Impossible pour moi de me faire un avis sur l'oeuvre censurée et scindée du réalisateur le plus controversé de la planète.
Fallait donc bien que je mange ces 5h30 d'une traite histoire d'avoir une vision globale la plus sincère possible, d'autant plus que les premières 2h30 n'ont aucun intérêt mises à part, hormis faire se demander pourquoi Charlotte Gainsbourg semble autant en avoir rien à foutre de tout ce que peut dire Seligman.
Ainsi donc, passé la difficulté de vision des premiers zizi, qui si j'ai d'abord douté sur leurs utilités, m'ont semblé logique par la suite, faut bien dire que le film explore avant tout les questionnements sensibles de la perversion humaine, qui très personnellement, me captive beaucoup.
Von Trier se renouvelle encore dans la forme, et dès qu'il envoie de la parabole, ça me fait beaucoup sourire, même s'il développera ça avec encore plus de finesse pour son film suivant, comme il semble l'avoir fait sur Melancholia après ses essais sur Antichrist.
Bref, pas besoin de faire couler beaucoup d'encre, le film se suffit à lui même, et très honnêtement, j'ai pas vu le temps passer.