Lecture 2020

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Perspective gauchiste au sens léniniste sur l’historiographie qui est fort intéressante si on excepte les moments folkloriques de ces années là tels les luttes régionalistes

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Un récit entre cauchemar dystopique et réalité. Une sorte de rêve post hippie ou une drogue nommé substance mort aux effets mal définis est l’objet d’une surveillance d’un état policier corrompu. L’enquêteur enquête sur lui même les identités sont multiples sans que le lecteur s’y perde ce qui est en soi un prodige.

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Une critique d'une philosophie prônant le sacrifice face à l'idéal et le commun. J'aime beaucoup l'humour noir et j'ai été pleinement satisfaite avec ce bouquin.

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Je déteste le gonzo mais c’était pas une lecture atroce donc ça va.

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Le récit de l'amour contrarié de Vladimir un rejeton de famille noble qui se pique pour une jeune femme d'origine noble mais déclassé. La cruauté de l'amour est mis en exergue, avec notamment le personnage du père qui entretient comme le lecteur le découvre une relation marqué par la domination avec l'amour de son fils.

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La bibliographie d’une culture allemande cosmopolite réduit à néant par l’arrivé au pouvoir d’Hitler.

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Pas une histoire du PCF à proprement parler mais plutôt une série d'essai sur ce que cela signifi(ait) d'être communiste. ON notera la tension qui existe au PCF qui s'adresse à une certaine aristocratie ouvrière et sa vocation de parti du peuple français.

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Un ouvrage qui part de la fameuse phrase de Manuel Valls pour proposer un état des lieux sur les liens entre sociologie et morale. Très inégal je pense notamment à l’article de l’anthropologue qui dit des banalités sur la religion en s’appuyant sur des philosophes plutôt que sur des chercheurs en SHS. Peut être un bon complément à l’ouvrage de Lahire sur le même sujet pour aller plus loin.

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Un ouvrage dans lequel Browning revisite ses propres thèses développé dans "des hommes ordinaires" en se basant sur de nouvelles sources et l'étude d'un cas (Brest Litovsk)

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Les sources du nationalisme allemand pour Poliakov ne sont pas l'antijudaïsme médiéval mais les mythes des origines (origine troyenne des français) mélangé avec le scientisme du XIXème siècle. Je ne suis que moyennement convaincu.

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Une dernière partie qui pêche un peu par son côté trop journalistique. A part ça on notera l'organisation thématique qui s'attache à décrire la propagande via le medium qu'elle prend (discours politique, télévision, cinéma ...). Et une certaine absence de naïveté de l'auteur qui rappelle que la propagande n'est pas l'apanage des régimes autoritaires mais qu'on la retrouve aussi en démocratie ainsi qu'un rappel essentiel, la propagande n'est en soi pas un mensonge mais plutôt une déformation du réel pour diaboliser, ou louer des intérêts particuliers.

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2 nouvelles intéressantes la première portant sur pour ainsi dire l’accumulation primitive et la seconde sur la grève générale.

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Un Balzac plutôt mineur qui relève d'une sorte de proto roman policier

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Un ouvrage d'histoire culturelle qui s'attache à montrer le regard qu'ont porté les comtemporains du Moyen Âge à nos jours sur le corps gros. De Titien en passant par Bruegel, on voit apparaître une médicalisation progressive du discours sur l'obèse jusqu'à aujourd'hui qui voit apparaître un discours à la fois archaïque (l'obésité comme faute morale) et scientifique (l'obésité comme maladie)

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Une réflexion plutôt stimulante sur les liens entre faits divers et littératures. L’auteure a le bon goût de fournir une bibliographie conséquente.

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Un vrai plaisir. Steinbeck au travers d'un style sobre rend hommage à tous les marginaux, les pauvres gens, dans une veine humouristique. Tout simplement un petit chef d'oeuvre du roman comique.

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Le but de cette ouvrage est de déterminer qui savait quoi pour la Solution final pour résumer. Il apparaît que l'antisémitisme n'est pas une caractèristique innée des allemands comme certains (un) auteurs l'ont prétendu mais que l'antisémitisme d'une forte minorité d'Allemands a été utilisé avec profit par le régime : dans le cadre de la pensée nazi, l'antisémitisme est un attribut du Volk aryen, et le nazisme est l'expression de ce Volk. De plus, les études de l'opinion allemandes via des articles, des mémoires paru après guerre montre que l'opposition passive au régime se retrouve dans des actes anodins telle que céder sa place dans les transports en commun, ou encore saluer un juif dans la rue.
Là ou l'ouvrage péche peut être par absence de sources c'est qu'il ne s'intéresse pas vraiment à l'aspect sociologique de l'opposition à l'antisémitisme ce qui aurait été vraiment intéressant.

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Fait curieusement penser à du Maupassant un petit recueil sympathique du réalisme russe

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Un alignement de faits notables, avec une analyse trop rare. Du travail de journaliste en somme.

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Un portrait de la bonne société parisienne mélangé à une histoire d'amour tragique qui se termine par la mort du personnage qui a donné son nom au roman (à noter que le premier titre était : "attention à la hache" en hommage aux dernières paroles du seul roi d'Angleterre décapité) dans un couvent de carmélites.