Le Panthéon des Fast Shooter

Annotation :

Avis de Alive :

"Que retenir d’Amid Evil ? Des armes what the fuck au possible (ma préférée : l’épée qui envoie des rayons courbés). Des ennemis que tu comprends même pas ce que c’est (mais avec des comportements très différents, et ça c’est la base). Des boss pas oufs que je saignais en 2min (ça c’est dommage). Des niveaux de plus en plus tarés(à la fin j’avais l’impression d’être dans une peinture abstraite). Et un level design magistrale dans sa façon de diriger le joueur. C’est pas ironique hein. Disons que le gros plaisir d’Amid Evil, c’est de chercher où aller, de trouver le bon chemin. C’est un level design tortueux, mais qui laisse des indices visuels au joueur. Notons aussi que Dusk et Amid Evil sont tous deux soutenus par le même éditeur (New Blood). Mais les deux jeux ont des approches différentes du genre. Si Amid Evil ne raconte rien dans son décor, il parvient néanmoins à proposer des délires géométriques assez fascinants. Les deux jeux se complètent bien franchement.

Par contre, en mode normal j’ai roulé sur le jeu. En mode hard, c’est carrément plus intéressant."

Extrait de :
https://www.senscritique.com/liste/ma_decouverte_du_doom_like/2620776

Annotation :

Extrait de la critique de Karadras

"Arcane Dimensions ressemble toujours à Quake, mais possède une saveur différente. C’est sans aucun doute un mod incontournable pour tous les adorateurs de Quake qui veulent voir le jeu passer à un stade supérieur. A condition qu’ils aiment se perdre dans d’immense dédales inextricables, parcourir les différentes cartes devrait s’avérer être un grand moment de pur plaisir vidéoludique. Les plus complétistes découvriront rapidement l’existence d’un second hub, puis d’un portail caché qui nécessite de réunir quatre runes disséminés dans certains niveaux... Qui sait quels secrets Arcane Dimensions renferme encore ...?"

Lien vers la critique complète (la seule pour cette oeuvre...) : https://www.senscritique.com/jeuvideo/Arcane_Dimensions/critique/254735587

Annotation :

Commentaire de Malakian : "Excellent mod, qui peut-être considéré comme un jeu à part entière vu sa qualité. C'est un peu le jeu entre Wolfenstein 3D et Return to Castle Wolfenstein. On peut regretter que le mod soit un peu trop ambitieux par rapport au moteur de DOOM 2, qui rame quand même pas mal dans certains endroits."

Extrait de : https://www.senscritique.com/activity/102569/25547892

Annotation :

Avis de Vorador :

"Le saint-père du fast-FPS m'a convaincu ! Parfaitement jouable, immédiatement fun et exaltant, un level design intéressant : c'est excellent encore aujourd'hui.
Ce côté plus old-school, pur shooter qui ne s'embarrasse pas de tout un tas de choses plus modernes comme des notes à lire ou un hub pour rejoindre les différents niveaux (des éléments qui ne sont pas nécessairement de mauvais points pour autant hein) m'a finalement plus parlé que les Doom plus récents, pourtant vraiment bons aussi. Mais justement, ça m'a aussi donné envie de me les refaire un jour pour en avoir le coeur net.

Ceci étant dit, je dois quand même dire que les boss n'étaient vraiment pas dingues ni très intéressants à affronter. C'est le petit point qui m'a (légèrement) refroidi, la fin m'a paru un peu abrupte du coup, que ce soit celle originale du chapitre 3 ou celle du chapitre 4. Ce dernier a d'ailleurs une difficulté vachement plus relevée, la différence est tellement nette que j'ai pu trouvé que ça faisait un peu défaut au jeu en cassant le rythme puisque j'ai bien plus eu recours à des tactiques dites du bon gros lâche (reculer, me "planquer", descendre la vie des ennemis petit à petit pour être sûr de ne pas crever comme une merde et même utilisation à plusieurs occasions de la sauvegarde manuelle pour sécuriser ma progression après un passage vraiment tendu). Mais bon, c'était cool quand même et ça reste faisable, n'exagérons rien.

Bref, je comprends pourquoi Doom est un jeu culte, pourquoi il est la plus grande référence du genre. En prenant en plus en compte sa date de sortie (1993), c'est encore plus impressionnant. Je préfère toujours Dusk qui coche toutes les cases de mes goûts, mais Doom mérite une belle place au soleil."

Extrait de :
https://www.senscritique.com/activity/210621/119581

Annotation :

Extrait de la critique de Karadras :

"Personnellement, je n'oublierai jamais le plaisir que pouvais procurer le fameux shotgun à double canons, l'arme la plus jouissive de l'arsenal disponible et grande star du jeu.
Doom II est donc jeu mythique, qui aura su faire parler de lui, et restera l'un des FPS les plus jouissifs de l'histoire."

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/doom_ii/critique/137529332

Annotation :

Avis de Karadras :

"Découvert un peu après sa sortie il y a environ 10 ans, ce n'est donc pas ma première fois sur Brutal Doom. Aujourd'hui, on est rendu à la version 21 et le mod à pas mal changé, c'était donc l'occasion de me refaire un run complet sur les deux premiers Doom (tranquillement en parallèle d'autres choses).
Conclusion : pour moi c'est juste la meilleure version possible de Doom. C'est dit.
Une modernisation et une plongée vers l'ultra-violence tellement bien avisée qu'elle inspirera grandement le reboot de 2016. Le type qui à créé ce mod à absolument tout compris. Les ajouts sont juste suffisant pour sublimer la version d'origine sans pour autant la dénaturé. Les nouvelles armes, la localisation des dégats, le gameplay rééquilibré (en gros : ennemis qui frappent plus fort mais moins de PV et armes globalement plus puissantes) sont exactement ce qui fallait pour rendre le jeu proche de la perfection. Et puis ces sprites de folie... Je découvre encore des manière de trucidés les ennemis.
Les boss sont également un superbe ajout et rajoute un peu plus d'originalité à chaque épisode. Le boss de "Thy Flesh Consumed" est très sympa et mention spéciale pour le boss final de Doom 2.
Pour moi c'est simple : je ne m'en lasserai jamais. D'ailleurs je pense remettre le couvert avec les deux WAD de Final Doom..."

Extrait de : https://www.senscritique.com/liste/parcours_videoludique_commente_2021/2929753?page=1&sortBy=RATING_AUTHOR

Annotation :

Lien vers la critique de LinkRoi :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/doom/critique/170845433

Annotation :

Si j'avais adoré l'épisode de 2016, il restait objectivement encore des imperfections de jeunesse si on peut dire, dans le sens où ID Software avait tout à réapprendre de la série et sa façon de la remettre au goût du jour. La dernière partie du jeu était à mon avis bien en deçà du reste, en particulier sur son level design qui avait déjà tendance à se répéter en progressant dans l'aventure, et le boss de fin n'était pas nécessairement remarquable.
Mais avec Doom Eternal, ID Software rappellent à tout le monde qu'ils sont les maîtres du genre avec une aventure construite de manière exemplaire, pensée et modelée au millimètre près. Naturellement là où on trouve une évolution remarquable c'est sur le level design, si celui-ci fonctionne encore avec un système "d'arènes" il est ici plus naturel et mieux intégré avec le reste des niveaux, qui sont plus vastes et plus ouverts que Doom 2016. La linéarité est toujours présente par moment mais c'est au service d'un gameplay qui touche ici la quintessence de ce qu'on peut faire avec un fast shooter, un deuxième épisode qui semble être Doom 2016 accéléré à 200%, avec des arènes plus "organiques" qui agissent autour du joueur.
Dans une volonté plus arcade, ID fait le choix d'avoir un jeu à l'ancienne, avec power up et autres qui tournent au-dessus du sol en couleurs et bien flashy. Le combo sauvage de gestion de santé, armure et munitions intrinsèquement lié au gameplay relève du génie. On devra en permanence et avec rapidité décider sur quel ennemi se jeter et avec quelle arme pour récupérer un de ses trois éléments qui viendrait à manquer.
Plus on avance, plus contrôler le Slayer devient grisant de plaisir, maîtriser la bête et vous ne toucherez presque plus le sol, virevoltant de monstre en monstre jouant la partition du gameplay de la meilleure manière.
La difficulté se retrouve relevée par rapport à l'épisode de 2016, Eternal n'a aucune pitié même en cauchemar (niveau de difficulté 3 sur 4), il faudra s'accrocher sur la fin du jeu mais ce n'est que pur plaisir de pousser le joueur à apprendre chaque recoin de la carte/arène pour gérer au mieux l'apparition sans fin des apôtres de l'enfer.
Visuellement dans sa version avec raytracing c'est un bonheur pour les yeux, supporté par une DA exemplaire qui se renouvelle tout au long de l'aventure.
C'est un véritable coup de cœur qu'est Eternal, à consommer sans modération.

Annotation :

ID Software dans sa folle lancée à toute allure qu'est la suite magistrale Doom Eternal, à malheureusement pété un boulot comme dirait l'autre. Ancient Gods c'est la dernière dose qui vient t'en mettre une sévère avant un arrêt cardiaque.
Trop, c'est le mot qui définit cette première extension, alors oui c'est beau, même très beau, avec deux des trois nouvelles cartes qui tranchent radicalement avec le jeu de base et je les aurais bien vues intégrées dans l'aventure de 2020 tellement elles apportent un plus. Mention spéciale au fond marin qui provoque un effet d'immensité assez intense.
Cependant je trouve que Ancient Gods retombe dans les quelques travers de l'épisode de 2016 mais en bien pire, avec un enchaînement sans pauses d'arènes et qui ici ne se contentent pas d'être simplement plus longues mais surtout extrêmement plus compliquées. Si vous pensiez connaître le reboot de Doom en ultra cauchemar ici même le mode cauchemar voir normal devient un enfer tellement le jeu vous balance des ennemis à la figure.
Chaque arène devient une séance de sport bien trop exigeante, qui s'éternise de trop longues minutes. On avait trouvé un équilibre parfait avec Eternal qu'on a perdu avec cette première partie de Ancient Gods.
C'était un choix conscient vu que le jeu vous le rappelle avant le lancement de votre partie "beaucoup plus d'ennemis" mais est ce un choix judicieux ? Je ne pense pas.
Le level design est moins intéressant impacté par la multiplication des arènes, heureusement les boss sans vous retourner le cerveau on par contre le mérite d'être complètement différents de l'histoire principale et demande une maîtrise tout en finesse à jongler entre les armes et virevolter dans l'arène.
Après Eternal reste Eternal même avec un faux pas c'est dangereusement addictif sauf qu'ici l'épuisement est causé bien trop rapidement ce qui génère un certain écoeurement.
Maintenant place à la deuxième partie d'Ancient Gods pour clôre le chapitre Eternal, et malgré ce problème d'intensité et de rythme je conseille amplement cette première extension qui reste de très haute facture et vaut bien votre argent si vous avez adoré le jeu de base comme moi simplement c'est un pas en arrière, pour en faire deux en avant avec le deuxième DLC ? J'y retourne.

Annotation :

En ce qui concerne ce deuxième et dernier DLC, ça souffle le chaud et le froid. D'un côté on a droit à quelques ajouts d'ennemis qui sont les bienvenus et intéressants à combattre, même si ceux-ci se rapprochent plus de variantes que de pures nouveautés. De l'autre on a 3 missions qui semblent bâclées dans leurs constructions respectives. Elles ne sont pas foncièrement mauvaises mais elles sont simplement à des années lumières de tout le contenu précédemment vu dans Eternal. Visuellement le studio décide d'emprunter des voies plutôt particulières qui s'éloignent peut être trop de l'univers de Doom, de surcroît elles ne flattent pas autant la rétine que les biomes d'origines, on sent là encore une certaine précipitation.
Concernant le gameplay c'est la suite direct du premier DLC, on bourre d'ennemis jusqu'à l'écoeurement avec affrontements sur affrontements sans temps morts, et si dans le cas où le rythme d'origine d'Eternal avait été conservé autant j'aurai pu continuer des dizaines d'heures autant ici pour ces DLC et surtout dans ce deuxième c'est juste trop de la part d'ID, on à simplement l'impression de jouer à un mode horde de 3 heures sans interruptions.
Même la musique semble se faire absente, je ne retiens rien de marquant de la part du nouveau duo aux commandes.
Reste un boss final plutôt réussi mais pas spécialement dur une fois qu'on a compris la chanson.
C'est au moins ça car Ancient Gods Part 2 clos définitivement le chapitre du Slayer et pour le moment ID Software semblent se diriger non pas vers une suite mais un reboot de Quake, wait & see.
Pour ce qui est de ma parenthèse Doom Eternal elle se soldera quand même par un un ou si ce n'est la meilleure expérience que j'ai pu avoir sur un fast FPS. Agrémenté de ses deux DLC qui rallongent allègrement la durée de vie, à défaut d'être parfait, je les conseillerai quand même, en particulier le premier.

Annotation :

Extrait de la critique de Malakian :

"Duke Nukem 3D ne se contente pas de nous offrir seulement de l'humour. Le gameplay et le level design restent, encore aujourd'hui, des références. Les déplacements du personnage sont rapides, les gunfights nerveux et très fluides. La difficulté est croissante, bien qu'assez difficile à chaque commencement d'une partie de la campagne"

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/duke_nukem_3d/critique/27557450

Annotation :

Extrait de ma critique de DUSK :

"Cette tri force, sonore, visuelle et du gameplay propulse Dusk au panthéon des plus prestigieux FPS que j’ai eu la chance d’approcher, et même si il me reste encore nombre d’entre eux à faire, je suis certain que Dusk gardera une place particulière dans ma vie de joueur.
Penser que celui-ci ne sort que de la tête d’un seul homme est une chose incroyable, je souhaitais écrire cette humble petite critique même après tout ce temps pour remercier David Szymanski pour le travail extraordinaire qu’il a fourni. A l’écriture de celle-ci j’ai simplement envie de me refaire Dusk et attends avec impatience la prochaine œuvre de cet homme, Gloomwood."

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/dusk/critique/202562519

Annotation :

Avis de Karadras :

"Lancé un peu par hasard, j'ai été très agréablement surpris. C'est clairement du Duke Nukem à tous les niveaux ce jeu. Même si je suis passionnément cette vague du néo-rétro dans le jeu-vidéo, et surtout chez les FPS, j'ai quand même quelques exigences face à cette démarche. Ici on se fout pas de nous, les développeurs ont non seulement parfaitement compris ce qui faisait le sel de leur modèle, mais ils vont même jusqu'à le dépasser sur pratiquement tous les points. On retrouve un gameplay rapide et précis couplé d'un feeling des armes très gratifiant qui, avec des sprites qui ont des animations différentes suivant la localisation des impactes, rendent le jeu vraiment fun. Ca c'était la chose à ne pas rater, forcément. Mais ce n'est pas tout, j'ai aussi beaucoup aimé le level-design de ce jeu. Le mot qui ne cessait de me venir en tête durant ma partie était : "élégant". Même si globalement c'est toujours un jeu où la progression se fait à base de trois bonnes vieillies clés de couleurs, les niveaux sont construits de manière à ce qu'une fois chaque obstacle contourné, un raccourci se débloque pour pouvoir facilement retourner en arrière. On rajoute à cela une grande verticalité, des zones assez larges et/ou parfois un peu labyrinthique. L'exploration est récompensée avec de nombreuses zones secretes et des easter eggs. Mais surtout la force de ce Ion Fury c'est de toujours proposer un environnement, non pas réaliste, mais vraisemblable. Sur ce point, ça m'a rappelé la progression d'un Half-life. Et je ne le cite pas à la légère celui-là, car j'ai toujours un faible pour les jeux qui se donnent la peine de maintenir cet équilibre entre level-design purement vidéo-ludique et des environnements crédibles. On est certes dans un jeu qui tourne sur le moteur graphique Build, des années 90, mais ce que les développeurs ont réussis à en faire aujourd'hui force l'admiration. La DA est très belle, dans un univers Cyberpunk plutôt sobre mais qui sied bien au délire série B d'action. Aussi, l'interraction avec les décors et les éléments destructibles ont été poussés à un cran supérieur comparé à Duke Nukem, et c'est ce genre de petits détails qui font que ce jeu sait où aller dans l'hommage. Finalement, Ion Fury améliore la formule du classique de 3D Realms et moi c'est tout ce que je leur demande à ces jeux "néo-rétro"."

Extrai de :
https://www.senscritique.com/liste/parcours_videoludique_commente_2021/2929753

Annotation :

3ème et dernier épisode de la trilogie Marathon de Bungie (Halo)

Annotation :

Version XBLA de Marathon 2

Annotation :

Extrait de la critique de Karadras :

"Malgré les défauts de l'âge, il faut absolument jouer à ce jeu.
Powerslave Exhumed est unique pour son époque et restait jusqu'alors injustement méconnus. Saluons l'excellent travail d'adaptation de Nightdive qui aide également à la préservation des œuvres vidéoludiques dans le temps. Je lui colle l'étiquette de Metroidvania, mais c'est d'une manière rétrospective vu que Symphony of the Night sortira quelques mois plus tard. C'est un véritable avant-gardiste et à ma connaissance le premier à avoir mélangé un FPS avec le game-design d'un Metroid, et seulement deux ans après le légendaire Super Metroid. Disons le clairement, c'est Metroid Prime avant l'heure."

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/powerslave_exhumed/critique/255226256

Annotation :

Extrait de la critique de NonoDudu31 :

"Prodeus n’a clairement pas volé sa réputation et nous sommes en face d’un des meilleurs FPS indépendants jamais crée depuis le début de l’ère Boomer Shooter. Bourrin et jouissif, doté d’un gameplay parfaitement rôdé sur les gloires du passé des 90’s tout en proposant sa patte et des combats impactant, le projet de Bounding Box Software Inc se pare d’une réalisation neo rétro de grande qualité et d’un excellent contenu pour satisfaire vétérans du genre comme les nouveaux qui voudraient s’essayer aux FPS à Papa."

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/prodeus/critique/278793838

Annotation :

Extrait de la critique de MickaëlMyers :

"Le jeu est excellent ! L'ambiance gothique y est sinistre à souhait, renforcée par la B.O de Trent Reznor du groupe Nine Inch Nails.
Hormis des graphismes fatalement un peu datés, le gameplay a très bien vieilli et garde toute sa nervosité, avec des armes aux sensations de tir vraiment jouissives.
Ici, seul le gameplay prime, ainsi que le level-design. Les développeurs ont en effet eu le bon goût de ne pas affubler leur jeu d'un scénario-forcé, comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui. "

Lien vers la critique complète :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/quake/critique/143012032

Annotation :

Quake 1 est de retour aux affaires en 2021, Dimension of the Machine arrive près de 5 ans après Dimension of the Past, une autre extension officielle concoctée par nos amis de MachineGames ( Wolfenstein New Order…) qui personnellement m’a bien déçu par le manque flagrant de travail et d’investissement dans celle-ci paraissant être un simple réagencement des niveaux d’origines qu’une véritable extension.
2021 et pour l’anniversaire de Quake on était en droit d’attendre du contenu pour celui-ci et Dimension of the Machine pointe le bout de fusil.
Cette fois-ci MachineGames ont semble-t-il, au vu du résultat final (spoilers, j’ai aimé), investi du temps et du talent dans cette extension.
Si la base reste très proche de Quake original, c'est-à-dire les ennemis et armes du premier épisode, le reste est cependant remanié de fond en comble.
Les limites techniques inexistantes aujourd'hui concernant la taille des niveaux ainsi que le nombre d’ennemis à l'écran ou sur la carte, on permit à MachineGames de s’en donner à cœur joie.
Oubliez les parties de 5 minutes ici on se rapproche bien plus d’un FPS traditionnel avec une mise en scène et une avancée dans de grands niveaux à l’opposé d’un format arène. En soi Dimension Of the Machine nous laisse une impression de revenir vers une logique de construction proche de ce qu’on pouvait trouver dans des FPS fins 90 débuts 2000, mais cela avec le recul et l'expérience des années jusqu'à aujourd'hui.
Sans crier au génie, je dois bien avouer que j’ai trouvé les différents niveaux présents d’une grande qualité, avec très peu de retour en arrière (backtracking google FYI) et une certaine philosophie des Souls dans les connexions qui peuvent s’établir pour relier les zones d’un même niveau entre elles. Autre point qui mérite de saluer l’effort investi dans ce pack, c’est la volonté de pousser le moteur de Quake sur de nouveaux horizons en matière d'esthétique et d'éclairages.
Pas de recyclage ici, mais un ensemble de plusieurs univers bien distincts et identifiables et de nouvelles inspirations qui ont peu ou pas été abordées jusqu'à aujourd'hui sur la scène officielle de Quake.
Au global, car je souhaite rester court pour ce commentaire Dimension of the Machine est une extension très réussie qui, si elle ne réinvente pas Quake premier du nom, réussi avec la manière son interprétation sur la base du même moteur sans les contraintes de l’époque et renforcé par l'expérience de 25 ans d’histoire du jeu vidéo supplémentaire.