Jeux joués en 2017 (+ avis)

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Octobre 2017

Jeu déjanté, avec un concept et un level design nonsensiques, des dialogues magnifiques, un pur régal. Malheureusement, je ne l'avais qu'à peine commencé.

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14 septembre 2017

Jeu à choix avec un propos pertinent sur la difficulté du coming out.

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24 juillet - 25 juillet (27 juillet avec les com des devs)

Techniquement, le jeu est très propre et fluide. On peut lui reprocher tout de même son aliasing dans les endroits éloignés.

L'ambiance est assez pesante, avec ces bruits aléatoirisés. Le scénario prend une tournure assez inattendue, en nous faisant croire dans un premier temps à une maison hantée pour brouiller les pistes, en parlant d'homosexualité là où je ne l'attendais pas, en parlant de la notion de déni. Il est tout à fait intéressant de narrer une histoire de ce type, avec pour environnement unique : une maison vide.

C'est la manière dont est raconté l'histoire qui est intéressante, ils ont réussi à rendre une chose linéaire non-linéaire, en débloquant les passages de manière astucieuse. Pas de besoin de compétence spécifique pour arriver à la fin, à part de l'exploration plutôt simple. Pas d'énigme à la mords-moi-le-nœud donc. Le contrôle de notre personnage se fait assez fluidement, c'est très agréable.

On souligne la présence des commentaires des dévs, toujours très intéressants, avec des anecdotes incroyables et drôles, avec quelques abordations du côté technique avec les portes et la fonction reposer, qui pourrait sembler être des formalités, mais soulèvent des problématiques intéressantes sur la construction d'un jeu.

Sinon, quelques incrédibilités, comme le fait que tous les objets soient en caoutchouc, qu'il y ait des panneaux d'affichage à côté de la porte de la chambre. Mais cela permet de mieux narrer l'histoire. On pourrait aussi lui reprocher de nous mettre de références en avant, avec Street Fighter ou la Super Nintendo, je trouve ça lourd au bout d'un moment. Aussi quelques problèmes de traductions, qu'elle soit incomplète, ou que des bugs font que les sous-titres ne s'affichent pas. En plus de traduire des mots comme "kind" par "kamikaze" ou "important" par "inspirée", juste pour correspondre aux lettres.

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12 juillet - 23 juillet

Le jeu peut se jouer de deux différentes manières, on peut soit explorer l'environnement (le jeu nous incitera à visiter la totalité de la zone, car il faudra ramasser tous les rubans), soit chercher à faire les énigmes (pour réparer les projecteurs). Ces dernières sont assez corsés, on est sur du niveau point & click à l'ancienne, avec des combinaisons d'objets relativement corsés. Problème, quelques énigmes sont obligatoires, et sont quelques peu tricky. Ca me fait beaucoup penser à Grim Fandango d'une certaine manière, que ce soit en bien ou en mal. L'aspect très peu interfacé est bien foutu, on comprend ce qu'on doit faire dans les grandes lignes sans qu'on nous l'indique explicitement.

L'univers est assez étrange, on ne sait pas si le tout est vraiment réel, ou si certains détails sont complètement une vue de l'esprit. L'univers qui me fait beaucoup penser à du Bioshock sur certains détails. La narration est plutôt bien géré, même si je ne suis pas toujours réceptif aux thématiques. Quelques bonnes mises en scène, très frénétique. Mais une fois fini, on ressent comme un sentiment d'inachevé. La plupart des détails, ce sera à vous de les chercher, le jeu ne s'amusera pas à vous les donner directement.

Mais beaucoup de problèmes, technique notamment, avec des freezes lors de téléportation, qui corrompt la sauvegarde, une traduction incomplète, quelques problèmes de baking d'éclairage, ou d'orientation du son, des énigmes basés sur des mots anglais étranges à résoudre en VF. Ne parlons pas de la carte dans le hub, qui est horrible à naviguer, on ne comprend pas où sont situer les zones, faut passer le curseur dessus pour les voir.

Etrange aussi qu'un des 4 chapitres soit totalement optionnel, et dépourvu de commentaire de la part de Phyllis. On dirait une sorte de DLC. Et son fonctionnement est assez étrange. Mais cela créé un sentiment de solitude, problablement voulu.

Bref, un jeu plutôt bien construit, qui fourmille de détails, mais qui ne me touche pas plus que ça globalement. Mais certaines scènes sont plutôt réussis.

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1 juin - 6 juillet (abandon)

Une ambiance soignée et délirante, une musique qui défonce, mais un timing qui devient strictement improbable passé quelques niveaux, et ça devient plus de la chance qu'autre chose. Dommage. Je n'ai jamais été autant crispé sur une manette, je ne peux pas y jouer longtemps étant donné que ça me faisait mal au bout d'un moment, terrible. Bref, extrêmement frustrant, malgré une mabiance qui dépote.

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11 mai - 15 mai

Un jeu à l'esthétique organique très réussie, ainsi qu'une ambiance sonore mélancolique extrêmement prenante. La mécanique du clonage — en plus d'offrir des énigmes intelligentes, certaines plus prises de tête, d'autres un peu plus simple, mais avec un niveau de difficulté général plutôt équilibré — exprime un propos sur la conscience très intéressant, avec ses dialogues riches, bien qu'assez peu nombreux. On pourrait effectivement blâmer la durée de vie assez courte du jeu (au niveau d'un Braid), et une fin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais pour un premier jeu d'un petit studio indé finlandais, c'est vraiment un très bon cru, avec une vraie intention derrière. Bref, vivement leur prochain. S'ils existent encore.

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26 mars - ...
Première fin : 13 avril (23 heures)

Sous son air de labyrinthe de paquet de céréales dans un monde ouvert, se cache un jeu incroyablement profond, merveilleusement bien construit, limite proche de la perfection. Les puzzles, bien que sous un aspect assez simpliste et primaire, se cache une myriade de variantes mises en œuvres de façon prodigieuse, appuyé par un apprentissage très implicite et malin, avec des rewards assez peu nombreux au final, ce qui force une motivation d'acier pour parvenir à continuer. Quant au propos (bien qu'indirect, éparse et assez peu subtilement implémenté), il expose des points de vue philosophiques intéressants.

Mais je dois m'avouer vaincu, le contenu est colossal, je peine à en voir la fin, même après 30 heures de jeu. Quand bien même y-a-t'il vraiment une fin.

Bref, un jeu qui déconstruit le game design pour lui redonner ses lettres de noblesse, tout en faisant tellement trop que ça en devient infinissable.

Annotation :

12 mars - 25 mars
(5 heures)

Un jeu intelligent dans ses mécaniques, pouvant paraître aberrantes à première vue, mais avec une logique finalement plutôt facile à intégrer après quelques itérations, ce qui en fait la résolution jouissive. On en a vite fait le tour, mais c'est ce qui fait que le jeu ne traîne pas trop en longueur, et c'est plutôt un bon point.

Annotation :

30 décembre - ...
28 janvier - 19 mars (11 heures d'une partie solo)
(et quelques parties onlines au début = 23 heures de jeu)

L'un des seuls jeux de stratégie au tour par tour que j'ai touché jusque là. Il est assez jouissif de voir l'évolution de notre civilisation au fil du jeu, et de réussir à vaincre un ennemi en lui prenant toutes ses villes. Je vais un peu le laisser de côté maintenant, parce que c'est beaucoup trop chronophage.

Annotation :

22 février - 11 mars
(12 heures)

Des allers-retours en sur-excès, des énigmes inintéressantes et incompréhensibles, et des animations incroyablement lentes. Mais un scénario plutôt sympa.

Annotation :

13 février - 21 février (Mode histoire)
(mais j'y joue encore de temps en temps)

Quand un jeu atteint tellement la perfection qu'il en devient fade. L'approche itérative, où il faut refaire les missions encore et encore pour tester plusieurs manières de tuer les cibles, n'est finalement pas intéressante de mon point de vue (j'aurais préféré avoir moins de contenu par zone, et avoir plus que 6 zones). Ajoutons à ça les cibles fugitives, qui sont un calvaire à chercher dans les maps. Mais au delà du contenu en lui-même, ça reste paradoxalement le meilleur Hitman.

Annotation :

29 janvier - 04 février
> Platine

Critique vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=YhPtBoYFwE0

Meilleur jeu de tous les temps. Une des meilleurs œuvres sur l'adolescence qu'il m'ait été donné de faire, avec un ton très juste, des sujets "tabous" bien traités. Je pense que j'ai surtout adoré ce jeu, car il me parle beaucoup, je m'identifie énormément aux personnages, et ils sont véritablement très crédible. Même si en soit, une étudiante réservé qui va parler à tout le monde ça semble un peu incohérent, ça permet ce fantasme de pouvoir vivre la vie que l'on souhaite, par le biais du JV, alors qu'on serait incapable de le faire IRL, appuyé par le fait que si on fait une connerie, on peut revenir en arrière, donc on n'a jamais à s'en soucier. Le final remet en question toutes nos actions dans les épisodes précédents, ce qui permet de changer fondamentalement nos opinions sur ce qu'on a fait durant ces 5 épisodes. Le jeu souffre bien de quelques défauts, comme son aspect technique pas toujours convaincant, les deux choix finaux pas assez approfondis (même si c'est un approche qui est préférable à du remplissage raté), ou des relations pas assez abordés, comme celle avec Warren. Mais ça n'empêche en rien l'immersion, en plus de se targuer d'avoir la meilleure OST de tous les temps. Bref, mon nouveau jeu préféré.

Annotation :

17 janvier - 27 janvier
(3 heures)

Notre skill évolue à vu d'oeil, et c'est relativement jouissif.

Annotation :

4 janvier - 26 janvier (platiné)
> 10 janvier (première fin)
> 23 janvier (fin DLC)

Ça fait bien 3 ans que j'ai pas mis 9 à un jeu. A faire absolument.

(critique à venir ?)

Annotation :

22 décembre - 6 janvier (première fin)
10 mars (deuxième fin)
Mai (fin génocide)

Malgré sa hype démesurée, j'ai quand même aimé le jeu. J'y aurais pas cru.