L'île déserte : les Français (XXeme)
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15 livres
créée il y a plus de 13 ans · modifiée il y a 8 moisDu côté de chez Swann (1913)
À la recherche du temps perdu / 1
Sortie : 14 novembre 1913. Roman
livre de Marcel Proust
Chaiev a mis 10/10.
La Semaine Sainte (1958)
Sortie : 1958 (France). Roman
livre de Louis Aragon
Chaiev a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Les Hommes de bonne volonté
Sortie : 1946 (France). Roman
livre de Jules Romains
Chaiev a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
CRITIQUE INSIDE ↓
La Vie mode d'emploi (1978)
Sortie : 1978 (France). Roman
livre de Georges Perec
Chaiev a mis 10/10.
Notre-Dame-des-Fleurs (1944)
Sortie : 1944 (France). Roman
livre de Jean Genet
Chaiev a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
CRITIQUE INSIDE ↥
L'Homme pressé (1941)
Sortie : 1941 (France). Roman
livre de Paul Morand
Chaiev a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Hussard sur le toit (1951)
Sortie : 17 novembre 1951 (France). Roman
livre de Jean Giono
Chaiev a mis 9/10.
Bourlinguer (1948)
Sortie : 1948 (France). Récit
livre de Blaise Cendrars
Chaiev a mis 9/10.
Annotation :
C'est reparti pour un tour, quelques pages arrachées à l'oubli, aventures folles parmi les marins, les lépreux, les mondains, les écrivains, les putes, les milliardaires, en Italie, en France, aux Pays Bas : ce foutu Blaise a tout connu, tout fait, tout vu. De toute façon, il peut raconter n'importe quoi, il le fait avec un tel appétit, un tel brio, une telle sensibilité et une telle intelligence qu'on se laisse envouter par sa faconde et ses phrases enspiralées.
"Un des grands charmes de voyager ce n’est pas tant de se déplacer dans l’espace que de se dépayser dans le temps, de se trouver, par exemple, au hasard d’un incident de route en panne chez les cannibales ou au détour d’une piste dans le désert en rade en plein Moyen Age. Je crois qu’il en va de même pour la lecture, sauf qu’elle est à la disposition de tous, sans dangers physiques immédiats, à la portée d’un valétudinaire et qu’à sa trajectoire encore plus étendue dans le passé et dans l’avenir que le voyage s’ajoute le don incroyable qu’elle a de vous faire pénétrer sans grand effort dans la peau d’un personnage. Mais c’est cette vertu justement qui fausse si facilement la démarche d’un esprit, induit le lecteur invétéré en erreur, le trompe sur lui-même, lui fait perdre pied et lui donne, quand il revient à soi parmi ses semblables, cet air égaré, à quoi se reconnaissent les esclaves d’une passion et les prisonniers évadés : ils n’arrivent plus à s’adapter et la vie libre leur paraît une chose étrangère."
Le Voleur (1897)
Sortie : 1897 (France). Roman
livre de Georges Darien
Chaiev a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
CRITIQUE INSIDE ↥
La Barette rouge (1938)
Sortie : 1938 (France). Roman
livre de André de Richaud
Chaiev a mis 10/10.
Annotation :
Évidemment il est difficile de ne pas penser à Giono en lisant le roman de Richaud. Non seulement parce qu’il se déroule au pied du Ventoux, dans une Provence aussi sauvage et omniprésente que celle du grand Jean, tout aussi remplie de personnages taillés à la serpe, brûlants d’un feu intérieur hors du commun. Mais également parce que cette histoire d’un paria, poursuivi par les gendarmes, qui se réfugie de nuit dans une vieille maison habitée par une jeune fille seule ressemble furieusement au point de départ du Hussard sur le toit… qui ne sortira que 13 ans après la Barette rouge. Bon, de toute façon, faire ce genre de comparaison n’a pas beaucoup de sens, à un détail près (et c’est un grand fan de Giono qui parle) : elle n’est absolument pas écrasante pour Richaud, qui creuse son sillon avec une force et un style proprement époustouflants. En fait, tout dans le roman est très exactement à la bonne place, alors même qu'il n'est question que de violence, la chose la plus instable et la plus ductile qui soit. La structure, la construction des personnages, les émotions les plus contrastées qui se succèdent relèvent d’un tour de force qui laisse pantois : comme si tout était parfaitement agencé - et l’on se dit au milieu de roman : mais quel plaisir d’assister à cette rencontre, dommage qu’il reste si peu de pages à lire - pour soudain partir dans une direction totalement opposée, sans qu’on puisse s’y attendre mais sans qu’on s’en étonne non plus. Le coeur se glace, le pouls s’emballe, et c’est totalement abasourdi qu’on referme ce livre glacial et brûlant.
« Il ne souriait jamais. Les rares fois qu’il le faisait, c’était gauchement et sans conviction comme s’il n’avait pas eu le droit de le faire. Cette incertitude dans le mouvement des muscles était un grand charme de sa figure. Ses sourcils droits et qui se recourbaient brusquement aux tempes abritaient des yeux enfoncés, d’un bleu pâle, comme de l’eau savonneuse. Des yeux qui n’avaient jamais rien vu. Sa peau était dorée par le grand soleil de l’été. Sa démarche était gauche et mal assurée ; ses pas étant toujours retenus par une sorte de crainte mystérieuse. On aurait dit qu’il se promenait toujours au bord d’un gouffre. »
Sur le fleuve amour (1922)
Sortie : 1922 (France). Roman
livre de Joseph Delteil
Chaiev a mis 9/10.
Voyage au bout de la nuit (1932)
Sortie : 15 octobre 1932 (France). Roman
livre de Louis-Ferdinand Céline
Chaiev a mis 8/10.