Journal du roi lapin - Films 2024
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Edition ...
28 films
créée il y a 12 mois · modifiée il y a 6 joursLa Déesse (1960)
Devi
1 h 33 min. Sortie : 19 février 1960 (Inde). Drame
Film de Satyajit Ray
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
15/12
Ca fait une bonne année que j'essaye de le regarder et que je finis systématiquement par lâcher au bout de quelques minutes, comme si je me retrouvais quasi instantanément frappé d'un ennui mortel. L'envie de pioncer est immédiate, est-ce la musique traditionnelle qui tape sur le système, les gros plans interminables sur les yeux hypnotiques de la statue divine qui m'achèvent aussi rapidement ?
Fin bref, c'est pas le premier Satyajit Ray qui provoque d'emblée chez-moi un tel effet répulsif, c'était notamment le cas sur "la complainte du sentier" que j'avais mis des années à lancer pour de bon, et sans aucun regret finalement tant la trilogie d'Apu se révèle par la suite absolument exceptionnelle.
Ici on n'est hélas pas dans le registre de l'exception, c'est un peu lancinant, assez mou du genou, même si Ray arrive à faire grandir graduellement son atmosphère par bien des aspects (notamment grâce à son sens du cadrage hyper chiadé dans un décor de quasi-palais, très progressivement on arrive à appréhender peu à peu un environnement de plus en plus étouffant, avec des effets de contraste via de vastes plans d'ensemble en extérieur, c'est quand même esthétiquement extrêmement classieux), la tournure noire et fiévreuse du récit qui rappelle d'autres déclinaisons du thème : "l'homme qui voulut être roi", voire même "apocalypse now", le caractère inédit étant que le rôle du fou se prenant pour dieu soit tenu par une femme extrêmement jeune, ce qui rend l'ensemble encore plus troublant et crédible.
Mais bon j'ai quand même trouvé ça longuet.
Cocorico (2024)
1 h 32 min. Sortie : 7 février 2024. Comédie
Film de Julien Hervé
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
10/12
J'ai regardé quasiment aucun film cette année, et pourtant j'ai eu le mauvais goût de donner du temps à ce petit navet, tristesse, en plus je hais le gros golem qu'est devenu Didier Bourdon.
Pourtant, derrière le concept débilos, y a une petite vibe comédie à l'italienne à potentiel, avec la confrontation clavier/bourdon en 1v1 dans un immense château. L'ambiance, l'envie de faire des répliques qui font mouche, le plaisir qui aurait pu être communicatif.
Bon ben c'est malheureusement assez mal écrit avec un récit faible (surtout la dernière partie, le coeur du film concernant la stricte confrontation des familles n'est pas si dégueue), les origines retenues sont très consensuelles (allemagne, portugal, angleterre, et "cherokee"), tout ça est assez gentillet et inoffensif, après le projet n'a pas d'ambition particulière. Malgré tout je le trouve pas si vilain sur le plan formel.
Pas complètement indigne.
Je me rends compte que j'aime bien Sylvie Testud, son rôle est à chier, mais elle a un sacré charisme. Après je m'interroge, elle a un certain âge et commence à ressembler à Juno Temple, aurait-elle fait de la chirurgie esthétique ? J'avoue que le résultat pour une fois n'est pas du tout immonde et je le trouve bien plus charmante qu'à ses débuts.
Anora (2024)
2 h 19 min. Sortie : 30 octobre 2024 (France). Comédie dramatique
Film de Sean Baker
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
22/11
Plein de soucis :
- le coup des russes aux faux airs mafieux mais avec un coeur grand comme ça, hyper caricaturaux et excités, comme s'ils sortaient d'un épisode de gta 4 écrit à la truelle, on l'a déjà vu et je pense en mieux par exemple dans "Give me liberty" de Kirill Serebrennikov (même délire, même ambiance, en plus maîtrisé à mon sens, et étrangement passé inaperçu).
- Le film se répète continuellement, les blagues (l'arménien notamment qui fait office de jar jar binks local), les scènes constamment en boucle, ce qui rend le film indigeste et beaucoup trop long pour le peu qu'il raconte
- le garde du corps aurait pu être un personnage magnifique, j'aime pas ce qu'ils en font dans la dernière scène tant c'était cousu de fil blanc, les deux personnages n'auraient à mon sens jamais dû se rapprocher et rester éloignés.
- Pas mal de ratés, les parents du gamins sont hyper décevants notamment (alors qu'on te les survend comme des grands malades, ils sont tout falots, en particulier la mère qui fait assez pitié).
- Et ça raconte quoi sinon ?
The Substance (2024)
2 h 20 min. Sortie : 6 novembre 2024 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Coralie Fargeat
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
11/10
Donc le film essaye de te faire avaler que demi moore est partante pour rester allongée à poils dans une salle de bains pendant qu'une autre gonzesse se tape la belle vie, et la fasse vieillir prématurément.
AUCUN SENS.
Sinon ça cite des classiques de manière ultra bourrine, c'est long, gore ringard, et vide.
Traité avec un peu de finesse, et un scenar cohérent, ça aurait pu être bien, avec un thème autour de la dysmorphophobie assez inédit. Disons que le thème du mauvais vieillissement des actrices est ultra rebattu, par contre, le délire paranoïaque où la personne devient tellement obsédée par son image au point de se trouver horrible jusqu'à se ruiner sans limite aurait pu être intéressant, si ça avait été vraiment traité jusqu'au bout.
La seule véritable scène porteuse est celle où le perso de Demi Moore se résigne à tenter un rencard avec un quidam qui la vénère, et n'arrive plus à se trouver présentable dans sa salle de bains, en essayant en boucle tous les subterfuges de maquillages/coiffures/tenues possible.
Tout le reste est grotesque et éreintant.
Critters (1986)
1 h 22 min. Sortie : 10 septembre 1986 (France). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Stephen Herek
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
23/10
Sonic / 20
L'Exercice de l'État (2011)
1 h 52 min. Sortie : 26 octobre 2011 (France). Drame
Film de Pierre Schoeller
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
16/10
Quel est le projet ?
Les deux micro séquences fantasmagoriques sont greffées n'importe comment à un récit au traitement purement téléfilmique. On est dans l'attrape nigaud, le real ayant vraisemblablement conscience de la banalité, et de l'amoncellement de clichés, il s'est dit que mettre une meuf à poils qui rentre dans un croco et des types déguisés en noir façon carnaval vénitien, ça apporterait du trouble, de l'étrangeté, de la consistance.
Ben ça fonctionne pas pour plein de raisons, tout est décousu, sous-traité avec une succession de séquences anecdotiques, des personnages secondaires parfaitement inexistants (Michel Blanc compris), des scènes rebattues sur les prétendues arcanes de la politique, des caricatures de pseudo clash entre politicards raccordés à rien de tangible dans le récit (en particulier cette scène de confrontation avec un type qu'on n'a jamais vu avant, ni après et qui n'est pas content de pas être nommé à la cour des comptes et equi n veut à Gourmet pour des raisons qui m'ont échappé et dont tout le monde semble se fiche).
Absence totale de mise en contexte, tout est donc très brouillon, confus. Rien n'est amorcé, ni conclu. Pourquoi ces personnages sont particulièrement attachés au sort des gares ? Pourquoi le directeur de cabinet qui doit évoluer dans ces eaux là depuis des décennies et a appris à y survivre, en fait une question de principe jusqu'à devoir quitter la place qu'il a patiemment construite et défendue qui plus est dans un milieu présenté comme sans foi ni loi, ni conviction ? Ca ne fait pas sens, Blanc est évidemment le meilleur là-dedans, mais il a si peu à défendre. Les interactions entre personnages sont faiblardes, et globalement très mal écrites.
Aucun sens du dialogue, ça débite des phrases d'une imperturbable fausseté, et l'on sent la balourdise de l'auteur qui essayer de surligner en laissant des blancs des bons mots en carton (Par exemple, Blanc qui dit "Une heure ne fait pas toujours 60 minutes", temps de pause pour qu'on puisse se dire "oh quel trait d'esprit !").
Les séquences de discussions de gouvernement sont les pires, des films comme "la conquête" (qui n'est qu'une adaptation des guignols de l'info en vrai) font plus sérieux.
Donc le projet c'est quoi ? Raconter les arcanes du pouvoir ? C'est manqué, on ne pige rien car c'est mal raconté, on a aucun tenant, ni aboutissant, et tout est effroyablement caricatural. Raconter les désillusions d'un type idéaliste et pris par le système, qui f
Megalopolis (2024)
2 h 18 min. Sortie : 25 septembre 2024 (France). Drame, Science-fiction
Film de Francis Ford Coppola
KingRabbit a mis 2/10.
Annotation :
28/09
Pas forcément envie de tirer sur l'ambulance d'un type qui est vraisemblablement à moitié sénile.
J'avoue avoir ressenti une vibe légère de "Coup de coeur" (que j'avais pas aimé), qui avait tout de même une ambition esthétique d'une autre ampleur.
26 millions de budget pour "Coup de coeur", 120 pour le navet cosmique "Megalopolis", je sais pas ce que ça donne en terme de comparaison en prenant en compte l'inflation, mais bon sang, quelle tristesse et quelle incompréhension dans le rabougrissement.
Les décors n'existent jamais, les effets numériques dignes de cinématique ps2, les plans toujours filmés avec une profondeur de champ réduite au minimum pour cacher un maximum la misère, les incrustations cheums...
Mais la palme ça reste la narration, là où les questions de gâtisme se posent sérieusement. Parfois je me suis demandé si Coppola étant dans l'incapacité d'écrire avait pas délivré des prompt à chat gpt du style "rédige moi un scénario abscons avec des personnages torturés, des citations de la Rome antique, en utilisant des mots clés du type "liberté" "conscience" toutes les 10 secondes").
Quoi ? Pourquoi ? Les questions que l'on se répète lors de toutes les séquences plus pénibles les unes que les autres, et comme ça ne brille même pas sur le plan esthétique, et qu'on a de fait plus rien à quoi se raccrocher, ben on se fait chier.
Je comprends totalement les boîtes qui ont refusé de distribuer cette bouse. Je pense même que les marvel débiles sont moins nocifs que ce genre de navet lourdingue et pseudo intellectualisant à la mords moi le neuil.
C'est nocif parce que ça accrédite l'idée que les films d'auteur ambitieux seraient définitivement incapables de toucher un grand public, ce qui est évidemment faux.
Mais Coppola a certainement voulu enterrer définitivement le cinoche.
Vivement l'EHPAD.
Trap (2024)
1 h 45 min. Sortie : 7 août 2024 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de M. Night Shyamalan
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
22/08
Très clairement un côté Hitman le film. Mais quelle déception, alors que la bande annonce envoyait du pâté...
En fait le film n'apporte rien de plus, et pire toute la partie huis clos s'étale laborieusement, sans aucun rythme, sans idée, et on se retrouve limite avec un ego trip de la fille de Shyamalan en version popstar eco+, on doit se taper une pelletée de séquences de concerts toutes plus infâmes les unes que les autres avec des chorégraphies et des fringues même pas dignes des délires maçonniques au 34ème degré de la cérémonie d'ouverture des JO. Rendez-moi le biopic abominable sur Aznavour avec Tahar Rahim, au moins la musique y est écoutable.
L'écriture est tellement pauvre, Shyamalan plus branleur que jamais (c'est dire l'exploit), le personnage d'Hartnett est inexistant, son trauma traité à la truelle et imbitable. Tout ça est vu, réchauffé, cramoisi de bord en bord. La partie hors huis clos arrive à être encore plus insipide, et la fin est expédiée comme si Shyamalan nous disait "bon allez ça suffit ces conneries, je ragequit".
Oser comparer ça à De Palma, mon dieu, délivrez nous du malin.
Alien: Romulus (2024)
1 h 59 min. Sortie : 14 août 2024 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller
Film de Fede Alvarez
KingRabbit a mis 3/10.
Annotation :
16/08
Des incohérences monumentales de scénario m'avaient très rapidement sorti du film. Me souviens plus, puisque ça fait partie de ces films qui s'oublient quasi instantanément tant ça transpire l'insipidité. De mémoire j'avais déjà un problème avec le postulat de base, on a un vaisseau à la dérive avec des technos aliens extrêmement prisées par une compagnie surpuissante, pourquoi c'est un groupe de jeune qui arrive à y aller sans difficulté, et pourquoi la compagnie laisse le truc sans s'en soucier ?
Globalement très mal écrit, et puis c'est pas grand chose d'autre qu'une sorte de best of raté de tous les épisodes.
Les Chambres rouges (2023)
1 h 58 min. Sortie : 17 janvier 2024 (France). Thriller
Film de Pascal Plante
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
12/08
Pas convaincu finalement.
Pourtant y a des trucs pas mal du tout, la mise en scène au cordeau, très fincherienne dans son aspect clinique (ça m'étonnerait pas qu'on se retrouve avec un remake étasunien, c'est le genre de délire perché technophile qui peut leur plaire).
L'ambiance instaurée et très contrastée entre la salle d'audience et l'appartement au somme d'un gratte-ciel, avec une mention particulière pour le gros boulot de sound design. C'est très prenant cet appartement dans les nuages avec le bruit en sourdine du vent, idem pour la salle d'audience et son bruit de buzzer constant.
J'ai du mal à cerner le projet. C'est quoi le but ? A partir du moment où on quitte le cadre réaliste voire quasi documentaire, je sais pas trop dans quoi on s'oriente. Le simili thriller, mais pour quels enjeux ? S'instaure une ambiance "dark", chelou, vaguement glauque mais pas trop (ça reste somme toute bien sage).
Des plans chiadés, oui, mais pour soutenir quoi ?
Le personnage qui se tape un trip cosplay sorti d'un peu de nulle part, difficile à appréhender.
Toute la partie bitcoin/table de poker sur le dark web, c'est sûrement volontairement obscur, mais ça te sort du film tant c'est long et chiant. Et je rêve où la meuf lâche plus d'un million d'euro pour avoir l'exclusivité sur un vieux snuff movie ?
Difficile de croire au récit dans ces conditions.
L'amorce de buddy movie avec l'autre groupie ne débouche pas sur grand chose.
L'exemple type du film qui fait mine d'ouvrir pas mal de portes, mais fait du surplace tout du long.
Mais c'est bien fait, alors ça passe.
MaXXXine (2024)
1 h 43 min. Sortie : 31 juillet 2024 (France). Épouvante-Horreur
Film de Ti West
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
11/08
La déception était annoncée, donc finalement peu de surprise, mais surtout la curiosité de comprendre pourquoi ça foire après deux épisodes qui tutoyaient franchement l'excellence.
En fait y a juste aucune inspiration, le film est complètement dévitalisé, pas d'idée, pas de folie, des micros scènes gores ici ou là, une petite scène de cauchemar façon giallo, effectivement quelques réminiscences de palmienne (mais pitié, ne pas craquer sur les comparaisons avec ses chefs d'oeuvre dont Body Double, c'est complètement insultant pour ses oeuvres magistrales, pleine d'idées et qui savent poser les situations et les enjeux).
C'est donc très pauvret, complètement anecdotique, et même sur la direction artistique c'est pas spécialement marquant, on a un vague vernis eighties qui ne dépasse jamais la couche de la superficialité. Pas d'âme, pas de chair.
Vraiment incompréhensible, y avait tellement moyen de s'amuser, ça ne risque rien, ça n'ose rien, c'est hyper frileux et vide.
Dans les autres comparaisons couillues, on retrouve forcément l'écho au "once upon a time in hollywood" de Tarantino, et c'est particulièrement douloureux pour "Maxxxine" qui fait office de vulgaire téléfilm à côté de l'ampleur du Tarantino qui navigue un million de classes au-dessus.
Peut être une autre clé de compréhension de la cause du ratage ? Ti West n'a peut être en l'état juste pas les épaules pour gérer un contexte et un cadre aussi étendu, et ptêtre qu'il ne savait pas quoi faire de tous ces persos secondaires qui finissent tout par être inexistants.
C'est assez impressionnant car tous les personnages secondaires sont vraiment ratés.
Mention spéciale pour celui de Debicki, le gars a de l'or entre les mains avec cette actrice géniale au physique atypique et elle ressasse des dialogues débilos et rebattus sur la place de la femme dans la société et à Hollywood, et blablabla faut bosser dur. Et ça en boucle.
Le final avec les méchants cartoon est très embarrassant et témoigne du manque total d'inspiration et d'idées du projet.
Enorme gâchis.
Pour revenir sur le fait que Ti West soit dépassé par son sujet, peut être que les réussites des deux premiers épisodes soient liés à un décor quasi unique et un cadre hyper restreint qui évite le risque de l'éparpillement vain et bling bling.
Guerre et Amour (1975)
Love and Death
1 h 25 min. Sortie : 10 septembre 1975 (France). Comédie, Guerre
Film de Woody Allen
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
09/08
Très chouette, je me demande si c'est pas à partir de ce film que Woody Allen optimise sa formule entre questionnements métaphysiques en mode intellectuel farfelu, et rigolardise potache aux confins de Jerry Lewis, avec un Woody mémorable en anti héros couard.
La relecture absurde de Tolstoï est quand même jouissive, ça fourmille d'idées à la con, c'est frais et enlevé. Et au-delà de ça c'est rigoureux sur le plan de la direction artistique, formellement le film ressemble à quelque chose (même les scènes de batailles napoléoniennes sont pas mal du tout et ne font pas cheap), là encore une exigence qu'on retrouve dans les films de Jerry Lewis qui ne sont jamais des bouffonnades bâclées.
Rarement été aussi bluffé par une perf de Diane Keaton qui a l'air de s'amuser énormément dans le rôle du double version nympho de Woody.
Malgré sa courte durée, le film traîne un chouïa en longueur sur la fin, mais ça n'enlève pas grand chose au plaisir d'ensemble.
Deux minutes plus tard (2020)
Dorosute no hate de bokura
1 h 10 min. Sortie : 3 août 2022 (France). Science-fiction, Comédie
Film de Junta Yamaguchi
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
06/08
Film concept avec une grosse vibe Michel Gondry (dans la DA, le côté débrouille, et évidemment le jeu sur le temps avec en filigrane une question romantique).
Assez bluffant de voir que ça a été tourné avec un téléphone en une seule prise.
Le concept prend un peu la tête sur la durée, et j'avoue avoir salement flippé quand je réalisais qu'on se taperait toutes les scènes, 2, 3, 4, 5 fois.
Ca passe, mais à petite dose quoi.
Monsieur Aznavour (2024)
2 h 13 min. Sortie : 23 octobre 2024. Biopic, Drame
Film de Mehdi Idir et Grand Corps Malade
KingRabbit a mis 3/10 et a écrit une critique.
Annotation :
31/07
Overdose Aznavourienne. Au secours.
Cf ma critique pour en savoir plus.
Ne dis rien (2022)
Speak No Evil
1 h 37 min. Sortie : 15 septembre 2022 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Christian Tafdrup
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
24/07
Nul à chier sur la moquette.
Le genre de film pseudo horrifique chiant, parce qu'on tourne en boucle à l'infini sur le même principe "ces gens ont l'air bizarres" et "oui on a raison de les trouver bizarres car ils sont vraiment bizarres".
Sinon c'est un festival de tronches de constipés, de fausse tension qui prend jamais, et une immense sensation de grand vide.
Le temps était long.
La Zone d’intérêt (2023)
The Zone of Interest
1 h 45 min. Sortie : 31 janvier 2024 (France). Drame, Historique, Guerre
Film de Jonathan Glazer
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
19/04
Une déclinaison assez soporifique sur le thème de la banalité du mal... Assez peu de matière, des scènes de vie quotidienne avec l'effet de contraste radical du camp en arrière-plan (et quasi hors-champ), tout ça tourne très très vite en boucle. Esthétiquement chiadé. Ca n'empêche pas de trouver le temps terriblement long.
Un drôle de paroissien (1963)
1 h 24 min. Sortie : 28 août 1963. Comédie
Film de Jean-Pierre Mocky
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
01/04
Sympatoche comédie, ça se tient plutôt bien pour du Mocky mais on peut percevoir en filigrane l'aspect nanardeux potentiel. La mise en scène est pas follement originale, et ça fonctionne surtout grâce au charisme de Bourvil (et Jean Poiret est pas mal en second couteau, Francis Blanche est incontournable en flic asthmatique, même si un brin lourd)
Au 8ème jour (2023)
08 min. Sortie : 2023 (France). Animation
Court-métrage de Agathe Sénéchal, Alicia Massez, Elise Debruyne, Flavie Carin et Théo Duhautois
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
24/03
La thématique est rebattue comme pas possible (bouh les méchants hommes qui détruisent la nature), mais le traitement esthétique est absolument superbe et original (tout se compose en fil de laine et reste très organique), avec un style Godfrey Reggio. Assez étonnant.
1992,83 (2022)
20 min. Sortie : 2022 (France). Comédie
Court-métrage de Colin van der Straeten
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
24/03
Je salue l'ambition, après quand on veut faire de l'expressionnisme bureaucratique on se frotte à des références bien trop écrasantes (gilliam et burton en avatars modernes), et l'association avec le côté franchouillard fait inévitablement penser à une sorte de film à la Dupontel. Donc pas totalement convaincu, un peu de mal à me laisser immerger même si le taff niveau décor est assez bluffant, et l'actrice au bureau est particulièrement charismatique. Visuellement impec.
Dune - Deuxième partie (2024)
Dune: Part Two
2 h 46 min. Sortie : 28 février 2024 (France). Science-fiction, Drame
Film de Denis Villeneuve
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
03/03
40000ème confirmation que Villeneuve n'a aucun talent pour :
- Filmer les romances, du drama
- Filmer des scènes de bagarre
- Créer de la tension, du suspense, rendre les personnages un minimum intéressants.
Non sa mise en scène est générique au possible, très publicitaire. Il adore filmer des trucs en gros plans avec une profondeur de champ inexistante (par exemple ce machin noir qui vibre dans le sable qu'on voit 46 fois), les décors n'existent pas (spécialement en intérieur, pour le reste les panoramas sur les dunes sont sympa les premières fois avant de lasser comme le reste), la DA est inexistante, le monde n'existe pas.
Le seul gars un peu rigolo c'est Bardem qui est une sorte d'équivalent de Jar Jar Binks.
La "zik" de Zimmer fait toujours aussi mal au crâne.
Le film s'oublie en même temps qu'il se regarde.
Seule séquence un peu sympa, celle autour du "na-baron" dans des simili séquences à la Gladiator qui m'ont un peu évoqué les délires de "l'Empire" de Bruno Dumont sur le plan esthétique (en particulier les persos un peu sm drapés en noir qui entourent les combattants).
Tiens en parlant de Dumont, c'est marrant parce que son film a beau être à chier, il marquera bien plus ma mémoire que ce film osef/20
L'Empire (2024)
1 h 50 min. Sortie : 21 février 2024. Aventure, Comédie, Drame
Film de Bruno Dumont
KingRabbit a mis 3/10.
Annotation :
25/02
Moins oubliable que le Dune de Villeneuve en sah.
Mais à chier quand même.
L'actrice principale est magnifique.
Dumont tourne des films trolls, et fait du social pour les paysans/handicapés en leur permettant de gérer des bonnasses dans des séquences gênantes à souhait.
Les effets spéciaux sont marrants.
Max et les Ferrailleurs (1971)
1 h 52 min. Sortie : 17 février 1971. Policier, Drame, Romance
Film de Claude Sautet
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
04/02
Très sympa tout compte fait ! Belle ambiance bien classieuse. Et puis surtout Piccoli royal dans l'interprétation de ce demi-psychopathe complètement froid et dont le concept même m'évoque celui de "Night Call" avec Jake Gyllenhaal (le journaliste à la fois auteur et témoin, le flic à la fois instigateur et enquêteur).
Et c'est peut être la première fois où je trouve Romy Schneider assez touchante et mimi comme tout. Le contraste entre elle et la froideur de Piccoli marche très bien.
La bande de micro voyous est également très chouette (Bernard Fresson très charismatique lui aussi, mais tous les seconds couteaux fonctionnent aussi bien).
Simple et efficace.
Et le fait que la fin soit invraisemblable, on s'en fiche un peu, et elle est même un peu imparable quand on suit l'évolution jusqu'au-boutiste et radicale du héros.
Les Sept Samouraïs (1954)
Shichinin no samurai
3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
KingRabbit a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
03/02
Un peu déçu à la revoyure.
Déception inversée même. Je gardais étrangement le souvenir d'avoir eu du mal à rentrer dans la première partie du film, et d'avoir été embarqué par la seconde quand on rentre enfin dans le vif de l'action.
Ben là c'est le contraire, je trouve le film infiniment plus excitant dans sa partie citadine avec son enjeu de recrutement à l'arrache de samouraïs un peu aux abois.
La mise en scène y est somptueuse (je trouve les plans latéraux où l'on suit différents passants aux physiquex très atypiques, absolument fascinants).
La seconde partie me paraît beaucoup plus lourde, empesée, répétitive (la love story en carton parasite pas mal le récit), les scènes de bataille sont pas si palpitantes que ça (le fait que les bandits soient si cons + le fait qu'il n'y ait finalement pas un si grand déséquilibre des forces vu le nombre de paysans mobilisés, le grand final contre 13 pauvres bandits paraît un peu maigrichon et pas si épique).
Et je trouve le charisme de Toshiro passablement ruiné par cette ultime tenue fessière absolument ridicule, et pour ne pas dire embarrassante pour lui, obligé de se trimballer partout en string. Même Sean Connery dans Zardoz n'aurait pas osé.
La Défense Lincoln (2011)
The Lincoln Lawyer
1 h 58 min. Sortie : 25 mai 2011 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Brad Furman
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
06/01
C'est dommage que ce soit un peu téléfilmique et lambda dans le traitement, parce qu'il y avait tellement de choses cool à faire dans ce cadre classieux, et McConaughey au sommet de sa forme, mais le vilain du film est nul (Ryan Phillippe) et l'intrigue policière assez moisie et sans intérêt. Le film aurait dû être un "vis ma vie d'avocat" et il aurait été parfait.
Le postulat est très crédible, le boulot d'avocat est un métier bizarre de businessman qui doit composer entre la nécessité de faire vivre son auto-entreprise et respecter des règles déontologiques fondamentales (en particulier dans ce film le secret professionnel, avec des scènes bien vues, où même la famille proche doit être écartée des discussions). Ca peut donner lieu à des situations un peu schizo, où l'avocat qui n'est pas payé par son client peut le faire chanter en décalant indéfiniment son affaire en demandant des renvois systématiques au tribunal (histoire vécue, mais par mon adversaire). Pas de paie, pas de travail.
McConaughey excelle dans ce style roublard, dommage que le personnage s'éteigne sur la durée et devienne vraiment convenu avec des problématiques rebattues sur la culpabilité de défendre des enculés, et d'avoir eu des innocents condamnés injustement. Je doute qu'un ait avocat qui ait à ce point roulé sa bosse, ça l'émeuve tant que ça, je ne crois pas du tout à la bascule du personnage dans le film en tout cas.
Mais sur l'ambiance générale ça fait le taff, et c'est crédible. Y a un vrai côté détendu dans tout ça, tout le monde connait plus ou mois tout le monde dans les salles d'audience, et il existe de la connivence, et parfois des petites tensions entre les diverses parties, avant de se réconcilier (les discussions off sont évidemment toujours les plus croustillantes).
Et puis bon à titre personnel le film me parle puisque je me suis aussi retrouvé à défendre des criminels qui agressaient en série des prostituées, avec des faits flirtant avec la barbarie et la torture (pour leur soutirer du pognon). Mais honnêtement on n'était pas du tout du côté des méchants diaboliques qui calculent tout comme dans le film, mais bien plus proche d'un délire à la frères coen, avec des voyous complètement cons.
J'ai eu d'ailleurs un énorme cas de conscience, comment défendre des sous-merdes pareilles ? Comment plaider le truc ? Que raconter ? J'ai limité plaidé la débilité.
Et le pire a été quand j'ai dû interroger la pauvre prostituée devant tout le monde, parce qu'elle n'éta
Le Cercle des neiges (2023)
La sociedad de la nieve
2 h 23 min. Sortie : 4 janvier 2024 (France). Drame, Historique
Film de J. A. Bayona
KingRabbit a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
05/01
Survival Ron Howardien honorable.
Cf ma critique pour en savoir plus
La Condition de l'homme 2 - Le Chemin de l'éternité (1959)
Ningen no jôken: Dai 2 hen
3 h 01 min. Sortie : 20 novembre 1959 (Japon). Drame, Historique, Guerre
Film de Masaki Kobayashi
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
04/01
Bon, je suis partagé, d'un côté je m'emmerde royalement, je trouve que tous les personnages n'ont aucun intérêt, que tout est grossier, lourdingue, unidimensionnel, sans jamais la moindre once de finesse.
On passe l'essentiel du temps à supporter une histoire de rivalité entre jeunes et anciens troufions dont on se contrefout. Les personnages se multiplient et aucun n'est spécialement identifiable.
Le récit n'avance pas d'un pousse.
Et puis de l'autre côté, ça reste très beau, et la bataille tant attendue qui met un temps fou à arriver tient plutôt ses promesses, avec là encore une très belle esthétique très expressionniste (et qui colle enfin avec le jeu totalement outré des acteurs). Quelques bonnes scènes ici ou là (séquence de la fuite dans les sables mouvants), un aspect historique un peu plus détaillé sur la débandade de l'armée japonaise à la fin de la seconde guerre mondiale (point de vue assez peu commun si je ne m'abuse), et une première partie qui lorgne clairement vers la première partie de full metal jacket avec exactement les mêmes péripéties (le sergent instructeur imblairable, le soldat à la rue qui fout tout le monde dans la merde et finit par être humilié, le héros qui fait ce qu'il peut pour tenter de le sortir de cette merde mais finit par échouer, jusqu'au suicide du pauvre malheureux dans une ambiance hyper similaire, musique, photographie expressionniste).
A noter un Tatsuya Nakadai qui commence à gagner pas trop mal en points de charisme.
Donc bon c'est rude, mais peut être un poil plus intéressant que le premier épisode... Mais l'enthousiasme n'est clairement pas là.
Pearl (2022)
1 h 43 min. Sortie : 16 août 2023 (France). Épouvante-Horreur
Film de Ti West
KingRabbit a mis 8/10.
Annotation :
01/01
Il est fabuleux ce film, du mal à piger la froideur de l'accueil chez pas mal de monde...
Déjà quel tour de force de parvenir à insuffler une ambiance radicalement différente entre les deux épisodes, on passe du slasher au conte horrifique façon Magicien d'Oz dégénéré, alors qu'on est peu ou prou dans le même environnement.
Surtout, ce n'est pas simplement une banale reprise de codes (couleurs notamment), de référentiels, c'est hyper maîtrisé avec une identité propre, et même une certaine profondeur. On n'est pas du tout dans un truc parodique et couillon, le film raconte quelque chose sur la perdition de cette nana qui m'évoque la trajectoire d'un loser magnifique comme pouvait l'être Rupert Pupkin dans "la valse des pantins". La scène d'audition à ce titre est superbe, et cristallise toute la tragédie qui se noue. L'ambiance à la Carrie est top avec la mère castratrice, la rivalité entre les deux nanas jusqu'à l'incroyable monologue en plan séquence et la performance hors norme de Mia Goth, le délire de l'épouvantail, la myriade de détails qui rendent l'univers vivant (le cochon qui pourrit en temps réel, on est presque dans du Greenaway), le lien avec le film érotique du 1er épisode dans les séquences avec le projectionniste... En fait le film enchaîne des séquences originales très variées de manière très fluide, très maîtrisée.
Et puis encore une fois c'est une performance d'actrice comme on en voit peu. Une pépite.
Mafia Blues (1999)
Analyze This
1 h 43 min. Sortie : 29 septembre 1999 (France). Comédie, Gangster
Film de Harold Ramis
KingRabbit a mis 7/10 et le regarde actuellement.
Annotation :
16/12