Jeux Vidéo 2022 - Liste commentée
Des fois je termine mes jeux, des fois je les abandonne et des fois je les relance juste pour une session ou pour le multi. En général, je précise dans la description ce qu'il en est.
2014 : http://www.senscritique.com/liste/Joues_en_2014/925674
2015 ...
87 jeux vidéo
créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a 5 moisMarvel's Avengers (2020)
Sortie : 4 septembre 2020. Action, RPG
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S
TruffeMax a mis 3/10.
Annotation :
Terminé.
Voici ce que j'en avais dit l'an dernier :
"Je crois qu'il n'y a rien à dire sur ce jeu. Ni que c'est mauvais, nul, raté ou quoi que ce soit. Ca a beau être du beat'em all complètement random et sans sensations, je ne pense pas qu'on puisse qualifier ça de raté. Parce que pour rater quelque chose, il faut au moins tenter, et Marvel's Avengers ne tente rien. C'est un produit, point. Pas un jeu, pas une œuvre, un produit.
Un truc fait cyniquement sur une image qui marche, pour vendre, et vendre encore une fois en jeu. Ce n'est rien, ni rigolo, ni nul. Y'a zéro écriture, par exemple, juste de la modélisation et un moteur techniquement solide, mais l'aventure n'en fait rien. Il faut dire que la source d'inspiration principale étant des films qui eux mêmes ne racontent rien, c'est difficile d'en retenir quoi que ce soit. A ce titre, voir ces designs et ces acteurs essayer de ressembler aux acteurs des films mais sans être...eux, est particulièrement embarrassant. Quand je pense à des Spider-verse ou les capacités techniques des moteurs actuelles, je me dis que ces développeurs, s'ils en avaient eu l'envie auraient pu faire un vrai jeu de super-héros avec une vraie patte artistique, une vraie direction. Pas ce truc sans âme, ni personnalité.
Il a quand même l'air d'avoir un certain suivi de la part de l'éditeur pour ajouter un contenu qui apparemment manquait cruellement, mais le problème ne vient même pas de là pour moi, mais c'est cool de leur part après la sortie un peu catastrophique."
Mon avis n'a pas changé sauf que j'ai été au bout de la quête principale. On peut sauver une ou deux cinématiques avec Kamala Khan qui donne un peu de corps à l'aventure, mais c'est bien léger. Je dois aussi admettre que même si la base de gameplay des personnages est similaire, ils ont chacun leur propre style et un peu plus de profondeur qu'on ne pourrait le penser. Malheureusement, ni le système de jeu BTA claqué au sol qui nous interromps constamment, ni le bestiaire redondant ne permet d'en profiter. Finalement seul Iron Man, polyvalent, efficace dans les airs comme au sol et à distance, m'a paru adapté à leur gameplay.
Autrement c'est vraiment un jeu pitoyable. Il suffit de voir les missions dans des petites zones ouvertes avec deux-trois coffres et sans aucun civil (ridicule, en ville) pour s'en convaincre.
Marvel's Avengers: La Guerre pour le Wakanda (2021)
Marvel's Avengers - War for Wakanda
Sortie : août 2021 (France). Action-Aventure
Extension sur PC, Streaming, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S
TruffeMax a mis 3/10.
Annotation :
Terminé.
Un mot sur les dlcs étant donné que je suis rentré dans une boucle infernale. Je me disais en faisant le jeu que les extensions étaient peut-être de meilleure qualité. En faisant les deux premières et en constatant que non (évidemment), je me suis dit que la plus conséquente, War for Wakanda, devait forcément être meilleure.
Rien n'est meilleur, rien n'est pire, c'est simplement la même merde. Des missions randoms dans des maps semi-ouvertes (qui sont les mêmes que dans l'aventure principale pour le dlc Kate Bishop, bel effort) et avec des objectifs tous plus affligeants les uns que les autres : mention spéciale pour la défense d'une zone ridiculement petite quand tous les ennemis ont des attaques à distance. L'extension de Clint Barton et celle de Black Panther rajoute au moins un nouveau biome chacune mais on s'en lasse immédiatement.
Quant à ce que tout ça raconte, c'est narré tellement par dessus la jambe que ça ne captive jamais. C'est même terrifiant de constater que le Futur Imparfait aurait pu donner lieu à des séquences intéressantes et qu'au lieu de ça, tous les personnages font simplement des blaguounettes nulles typiques de l'esprit MCU.
Bref, d'un côté tout ça constitue des ajouts gratuits ce qui est honnête de la part du studio. De l'autre côté, ça n'aurait en rien mérité d'être payant. Square peut de toute façon décider de rajouter des centaines d'heures de contenu, ça ne changera pas le squelette du jeu, inintéressant au mieux, pathétique quand on saisi l'ampleur du budget et des licences qu'ils avaient en main.
Dishonored 2 (2016)
Sortie : 11 novembre 2016. Infiltration, Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC
TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Déjà terminé.
Troisième run, de nouveau avec Emilie. Forcément, Deathloop m'a donné envie de relancer l'aventure, et bon dieu que c'est bien. Toutes les qualités d'Arkane sont présentes. En premier lieu, le level design extrêmement soigné, avec de multiples routes et points d'accès qui donnent tous l'impression au joueur d'être plus malin qu'il ne l'est réellement. Ensuite, il y a la direction artistique steampunk de toute beauté qui a en plus le chic de se renouveler à chaque niveau. Enfin, les idées, que ce soit de mécaniques, de mise en scène, chaque nouvel environnement apporte au moins une idée brillante : le manoir mécanique, le conservatoire royal ou encore le manoir en ruines,... Quel plaisir !
J'ai ceci dit fait l'erreur de vouloir faire un run en no kill et j'ai donc pour cela abusé des sauvegardes rapides pendant un certain temps jusqu'à réaliser que ça ne m'amusait évidemment pas de jouer ainsi. C'est l'avantage de la boucle de Deathloop, on peut tenter différentes approches sans grandes conséquences puisqu'on pourra toujours recommencer différemment une prochaine fois. Dans Dishonored, si j'aime beaucoup la façon d'influencer le monde selon notre approche, ça signifie qu'on peut aussi se mettre tout seul des bâtons dans les roues.
Sable (2021)
Sortie : 23 septembre 2021. Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5
TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé.
Sable est un petit jeu absolument charmant en monde ouvert qui a saisi toute l'essence qui fait donne son âme au genre. Ainsi donc comme dans un Breath of the Wild a qui il emprunte quelques mécaniques, je ne me suis jamais laissé guidé par une icône mais simplement par ma curiosité. Il faut dire que l'aventure facilite grandement cette idée avec des environnements qui donne parfois un sentiment de gigantisme et est également soutenue par une direction artistique à la Moebius tout simplement magnifique.
Un jeu intelligent et modeste. Il sait quoi piocher dans ses inspirations et ne s'embarrasse pas d'un système de combat par exemple. Son level design est réussi également quand il s'agit d'escalader d'énormes structures ou falaises en trouvant le chemin optimal.
Je suis un peu moins emballé par l'écriture qui peut avoir son charme malgré tout (en particulier l'idée générale traité très tendrement du voyage initiatique), mais qui ne me capte jamais véritablement dans les quêtes. Quêtes, dont la structure peut parfois être un peu inélégantes, que je préfère délaisser au profit de la balade d'ailleurs, même si ce n'est pas toujours incompatible.
The Elder Scrolls Online (2014)
Sortie : 4 avril 2014. Aventure, MMO, RPG
Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S
TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
J'y joue régulièrement
Au fil des ans, je pense que TESO est devenu un fantasme de fan de la série (s’ils existent), une invitation au voyage dans ce monde de fantasy. La carte du monde de 2014 a largement été complétée grâce à l'arrivée quasi-annuelle de nouvelles extensions, et ce n’est pas fini.
Avec son phasing et surtout son scaling de niveau, un nouveau joueur peut arriver et partir directement explorer et faire les quêtes de la région qui le tente le plus, ce que je conseille d’ailleurs. Si vous souhaitez juste essayer le jeu, ne passez pas par la quête principale et les régions de base, partez directement visiter les environnements plus exotiques.
Aujourd’hui TESO est donc un jeu sympathique avec une vraie liberté d’approche tant dans son exploration que dans le gameplay. On peut comme dans un Skyrim changer d’arme à la volée et partir vers un nouvel arbre de compétences, ce qui la encore est très chouette et peut permettre de briser une certaine monotonie quand on passe des dizaines d’heures avec un seul type d’arme. Pour l’avoir essayé deux ou trois fois avant et avoir toujours très vite abandonné, je suis très heureux de lui redonner sa chance. Je passe un vrai bon moment. Je n’y joue pas pour la difficulté, complètement absente du titre, mais plus pour l’exploration, la découverte des différentes régions et croyez-le ou non, l’écriture. A ce titre, j’ai vraiment apprécié l’extension Elsweyr (à qui j'ai d'ailleurs mis une meilleure note), ne serait-ce que visuellement, mais aussi pour l’écriture de ses quêtes annexes et même principale qui enchaîne les rebondissements et les moments de bravoure. A noter d’ailleurs, qu’à part notre personnage principal (ce qui est regrettable), tous les dialogues sont doublés, ce qui m’impressionne toujours. Toutes les extensions ne se valent pas. J’ai trouvé Morrowind un peu en deçà, mais c’est quand même de qualité généralement. Actuellement j’explore l’île proposé dans Summerset qui fait beaucoup penser à Toussaint dans The Witcher 3, et je passe un très agréable moment.
Malgré son aspect paradoxal de MMO solo, TESO s’en sort correctement, semble plus à l’aise et me donne l’impression d’être exactement ce que voudraient être les multiples jeux services qu’on a vu défiler de loin et dépérir. Une sorte de jeu de chevet, qu’on va relancer pour différentes raisons, qui s’adaptera à votre humeur, à l’image de ses régions qui s’adaptent à votre niveau.
Garlic (2021)
Sortie : 16 juin 2021. Plateforme
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arrêté.
Bonne surprise, je ne pensais pas autant accrocher mais en même temps en terme de gameplay, il s'inscrit dans la droite lignée de Super Meat Boy ou Celeste, donc ça me plait. C'est précis, sans être rigide et exigeant sans être trop injuste. Ceci dit, c'est quand même difficile, et arrivé à un peu plus de la moitié de l'aventure, j'avoue que je me décourage un peu.
Pourtant, c'est un très bon jeu, qui amène au moins une nouvelle mécanique par stage et qui l'exploite jusqu'au bout.
La surprise s'étend même à l'humour du titre alors que je ne pensais pas être convaincu par celui-ci en voyant les images du titre. Les expressions de visages de shonen, ce n'est pas forcément mon délire, mais il se trouve que Garlic est sincèrement drôle et déjanté, sans en faire trop (mention spéciale à la tête du héros quand on perd sur les bornes d'arcade). D'ailleurs, à noter aussi qu'il a des petites séquences de mini-jeux qui ne sont là non plus jamais trop longues et toujours assez amusantes.
Le seul aspect qui ne me satisfait pas finalement ce sont les visuels des environnements très simples, en général à peine deux ou trois couleurs. Les niveaux peinent à avoir une véritable personnalité esthétiquement.
Marvel's Guardians of the Galaxy (2021)
Sortie : 26 octobre 2021. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, Nintendo Switch
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arrêté.
C'est plutôt sympathique. Il faut s'habituer au fait que les personnages causent absolument tout le temps, ce qui peut parfois être un peu prise de tête. Heureusement, les dialogues et le ton qui s'en dégage sont de bonnes factures. Je dis ça en étant quelqu'un qui déteste le deuxième film Marvel. Ici je ne sais pas ça marche mieux. Je ressens plus l'humour lié au fait de jouer dans une équipe de bras cassés, plutôt que l'envie constante de désamorcer toutes les situations comme dans les films. Dans le jeu, Rocket en particulier (et son doubleur fr) a droit à des dialogues vraiment drôles.
Autrement, c'est un jeu linéaire à la progression assez classique. Il s'agit d'un tps, heureusement bien plus dynamique qu'un simple cover shooter, même si au final le gameplay n'est pas très profond. Les affrontements peuvent d'ailleurs s'éterniser, mais dans l'ensemble grâce aux compétences de nos alliés, c'est plutôt plaisant.
Problème qui n'en est pas vraiment un. Le jeu est loin d'être court pour son genre. J'ai passé presque 8h dessus en étant arrivé simplement à la moitié. Une quinzaine d'heures sur un shooter très narratif, ça me parait quand même un peu long. Qui plus est, l'aventure demande un certain investissement. On ne se lance pas dans des petites sessions de moins d'une heure.
C'est donc pour ça qu'il est "arrêté", non pas parce qu'il me déplaisait, mais parce que j'ai eu envie de me lancer dans d'autres titres.
Je ne perds pas espoir sur le fait de le relancer dans l'avenir pour le terminer. Et en même temps, je me dis que c'est bien aussi de m'être arrêté sur un bon sentiment envers le titre. Etonnant de la part de Square Enix, après la catastrophe qu'était Avengers (même si je sais qu'il ne s'agit pas du tout des mêmes développeurs).
Lost Ark (2018)
Sortie : 11 février 2022 (France). Action-Aventure, MMO, RPG
Jeu sur PC
TruffeMax a mis 5/10.
Annotation :
Abandonné.
J'aime bien le fait qu'il y a un peu plus de narration que d'habitude dans le genre, je trouve ça plus motivant. Après, quand on se balade, j'ai quand même plus le sentiment de voir un héritage mmo avec du combat dynamique que du hack'n slash. Il n'y a pas trop de mobs, en dehors des séquences instanciées ou des donjons. Du coup, il y a plus de narration que dans le genre du hack'n slash mais pas spécialement par rapport au MMO.
Globalement, ce n'est pas désagréable mais c'est un peu l'ennui aussi jusqu'ici. Je suis vraiment en mode automatique à faire les quêtes placées de façon linéaire. Le jeu il me dit "super encore un level" sauf que bah oui, je ne fais que suivre ce que vous me dites de faire. C'est toujours très court, ce qui est sympa, mais jamais engageant, et c'est un peu plus problématique à mon sens dans les donjons qui eux aussi jusqu'à présent durent moins de 4 minutes. Je ne vois pas en quoi ça peut être plus rigolo à plusieurs.
En dehors des donjons, les mobs sont peu nombreux, et rapportent de toute façon 1 ou 2 points d'xp donc clairement le jeu il me dit "non mais suis la quête principale et celles placées sur ton chemin, t'emmerde pas à essayer autre chose".
Peut-être qu'en endgame le contenu multi est trop bien et le jeu est super dynamique, mais je n'ai pas envie de passer 15h à me faire lobotomiser pour en arriver là.
Après, de base, j'étais pas spécialement la cible pour ce genre de jeu donc sans rancune et que les gens passent un bon moment surtout. Mais même sans adorer, j'avais quand même passé un bon moment en coop' sur Diablo 3, et le début de Last Epoch m'a un peu plus convaincu également.
Sifu (2022)
Sortie : 8 février 2022. Beat'em up, Roguelike/Roguelite
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, PC, Xbox One, Xbox Series X/S
TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé (platine)
J'ai terminé le jeu une première fois en optimisant un peu les niveaux, puis une seconde en les optimisant grandement et en obtenant la true ending. Et c'est pour moi l'élément principal qui en fait un titre qui n'a rien à voir avec du rogue lite : l'optimisation. Dans Sifu il n'y a que 5 niveaux, que l'on terminera parfois en sueur la première fois, mais par la suite, grâce aux raccourcis débloqués, nos connaissances ainsi qu'une grande courbe de progression, on y retourne en faisant un meilleur "score". D'ailleurs, même si le score existe, faire un meilleur niveau se traduit souvent par le fait d'aller au bout le plus jeune possible. Là encore une mécanique non seulement originale (à chaque mort on prend au moins un an, jusqu'à 70 max, au-delà c'est le game over) mais qui en plus fonctionne parfaitement. Il y a un équilibrage assez parfait entre les compétences à débloquer mais qui ne reste pas suite à un game over sauf si on a dépensé assez d'xp pour les valider à vie, les skills des shrines qui donnent de vrais avantages mais qu'on peut manquer si on choisi de prendre un raccourci et la petite mécanique de vieillir qui fait perdre un peu de vie mais rend aussi plus puissant.
Tout ça est très malin et n'est jamais trop envahissant par rapport au cœur du gameplay. Les avantages et inconvénients sont bien présents mais ça ne changera quasiment rien pour un joueur qui n'arrive pas à surmonter un minimum son challenge. Idem pour celui qui le maitrise parfaitement d'ailleurs. Le titre est exigeant et difficile et demande avant tout de dompter son style de combat. Des combats assez proche de Sekiro dans l'esprit avec une jauge de garde, des parades parfaites et deux types d'esquives. Pour le reste, Sifu a son propre rythme et son propre feeling que j'ai trouvé absolument jouissif. On prend tout de suite du plaisir à enchaîner les ennemis, avec des finish moves rapides et qui claquent (les vibrations et le son de la Dualsense participent aussi grandement). L'apprentissage des boss est aussi très intuitif.
Bref un énorme kiff sur cette aventure malgré quelques moments de rage, notamment sur certains affrontements dans la mêlée qui peuvent êtres un peu punitifs. Il faut aussi souligner la qualité de la bande son ainsi que de la direction artistique qui alterne aisément entre environnements réalistes et folklore asiatique.
Seul vrai bémol, j'en veux plus, et j'aimerais beaucoup qu'un dlc ou une maj sorte avec un mode infini (comme pour SoR4).
Légendes Pokémon : Arceus (2022)
Pokémon Legends: Arceus
Sortie : 28 janvier 2022. Aventure, RPG
Jeu sur Nintendo Switch
TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé.
J'aime dire que c'est le premier Pokemon qui m'intéresse et auquel je joue depuis 20 ans. Il se trouve en fait que j'ai joué aussi à Let's Go Evoli, mais je vous avoue que je préfère l'oublier.
Arceus est surement la première évolution aussi flagrante de la formule depuis Pokemon Rouge et la dizaine de titres qui ont suivi, et ça lui fait beaucoup de bien. Alors oui, c'est moche. Techniquement, c'est à la ramasse et indigne de l'une des licences les plus lucratives du monde, mais il faut aussi bien voir qu'il s'agit toujours d'une petite équipe et que le développement a dû durer 2 ans tout au plus. Ca n'excuse rien, mais les raisons sont là.
A côté, l'immédiateté de la prise en main, la fluidité avec laquelle on enchaîne les captures ou les combats, procurent une vraie satisfaction. Il faut se farder un long tuto, et globalement dès que le jeu ouvre sa bouche, c'est très éprouvant, mais quand enfin on retourne dans la nature sauvage, on y passe des heures sans s'en rendre compte. L'aventure sait de toute façon que le joueur va se focaliser sur la capture, et la complétion du Pokedex. Ce dernier amène sont lot de motivation pour le compléter à 100% avec des objectifs annexes pour chaque créature. Ca manque un peu d'originalité : c'est souvent "capture 2, 4, puis 8 fois cette espèce" mais ça se fait finalement assez naturellement. La quête principale quant à elle, est souvent un prétexte pour nous faire traverser les zones de bout en bout et à la fin nous faire affronter des boss de façon atypique : des phases d'actions où le joueur doit bien esquiver les attaques du boss (et ça fonctionne plutôt bien, sans être mémorable).
C'est donc un vrai jeu d'exploration Pokemon, qui passe peut-être à côté du chef d'œuvre à cause d'un manque de budget. A mes yeux c'est même la base de ce qu'aurait du devenir la série depuis bien longtemps. J'ose maintenant espérer qu'ils continueront dans cette voie avec ce socle solide mais qui pourrait être nettement amélioré. Les 5 zones de l'aventure sont plutôt plaisantes à explorer par exemple, mais les Pokemon y manquent légèrement de vie ou de naturel. Idem, je ne comprends pas qu'on n'ai pas la possibilité de choisir un Pokemon pour nous accompagner constamment comme dans Jaune ou Let's Go (globalement, c'est peut-être juste que j'ai grandi, mais je n'avais pas spécialement d'affection pour mon équipe).
Lylat Wars (1997)
Star Fox 64
Sortie : 20 octobre 1997 (France). Shoot'em up
Jeu sur Nintendo 64, Wii, Wii U
TruffeMax a mis 6/10.
Annotation :
Terminé.
J'ai refait Lylat Wars à l'hôtel entre deux balades pendant mes vacances. Je n'y avais pas joué depuis que j'étais enfant, et forcément réentendre les musiques et revoir cette petite mise en scène fait quelque chose. Malheureusement, passé la nostalgie, je ne trouve pas que ce soit un super jeu.
Les embranchements c'est chouette, mais les niveaux en eux même manquent d'idées, et j'ai tout traversé en bourrant le tir de base. Qu'il soit un jeu un peu simpliste ne me dérange pas en théorie, mais il n'en profite pas pour faire autre chose. L'écriture est très premier degré mais sans que l'histoire ne soit spécialement mise en avant. Visuellement, c'est joli. Il y a pas mal d'effets à l'écran et pour de la 64 je trouve ça correct mais d'un autre côté ça manque de folie. L'aventure n'a aucun moment mémorable, sans pour autant être désagréable.
Finalement, ce qu'il reste c'est cette idée de pouvoir refaire les niveaux et trouver comment accéder à une autre section, mais comme les stages ne font pas vibrer, ce n'est pas ultra motivant.
Assassin's Creed Odyssey (2018)
Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming
TruffeMax a mis 5/10.
Annotation :
Déjà terminé.
C'est de la folie, je sais. J'ai détesté ce jeu et je considère toujours qu'il est développé par une bande d'imbéciles qui ont voulu mettre tout ce qu'ils pouvaient dans leur jeu, en copiant honteusement chez la concurrence sans jamais essayer de comprendre pourquoi ces idées marchaient ailleurs et pas ici (les mercenaires ou le fait d'assommer des ennemis pour les recruter).
Ceci étant dit, les trois derniers mois où Seblecaribou n'a fait qu'y jouer en partageant son plaisir m'ont donné envie de carrément relancer un run. Et oh surprise ! C'est un peu mieux que dans mon souvenir. Je pense déjà que psychologiquement cette fois-ci je savais à quoi m'attendre, sans mauvaise surprise. Le fait de le redécouvrir sur PS5 à 60 fps, sans temps de chargement et avec une qualité graphique supérieure à la PS4 m'a déjà étonné. Visuellement, le jeu est bien plus beau et je retiens en particulier les effets météo, et tous les jeux de lumière qui vont avec qui m'ont bluffé, même quatre ans après sa sortie. La qualité de la skybox est très impressionnante que ce soit les nuages ou le bleu impeccable d'un ciel dégagé.
Bon, pour le reste, ça reste un jeu foncièrement médiocre. Une aventure sans aucune séquence mémorable, avec des dialogues et des personnages complètement anecdotiques, et une mise en scène inexistante (du champ contre champ pendant 50 heures). Seule Kassandra en tant que personnage principal, tant dans son design que son attitude, sort du lot.
C'est donc triste à dire, et à assumer, mais j'y ai joué comme on joue à un open world Ubisoft typique, en mode no brain, avec youtube constamment en fond. De points d'interrogation en point d'interrogation en profitant (parfois) de l'infiltration pas déplaisante, en soupirant sur le système de combat redondant et sans sensations.
Un petit point en plus donc, parce que j'ai quand même relancé le jeu tout à fait consciemment et qu'honnêtement j'ai bien profité du mode photo, mais en sachant que n'importe quel autre jeu serait une bien meilleure expérience que celle-ci.
Elden Ring (2022)
Sortie : 25 février 2022. Action, RPG
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
TruffeMax a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Terminé (et platiné)
J'ai passé 90h dessus en tout juste plus de deux semaines, ce qui ne m'était pas arrivé depuis The Witcher 3 peut-être. J'ai été obsédé par le jeu et incapable de le lâcher. Elden Ring est indéniablement une réussite et l'ajout ambitieux de ce monde ouvert est une de ses plus grandes qualités. Le sentiment d'exploration est présent du début à la fin que ce soit dans les différentes régions à la direction artistique toujours élégante ou dans les donjons legacy dans lesquels le level design parfaitement maîtrisé brille comme jamais. Ceux qui découvriront la formule avec Elden Ring et qui s'accrocheront le considéreront peut-être comme un véritable chef d'œuvre, et ce sera mérité.Seulement, après Demon's Souls (et son remake), la trilogie Dark Souls, Bloodborne et Sekiro, l'aventure peine à surprendre. Elden Ring souffre de son héritage dont il n'arrive jamais complètement à se démarquer. J'ose espérer qu'en tant que nouvelle licence, si des suites sont d'ores et déjà envisagées, elles réussiront à se distinguer un peu plus. En l'état, il suffit de donner un petit coup d'épée dans le titre pour voir apparaître à la place le nom de Dark Souls 4.
https://www.senscritique.com/jeuvideo/elden_ring/critique/265865486
Solar Ash (2021)
Sortie : 2 décembre 2021. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé.
Jeu fort sympathique qui se base entièrement sur sa mécanique de "surf" et de flow à acquérir, très très satisfaisante. Sa proposition est finalement assez limité : 6 grandes zones à traverser et explorer pour trouver déverrouiller à chaque fois un nouveau boss colossal. Difficile de décrire les mécaniques de ces affrontements : il faut courir et enchainer les dash en tapant des petites cibles successivement à chaque fois en temps limité. En cas d'échec, on reprend le segment (jamais trop long) du début. Ce n'est pas toujours parfaitement précis, mais ce sentiment plaisant de glisse et de dash est présent du début à la fin à travers des environnements qui se renouvellent visuellement et à la direction artistique très soignée.
Je me suis par contre bien vite senti sur le carreau concernant l'écriture. Non pas que les évènements très compliqués à suivre, mais je ne sais pas, le tout manque d'ampleur, de mise en scène et un peu de personnalité.
Qu'importe, ça se fait en 5 ou 6 heures, et ça reste une chouette expérience. Les niveaux sont plutôt ouverts et chaque découverte d'un nouvel environnement donne l'impression de s'y perdre alors qu'au final au progresse à la fois aisément et instinctivement.
Returnal (2021)
Sortie : 30 avril 2021. Action, Roguelike/Roguelite
Jeu sur PlayStation 5, PC
TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé.
Très bonne expérience, en particulier grâce au gameplay très dynamique et à l'ambiance sombre et oppressante. Les mécanique de rogue lite sont présentes, mais l'aventure est loin d'être infaisable (le début peut vraiment sembler difficile). Il faut juste s'habituer au maniement et avoir le courage d'aller parfois au corps à corps. Ceci dit, si l'on trouve moult items sur notre chemin, seules les différentes armes m'ont donné l'impression d'avoir réellement un intérêt. Il y a beaucoup de bonus qui ont en contrepartie un malus qui m'a toujours semblé bien trop important pour que ça vaille le coup. En conséquence, j'ai passé la majorité de mes runs à éviter les items "corrompus" sans vraiment ressentir une différence.
Il me reste tout de même à atteindre la "vraie" fin, mais pour cela je dois refaire deux fois le deuxième cycle, ce qui ne me donne pas envie pour le moment. Ce découpage en deux cycle est d'ailleurs assez étrange, et enlève pas mal d'intérêt à refaire les trois premiers niveaux une fois qu'on a débloqué les trois suivants. Je pense que c'est lié à l'absence de sauvegarde en court de cycle à la base, ce qui a été rajouté ensuite dans une mise à jour.
Je relancerai donc le jeu pour sa vraie fin mais également pour le mode infini qui vient tout juste d'être ajouté. Je pense que ça peut me motiver à y retourner occasionnellement. J'ai aussi testé rapidement la coop' et clairement, ça peut être sympa avec des amis en vocal, mais avec un random sans micro ce n'était pas très plaisant.
Dark Souls: Remastered (2018)
Sortie : 25 mai 2018. RPG, Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé (255 023ème run).
La dernière fois que je l'avais lancé c'était en 2020 et clairement, je connaissais bien trop le jeu. J'avais ma routine, et mon arme de prédilection, mais du coup, j'ai fini par m'y ennuyer.
Elden Ring m'a donné envie de le refaire, et cette fois-ci je me suis fait un build force tank capable d'encaisser de gros dégâts, et d'en infliger tout autant, mais lentement. C'était plutôt chouette. La zweihander qu'on peut trouver dès le début de l'aventure permet de rouler sur la première moitié du titre, et c'est un sentiment satisfaisant que je n'avais pas forcément eu sur mes précédents runs. Refaire le jeu après Elden Ring m'a aussi conforté dans l'idée que c'est celui-ci mon préféré de toute la saga. Sa proposition est différente des autres, notamment avec l'absence de téléportation pendant une grande partie. Ca permet de vraiment apprendre chaque environnements en plus de les relier de façon élégante. Il y a un truc plus organique dans la construction du monde de Dark Souls qui me convainc bien plus que dans les autres, même si je dois bien avouer que son gameplay n'est pas le plus amusant dans ses combats. C'est aussi le seul à vraiment proposer cette idée de pèlerinage dans un monde désolé et en ruine. Si les ennemis sont nombreux, il y a quand même de grands moments de calme et de silence qui sont absents des autres Souls.
Cependant, si j'ai cette fois-ci laissé assez de temps entre mes derniers runs pour vraiment re-savourer, je dois bien avouer que la deuxième partie du jeu me semble aujourd'hui moins intéressante, tant en terme de construction que de plaisir de jeu.
Assassin's Creed Valhalla (2020)
Sortie : 10 novembre 2020. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Streaming
TruffeMax a mis 4/10.
Annotation :
Arrêté.
Après Odyssey, il y a du mieux. Par exemple les combats, sans être réellement réussis ont plus de panache. Les ennemis sont moins des sacs à pv et il y a un meilleur feeling, même si on a quand même parfois l'impression de taper dans du beurre. Idem pour la mise en scène, par rapport à Odyssey est ses centaines de champ contre champ identiques, ici il y a un peu plus d'efforts. Malheureusement la trame n'est jamais très engageante. La structure du jeu est telle qu'on comprend vite ses ficelles. Le but sera donc de nouer des alliances dans chaque région à travers les quêtes principales. Toujours plus ou moins de la même façon, toujours avec un assaut sur une forteresse à la fin... Le problème c'est que j'ai du compléter 6 ou 7 régions ainsi en 40 heures et qu'il m'en reste encore une dizaine, et ça c'est extrêmement décourageant. Ni la construction du jeu ni son gameplay ne se prêtent à une durée de vie qui dépasse la centaine d'heures. Donc on se lasse, inévitablement, malgré les jolis paysages.
Bref, un jeu médiocre comme ses prédécesseurs qui ne fait jamais rêver. Il a quelques moments prenants dans sa trame mais l'ensemble souffre tout de même d'un véritable manque de talent. Il suffit de voir les quêtes liées à Odin pour s'en convaincre, l'absence de personnalité de Eivor ou encore les quêtes annexes, courtes, mais écrites par un collégien fan de blagues de prout.
Voice of Cards: The Isle Dragon Roars (2021)
Sortie : 28 octobre 2021. RPG, Jeu de cartes
Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, PC
TruffeMax a mis 6/10.
Annotation :
Abandonné.
Ca m'a rappelé Hand of Fate visuellement, forcément. Il y a quelques idées communes en dehors des cartes et du jeu de plateau comme des jets de dés qui influencent nos attaques. A part ça, cet aspect visuel est surtout une façon originale de donner une identité sympathique à l'aventure tout en étant franchement fauché. Et ça marche plutôt bien même si après quelques heures, on réalise qu'on est quand même face à un rpg japonais extrêmement classique malgré son apparence.
C'est probablement ce clacissisme qui m'a fait arrêter, même si ce n'est pas exclu que je reprenne un jour (apparemment il n'est pas très long). On est donc face à un rpg classique au tour par tour qui a un peu de mal à se renouveler passées les premières heures. C'est le cas aussi pour l'écriture, charmante, mais on devine toutes les ficelles trop rapidement.
Les artworks des différentes cartes sont splendides ceci dit et le narrateur est formidable et rythme agréablement l'histoire, même s'il n'essaye peut-être pas assez de varier ses voix.
Life is Strange: True Colors (2021)
Sortie : 10 septembre 2021. Fiction interactive, Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X/S, Xbox One, Streaming, Nintendo Switch
TruffeMax a mis 6/10.
Annotation :
Terminé.
Ca reste du jeu narratif assez conventionnel. Le moteur graphique est très agréable et garde un style propre à la série mais en améliorant nettement la motion capture. C'est surement la plus grande évolution. Autrement, on est toujours face à une aventure assez peu marquante, des personnages un peu niais et écrits un peu trop simplement et une ambiance bienveillante clichée qui peut parfois être agaçante. Pourtant, elle l'est tout de même nettement moins que le premier jeu. Tout est finalement mieux amené, mieux présenté et surtout moins lourd. Ce True Colours n'essaye pas non plus de nous rappeler qu'il est trop "geek" à base de références pop culture tous les deux pas et ne force pas non plus sur le tire larme.
Des qualités qui ressortent surtout face à ses prédécesseurs, mais des qualités tout de même. Le pouvoir d'Alex amène aussi son lot de bonnes idées de mise en scène mais reste finalement un peu trop en retrait.
Dans l'ensemble je dirais que c'est un jeu qui a le cul entre deux chaises et une formule éculée (les choix ultra binaires sans jamais proposer d'entre deux) mais qui réussit bien tant que mal à capter ce que voudrait être la série en y allant avec plus de sobriété. Joli et agréable autant qu'oubliable.
Sherlock Holmes: Chapter One (2021)
Sherlock Holmes Chapter One
Sortie : 16 novembre 2021. Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Xbox Series X/S, PlayStation 5
TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Déjà terminé.
Je l'ai relancé pour finir les quêtes annexes ainsi que les dlcs. Ces derniers soufflent le chaud et le froid. Il s'agit globalement de petites enquêtes, souvent un peu trop courtes et qui laissent sur notre faim. Seules celles liées au Magicien sont plus originales et finissent sur une note réjouissante.
Quant aux quêtes annexes, c'est à l'image des autres dans le jeu de base, c'est à dire de bonne facture. Moins dense que les enquêtes principales mais prenantes et toujours immersives.
Je suis d'ailleurs heureux d'avoir réussi à le relancer quelques mois après sa sortie et avoir retrouvé le même plaisir à parcourir les rues de Cordona. Loin d'être un jeu parfait, c'est cependant une aventure extrêmement généreuse, plaisante et fidèle au personnage.
Sleeping Dogs: Definitive Edition (2014)
Sortie : 14 octobre 2014. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Déjà terminé.
Assez ouf de réaliser que la version de base est sortie il y a 10 ans, soit un an avant GTA V. Forcément le budget est loin d'être le même et ça se ressent dans les contrôles. Il y a une rigidité dans les mouvements et animations qui correspond un peu à l'ère PS360. Pourtant très vite, Sleeping Dogs devient un titre très généreux. Pas si éloigné d'un Yakuza mais sans en avoir le charme ou le sens du détail, la ville de Hong Kong a quand même pas mal d'identité. De plus l'accent mis sur les combats au corps à corps pendant une bonne partie de l'aventure a le mérite d'être original pour du GTA-like. Certes, ce système, aussi plaisant soit-il est un copié-collé de celui des Arkham avec moins de possibilités, mais c'est tout de même appréciable.
Généreux, Sleeping Dogs l'est-aussi dans ses missions principales et même parfois les petites quêtes annexes. En prenant pour inspiration le polar Hong Kongais, il n'hésite pas à proposer des séquences d'action explosives, rythmées où l'on va enchaîner courses poursuites, bastons et gunfight. Il se prend très (trop peut-être) au sérieux dans son scénario qui prend du temps à décoller, mais une fois la manette en main, l'influence de John Woo n'est jamais très loin et c'est parfois jouissif.
Bon, malheureusement, il a aussi des collectibles et autres éléments relous de cette génération (et de la suivante aussi, hein), et quand il propose des courses sympathiques, il ne peut pas s'empêcher d'en afficher des vingtaines sur la carte, ce qui peut être épuisant.
Sonic Unleashed : La Malédiction du Hérisson (2008)
Sonic World Adventure
Sortie : 19 décembre 2008 (France). Action, Plateforme
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, Wii
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Abandonné à l'avant dernier niveau.
Loin d’être un titre développé à la va-vite, Sonic Unleashed, comme beaucoup trop souvent dans la licence, était encore un renouveau : nouveau moteur graphique (Hedgehog Engine), des contrôles repensés pour les phases de courses et l’ambition de faire une grande aventure autour du monde avec le retour des hubs. Bref, de belles promesses, qui évidemment posent tout de même la question inévitable « Pourquoi les développeurs se sont dit que le renouveau de Sonic passerait par des phases de beat’em all ? ».
Au premier abord, ces séquences font soupirer. Puis finalement, on améliore notre personnage, on débloque des nouveaux combos, le level design varie un petit peu et propose même parfois des séquences de plateforme sympathiques. Ça restera du sous God of War jusqu’au bout, notamment à cause du bestiaire qui peine à se renouveler, mais l’ennui qu’on pouvait ressentir sur les premiers niveaux disparait petit à petit face à ce qui est finalement un jeu d’action correct, avec assez de combos, avec un bon feeling dans les coups et des vibrations bien placées. A aucun moment, on va se dire que c’est finalement une super idée que d’avoir implémenté ces séquences dans un Sonic, mais elles sont loin d’être mauvaises.
A côté bien sûr il y a les séquences de courses qui sont variées et rapides. On n’a donc aucun temps mort, une sensation de vitesse qui n’a jamais été atteinte auparavant dans la série et honnêtement ni même après, et une mise en scène ultra stylée rythmée aussi par ces musiques diaboliquement entraînantes. Qui plus est, le côté trop « automatisé » est surtout présent sur les premiers stages, les suivants, fidèles à l’esprit Sonic, n’hésitent pas à demander au joueur de réagir très rapidement, instinctivement, sans pour autant être spécialement punitif. On manque rarement de rings, et en cas de chute, ce n’est pas forcément mortel. Dans l’ensemble, Sonic Unleashed a un aspect festif ultra plaisant qui se retrouve à 100% dans les niveaux de courses qui sont aussi magnifiques visuellement que dynamique. Musique, mise en scène et graphisme se retrouvent pour créer une ambiance ultra joyeuse et jouissive et offrent parmi les meilleurs si ce ne sont les meilleurs stages de Sonic en 3D.
Petite parenthèse aussi pour parler des boss qui viennent aussi rythmer l’aventure, soit en incarnant Sonic normal soit le Werehog, qui sont aussi très réussis.
Tunic (2022)
Sortie : 16 mars 2022. Action-Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Mac, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch
TruffeMax a mis 6/10.
Annotation :
Abandonné, après 4h.
Ca ne m'a pas emballé. En premier point, l'aspect cryptique des mécaniques me saoule un peu. Non pas qu’on ne saisisse pas certains éléments du décors tout de suite, mais le fait qu’on puisse interagir avec sans que le jeu ne nous le dise de suite. Comprendre comment activer un téléporteur ou un monolithe après en avoir croisé un il y a de ça 1h et de l’autre côté de la map, j’avoue ne pas avoir trouvé ça malin du tout. Idem pour la montée en niveau qui arrive tardivement alors qu’on a déjà eu la possibilité de perdre nos âmes. Je trouve ça inutilement cryptique, et j’ai juste eu l’impression que le jeu se fichait de moi.
Ceci dit, je n’oublie pas non plus que c’est un jeu qui a été fait une seule personne, et ça reste parfois assez impressionnant, notamment en terme de level design. Mais je trouve aussi que ce dernier abuse des recoins cachés par les angles de caméra, ce qui m’a beaucoup trop poussé à longer les murs, ce qui là encore ne m’a pas du tout paru satisfaisant. On ne trouve pas les secrets, parce qu’on voit un détail à l’écran, mais parce qu’on se colle aux murs.
Enfin, et c’est le point qui m’a le plus déplu, je trouve les combats désastreux. J’y ai vu un manque de feeling évident mais surtout une absence de variété qui m’a vite rendu fou. On tape, on esquive, on tape, on esquive. Le jeu souffre de la comparaison avec Death’s Door qui fondamentalement n’est pas beaucoup plus riche dans son gameplay, mais je ne sais pas, ici ça m’a paru lourdingue au possible, probablement cette histoire de feeling (et encore une fois, le fait que ce soit développé par une personne). J’ai trouvé le premier boss par exemple inintéressant au possible, c’est passé en bourrant. Puis le second (la machine de guerre) ultra imprécis avec des problèmes de caméra improbables et des patterns franchement aléatoires (sur mes 4 try, dans deux d’entres eux, le boss n’a pas invoqué un seul robot flottant).
Dommage, parce qu'à côté je trouve je trouve la présentation des mécaniques ou l'affichage des maps par la notice charmants. Une idée originale qui me donnerait presque envie de le continuer. Malheureusement avec 4 heures au compteur (sur un jeu qui en fait 12), je me rends bien compte que les combats ne vont pas réussir à me convaincre sur la longueur.
Edit : terminé.
Mon avis n'a pas grandement changé, notamment à cause des combats vraiment éprouvants et ce jusqu'à la fin. La bonne nouvelle c'est que j'ai pu découvrir l'autre "aspect" de l'aventure.
Sonic the Hedgehog (2006)
Sortie : 24 novembre 2006 (France). Plateforme, Action
Jeu sur Xbox 360, PlayStation 3
TruffeMax a mis 4/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Terminé.
J'aurai sincèrement voulu l'aimer, mais en l'état, la légende ne mentait pas : Sonic 2006 est un très mauvais jeu. Sorti dans un état lamentable, le titre souffre d'un manque d'animations, de temps de chargement désastreux (pas tant leur longueur mais leur nombre hallucinant), d'un framerate qui peine à suivre dès qu'il y a plus de deux ennemis à l'écran et de bugs en tout genre dans la maniabilité qui peuvent rendre l'expérience réellement frustrante. De façon assez drôle aussi, les bugs peuvent aussi permettre de skipper certaines sections considérées comme énervantes.
La campagne de Sonic a pourtant certains niveaux qui pourraient être assez chouettes, mais seulement s'ils étaient dans un autre jeu Sonic, un jeu fini, lui. Les idées et parfois le design sont présents mais l'exécution souffre d'un manque de précision capable de rendre fou.
Celle de Silver commence en étant fonctionnelle mais devient vite redondante et ennuyante. C'est le personnage le moins rapide, et tous ses niveaux sont accès sur les combats avec ses pouvoirs de télékinésie. Problème là encore, c'est loin d'être assez précis et le framerate est en pls régulièrement. Problème inédit à sa campagne ceci dit, le level design est catastrophique et on ne comprend pas toujours où aller alors que les zones ne sont pas spécialement grandes.
Enfin la campagne de Shadow est la meilleure. Non seulement parce qu'elle enchaine les niveaux sans nous faire constamment repasser par le hub (nous évitant de nombreux temps de chargement) mais aussi parce qu'elle est la mieux équilibrée entre combats, plateforme et vitesse (sans être aussi rapide et incontrôlable que Sonic). Après ça reste une qualité à voir sur l'échelle globale de Sonic 06. Puis malheureusement, après les deux précédentes campagnes, ses maps font vraiment redite.
La suite en critique par ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/Sonic_the_Hedgehog/critique/270032160
Sonic Adventure (1998)
Sortie : 14 octobre 1999 (France). Action, Plateforme
Jeu sur PC, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360
TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé (second run).
C'était toujours très cool et incroyablement maniable et plaisant après Sonic 06.
Toujours très impressionné par cette recherche des différents gameplay et de l'apport du hub dans la structure du jeu. C'est parfois un peu étrange, mais très original. La transition 2D / 3D a l'air de se faire avec aisance (même si en réalité je sais que ce n'est pas le premier jeu Sonic à être en 3D) et même si le tout est transposé dans un monde réaliste, on garde pas mal d'éléments iconiques de la série jusqu'ici (les personnages, les rings, les animaux à sauver). Puis surtout on garde visuellement un esprit coloré, vivant et joyeux propre à Sega : il suffit de voir le premier niveau Emerald Coast et d'écouter les musiques pour s'en convaincre.
Un petit point par campagne : Sonic est rapide, maniable et honnêtement jouissif à incarner. La homing attack marche parfaitement et quand on enchaine bien, c'est super plaisant. L'histoire est plutôt cool aussi évidemment, même si les animations de dialogues sont absurdes.
Tails : Une campagne à l'image de son personnage. C'est mignon, amusant, et pas très difficile. Il y a quand même un certain plaisir à mettre une branlée à Sonic dans les courses en cassant complètement le chemin "normal". Un peu court, et le scénario fait redondant par contre.
Knuckles : Plutôt très cool à contrôler et je crois que je me suis fait à l'idée de la recherche d'émeraudes avec ce personnage. Encore une fois ça change, et c'est pas plus mal (surtout que contrairement à sa suite, mais on verra quand je le referai, il y a peu de problèmes de caméra).
Amy : Presque la pire campagne. C'est mou, pas très agréable à contrôler et ce sont les niveaux où j'ai eu le plus de bugs de caméra. Surement une des plus courtes aussi. J'aime quand même bien le concept du robot Nemesis mais dans les faits, ça ne présente pas un grand challenge.
Big the Cat : J'ai pas les mots pour décrire cet enfer. Court heureusement. Même en sachant à quoi m'attendre, en tant que jeu de pêche, j'ai trouvé ça pourri (les perspectives sont claquées, on sait pas comment contrôler la ligne avec le stick). Et Big est juste teubé, mais c'est pas rigolo. On a juste l'impression de perdre notre temps, tant en cinématiques qu'en jeu.
Gamma : Trop courte, alors que le perso est rapide et que le concept bien que bordélique fonctionne pas mal. Toujours un plaisir, et malgré la mise en scène vieillissante, toujours un peu touchant.
Super Sonic : La conclusion parfaite !
Sonic Adventure 2 (2001)
Sortie : 23 juin 2001 (France). Plateforme, Action
Jeu sur Dreamcast, PC, PlayStation 3, Xbox 360
TruffeMax a mis 5/10.
Annotation :
Terminé.
Je voulais y croire. Lui redonner sa chance, en sachant ce qui m'attendait. Eh bien, je trouve toujours le jeu très moyen et infiniment moins bon que son prédécesseur. En gros c'est simple, pour résumer, il y a deux tiers du jeu que je n'aime pas. Les niveaux de Tails et Eggman sont au mieux ennuyants quand ils ne sont pas mal fichus comme le dernier de Tails. Qui plus est, aucune surprise par rapport au premier Adventure qui était aussi un terrain d'expérimentation puisque le gameplay est repris de Gamma sauf qu'il est plus lent et plus mou.
Quand à Knuckles et Rouge, c'est pareil, ça reprend la formule de Knuckles mais en plus laborieux. Le radar ne donnant les alertes que trésor par trésor, on se retrouve à faire des allers-retours dans des niveaux qui ne m'amusent pas du tout et qui manquent de clarté (le dernier de Rouge holala quel enfer).
Restent les niveaux de Sonic et Shadow, qui eux, oui, sont chouettes, mais ce sont aussi les plus courts et il n'y en a que 4 ou 5 par campagne. Donc quand je dis que j'aime 1/3 du jeu, c'est déjà gentil parce que finalement en temps réel ça représente plus 1/4 de l'ensemble. Et encore, je trouve là encore le dernier niveau de Sonic soporifique à base de rails (un aperçu de ce que sera Heroes) et celui de Shadow, avec ses tours gravitationnelles, ultra bancal en terme de maniabilité.
Heureusement, j'ai quand même pas mal d'affect pour l'histoire du jeu et sa présentation aussi ridicule soit-elle parfois. Le titre est aussi plus court que le précédent et s'en sort beaucoup mieux dans son rythme. J'ai beau ne pas apprécier la plupart des niveaux, le tout s'enchaîne assez naturellement.
Je n'ai toujours quasiment pas joué avec les Chaos. Je sais que c'est une feature importante et très chouette, mais je n'étais pas dans le mood. J'ai tout de même conscience que j'aurais surement beaucoup aimé étant plus jeune.
Sonic Heroes (2003)
Sortie : 6 février 2004 (France). Action
Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, GameCube
TruffeMax a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Terminé.
Après avoir fait la campagne de Sonic l'an dernier (et ne pas avoir apprécié), je crois que la campagne de Shadow m'a enfin fait comprendre les mécaniques et les idées du jeu. J'avais été saoulé par la tonne d'affrontements sur la fin. Pourtant, du côté de Shadow il y a encore plus de combats et ce dès le début. Mais justement, le jeu nous fait bien plus facilement comprendre quand changer de personnage en fonction des situations. Là où l'on pouvait affronter les ennemis sans soucis avec Sonic et Tails jusqu'à la moitié du jeu, dans la campagne Dark on prend tout de suite la bonne habitude de changer pour le personnage puissant dès qu'il y a des ennemis (sinon ça prend trop de temps).
Je dois bien avouer qu'en conséquence, j'ai bien plus apprécié le titre. Cette idée de complémentarité immédiate est intéressante, et quand tout ça fonctionne, c'est fluide, plaisant et rapide. Quelle satisfaction de faire un morceau vitesse, d'activer un mécanisme qui faire apparaître des rings, d'en profiter pour faire un ring dash, de switcher pour Rouge en tombant, lancer une attaque sur les ennemis aériens pour les faire chuter, et les finir avec Gamma. Quand tout ça s'enchaîne sans hésitation de la part du joueur, le jeu fait bien son travail.
Malheureusement, le problème reste un vrai manque de précision et de finition. On s'habitue aux attaques téléguidées des personnages puissants, mais il n'est pas rare qu'un ring dash nous propulse dans le vide, ou qu'un segment automatisé de looping ne nous renvoi pas sur la piste. Ce qui est évidemment frustrant.
Donc, oui c'est dommage parce que quand il fonctionne Sonic Heroes est original et plaisant, et à aussi droit à un level design avec de multiples chemins plutôt réussi. Il s'inscrit d'ailleurs beaucoup plus dans un héritage 2D en terme de construction tant par son level design que dans son visuel cartoon très éloigné des univers plus "humains" des Adventure. Un visuel qui s'en sort toujours très bien aujourd'hui avec des environnements variés et colorés, digne de l'esprit Sega.
La suite ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/Sonic_Heroes/critique/245581272
Sonic and the Secret Rings (2007)
Sortie : 2 mars 2007 (France). Action
Jeu sur Wii
TruffeMax a mis 5/10.
Annotation :
Terminé.
C'est un runner avec une caméra placée derrière le personnage. Dans l'idée pourquoi pas, c'est même plutôt cohérent avec la licence. D'autant plus que le travail sur l'ambiance 1001 nuits est aussi plaisant qu'original. Bon, ça s'éloigne vite de son sujet (je ne suis pas sûr de la présence de dinosaure dans les contes des 1001 nuits), mais les 7 environnements sont jolis et dépaysants pour du Sonic.
Maintenant, 7 environnements, ça fait relativement peu et le jeu en a malheureusement conscience. Ainsi donc, chaque monde a un long niveau "classique" dans lequel on doit atteindre l'arrivée. Surement les meilleurs niveaux. Mais ensuite chacun d'entre eux est décomposé en petits objectifs (en général relous) pour lesquels on retraverse un segment du niveau complet. Les objectifs vont de : "ne pas se faire toucher" à "récolter 70 rings", en passant par "ne pas collecter une seule ring" et autres joyeusetés du style "ne pas se faire toucher". C'est peu enthousiasmant, et ça nous faire visiter les mêmes environnements beaucoup trop de fois. Ca se fait quand même, notamment parce qu'il y a plein de missions qui sont optionnelles (le titre n'est jamais très clair sur lesquelles par contre) et que les rencontres face aux boss sont sympathiques.
Je me suis fait à ce manque de diversité. Par contre, jamais au gameplay. La caméra est placée beaucoup trop proche de Sonic, et ce n'est pas rare de se prendre des pièges parce qu'on ne l'a pas vu arriver. Qui plus est, le jeu est vraiment très difficile et certains objectifs sont beaucoup trop exigeants. Heureusement qu'il n'y a pas de compteur de vie. L'enfer, ceci dit, c'est ce combo difficulté avec la maniabilité beaucoup trop imprécise. Sonic est lourd, les sauts se font trop lentement et ne se déclenchent que quand on relâche le bouton, la homing attack ne se lance pas toujours ou alors trop lentement, etc. Tout ça contribue à rendre l'expérience franchement frustrante de base, mais alors couplé à la tonne de pièges en tout genre et la caméra qui n'aide en rien et c'est un festival.
L'aventure n'est pas très longue et sur les deux ou trois premiers mondes, ce n'est pas précis mais le titre n'est pas trop méchant, c'est par la suite que ça devient vraiment hardcore. Je retiendrai donc ce début, peu rageant et l'univers visuel et sonore (parfois étonnant) qui m'a pas mal séduit.
J'ai aussi hâte de me lancer dans Sonic and the Black Knight qui, j'espère, corrige les défauts de celui-ci en gardant le concept.
Sonic Riders: Zero Gravity (2008)
Sonikku Raidāzu Shūtingu Sutā Sutōrī
Sortie : 22 février 2008 (France). Course
Jeu sur PlayStation 2, Wii
TruffeMax a mis 4/10.
Annotation :
Terminé (mode story).
Je n'avais pas spécialement l'intention d'en parler. A la base, j'avais juste lancé le premier pour voir ce qu'il en était, et j'ai découvert avec surprise la présence d'un mode story, donc j'ai juste fait ces modes dans les deux jeux.
Cependant, si je souhaite brièvement en parler, c'est simplement parce que ces deux épisodes sont assez révélateurs de l'esprit de décision de Sega lié à Sonic. Sonic Riders (le premier) est un jeu de course très éloigné d'un Mario Kart-like mais tout de même très arcade, qui se veut quand même assez technique. Le concept tourne autour d'une jauge de boost (et de dérapage) qui se vide continuellement et que l'on recharge grâce aux tricks et items que l'on ramasse. Si les idées sont intéressantes (même si très mal expliquées), l'exécution est parfois laborieuse et le titre souffre d'un manque de précision et de contradiction dans le gameplay. Je pense à cette trainée d'air laissée par l'adversaire quand il est devant, permettant de faire des tricks mais pas de booster. Sauf que si on ne le prend pas, on peut se cogner à cette trainée et il m'est arrivé de ne pas vouloir la prendre pour justement booster, mais me faire coincer par elle, me projetant ainsi dans le vide.
Bref, des idées, mais une exécution laborieuse. Eh bien Zero Gravity a corrigé tous ces soucis... en supprimant tout simplement les idées. Il n'y a plus rien de technique. Il y a toujours une jauge pour booster et déraper, mais elle est beaucoup moins contraignante et les courses sont bien plus automatisé. Je n'ai pas eu à en recommencer une seule alors que je découvrais les circuits.
Entre ces deux épisodes, il faut donc choisir entre la frustration et l'ennui. Pour ma part, je vais relancer les Sonic and Sega All Stars Racing.
Sonic et le Chevalier noir (2009)
Sonikku to Ankoku no Kishi
Sortie : 13 mars 2009 (France). Action
Jeu sur Wii
TruffeMax a mis 6/10.
Annotation :
Terminé.
C'est une évolution de Secret Rings en quasiment tous points. Le motion contrôle ne sert plus qu'à donner des coups d'épée (ce qui reste bordélique, mais ça ne rend pas les niveaux trop difficiles pour autant) et on incarne Sonic avec le joystick. Le saut est désormais un vrai saut et le personnage ne court plus automatiquement.
Le level design reste similaire. C'est toujours un runner à la troisième personne (mais avec une caméra bien plus éloignée) où l'on doit battre le plus d'ennemis possible, faire un bon temps et éviter les pièges, sauf qu'avec cette maniabilité bien plus agréable, l'aventure semble bien plus fidèle à ce que les développeurs voulaient faire depuis le début, tout en gardant la même structure.
La mise en scène est aussi plus dynamique et je dois avouer que le dernier tiers du jeu amène un plot twist aussi réjouissant scénaristiquement que mécaniquement. J'avoue ne pas l'avoir vu venir à ce point.
Techniquement, le titre est aussi plus abouti que son prédécesseur ce qui est logique, mais je regrette qu'il ne soit pas aussi foufou que lui visuellement. Secret Rings utilisait les 1001 nuits comme prétexte pour nous plonger dans des niveaux originaux pour du Sonic. Ici on reste dans une ambiance médiévale assez sage tout du long.
Il n'y a pas énormément à dire. J'ai été agréablement surpris par le titre dans le dernier acte et heureux d'avoir un gameplay plus fin que dans le premier, mais je dois tout de même bien avouer que ce n'est pas pour autant un jeu mémorable. Sympathique et clairement l'épisode à faire si vous hésitez entre les deux.