Le top des cinéastes populaires détestés

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L'oeuvre de la discorde, propulsée par Virgin Suicide et Lost in translation touché par la grâce, la "fille de" a enchaîné les désamours avec une partie de la critique. Filmer la vacuité et les gosses de riches puis s'attaquer à un western culte n'a rien arrangé. Certains veulent lui couper la tête, nous on la couronne.

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Ce film me colle à la peau depuis 5 ans alors que certains l'ont vécu comme une performance d'art contemporain allemand. Dès lors que Sorrentino a rencontré le succès, il a aussi gagné une foule de détracteurs. Des cancans sur Youth entendu à Cannes au rejet viscéral de The Young Pope, j'ai la sensation que son décadent Silvio et les autres qui tente de faire passer le loup de wall street pour un épisode des barbapapa ne va pas aider.

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LA bête noire d'une frange de la population cinémaniaque, outrée par ce chose mielleux et extravaguant. Si pour nous la messe a été dite avec Mommy ou encore Laurence Anyways, force est de constater que le jeune québéquois prolixe (29 ans, 7 films et un huitième en tournage) habitué aux coups de gueules un poil égocentrique constitue le point de rupture pour beaucoup entre les grands et admirables Classiques et le cinéma de jeune c...

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Ahahahahahah....
Fait pour choquer, Irréversible ne compte pas vraiment. Enter the Void par contre, son troisième film, est fermement étiqueté comme une niaiserie scato et hallucinée par pas mal de monde. Chacun sa sensibilité, surtout face à des propositions aussi novatrices, encore qu'il semble avoir remporté une certaine forme de consensus avec Climax, son petit dernier. En commençant avec 20 ans d'avance en 1998, c'est logique qu'il apparaisse en phase avec son temps aujourd'hui.

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Avant même d'être épouvanté des geysers rouges nippons de Kill Bill, Tarantino avait déjà été sifflé à Cannes pour Pulp Fiction. Remporter sa palme en faisant un doigt d'honneur, c'est Tarantinesque, on ne le niera pas.
Cinéphile absolu, il transcende le film d'exploitation de part et d'autre du pacifique. Bizarrement beaucoup se sont raccrochés à la locomotive Q.T. avec Inglorious Basterds, mais pour moi il y a un cercle de l'enfer réservé à ceux qui sortent "J'aime pas Pulp Fiction, je préfère Reservoir Dogs car il dit déjà tout dans ce film."

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Avec trois film dédiés à ce qu'il faut sacrifier pour ses ambitions, certains n'hésitent pas sous-entendre que le cinéaste est un peu facho ou alors que faut pas déconner, c'est surtout de la poudre aux yeux. Toutefois de là à voir Damien comme une Ayn Rand qui fait des claquettes, il y a un pas que l'on ne franchit pas.

Spécial claque qui se perd à ceux qui sortent "J'ai aimé que Whiplash quand je l'ai vu à la quinzaine des réalisateurs".

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Quand ça veut pas, ça veut pas. Si son premier film, le remake L'armée des morts, a fait l'exploit de plaire à ceux qui pensaient le Zombie de Roméro intouchable, il a clairement divisé avec 300. Des ralentis testotéronnés comme marque de fabrique associés à une passion pour les filtres photoshops, et ça ne s'est pas arrangé par la suite. Les allergiques à Watchmen sont nombreux même s'il reste une frange d'irréductibles fans qui y voient un martyr et attendent la légendaire Snyder's Cut de Justice League.

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J'avoue celui là j'ai du mal à comprendre les réfractaires car chacun de ses films m'a particulièrement ému. Le style vignettes surchargées, la symétrie, les personnages hauts en couleur et le thème toujours central de la famille ou de la transmission, le cinéma de Wes Anderson est reconnaissable entre mille. Ça doit vraiment être le cœur du problème, une intolérance à son style visuel qui désamorce son propos et provoque le rejet.

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Ce coup-ci c'est moi qui ai du mal. J'y vois un peu le point 0 du cinéma, aucune recherche au niveau du style, du scénario, un sens du rythme inexistant pour un récit insipide et misérabiliste, voire hypocrite. Autant j'adore leur travail comme producteurs (Pierre Schoeller, Ken Loach, Cristian Mungiu, Audiard), autant les films de ceux qui ont longtemps été les coqueluches du festival de Cannes m'ont profondément atterré.

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Si la meute a longtemps hésité sur le cas Villeneuve - faut dire que comprendre Enemy ça se fait pas de suite - il s'est brûlé les ailes avec BR2049 et a déchaîné les critiques rétroactives (principale victime : Sicario). Cinéaste froid, lent, esthétisant et qui n'a au final rien à dire, rien que ça.

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Comment ça ! Le réalisateur de The Dark Knight dans la liste ! Faut dire que le batman un poil surcoté (la séquence en Chine, elle est pas folle) associé à une tradition de scénarios complexes avec un casting coolissime a fait persifler pas mal de monde. Si c'est Cotillard qui a pris pour Batman 3, les vannes se sont surtout ouvertes avec Dunkerque.

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Chaos Reign.
On ne peut pas être fan de taxidermie, "comprendre" un triste moustachu des années 30 ET faire l’unanimité. Le cas Lars est difficile tellement il semble chercher l'opprobre ou plutôt combien elle semble faire partie de son cinéma. Plasticien de génie ayant une vraie patte reconnaissable entre mille, L.V.T. ne met pas que des étoiles dans les yeux, mais est-ce si grave ?

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Un des premiers très gros créateur de série télé à être passé au ciné, l'homme derrière Alias, Lost ou Fringe n'a pourtant "que" cinq films à son actif (et non, il a pas réalisé Cloverfield). Le troisième Mission impossible venu récupérer les fans refroidi par l'épisode de John Woo, les reboot de Star Trek, son vrai faux remake d'ET Super 8 et bien sûr le premier des nouveaux Star Wars.
Connu pour son utilisation excessive des lenses flares puis couronné par South Park comme le sauveur de franchise par excellence (Member Berries, premier épisode de la saison 20), le bonhomme a la sale habitude de promettre des tas de choses sans fond dérrière. Sérieusement, qui a été content du final de Lost ? Un bon vendeur de rêve qui peine à tout à fait convaincre comme faiseur, on l'attend au tournant pour l'épisode IX.

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Punk cinéphile qui se forma tout seul et sur le tas, il surprit tout le monde avec l'excellent Arnaques, Crimes et Botanique qui révéla du même coup Jason Statham. Difficile à caser, expérimental mais pas arty pour un sous, ses comédies de gangsters se répètent sans se ressembler. Son mariage avec Madonna accoucha du plutôt pas bon mais bien nommé A la dérive, puis son mariage avec Hollywood donna deux Sherlock Holmes en mode "Robert Downey Jr. Show" qui se fatigue et nous avec à vouloir ressembler à du Pirate des caraïbes steampunk. Rien à côté du flop commercial et artistique Le roi Arthur en 2017, bouse atomique indéfendable par excellence.
C'est un peu triste de le voir faire son yes man pour Disney avec Aladdin, plus qu'à espérer un retour en grâce, un jour peut-être.