Joués en 2019, pour la science.
24 jeux vidéo
créée il y a presque 6 ans · modifiée il y a plus de 4 ansHitman (2016)
Sortie : 31 octobre 2016. Action-Aventure, Infiltration, Réflexion
Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
J'étais dubitatif sur les qualités du jeu jusqu'à ce que je décoche les "opportunités". Elles sont une espèce de guide qui réduit à néant tout l'intérêt du jeu.
J'aurais aussi aimé qu'on nous pousse pas à jouer d'une certaine façon avec le scoring : c'est dommage qu'on nous punisse pour certains trucs dans un jeu aussi libre, ça pousse un petit peu au save-scumming.
Sinon c'est de la balle atomique. Le digne successeur de Blood Money. Sapienza, Marrakesh et Bangkok... des niveaux vertigineux de maîtrise et tellement généreux. Ca faisait un bail que j'avais pas les yeux qui brillaient devant un JV.
Sonic Mania (2017)
Sortie : 15 août 2017. Plateforme
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC
Danny Fonseca a mis 7/10.
Annotation :
Globalement, j'ai trouvé que c'était un super Sonic 2D, avec une générosité et inventivité ahurissante et un profond respect des originaux (j'adore particulièrement quand un niveau ou un boss commence exactement comme un des anciens opus, puis un truc se passe et tout est différent, comme dans l'Oil Plant Zone).
Malheureusement, le jeu m'a pas mal frustré à cause d'un level design "troll" assez gonflant (quelques ennemis et obstacles impossibles à éviter la première fois qu'on tombe dessus, je crois pas qu'il y en ait beaucoup dans les 3 premiers Sonic), pas vraiment représentatif des Sonic des années 90.
Mais je boude pas mon plaisir, c'était une super aventure.
Far From Noise (2017)
Sortie : 14 novembre 2017 (France). Aventure textuelle, Aventure
jeu vidéo sur Mac, PlayStation 4, PC
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
Okay alors lui il m'a atteint en plein coeur. Je préfère rien spoiler, mais si vous avez 1h30 devant vous et que vous aimez les expériences narratives (où il faut pas mal lire), c'est pour vous.
C'est très, très fort.
I Have no Mouth and I Must Scream (1995)
Sortie : 31 octobre 1995. Aventure, Point’n’click
Jeu sur PC, Mac, Linux
Danny Fonseca a mis 8/10.
Annotation :
J'ai commencé à y jouer et j'ai continué en regardant un playthrough parce que j'ai eu trop de soucis de bugs. Une sacrée histoire, probablement la plus glauque que j'ai vu dans un jeu vidéo. La fin tombe un petit peu trop dans le concret alors que l'histoire un peu vague de ce cyber-Dieu rongé par la haine suffisait. Certaines scènes sont assez bouleversantes (attention : ça parle d'enfants démembrés, de viol, de suicide... Soyez prévenus).
House Party
Inclassable, Simulation, Aventure
Jeu sur PC
Danny Fonseca a mis 6/10.
Annotation :
Je savais pas trop à quoi m'attendre parce que j'avais juste vu des streamers y jouer en faisant les cons. Au final c'est une sorte de Point & Click qui contient une seule (assez longue) scène, avec plusieurs mini-histoires.
En fait ça se joue pas mal comme Hitman 2016/2018 quand on garde les opportunités (d'ailleurs les "quêtes" s'appellent aussi des opportunités), on suit une histoire étape par étape.
Un truc bête, mais pendant tout le jeu, je n'avais pas compris que le but était de coucher avec l'un des personnages (celui qu'on veut, d'après ce que j'ai compris). Ils ont chacun leur personnalité et on gagne leur confiance puis leur attraction en choisissant la bonne ligne de dialogue et en les aidant à s'amuser. Et du coup c'est seulement quand je me suis vraiment rapproché d'un des personnages que j'ai compris... que c'était un dating simulator...
Au final c'était extrêmement bête, intéressant, et surtout vachement drôle (même si les bugs apportent pas mal au fait que je me sois beaucoup marré).
Shenmue (1999)
Sortie : 8 décembre 2000 (France). Action-Aventure
Jeu sur Dreamcast, PlayStation 4, Xbox One, PC
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
Même si le temps n'a pas tout à fait été clément avec lui, ça reste quand même un jeu monumental, dont je pourrais dessiner la carte les yeux fermés tellement on apprend à connaître chaque rue, boutique, resto, personnage de la ville.
Il a quand même ce côté "proximité" qui manque beaucoup à notre génération actuelle de monde ouvert. Dans Shenmue je repasse devant chaque boutique en ayant vécu une petite histoire avec elle, même un simple dialogue.
Du coup même si le scénario et les persos sont pas hyper bien écrits, que ça manque de développement de personnages et qu'il y a de sacrés coups de mou dans le rythme (l’extrémisme de la proposition fait qu'il y a facilement 3 ou 4h de jeu où je n'ai fait qu'attendre), ça rend le tout extrêmement singulier et impactant.
Tetris Effect (2018)
Sortie : 9 novembre 2018. Réflexion, Réalité virtuelle
Jeu sur PC, PlayStation 4, Meta Quest, Xbox Series X/S, PlayStation 5
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
Je ne l'ai fini qu'une fois en mode normal (soit vraiment un amuse-gueule vu la quantité de choses à faire dans le jeu), mais j'ai pas besoin de beaucoup plus pour savoir que j'adore de tout mon coeur. C'est le mélange parfait entre Child of Eden et Lumines, probablement l’accomplissement ultime de Mizuguchi jusqu'ici.
Alors oui il y a quelques petits défauts de lisibilité notamment, et quelques trucs pas trop pratiques quand on joue sur un écran normal pour compenser le manque de VR, mais rien qui puisse gâcher une partie frénétique au level 15, dans le noir, avec les couleurs qui peignent toute la pièce, la manette qui tremble, la musique qui a un orgasme et le coeur qui palpite.
Call of Duty: WWII (2017)
Sortie : 3 novembre 2017. FPS
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC
Danny Fonseca a mis 5/10.
Annotation :
Les 3 premières heures étaient un calvaire.
J'étais vachement excité à l'idée de vivre un nouveau jeu de seconde guerre mondiale. Comme beaucoup, Call Of Duty 2 a été un de mes gros traumatismes du FPS narratif, et j'espérais revivre un peu ces gloires passées.
Constat des premières secondes : mon Dieu que ça va vite. On est plus dans le futur avec des exosquelettes qui marchent sur les murs, mais c'est tout comme : le personnage avance à toute vitesse, recharge à toute vitesse, vise à toute vitesse... on ne sent plus aucun poids dans notre personnage, au point où tirer sans viser (l'une des sensations les plus grisantes dans un Battlefield par exemple) devient vite pénible face à la facilité de la visée iron sight.
C'était pénible donc, cette impression de débouler à toute vitesse dans les tranchées comme si on était le Doom Guy en train de chasser des démons, ça réduit le sentiment de vulnérabilité et du coup de camaraderie sur lequel le jeu met une emphase pas si ratée (on doit mettre des copains à couvert quand ils sont touchés, on nous envoie des médikits et des munitions, en plus les copains sont suffisamment attachants). Bref, en ajoutant à ça des missions et une construction de narration d'une banalité affligeante, c'était dur de se motiver à continuer.
Les choses deviennent bien plus intéressantes lors de la fameuse mission où on incarne une résistante française qui parle un français tellement raté que j'ai trouvé ça adorable que l'actrice ait au moins essayé. Là ça devient un espèce de Hitman super linéaire et facile, mais super enthousiasmant, qui ont fait remonter d'excellents souvenirs des premiers Medal of Honor où il y avait toujours une mission où on était déguisé en nazi. Bref, cette mission fait plaisir quand on sort de 3 heures de missions insipides.
Le reste du jeu retourne dans une banalité déprimante, mais se finit par un sauvetage un poil plus engageant et intéressant, en essayant tant bien que mal de traiter sérieusement des camps de concentration. C'est pas une réussite phénoménale, mais ça ose sans se casser totalement la gueule, ce qui est déjà pas si mal.
Au moins, le jeu m'a donné envie de relancer Medal of Honor : Débarquement Allé, c'est déjà ça.
Detroit: Become Human (2018)
Sortie : 25 mai 2018. Action-Aventure, Fiction interactive
Jeu sur PlayStation 4, PC
Danny Fonseca a mis 7/10.
Annotation :
Contrairement aux précédents jeux de Quantic Dream, je n'ai jamais essayé de prendre Detroit au sérieux, je n'y ai d'ailleurs pas joué seul et je l'ai plutôt dévoré comme un simple divertissement. Et au final, je pense que c'est la bonne façon d'y jouer, parce que le prendre sérieusement (ce qui est très probablement comme ça que David Cage aimerait qu'on le prenne) c'est se confronter à des dizaines, peut-être des centaines de conversations, réflexions, actions, gestes, thématiques tellement stupides que c'est à s'en tirer une balle. Sur la deuxième partie, surtout, il y a tellement de choses improbables et incohérentes à accepter pour prendre le récit au sérieux que cela aurait été au dessus de mes capacités, sans aucun doute.
Mais si on enlève sa substance à un jeu narratif, qu'est ce qu'il reste ?
Eh bien finalement pas mal de choses. Déjà un rythme parfois tout à fait réussi, avec malheureusement des errances incompréhensibles (très étonnantes avec un budget pareil sur un 4ème jeu qui reprend très exactement le même concept), mais qui peut arriver à surprendre et surtout qui ne rebute jamais. En clair, j'ai toujours eu envie de lancer la scène suivante une fois la précédente terminée, même si elle était un peu chiante. La peur de l'ennui de la part des développeurs gâchent un peu certaines scènes qui auraient pu être sympathiques, tristes ou gênantes avec un peu plus de délicatesse, mais on sait tous qu'on n'est pas là pour chialer, on est là pour se taper une barre sur l'écriture, le jeu d'acteurs oscillant entre le médiocre et l'horrible et un scénario sans aucune retenue ou sens du crédible.
C'est sûrement l'un des jeux solo les plus divertissants que j'ai fait cette année, et c'est peut-être le plus beau compliment qu'on puisse faire sur un jeu de David Cage, non ?
Doom (2016)
Sortie : 13 mai 2016. FPS, Action
Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, Streaming
Danny Fonseca a mis 7/10.
Annotation :
J'avais fait la première moitié du jeu en 2016 que j'avais beaucoup apprécié, donc là je l'ai repris et terminé. Je pense toujours qu'il est au moins 2 à 3 fois trop long. Les arènes s'enchaînent et se ressemblent, et tout le storytelling en enfer est infiniment moins intéressant et rigolo que sur Mars. Les personnages secondaires sont inintéressants et ce cliffhanger fait quand même un peu pitié.
Evidemment je parle pas trop des qualités extraordinaires de la jouabilité, avec son gameplay loop du tonnerre et ses sensations complètement maboules, puisque ça je le savais déjà. Mais malheureusement au bout d'un moment la magie n'opère plus aussi bien et j'ai été assez rapidement lassé. Dommage que les boss un peu nullos ne ravivent pas la flamme des 4-5 premières heures.
The Last of Us (2013)
Sortie : 14 juin 2013. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 3
Danny Fonseca a mis 6/10.
Annotation :
Encore plus que la première fois, je crois que la dernière heure compense totalement pour tous les clichés et facilités du scénario. Je trouve toujours par contre que la progression est super artificielle et trop téléphonée.
On a non pas un, non pas deux, mais trois "sorry [Joel], but the [fireflies] are in another [town]" et c'est beaucoup trop.
Aussi, je trouve dommage qu'à part dans les trucs hyper scriptés, on ait des combats que dans des arènes, jamais d’ennemis isolés, ça aide pas à croire à l'histoire, ça fait hyper jeu vidéo alors que ça essaye désespérément d'être un film, le décalage passe pas du tout avec moi. Pareil pour les "portes bonus" pleines de ressources que tu ouvres en utilisant un objet de l'inventaires, c'est un rapport "risk/reward" vraiment pas subtil du tout.
Et pour finir, je pense que je suis complètement hermétique à l'écriture des dialogues de Druckmann, qui essaye tellement de "faire film", mais se sent obligé de faire surjouer ses acteurs et leur animation faciale pour que ça se voit, du coup on dirait vraiment une série de seconde zone avec des acteurs pas terribles. Quand tu vois ce que The Walking Dead arrive à faire avec une technologie flinguée, des dialogues beaucoup plus téléphonés et globalement de moins bons acteurs, ça laisse songeur.
(sauf la fin, qui me retourne à chaque fois)
Need for Speed: The Run (2011)
Sortie : 17 novembre 2011 (France). Course, Action
Jeu sur Wii, PC, Xbox 360, PlayStation 3
Danny Fonseca a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
J'ai toujours voulu faire The Run un de ces quatre. Pourquoi maintenant ? J'en sais fichtre rien, mais ce sera 8 ans plus tard que je lance le jeu la première fois depuis la démo de l'époque qui m'avait pas mal refroidi.
Je n'ai fait que l'histoire principale, sans m'encombrer de quelconque défi supplémentaire. Le jeu dure à-priori 4 heures selon mon compte Origin, et la première et demie était assez inquiétantes. Voyez-vous, j'adore les jeux de sport (à étendre aux jeux de bagnoles du coup) scénarisés. Pursuit Force Extreme Justice et Fight Night Champion font partie de mes jeux préférés, et le mode scénario des Fifa est toujours un plaisir à parcourir.
Cette première heure et demi a été d'un ennui assez fou, un comble pour un jeu avec des paysages aussi variés que la quasi intégralité des USA. Mais on m'a vendu un jeu de bagnoles avec un scénario (chose qu'il n'a pas), des antagonistes (qui se limitent à un texte et une photo avant le duel, même pas de doublage, il y avait plus de rivaux dans Most Wanted 1er du nom) et des scènes d'action bien débiles.
Il m'a donc fallu pas mal de temps avant de comprendre l'ambition du titre : The Run essaye tout simplement d'être un Fury Road (avant l'heure !) contemporain et sans scénario. Le truc, c'est qu'entre chaque étape on a un temps de chargement avec un menu, donc j'ai mis plus de temps que prévu pour capter ce qu'ils essayaient de faire, et je donnerais BEAUCOUP pour avoir un jeu similaire contemporain sans temps de chargement.
Au final, les scènes d'action arrivent, et j'ai fini par accepter que dans une course de 4000kms, il y a des temps morts où on ne fait que dépasser des gens randoms sans que ça explose de partout. Ca a rendu au moins 2 des scènes d'action (la montagne et le métro) particulièrement mémorables à mes yeux.
Bref : mettez des scénarios à vos jeux de caisse et de sports, merci.
Outer Wilds (2019)
Sortie : 30 mai 2019 (France). Action-Aventure, Réflexion, Simulation de vol
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Mac, Linux, Nintendo Switch, Xbox Series X/S, PlayStation 5
Danny Fonseca a mis 10/10.
Annotation :
Pfouah. Quel jeu. Quelle histoire. Quelles émotions. Putain j'en reviens pas de l'intelligence de tout ce qu'on vit dans cette aventure.
Telling Lies (2019)
Sortie : 23 août 2019. Aventure, Simulation, Inclassable
Jeu sur PC, Mac, iPhone, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Danny Fonseca a mis 8/10.
Annotation :
Comme on s'en doutait, c'est ni plus ni moins qu'un Her Story XXL, la surprise en moins, la maîtrise en plus. Je compte plus le nombre de fois où j'ai cru comprendre quelque chose, qui s'est révélé être quelque chose de complètement différent après avoir trouvé plus de contexte.
Le scénario aurait pu être plus surprenant, peut être. Un concept qui donne cette impression de proximité extrême aurait pu raconter une histoire un peu moins hollywoodienne, mais au final tout fonctionne, et la qualité des acteurs et de l'écriture compense absolument toute maladresse de concept ou de narration.
Kind Words (2019)
Sortie : 13 septembre 2019. Social
Jeu sur PC, Mac, Linux
Danny Fonseca a mis 8/10.
Annotation :
Pas vraiment un jeu (encore que...), mais plutôt une plateforme d'échange anonyme où certaines personnes évoquent leur problèmes personnels, leurs doutes, leurs angoisses ou leurs questionnements, et où on peut leur répondre, les réconforter ou simplement les écouter. Tout ce qu'on lit a été écrit par de vrais gens.
C'est adorable, c'est incroyablement sain (même si un peu triste de lire certaines lettres difficiles), et c'est un cerf qui vient nous donner le courrier <3
Control (2019)
Sortie : 27 août 2019. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Streaming
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
Certainement le jeu le plus culotté, créatif, drôle et surprenant de Remedy depuis le premier Max Payne. C'est un tel plaisir de les voir revenir à un aussi haut niveau d'écriture et de complicité avec le joueur.
Il y a quelques trous, notamment des perches tendues dans le premier acte qui ne sont jamais attrapées par le dernier, une fin pas plus marquante que ça, et si les personnages sont vraiment drôles et marquants, leurs objectifs sont un peu maigres et pas hyper engageants (pas au niveau de Max Payne 1 et 2 par exemple).
Tout est globalement adorable : les missions secondaires sont pleines d'idées folles, les (un peu trop) nombreux documents qu'on trouve rendent l'univers super engageant, et surtout, surtout, les messages audio et vidéo qu'on trouve sont écrits d'une main de maître.
Ah et c'est aussi très agréable à jouer même si j'aurais pas dit non à un poil moins de bagarre, les ennemis n'étant que de simples obstacles un peu arbitraires mis sur notre chemin.
Bref, c'était enchanteur, et ça prouve à quel point l'industrie des AAA a besoin d'un Remedy en pleine forme.
Untitled Goose Game (2019)
Sortie : 20 septembre 2019. Action, Infiltration, Réflexion
Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Mac
Danny Fonseca a mis 7/10.
Annotation :
Probablement le plus Monty Pythonesque des jeux depuis, genre Rock of Ages, c'est un peu comme jouer à un Tom et Jerry et c'est vraiment hilarant. La fin en particulier est bien bien rigolotte.
Ca aurait pu mériter quelques situations plus inventives mais il y en a déjà de très très marrantes.
Gears of War: Ultimate Edition (2015)
Sortie : 28 août 2015 (France). Action-Aventure, Action
Jeu sur PC, Xbox One
Danny Fonseca a mis 4/10.
Annotation :
Je pense que c'est clairement un jeu bien trop difficile à apprécier en 2019. Ses suites sont probablement meilleures (j'aurais bien aimé jouer au 2, mais il n'est pas sur PC).
A part sa mécanique de rechargement assez cool, il n'y a rien qui n'ait pas été mieux fait depuis. L'univers est inintéressant, les personnages aussi, le personnage pas spécialement agréable à manier (même si sa lourdeur est assez intéressante), les armes n'ont aucun feeling et si on ne vise pas avec L2 on ne peut absolument rien toucher, les situations sont soporifiques, le level design rachitique...
Bref, de tous les jeux de début de génération PS360, c'est certainement le moins intéressant auquel j'ai joué, mais je conçois qu'il devait être très sympa et particulièrement joli techniquement à sa sortie. Cependant, 13 ans plus tard, il n'y a plus rien à en retenir.
The Outer Worlds (2019)
Sortie : 25 octobre 2019. Action, RPG, FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Danny Fonseca a mis 5/10.
Annotation :
J'ai vraiment beaucoup essayé d'aimer ce jeu, mais malheureusement ça n'a jamais fait mouche. C'est rare que je mette ici des jeux que je n'ai pas fini, mais je n'ai pas eu la patience d'aller plus loin que les 10 premières heures de jeu. Mon gros problème, c'est les dialogues (et croyez-moi, ça fait super mal de dire ça d'un jeu Obsidian). A cause d'eux, rien de ce qu'on fait ou de ce qu'il se passe n'a eu d'impact sur moi, malgré une Ashly Burch qui essaye vraiment de donner de la vie au compagnon le plus important du jeu (ça donne une très jolie quête annexe, seul truc mémorable du jeu).
J'ai détesté avoir eu l'impression d'être un Dieu dans ce monde étranger. Dès les premières heures on change le destin d'une ville entière et d'un campement d'écolos en appuyant sur un simple bouton, sans la moindre conséquence autre que quelques mecs un peu énervés contre nous (suffit d'avoir maxé le charisme de notre personnage pour qu'il se calme alors qu'on a détruit toute une politique économique).
J'ai jamais eu l'impression de traverser un monde fascinant bien plus ancien que moi, parce que le joueur a tout le temps le droit de vie ou de mort de ces univers qu'on visite.
On ajoute à ça un enrobage soit insipide, soit calqué sur Fallout 3 et on a un des AAA les plus ennuyeux auxquels j'ai joué ces dernières années. Une tristesse, ce jeu.
Death Stranding (2019)
Sortie : 8 novembre 2019. Action-Aventure, Survie
Jeu sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5
Danny Fonseca a mis 9/10.
Annotation :
J'avoue ne même pas savoir par où commencer. Je pense que globalement tous les avis que j'ai vu jusqu'ici sont valables, qu'ils soient très VNR ou qu'ils pensent que c'est le Tarkovsky du jeu vidéo. Ce qui est sûr c'est que dans tous ses aspects différents je suis passé par toutes les émotions, et je ne saurais pas dire quel autre jeu m'a déjà fait passer par tous mes états comme ça (à part MGS4, possiblement).
J'aime beaucoup le fait que ce jeu et Control aient vu le jour quasiment en même temps. Il y a énormément de similarités métaphoriques et même sémantiques, mais le traitement n'a rien à voir. Il a aussi une structure quasiment identique à Mafia 3 (en 1000 fois plus engageant en matière de game design) et vu que c'est certainement mon jeu de la décennie ce serait ridicule de le critiquer, même si effectivement, parfois, c'est épuisant.
Bref, j'ai assez hâte d'en discuter avec d'autres qui ont eu le courage d'aller au bout.
PlayStation VR Worlds (2016)
Sortie : 13 octobre 2016. Action, Sport, Réalité virtuelle
Compilation sur PlayStation 4
Danny Fonseca a mis 5/10.
Annotation :
C'était dans le pack VR, j'ai appris après l'avoir acheté qu'il était à 40€ à la base... Abusé.
Ceci dit j'ai plutôt apprécié cette entrée en matière, le London Heist est plutôt très cool même si ça aurait mérité une deuxième scène sympa comme la course-poursuite et j'aurais bien aimé que le jeu me dise "là on arrive à une scène où le personnage doit être debout donc met toi debout". Je sais pas pourquoi mais le fait de fumer un faux cigare m'a fait kiffer comme jamais. Ca m'a totalement vendu Blood & Truth en tout cas !
Le pong en 3D est sympa mais ça fait vite mal à la nuque. J'aime pas trop les jeux en VR dont le gameplay est contrôlé par le regard, c'est pas super naturel.
Le jeu de glisse est une horreur absolue, impossible de jouer plus de 30 secondes sans avoir envie de recracher mon petit dej et avoir mal à la tête.
Les petits courts-métrages sous l'eau sont tout à fait sympas et impressionnants. Je pense que c'est là qu'il faut commencer son expérience VR, avec un petit film en 3D non interactif. C'est super joli et bien rythmé !
Je n'ai pas joué au dernier parce que tout le monde me l'a déconseillé.
Bref, si c'était un truc gratos qui venait avec la console je l'aurais pas noté parce que c'est vraiment une entrée en matière, mais il y a de quoi s'amuser une ou deux heures quand même.
Halo: Reach (2010)
Sortie : 14 septembre 2010. FPS
Jeu sur Xbox 360, Xbox One, PC
Danny Fonseca a mis 7/10.
Annotation :
Bon c'est mon tout premier Halo (à part genre la première heure du 1) donc forcément je découvre le gameplay. C'est super intéressant, j'aime bien le côté Band of Brothers / Heart of Darkness même si les bestioles violettes et les petites créatures à la voix aîgue qu'on bute se prête pas vraiment à cette ambiance sombre et cruelle qu'ils essayent de mettre en place.
Globalement j'ai surtout apprécié les gunfights. Ils ont pas vieilli d'un poil et ses limitations poussent à être créatif, surtout dans les environnement ouverts avec des gens de partout, plusieurs véhicules et plusieurs "pouvoirs" de dispos. Il y a un côté super organique, avec quasiment tous les éléments qui sont destructibles, ou en tout cas qui ont de la physique, c'est assez unique comme façon d'aborder les combats.
Dès que le jeu est en intérieur c'est beaucoup moins intéressant je trouve. Notamment quelques mini-boss complètement nazes sans aucune stratégie et avec des espaces trop limités pour être amusants. C'est le cas de quelques ennemis basiques aussi.
J'aurais quand même apprécié que le jeu soit mieux, ou en tout cas plus écrit. Tel quel c'est quand même difficile de s'attacher à qui que ce soit, jusqu'à la dernière cinématique j'ai passé mon temps à ne pas savoir qui était mon personnage parmi tous ces types en armure gris/bleu foncé. Du coup quand on essaye de me rendre triste pour eux c'est assez risible.
C'est dommage, mais bon même si je sais pas comment se place les autres Halo scénaristiquement, c'était clairement pas leur priorité ici malgré une proposition intéressante. Je regrette aussi le fait que tout se ressemble un peu, qu'il n'y ait quasiment aucune situation mémorable (à part les gratte-ciels, peut être), aucun passage dont je vais me rappeler.
Au moins le gameplay loop est globalement bon et avec beaucoup de personnalité.
Deliver Us The Moon (2019)
Sortie : 10 octobre 2019. Aventure
Jeu sur PC, Mac, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
Danny Fonseca a mis 8/10.
Annotation :
Quand il n'essaye pas d'être un Uncharted fauché (c'est joli... Mais les animations et la mise en scène sont largement pas au niveau), c'est une super histoire, très touchante qui est racontée.
Tous les passages d'environmental storytelling sont très réussis, dommage qu'il y ait un poil trop d'action malgré cette fin de premier chapitre assez intense.
Il aurait pu s'en sortir mieux sur certains passages, mais plusieurs semaines plus tard je repense encore fréquemment à cette fabuleuse histoire.
Wheels of Aurelia (2016)
Sortie : 20 septembre 2016 (France). Aventure textuelle, Course
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, PC, Mac, Linux
Danny Fonseca a mis 7/10.