Lars Von Trier

Annotation :

Grosse difficulté pour maintenir mon attention car le film est aussi indigeste qu'un Tarkovski, la longueur en moins.
L'ambiance est là, le style aussi, mais ce genre de projet ne me divertit en aucun point, ce n'est pas son but d'ailleurs, puisque son seul intérêt est d'y trouver des raisons, ce que je n'ai absolument pas envi de faire.

Au moins c'est vu.

Annotation :

Est-ce que j'ai envi de voir l'oeuvre d'un réalisateur qui va laisser à l'image le titre de son film durant l'intégralité du métrage ? La réponse est oui.

Epidemic n'est pas que ça, ce n'est probablement pas un bon film non plus, et comme en témoigne la musique du générique de fin, probablement une blague entres copains, mais c'est terriblement malin, et personnellement c'est ce genre de chose qui m'inspire.

C'est tout.

Annotation :

Si son film précédent semble avoir été tourné à l'arrache dans une contre-dérision qui m'a convaincu, j'ai été obligé de constater que le Trier a pris la tangente opposé avec Europa, puisque tout semble avoir été sur-pensé.

Ainsi donc si techniquement le film semble aussi ingénieux qu'irréprochable, je l'ai néanmoins suivi avec pénibilité, et au final c'est ça qui est resté.

Voici donc pour celui-là.

Annotation :

Faut quand même être un peu con pour se lancer un Dogme de 2h30, seul, en pleine crise existentielle et en plein confinement.

Je peux pas juger le film car ce n'est absolument pas ma came, mais bon sang je l'ai senti passer.

Ça c'est fait !

Annotation :

J'aime énormément les 80 premières minutes, puis l'émotion retombe et les suivantes sont beaucoup moins captivantes, mais le final est fort, et c'est cette impression qui restera.

Quand à Björk, son charisme me fascine avec une intensité assez indescriptible...

Très jolie oeuvre, ça fonctionne au poil de mon côté.

Annotation :

180 minutes délectables, portées par la douce et envoutante voix de John Hurt, juste parfaitement écrite, le mysticisme de Vivaldi et la beauté cruelle de Nicole Kidman.
Le concept est incroyable, le message sous-jacent un peu douteux certes, mais n'importe qui d'un peu censé doit absolument passer par là à mon sens.

Annotation :

Le charme de Kidman n'est plus là, l'utilisation de Vivaldi moins exaltante, le concept ne surprend plus et les acteurs sont beaucoup moins mis en valeur, mais bon sang, qu'est-ce que c'est bien écrit !

Le récit s'aborde avec doute, puis prend énormément de valeur au fur et à mesure des explications satyriques parfois très drôle de cette voix off toujours aussi contaminante, et ce "rebondissement" final est aussi déstabilisant qu'extrêmement malin.

Lars, t'es vraiment un bon.

Annotation :

Jamais ennuyeux mais beaucoup trop inutile au milieu de la filmographie d'un cinéaste beaucoup trop percutant.

Après si ça lui a permis de souffler un peu, tant mieux pour lui :)

Annotation :

Vu dans un petit cinéma de quartier à l'époque, j'en étais sorti évidemment un peu déboussolé, j'ai acheté le DVD dès sa sortie, mais ce n'est que 10 ans plus tard que je prends enfin la peine de l'ouvrir.

Avec du recul, et sans jamais avoir utilisé voir même pensé à ce mot concernant ses autres films, je trouve qu'Antichrist sent un peu la prétention, par choix du "Von" ou pas, je ne sais pas.

Ça fait du bien de voir une image propre et léché anti-dogme, pour changer, la première heure centré sur le deuil est intéressante, les acteurs sont impeccables, puis cette "sous-intrigue" satanico-pandémonium du clito ne semble exister que pour faire un peu mal, ce qui marche plutôt bien d'ailleurs, mais globalement hormis ces 3 ou 4 images dégueulasses, j'en ressort avec pas grand chose.

Bref, ça va aller Lars, ça va aller...

Annotation :

Je produit un effort assez intense pour essayer d'aimer profondément Melancholia, notamment car il s'agit du titre de film que je préfère parmi tous les titres de films du monde.
Mais voila, je le traverse péniblement dans l'ennuie, et les magnifiques (bien que courtes) séquences autour de la planète ne suffisent pas à m'aider à compenser cela.

Content que ce soit finit, c'était vraiment long...

Annotation :

Impossible pour moi de me faire un avis sur l'oeuvre censurée et scindée du réalisateur le plus controversé de la planète.
Fallait donc bien que je mange ces 5h30 d'une traite histoire d'avoir une vision globale la plus sincère possible, d'autant plus que les premières 2h30 n'ont aucun intérêt mises à part, hormis faire se demander pourquoi Charlotte Gainsbourg semble autant en avoir rien à foutre de tout ce que peut dire Seligman.

Ainsi donc, passé la difficulté de vision des premiers zizi, qui si j'ai d'abord douté sur leurs utilités, m'ont semblé logique par la suite, faut bien dire que le film explore avant tout les questionnements sensibles de la perversion humaine, qui très personnellement, me captive beaucoup.

Von Trier se renouvelle encore dans la forme, et dès qu'il envoie de la parabole, ça me fait beaucoup sourire, même s'il développera ça avec encore plus de finesse pour son film suivant, comme il semble l'avoir fait sur Melancholia après ses essais sur Antichrist.

Bref, pas besoin de faire couler beaucoup d'encre, le film se suffit à lui même, et très honnêtement, j'ai pas vu le temps passer.

Annotation :

Moins enthousiaste que lors de ma première vision, mais vu cette fois-ci à la suite des autres Trier, donc beaucoup moins interloqué par les scènes inconvenantes.

La nouvelle facette de son " nouveau style " gagne en précision, en finesse, c'est moins tape à l'oeil que d'habitude mais sans perdre en percussion, c'est probablement encore mieux ainsi, j'ai trouvé en tous cas, et sa capacité à raconter et illustrer ses questions existentielles me fascine toujours autant.

Dillon est un excellent choix de casting, sans aucun doute, et malgré cette légère mollesse au milieu du film, LVT reste le seul et unique cinéaste qui me fait me déplacer au cinéma depuis 10 ans.