Jeux Ne Veux Pas Travailler 2013

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Il y avait ce Schtroumpf génial qui avait eu l’idée de construire une machine à fabriquer de l’or à partir de noisettes. Il achetait «un gros, gros sac de noisettes» qu’il vidait dans le réservoir, puis un système complexe de turbines et d’engrenages s’activait jusqu’à ce que sorte, de l’autre côté de la machine, une jolie pièce en or. Quand le Grand Schtroumpf a demandé «Et que vas-tu faire de cet or ?» l’inventeur a bien sûr répondu : «Acheter un gros, gros sac de noisettes !» Eh bien, Cookie Clicker, c’est pareil avec des cookies. Et des pépites de chocolat célestes. Et une insurrection de grands-mères.

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J’ai un bonbon. Ah, non : j’en ai deux. Trois, quatre, cinq… Ils apparaissent tout seuls. Qu’en faire ? Il n’y a rien de plus aride qu’une partie de Candy Box fraîchement lancée. Mais le jeu s’enrichit à mesure des clics que l’on tente à l’aveuglette et surtout, de la patience dont on veut bien faire preuve. Apparaissent des protagonistes (un cow-boy, une grenouille, une sorcière), un inventaire d’objets, une ferme à faire pousser les sucettes et surtout des quêtes. On n’a jamais vu autant d’aventures, de rebondissements et de surprises cachés dans de si petits signes typographiques !

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A l’écran, une grille. Vide. Chacun des carreaux qui la composent cache un son et ses axes figurent la hauteur des notes. On parcourt la grille avec les touches fléchées : verticalement, horizontalement, et les sons invisibles sont «lus» quand la barre bleue les scanne. En alternant les lectures, on commence ainsi à imaginer la forme cachée (une lettre, un symbole, voire un objet). Exemple : si un passage de gauche à droite fait entendre une série de notes homogènes allant de la plus grave à la plus aiguë, c’est donc que la grille cache une ligne diagonale allant du bas vers le haut. Le plus simple reste bien sûr d’essayer.

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Ça suffit, d’écumer les donjons pour embrocher des monstres : ils ne vont pas s’équiper tout seuls, les guerriers ! Qui forge leurs épées ? Qui concocte leurs potions ? Allez, on s’y colle. On remonte ses manches et on ouvre une échoppe. Il s’agit d’assigner des tâches aux artisans spécialisés (forgeron, sorcière…), de vendre les produits aux clients, d’améliorer les stations de travail et même de faire gonfler les stocks de matières premières en investissant dans les bâtiments publics du village. Un village ? Oui : Swords & Potions 2 est multijoueur. Y faire sombrer avec soi ses collègues, amis et parents ne le rend que plus addictif.

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Tiens, un nouveau tower defence ! Et très classique avec ça. Les ennemis peuvent remplir une encyclopédie par leur diversité : il y a les cavaliers rapides, les mages qui guérissent en marchant, les ninjas invisibles et les boss angoissants qu’on n’achève jamais avant le dernier centimètre de leur circuit. Pour les repousser, on a quatre types de tours (terre, feu, air et eau) et surtout ce sorcier en fin de parcours pour donner un salvateur coup de main avec ses boules d’énergie. Niveau après niveau, upgrade après upgrade, heure après heure, on accroche jusqu’à développer un délicieux arrière-goût de culpabilité.

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Les premiers niveaux de Traitor installent l’histoire et font de nous un traître à son camp. Il va donc falloir se battre contre l’Empire qu’on a quitté et endosser le costume de héros de la rébellion. Nos nouveaux alliés mettent à notre disposition de précieuses boutiques d’améliorations. Rien de mirobolant ni de prolifique comme dans les shooters les plus courants : chaque point de vie, chaque demi-seconde de rechargement d’arme se paye cher. Mais on remplit vite son portefeuille et sa jauge de réputation en s’attaquant à tous les repaires ennemis truffés de petits vaisseaux, fusées retorses et astéroïdes géants.

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C’est simple : Omino est le meilleur Tetris sorti après Tetris. Il se distingue par la complexité croissante des pièces à mesure que l’on gravit les niveaux - elles deviennent plus grosses, plus biscornues, donc toujours plus problématiques à caser dans la grille. Cependant, deux objets spéciaux et salvateurs viennent contrebalancer opportunément cette difficulté : un poids, pour écraser les espaces laissés vides dans une colonne, et une bombe, qui fait le vide autour d’elle. Toujours frustré par son score, on ne peut s’empêcher de re-cliquer sur «play» dans la seconde qui suit chaque défaite…

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BRICK[bricksmash]SMASH, c’est l’histoire conceptuelle d’un casse-briques à l’intérieur d’un autre casse-briques. Une vraie mise en abyme : chacune des briques contient un jeu à elle seule, qui se déclenche au moment où la balle la percute. Il faut donc gérer non seulement la raquette principale, mais également ses minuscules répliques qui s’agitent à l’intérieur des briques afin qu’elles continuent à se vider. Une fois toutes les bébés-briques d’une maman-brique détruites, cette dernière peut enfin disparaître. Promis-juré-smashé, tout cela devient limpide dès que l’on commence à jouer.

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Un pseudo, un coup de barre espace et c’est parti : retour immédiat dans le Bomberman des années 90 sur une immense carte multijoueurs. On place des bombes pour détruire les blocs de pierre, on se planque pour éviter l’explosion, puis on récolte les bonus pour augmenter ses différentes capacités : vitesse de déplacement, puissance d’attaque…
Des fois, un cadeau surprise nous transforme en Pokémon ou en Nyan Cat. Parfois, on devient invisible, ou le jeu s’affiche comme dans un miroir, ou on se fait bouffer l’herbe sous le pied par un Pac-Man, sans trop comprendre pourquoi. Souvent, aussi, on meurt.

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Ce sont d’abord les montagnes vertes, au loin, qui nous frappent. La Nouvelle-Zélande ? Non, la ville semble américaine. «Je crois qu’on est au Colorado», analyse un collègue, d’un air expert. On zigzague un peu. «Ah non, c’est pas Denver, c’est la seule ville que je connaisse au Colorado.» Si la première impression était mauvaise, pas le choix : il faut trouver une pub, un panneau, n’importe quel indice textuel sur le lieu qu’on visite. Non seulement on s’éclate dans les 15 niveaux (débloquables avec le mot «Fortix») du jeu basé sur Google Street View, mais en plus, il y en a encore des tonnes, tous proposés par la communauté en bonus, et autrement plus corsés.

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En quelle année est né Dalí ? Que signifie Aure entuluva chez Tolkien ? HA HA, on sèche, hein ? Triviador, c’est l’heureux enfant de papa Trivial Pursuit et de maman Risk. Multijoueur, il sélectionne trois adversaires au hasard et positionne leur base sur une carte du monde. A nous d’étendre notre empire en répondant à la fois juste et vite aux questions préliminaires, puis en défiant les autres joueurs (en anglais). De fait, affronter un Islandais et un Ukrainien sur des questions d’histoire médiévale, ou bien un Canadien et un Indien autour des propriétés physiques d’une pierre précieuse, est une expérience passionnante.

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«Une calamité approche et vous devez l’en empêcher. Vous n’avez que 400 ans devant vous.» Le délai paraît large à première vue, mais c’est oublier que le rythme d’un caillou n’est pas le nôtre. D’abord, un caillou, ça marche lentement. Trèèès lentement. Et ça ne saute pas. Pour franchir les obstacles sur le chemin, on n’a qu’une arme : l’attente. On attend que les arbres poussent, que l’eau gèle, que les blés poussent, que les stalactites grandissent. On attend que les humains se développent pour nous filer un coup de main en échange des vies que l’on s’apprête à sauver. Les saisons défilent, les années passent, et c’est beau.