L'Autre côté du Rêve Américain

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D'asiles psychiatriques en bars miteux, on suit les dérives alcoolisées d'un professeur de littérature / écrivain raté, peuplées d'une galerie de personnages pour qui la santé mentale n'est qu'accessoire.

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Clochards voyageurs, chevaucheurs de trains, perceurs de coffres, malfrats honorables ; un témoignage précieux de l'Amérique marginale du début 1900.

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Qu'il soit délinquant juvénile ou père de famille, dans une société dont il ne comprend pas les codes, l'inadapté reste inadaptable.

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Un cercle d'écrivains brisés, des relations biaisées, on cherche le succès derrière l'échec. Amère et lumineuse, la littérature consomme temps, argent, famille, pour ne rendre que la grâce passagère d'une gloire décevante et éphémère.

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Portraits d'une jeunesse désabusée.

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Une odyssée en marge de la société, à travers un réseau de parias prodiges et de hors-la-loi pleins d'humanité.

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"[...]à tous ces tendres déconneurs qui dans les effluves matutinaux de café remettent leur casquette, leur épaisse chemise à carreaux, et remontent dans le pick-up intersidéral de leurs vies cabossées." (Nicolas Richard)

Une vie en marge, loin des contraintes sociales. Une bouteille de gnôle faite maison, un jeu de cartes, des clôtures, un canard.

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Road-trip halluciné bourré d'amphets à travers une Amérique au moins aussi perdue que le narrateur.

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La gloire littéraire, à tout prix, jusqu'à la folie ; parce que l'insensée certitude d'un talent d'écrivain fait miroiter la possibilité d'une vie moins misérable.

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Los Angeles, l'envie d'en découdre, d'en remontrer au monde, les désillusions mal digérées et la précarité d'une situation où chaque lendemain tient du miracle.

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Hollywood, l'envers de la machine à rêves, là où cohabitent le vide et la folie.

"Je regardai ce que j'avais écris en me léchant les lèvres. Ce n'était pas de moi, mais bon sang, il fallait bien commencer quelque part."
Une phrase finale parfaite pour conclure le cycle Bandini.

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Pérégrinations d'un alcoolique, entre boulots minables et aventures dysfonctionnelles.

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"Ses habitants, a dit quelqu'un : "ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains" ; ce quelqu'un eût-il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : "ce sont des saints, des anges et des martyrs", et ce serait revenu au même".

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Quand une situation professionnelle et familiale typique de l'American way of life ne suffit pas à contenir le Démon.

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Dans une société mirage remplie d’illusionnistes passant leur temps à donner un sens au vide, les pulsions de mort d'un golden boy new-yorkais trouvent un exutoire dans la chair des désespérés.

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L'enfer pavillonnaire dans lequel une famille se délite, rongée par les spectres d'un passé torturé et excessif.

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Derrière la façade, l'interdit.

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La vengeance d'un paysan qui en a sacrément bavé sur ses concitoyens, dans un coin perdu de l'Amérique profonde, ou consanguins, méthodistes, minorités et bouseux se tirent la bourre.

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Inadapté à l'extrême, Ignatius se voit contraint de plonger dans une société qu'il abhorre pour trouver du travail.

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Nettoyage en règle d'une bourgade de salauds par un sheriff tout aussi pourri.

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Un ancien taulard devient vigile d'un hôtel louche, en plein coeur d'une ville pétrolière engluée dans sa gloire passée.

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Mal de vivre, alcool et femmes ; de cuites en gueules de bois, Bukowski nous régale de sa vie dépareillée, à la fois triste et belle.

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L'Amérique profonde, sale et perdue, où des personnages à son image entrent en collision les uns aux autres. En découle l'inévitable, que l'on voit venir mais que l'on ne peut arrêter.

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Adolescence trouble dans les lycées de bourges new-yorkais, fuite, errance et digressions à travers la Grosse Pomme et ses habitants détraqués.

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Un script-doctor au fond du trou, cherchant une rédemption familiale qui n'a de cesse de lui glisser entre les doigts.

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Un bayou poisseux, onirique et fantastique, où pauvres bougres et immondes raclures se tirent la bourre entre deux pintes, deux putes, deux tirs de remington dans le buffet.
Nature spectrale hantée par une galerie de tronches qui sont bien plus que ce qu'elles prétendent être.

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Un déchet-ive privé qui enquille bouteilles, cachetons, lignes de coke et mauvaise bouffe, un angliche amateur de découpage de jambes, Sans Couille l'abruti fini sadique patenté, un flic de choc amish, une tripotée de réguliers d'un strip-club sordide, tous gravitant autour d'un magot en cavale après un coup raté dans les bas fonds de Saint Louis.

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Poursuite hallucinée d'une secte de tueurs illuminés par le père d'une de leurs victimes et une ancienne membre à la frontière mexicaine. Meurtres, drogue, ultra violence, traversée des côtés sordides d'une Amérique ravagée.

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Deux marginaux, mentalement instables, qui s'accrochent l'un à l'autre entre deux boulots minables et deux séances de baise brutale. Une relation vouée à l'échec dès sa première respiration ; un abattement partagé et abruti, l'une hurlant sa maladie, l'un crevant d'apathie.
L'anti-famille nucléaire, pour laquelle l'american way of life n'est qu'un rêve hors de portée.

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Sous l'apparence parfaite d'une famille nucléaire des années 50, derrière les cocktails quotidiens, le paraître et la vie en banlieue, la pourriture gangrène la façade jusqu'à l'effondrement. La perfection d'une image qui tient sur un vent nauséabond, et qui s'envole dès lors que l'on souffle un peu dessus.