film: "Liz and the Bluebird". Et bien franchement, je ne saurais que trop vous conseiller son visionnage, même si vous n'avez jamais vu l'anime !

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Une oeuvre mature d'une élégance inouïe offrant une réflexion brillante sur les états d'âme de l'homme tout en proposant un univers entre la vie et la mort génialement inventif. Un bijou tant en terme de scénario que d'animation.
Cerise sur le gâteau, l'opening Flyers est entré sur mon podium des opening les plus ahurissants de tous les temps.
Chapeau Madhouse !

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Un départ explosif, un jeu du chat et de la souris qui monte crescendo avec un lot de révélations toujours plus forte, un sens du spectacle absolu, une animation d'une fluidité à toute épreuve et un ending qui casse des culs par rangées de douze. Un très grand thriller.
Si vous avez été (comme le commun des gens normalement constitués) exaspéré par la connerie avec laquelle Battle Royale Requiem exploitait son idée de départ pourtant pas si conne, voici de quoi obtenir réparation.

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La claque... MON DIEU CETTE CLAQUE. Se présentant d'entrée de jeu comme un des animes les plus frappadingues de l'histoire, nous suivons le quotidien de Ryuko, lycéenne ultra énervée désireuse de venger la mort de son paternel dans une société totalitaire où le rang social est défini par la qualité de fabrication de notre uniforme, lequel procurant à son porteur des pouvoirs d'une puissance égalant sa place en société.
Animation ultra dynamique, gags cartoonesques à crever de rire, scénario très riche, des personnages hyper attachants (Mako <3 ), bref, foncez voir cet ovni !

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La violence, la puissance de l'émotion, la grandeur d'âme, la combativité, Rainbow c'est tout ça à la fois. Mais c'est aussi et avant tout la plus belle histoire d'amitié que j'ai pu voir, une Bromance à l'état pur et pleine de furie qui a le mérite de revenir sur l'une des pages les plus noires de l'histoire du Japon. Exceptionnel

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Quand une jeune lycéenne, jugeant sa vie comme dénuée de rebondissement décide de tout plaquer et de s'inscrire pour une expédition polaire en Antarctique, on obtient cette perle made in Madhouse.
Grâce à une animation qui, malgré sa localisation dans les Terres Glacées jouit de couleurs ultra chaleureuses, (à l'image de son quatuor de protagonistes aussi marquantes les unes que les autres) le spectateur prend des étoiles plein les yeux dès l'opening et au contact de son humour, de sa bienveillance, de son ambiance, il ne pourra décrocher avant de l'avoir dévoré jusqu'au dernier épisode. Rien à dire, A Place Further the Universe est un anime qui rend heureux.

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Énorme coup de cœur de ce début d'année, cette oeuvre semblant s'inspirer des grands noms de la dramaturgie britannique est un sommet de subtilité et de sensibilité, nous rappelant à quel point le poids des mots a parfois plus de puissance que la plus meurtrière des armes.
Passée la claque graphique de tous les instants (Kyoto Animation semble bel et bien avoir franchi un nouveau cap tant l'anime est un pur joyau visuel), préparez vous à avoir les yeux embrumés de larmes de très nombreuses fois.