La musique du futur

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La musique qui m'a donné envie de créer cette liste. Découvert en concert au Worldwide Festival, Omar Souleyman a été LA révélation de la soirée. Grâce à sa musique syrienne venu du futur et son panache sans pareil, nous avons tous eux l'impression d'être en 2020 en train de danser dans une gigantesque rave party cosmique. Transcendant.

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La musique de ce bon vieux Giorgio a certes vieilli, et tout comme vous j'en ai marre d'entendre parler de sa musique du futur depuis le dernier album de Daft Punk, mais quand même. Imaginée et fantasmée comme une musique nouvelle par son géniteur, From Here to Eternity a fait trembler le monde. Et encore aujourd'hui, ses fulgurances nous donnent l'impression de voyager dans l'espace à travers l'infini. De 1977 à 2013, et bien plus loin encore, voilà la musique du futur.

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On change d'univers. En 1988, Pixies, un groupe de losers enregistrent un album majeur, Surfer Rosa, sous la tutelle de Steve Albini, producteur de génie. Puisant dans des racines punk, la musique de Pixies a changé le monde en étant le pionnier du grunge. En 1991, au bord de la dissolution, les Pixies sont partis plus loin que personne en très peu de temps. Flirtant avec les extra-terrestres, Trompe le Monde est toujours aujourd'hui d'une manière ou d'une autre encore en avance sur son temps. Pop dans sa logique, il est néanmoins complètement alambiqué et très déstabilisant. Bien sûr sa production est datée, mais c'est un peu l'oeuvre des Pixies qui a à mon avis bouleversé le monde du rock. Ecoutez-le, vous n'en ressortirez pas indifférent.

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Un peu avant l'arrivée fracassante de la new wave, Talking Heads nous servait déjà son art rock original et pouvait se vanter d'avoir une certaine marge d'avance. Que dis-je, un trou noir d'avance ! Avec ses compositions complexes et fourmillantes de sonorité, les Talking Heads ont créé un son nouveau et complètement transcendant. À ce sujet, Once in a Lifetime est encore renversante et sa folie va de pair avec les années folles qui s'annoncent.

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Animal Collective ont continué la tâche débutée par les Talking Heads en laissant transparaître dans leur musique un foisonnement, un bourdonnement de sonorités originales, réinventent la pop et poussent le rock, à bout de souffle, encore une fois en avant. À ce niveau-là c'est du marche ou crève, mais on s'en sort plutôt bien. Et même très bien puisqu'il s'agit là d'un excellent album, qui je suis sûr provoquera la liesse des auditeurs du futur.

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Difficile de résumer Vision Creation Newsun. Pour faire simple, il faut que vous imaginiez une musique si puissante, si chevaleresque et brûlante qu'elle pourrait faire tourner la Terre dans l'autre sens, contrôler le soleil et détruire des galaxies. Même si je doute qu'il finisse un jour par être vraiment connus (le genre ne s'y prête pas franchement), cette musique ouvre la voie à de nouveaux horizons. À ce sujet, les japonais de Boredoms ont à mes yeux autant de légitimité qu'une bonne vieille Charge des Walkyries des familles. Mais futuriste.

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Présenté comme tel à l'époque, jamais rattrapé.

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Fusion homme-instrument